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COP 26 • Fréquence Terre
COP 26 • Fréquence Terre
30 episodes
2 months ago
La Radio Nature • Info environnement, musiques du monde, ambiance Nature
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Nature
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La Radio Nature • Info environnement, musiques du monde, ambiance Nature
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Episodes (20/30)
COP 26 • Fréquence Terre
COP 26 : cynisme comme bilan, fraternité citoyenne comme riposte

 
 
 
 
Vous y croyez, vous, à la déclaration conjointe des États-Unis et de la Chine, les deux plus grands pollueurs de la planète, qui annoncent œuvrer pour limiter la hausse de la température moyenne et de leur soutien aux pays pauvres ?
Vous y croyez-vous à cette troisième version de la déclaration finale de cette COP 26 qui joua les prolongations pour remanier, manipuler, assaisonner et goupiller son texte pour encore mieux nous le faire avaler sans que l’on s’étouffe de rage ou de rire ? Mais d’un rire jaune.
Car cette troisième version est aussi synonyme de cynisme puisqu’elle donne, je cite, « la possibilité d’aménagements pour circonstances nationales particulières ».
Autant dire que c’est la porte largement ouverte à des amendements, voire à un recul de la situation, entre autres par rapport aux énergies fossiles, peut-être avec une exception pour le charbon.
De plus, guère de changements notoires sur le principe de l’aide des pays riches, extrêmement riches, aux pays pauvres, de plus en plus pauvres.
En effet, ces derniers ont souligné à juste titre que ce n’est quand même pas eux de réaliser des efforts démesurés pour leurs capacités alors qu’ils paient cash une situation climatique engendrée par les pays nantis.
Le Sud n’est quand même en rien responsable des méfaits occasionnés à la Nature par le Nord.
Cependant, allez expliquer ça à des actionnaires de multinationales qui n’en ont rien à faire de ces considérations… Et, qui dit actionnaires, dit politiciens, bien entendu.
Sont-ils donc prêts les États-Unis à détruire leurs toutes nouvelles usines qui doivent fabriquer à tour de bras des plastiques en polluant davantage l’atmosphère, comme il fut question dans une récente chronique sur Fréquence Terre ?
Croyez-vous que le président Macron va faire marche arrière avec sa kyrielle de constructions de centrales nucléaires au programme de ces prochaines années et qu’il va cesser de soutenir le mégaprojet gazier de Total dans l’Arctique ?
Poser ces questions n’est-ce déjà pas répondre à celle sur la croyance ou non aux promesses tenues en toute dernière minute à Glasgow afin de ne pas perdre la face et se donner bonne conscience devant la société civile qui, hier, est allée jusqu’à envahir les immenses locaux de la COP 26 pour crier sa colère. L’avenir immédiat nous l’apprendra.
En attendant, je ne veux pas terminer cette série de chroniques par une information qui ne fait pas la une des JT et des journaux : selon l’association Global Witness, près de 230 militants pour l’Environnement ont été tués l’année dernière dans le monde, principalement en Colombie, au Mexique et aux Philippines, et, selon Reporters sans Frontières, 21 journalistes environnementaux ont été assassinés cette dernière décennie, sans parler des centaines de confrères qui ont été l’objet de violences et menaces.
Ceci termine, donc, la série de chroniques dévolues à la COP 26.
Merci de nous avoir suivis et reprenons le fil de nos rubriques traditionnelles qui, dans le fond, resteront encore et toujours vigilantes quant à l’état de notre Terre et, bien entendu, proches des citoyens en espérant que cette COP 26 décevante et ses prétendues bonnes résolutions les conforteront à s’engager davantage pour un avenir fraternel.

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3 years ago
4 minutes 10 seconds

COP 26 • Fréquence Terre
COP 26 : Le rendez-vous des trompeurs et des cocufiés !
La COP 26 termine son tour de piste ce vendredi et, avec des broutilles dans son escarcelle, on ne peut pas dire que l’état de santé de la planète va bonifier. Que du contraire !
À moins d’un revirement total ces prochaines heures (voir notre prochaine chronique pour le bilan final), cette COP 26 que l’on disait cruciale pourrait bien être la dernière car les nombreuses ONG qui y participent avec l’espoir de faire basculer les multinationales et les politiciens dans une véritable prise de conscience environnementale, s’en retournent chez elles passablement cocufiées !
Car, tenez-vous bien, en stratèges machiavéliques qu’elles sont avec la bénédiction des politiciens, comme il se doit, les industries pétrochimiques et des combustibles fossiles font croire qu’elles ont compris la leçon et jurent devenir « vertes », alors qu’elles sont déjà à l’œuvre pour contourner ces prétendues bonnes et pieuses résolutions.
La preuve vient d’en être donnée par Judith Enck, chercheuse et membre de l’Agence de protection de l’environnement américaine qui déclare que ces industries construisent déjà de nouvelles usines à, je la cite, « un rythme stupéfiant », des usines de plastiques dans le but de transformer les produits pétrochimiques.
Or, ce qu’il faut savoir, c’est que l’industrie plastique émet davantage de gaz nocifs et recrachera quelque quarante millions de tonnes de CO₂ supplémentaires par rapport à la situation actuelle.
Ce camouflage se réalisera donc de mèche avec les politiciens. La COP 26 était bien le rendez-vous des trompeurs et des cocufiés !

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3 years ago
2 minutes 16 seconds

COP 26 • Fréquence Terre
COP 26 : Assez de pommade !
Nous sommes à la veille de la clôture de la COP 26 et Franz Timmermans, premier vice-président de Commission européenne et chargé du « Pacte Vert » pour l’Europe vient de déclarer ceci : « Je dirais à Greta Thunberg qu’elle est notre alliée – tu parles, c’est pour ça qu’elle n’a pas été invitée à la COP 26 -, qu’elle écoute donc les propos des dirigeants actuels et convienne que c’est beaucoup mieux qu’avant, dit sans vergogne l’homme politique et diplomate néerlandais,  que les jeunes doivent continuer car c’est grâce à eux que le pacte vert européen a vu le jour et que leur insatisfaction nous aide à stimuler d’autres responsables mondiaux. » Fin de citation.
Cette pommade cache des réalités concrètes que la Communauté européenne occulte et ces politiciens prennent vraiment Greta Thunberg et les jeunes et les nombreux moins jeunes engagés pour la sauvegarde de la planète pour des imbéciles.
En effet, qu’attend la Communauté européenne pour expulser les lobbyistes qui pullulent à Bruxelles et envahissent sous des artifices et fonctions détournés jusque dans des groupes de travail, tel celui dévolu à l’extraction du gaz de schiste principalement composé, tenez-vous bien de gens de l’industrie de l’extraction du schiste !
Eh bien, au lieu de les expulser, elle les côtoie à Glasgow où ils ont été invités, eux !
Et, comme nous sommes à Bruxelles, qu’attend la Communauté européenne pour mettre au pas l’un des de ses pays fondateurs où la situation est plus que ridicule, comme le souligne notre confrère Bernard Demonty du Soir : « Dans un pays frappé cet été par les inondations les plus graves depuis des décennies, où les manifestations pour le climat réunissent depuis plusieurs années des milliers de jeunes venus des trois régions, où chaque parti, et plus seulement les écologistes, jure son implication pour l’environnement (…), dans ce pays qui comprend la capitale de l’Europe, les responsables politiques actent tranquillement leur désaccord sur la répartition des efforts. C’est de la provocation, de l’inconscience, un exemple déplorable et un échec face au plus grand défi du siècle. »
À la dernière manifestation pour le Climat, j’ai vu aux abords des bâtiments de la Communauté européenne à Bruxelles une manifestante brandir un calicot qui résume parfaitement la position des eurocrates : « Non-assistance à planète en danger ».

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3 years ago
3 minutes 5 seconds

COP 26 • Fréquence Terre
COP 26 : Un climat toxique à la grand-messe climatique !
Dans l’une de mes chroniques publiées il y a une semaine, je me demandais où étaient passés les multinationales et leurs lobbyistes à la COP 26 ?
Non pas qu’ils puissent mener à leur guise ou influencer les débats, mais pour rendre des comptes à la société civile afin que l’on débusque leurs programmes destinés à accroître leur mainmise sur la société, au profit exclusif de leurs actionnaires, après avoir décortiqué ceux qui ont mené l’humanité au bord du gouffre.
Eh bien, la réponse vient de tomber. Si Greta Thunberg ne fut pas invitée à la COP 26, que des pays pauvres eurent toutes les peines du monde à y être représentés, des lobbys, totalement discrets sur le plan médiatique, et pour cause !  se retrouvent bien à la table des négociations et des décisions non pas en tant qu’accusés, mais comme interlocuteurs invités.
À quoi jouent donc les organisateurs de la COP 26 ? C’est-à-dire l’ONU dans le cadre de la Convention-cadre des Nations unies sur le changement climatique (CCNUCC).
Oui, pourquoi plus de 500 lobbyistes des énergies fossiles, tels le charbon, le pétrole et le gaz, sont officiellement accrédités à cette conférence dite de la dernière chance pour la planète, eux qui, justement, sont les principaux fossoyeurs de l’humanité ?
L’ONG Global Witness a jeté le pavé dans la mare : « Si l’industrie des combustibles était rassemblée dans un pays, elle aurait de loin le plus grand nombre de délégués à la COP 26 ! »
Vingt-sept délégations accueillent ces lobbyistes, dont le Canada, la Russie et le Brésil et ils représentent une centaine d’entreprises de combustibles fossiles, telles Shell, Gazprom, BP…
« C’est comme si les compagnies tabatières avaient leur mot à dire dans la politique de santé publique », conclut l’ONG.
Bref, un climat toxique s’est infiltré insidieusement à la grand-messe climatique !

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3 years ago
2 minutes 30 seconds

COP 26 • Fréquence Terre
COP 26 : Il est grand temps de libérer sa rage
Aux quatre coins de la planète, les manifestations pour la sauvegarde du climat se poursuivent sur un rythme soutenu dont, finalement, les politiciens et les décideurs devront tenir compte, à moins d’être aveugles, sourds et amnésiques.
Une des actions les plus spectaculaires eut lieu dans la Capitale de l’Europe, où quelques centaines d’activistes d’Extinction Rebellion bloquèrent par un sit-in la principale artère menant au Parlement belge et aux institutions de la Communauté européenne, sans parler de tous les lobbies qui y ont leur siège.
Sur le thème « Libérez votre rage », et dans une action de désobéissance civile dont ils sont passés maîtres, ils clamaient haut et fort que les autorités politiques manquaient de courage pour lutter avec efficacité contre la dramatique situation climatique, pire qu’ils étaient complices d’industries polluantes et toxiques ou subventionnaient des sociétés au détriment de l’environnement, comme des usines à gaz soutenues par le ministère belge de l’Énergie, ou l’extension de l’aéroport de Liège financé pour accroître les activités du géant chinois de l’électronique  Alibaba, également la mise en place de l’oléoduc reliant la Ruhr au port d’Anvers et cela en dévastant jusqu’à des réserves naturelles, sans parler du sauvetage d’une compagnie d’aviation lors de la crise sanitaire, alors que les fonds pour la Santé avaient été sérieusement rabotés.
De plus, au cœur de la capitale de l’Europe et dans sa périphérie, la politique de bétonisation bat son plein avec les destructions irréversibles de friches au Parc Josaphat de Schaerbeek, au lieu-dit des Dames Blanches à Woluwe-Saint-Pierre, là où les élus prétendument écologistes cautionnent une politique bétonnière s’étendant même à des jardins et un espace public dans le quartier du Chien Vert, tout comme l’abattage, même en pleine nidification, de plus de 500 arbres au Parc de Woluwe, et, la construction d’un café, restaurant, dancing et d’un parking bétonné dans la Forêt de Soignes en un lieu pourtant protégé par Natura 2000 et considéré comme zone tampon par l’UNESCO, tout cela sous le « pieux »  prétexte de créer du logement alors qu’il y a officiellement un million de m² de bâtiments à restaurer à Bruxelles.

Quelque 240 activistes, souvent couchés sur le sol, ont été arrêtés par la police venue en masse et aidée de chiens et d’un hélicoptère ! C’est que, le pouvoir n’apprécie pas du tout pareille exposition publique et abondamment médiatisée. « Si bien des dommages sont irréversibles et là pour rester, il nous est toujours possible d’en limiter la gravité. Mais il nous faut agir vite. Nous disposons des moyens pour mettre en place dès aujourd’hui un monde durable, juste et équitable.
Pourquoi ne sont-ils toujours pas mis en œuvre ?
Parce que le problème est systémique. La poursuite insensée de la croissance illimitée régit nos vies et pousse notre planète à bout. Notre système basé sur la croissance s’autodétruit. C’est l’effondrement. Et tout cela pour une minorité de riches actionnaires qui profitent de nous et soumettent nos politicien·ne·s à leur volonté.
Plutôt que d’assumer leurs responsabilités, nos politicien·ne·s font l’autruche, ils prennent des mesures qui aggravent la situation, ils continuent de soutenir l’agriculture intensive et les transports publics restent sous-financés. Au lieu d’introduire un système économique juste et durable, nos dirigeants préfèrent sacrifier notre avenir commun au profit des grandes multinationales. »

La conclusion d’Extinction Rebellion tient en trois courtes phrases : « Nous ne pouvons plus nous permettre de succomber au sentiment d’impuissance. Parce qu’il ne tient qu’à nous de décider de notre avenir. Parce qu’il est grand temps de libérer notre rage ! »
 
Reportage photographique : Pieter Geens, que nous remercions.

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4 years ago
4 minutes 28 seconds

COP 26 • Fréquence Terre
COP 26 : Quand on a 30 ans aujourd’hui, comment croire en l’avenir ?
Comment vivre quand on a 30 ans et que l’on a la  conviction de vivre l’effondrement de la planète ? La planète se meurt, les forêts primaires disparaissent, la biodiversité se dégrade de façon affolante, le climat se déglingue, les défis démographiques sont  énormes,  la pollution est généralisée et nous voilà au cœur d’une crise sanitaire mondiale.
Le dernier récit de Patrice Van Eersel « Noosphère » publié chez Albin Michel met en scène un jeune homme de 30 ans qui ne croit en plus rien, il est dans une spirale descendante, il a une conscience hyper- aigüe des menaces qui pèsent sur le monde, il se dit à quoi bon travailler puisque tout va s’effondrer et il est littéralement tétanisé par l’ensemble des phénomènes de destruction.
Alors le narrateur, Patrice Van Eersel, journaliste prolixe et curieux, il évoque la collapsologie, qui est un courant de pensée qui envisage les risques d’un effondrement de la civilisation industrielle et ses conséquences.
Alors, il va proposer une rencontre avec des collapsologues qui malgré leur scepticisme, restent actifs et confiants dans le « monde d’après
Le jeune homme désabusé va ainsi découvrir un nouvel horizon, l’extraordinaire vision de la Noosphère ou la perspective fantastique d’une « conscience humaine collective ».
L’auteur s’appuie sur les travaux de Teilhard de Chardin et Vernadski qui eux ont compris cent ans avant tout le monde, l’influence prépondérante de l’action humaine sur la biosphère terrestre. Ces deux scientifiques cherchent à décrypter les lois de l’évolution. Et malgré toutes les violences et aveuglements durant la guerre 14-18, l’un et l’autre voient l’humanité prendre peu à peu conscience d’elle-même. D’ailleurs, ces deux visionnaires vont jusqu’à imaginer une science à venir qui intègrerait la notion d’amour.
« Noosphère » est une grande aventure planétaire.
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4 years ago
2 minutes 29 seconds

COP 26 • Fréquence Terre
COP 26 : TF1, servilité ou lassitude ?
Alors que 50.000 à 100.000 personnes, principalement des jeunes, défilaient ce samedi 6 novembre 2021 dans les rues de Glasgow, que dans le monde entier des Marches pour le Climat étaient parallèlement organisées, ou des actions de désobéissance civile comme celle d’Extinction Rebellion dans la Capitale de l’Europe avec un impressionnant sit-in aux abords du Parlement et de la Communauté européenne, Anne-Claire Coudray, présentatrice du 20 Heures et, en somme, porte-paroles de la rédaction de TF1 et de son tout puissant propriétaire du Groupe Bouygues, a quasiment balayé cela d’un revers de la main.
En moins de vingt secondes sur des images furtives, elle évoqua des rassemblements en marge de la COP 26, et ce, après plus de vingt minutes de JT où, il fut surtout question de la COVID et du port du masque sur les pistes de ski et d’un très long réquisitoire en faveur de la reprise du consumérisme et de la croissance capitaliste maximale, celle-ci étant sérieusement entravée par le dérèglement du transport des containers, d’où le non approvisionnement de pièces venant de Chine et nécessaire à la fabrication de moteurs d’avion en France, par exemple !
S’agit-il de servilité à l’égard du pouvoir de l’argent ou, déjà, d’une lassitude par rapport au mouvement citoyen pour le climat ?

 
Photo extraite du Facebook de Greta Thunberg.
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4 years ago
2 minutes 7 seconds

COP 26 • Fréquence Terre
COP 26 : Neutralité carbone=leurre et arnaque
La COP 21 en 2015, dite Accord de Paris, a été jugée comme un franc succès et un indéniable apport pour le mieux-être de notre planète. Présentée comme un sommet parmi les plus marquants de l’Histoire avec le Protocole de Kyoto en 1997.
Hélas, quitte à jouer les trouble-fêtes, il faut reconnaître que cela est un leurre, n’en déplaise à Laurent Fabius qui ne cesse de se gargariser d’avoir été le président de cette COP dans la Ville Lumière.
En voici la principale raison. Parce que, figurez-vous, les belles promesses parisiennes de l’industrie mondiale, grande pourvoyeuse de CO₂, n’ont pas été tenues. Loin de là.
Pire, la situation s’est aggravée comme le révèle depuis deux à trois jours une étude officielle du Global Carbon Project avec près de 5% de gaz à effets de serre supplémentaires.
Pourtant, souvenez-vous, lors du premier confinement, l’intelligentsia clamait sur tous les toits que « ce serait tout autre après et qu’une nouvelle ère plus respectueuse de la Nature, plus humaniste se mettrait en place ». On est très loin du compte, quand on constate que le consumérisme est reparti en flèche.
Je constate néanmoins ce que d’aucuns pourraient appeler un hasard, et que, pour ma part, je considère comme une conséquence normale, le taux de CO₂ augmente tout comme le compte en banque des actionnaires du CAC 40, c’est-à-dire, les 40 valeurs boursières de référence à Paris, voire le compte en banque des business-milliardaires qui fructifie encore davantage.
Alors, neutralité carbone par-ci, compensation carbone par-là, cette litanie chantée depuis une décennie, est un « piège dangereux », ou « grosse arnaque », clament Terre Solidaire, Les Amis de la Terre, Greenpeace, le Centre de Coopération internationale en recherche agronomique pour le développement, de rares médias, tels Libération et, bien sûr, Fréquence Terre.
Pourquoi cette défiance ? Parce que les industries et autres pourvoyeurs d’émissions à effets de serre ne tiennent pas leurs promesses ou, encore, les dévoient.
Il faut savoir que la neutralité carbone se réalise en deux étapes : la première est de réduire drastiquement les émissions de gaz nocifs par une diminution ou éradication des énergies fossiles, c’est-à-dire le pétrole, le charbon, le gaz (et à remplacer par des énergies renouvelables, par l’hydrogène vert…), ensuite et, seulement, compenser les émissions résiduelles.
Alors, en bons capitalistes, les industries, avec l’aval des politiciens qui détournent le regard, passent directement à la deuxième étape. Elles font croire qu’elles sont vertueuses mais continuent donc de polluer sans vergogne.
C’est Alain Karsenty, chercheur et, entre autres, membre du comité scientifique et technique du Fonds Français pour l’Environnement Mondial (FFEM), qui vient d’évoquer cet écran de fumées nauséabondes qui cache la réalité faite de mensonges, tromperies, ces sociétés qui plantent des arbres en masse au nom de la compensation carbone, mais, à vrai dire, elles plantent des espèces à la croissance rapide afin de développer, tenez-vous bien, l’industrie du bois-énergie !
Alors, croyez-vous encore les Total Energies, Shell, BP, Air France, Google, Apple, Facebook, Amazon, Carrefour, Unilever, Nestlé, la BNP, Paribas, la Société Générale et d’autres qui, la main sur le cœur et la bouche en cul de poule, susurrent qu’ils visent la neutralité carbone ou bien écoutez-vous Greta Thunberg lorsqu’elle lance depuis Glasgow : « Ce n’est pas une conférence climat. C’est un festival de greenwashing des pays riches. Une célébration de deux semaines du business habituel et du bla-bla. Glasgow est foncièrement un échec et ce n’est un secret pour personne ! » ?

Sources : Libération, CCFD-Terre Solidaire, Global Carbon Project, Amis de la Terre, Greenpeace, Centre de Coopération internationale en recherche agronomique pour le développement…
 
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4 years ago
4 minutes 27 seconds

COP 26 • Fréquence Terre
COP 26 : « Tout de suite ! », dit l’humanité, « Plus tard ! » répondent les pouvoirs
C’est comme un mantra que reviennent sans cesse trois mots prononcés à Glasgow : « Tout de suite ! »
Ainsi, Mia Mottley, Première ministre de la Barbade, y était allée, dès le premier jour, d’un secouant discours : « Qu’est-ce qu’il vous faut encore pour constater la catastrophe ? Vous êtes sourds au point de ne pas entendre les cris de désespoir de l’humanité ? »
Elle s’adressait à la grosse centaine de chefs d’États et de gouvernements qui venaient de débarquer de leurs avions pour assister à la séance d’ouverture, alors que des voitures avec chauffeur les attendaient, moteur au ralenti, selon Libération…
« Tout de suite ! » avec des actes concrets n’était donc pas pour ces excellences, quand bien même ils avaient entendu à la tribune qu’il était temps d’arrêter de traiter la planète comme des chiottes, du moins, « comme des toilettes » avait déclaré de manière plus policée Antonio Guterres, secrétaire général des Nations Unies.
Après trois jours, sont tombées les premières résolutions : quelque cent pays, même la Chine, les États-Unis, la Russie et le Brésil, protégeraient dorénavant les forêts pour éviter une déforestation dont se repaît le monde capitaliste sans foi ni loi, également d’une diminution de 30% de la consommation de méthane, tout ça, pour… 2030.
Soit, encore une décennie où la planète subira les assauts répétés du consumérisme et de la politique de la croissance.
Greta Thunberg, non invitée officielle à la COP 26, par parenthèse, a donc pris la parole à l’extérieur de l’hémicycle : « Ces gens de pouvoir n’ont aucun leadership, c’est nous, les citoyens, le leadership ! »
Il reste une grosse semaine pour sauver la planète, mais, déjà, lesdits gens de pouvoir ont quasiment tous désertés Glasgow pour s’en retourner à leurs petites et très grandes affaires politiciennes, électorales et autres tractations commerciales.

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4 years ago
2 minutes 29 seconds

COP 26 • Fréquence Terre
COP 26 : Nuages, déséquilibres écologiques et sociétaux
Aujourd’hui, les questions climatiques et environnementales sont au cœur des enjeux sociétaux. Ces enjeux constituent un thème prolifique pour les artistes.
L’exposition NUAGES d’hier et d’aujourd’hui à la Maison des Arts à Bruxelles jusqu’au 21 novembre, se veut un appel au rêve, à l’évasion et à la légèreté.
L’artiste Lucile Bertrand, née en France en 1960, est une artiste pluridisciplinaire et inclassable. Elle vit et travaille à Bruxelles depuis 2001.
Pour l’artiste le nuage a longtemps représenté l’idée de respiration et de liberté de mouvement. Mais aujourd’hui, le nuage est l’image du dérèglement climatique qui menace l’équilibre écologique et risque d’accentuer encore plus les inégalités et injustices dans le monde.
Elle utilise d’ailleurs des matériaux dits « pauvres » tels que des plumes, du plâtre, des poussières, des cheveux, des objets trouvés et ces matières organiques sont souvent mises en situation afin d’induire l’impression de fragilité.
L’œuvre « Temps suspendu » est une sphère de plumes blanches aux contours flous. Et cette sphère nous rappelle combien malgré toute sa beauté et ses mystères notre monde survit dans un équilibre instable. Et combien sont instables et fragiles nos savoirs et nos certitudes.

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4 years ago
1 minute 55 seconds

COP 26 • Fréquence Terre
COP 26 : Des êtres humains considérés comme des « déchets »
Comme une ritournelle, les climatosceptiques ressassent le même pseudo-argument : « Voulez-vous que l’on retourne au Moyen Âge et à la chandelle avec votre écologie ? »
Il n’y a pas pire sourd que celui qui ne veut pas entendre, dit-on depuis le XIVe siècle, c’est-à-dire, justement, en plein Moyen Âge !
Effectivement, rarement dans l’histoire de l’humanité, les êtres n’ont été autant dépendants de la mainmise à leur égard.
Des réseaux sociaux à l’hyper-robotisation de la société, de la future 6G généralisée déjà testée au Japon à la suppression de l’argent liquide et des agences bancaires pour davantage informatiser le quotidien des citoyens, ceux-ci sont de plus en plus pistés, classifiés, manipulés, « rentabilisés » jusque dans les moindres détails de leurs vies privées et professionnelles. Et, ceci ne relève absolument pas d’une quelconque théorie complotiste, à lire Vincent De Coorebyter, philosophe, politologue et professeur à l’Université Libre de Bruxelles[1] :
« Alors que la COP 26 nous rappelle les effets destructeurs du capitalisme planétaire, on nous rejoue avec le projet metaverse (un monde virtuel fictif) de Facebook la même pièce qu’avec la 5G, l’intelligence artificielle, les drones, les cryptomonnaies, la reconnaissance faciale ou la géolocalisation en appareils espions. Sauf, que cette fois, on a affaire à un projet qui n’a même pas l’alibi d’une quelconque utilité (…)
La 5G va polluer de manière massive en démultipliant les données véhiculées. Une fréquentation trop assidue des réseaux sociaux provoque des troubles psychiques, surtout chez les mineurs, ce dont les réseaux sont conscients. On se doute que le metaverse va mettre des utilisateurs fragiles en danger, puisque son but est de les river à cet univers parallèle 24 heures sur 24 (…)
Face aux géants de la technologie, se fier à la régulation étatique revient à laisser un éléphant se balader dans un magasin de porcelaine en lançant une patrouille de souris à leurs trousses. »
Quant à Yann Diener, psychanalyste, chroniqueur à Charlie Hebdo[2], il donne l’impression d’ironiser quand il écrit que les personnes déconnectées sont les « nouveaux anormaux de l’administration », mais il n’en est rien, que du contraire :
« Aujourd’hui, la société est profondément, structurellement informatisée, et le vocabulaire machinique s’est installé durablement dans notre langage courant.
Ceux qui n’entrent pas dans ce langage sont les nouveaux déclassés, leur parole est écrabouillée avant même de s’énoncer.
Trop occupés à chercher de quoi bouffer, ces trouble-fêtes, ces affreux réfractaires se refusent à bien communiquer, ils résistent à leur devenir-mécanique, et signent ainsi leur statut de déchet de notre modernité. »
Les activistes d’Extinction Rebellion ont parfaitement traduit cela en une campagne d’affichage dans les rues de la Capitale de l’Europe au moment de la COP26 : « Marre qu’on te dise de moins polluer alors que tous les emballages sont en plastique », « Marre d’enchaîner les petits gestes pendant que les milliardaires font du tourisme spatial », « Marre du secteur financier pour qui le profit passe avant la vie ».
Alors, pour répondre très partiellement mais positivement à tout cela, une récente étude de Greenpeace démontre que parmi les 150 routes aériennes de moins de 1 500 kilomètres les plus fréquentées du Vieux Continent, dans un tiers des cas une alternative ferroviaire de moins de six heures existe et qu’il en va de même pour un tiers des 250 routes court-courriers avec moins de six heures.
Comme je l’ai déjà exprimé sur notre antenne, il faut savoir que, selon l’Agence européenne de l’environnement (AEE), un passager aérien émet 285 grammes de CO₂ sur UN kilomètre pour 158 en voiture et 14 en train.
Assurément, cette donnée n’est pas encore connue de dirigeants et autres politiciens qui ont d...
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4 years ago
4 minutes 41 seconds

COP 26 • Fréquence Terre
COP 26 : Greenpeace (re)monte à l’abordage !
Les activistes de Greenpeace, eux, ne font pas de blablabla, mais ils concrétisent sur le terrain leurs revendications. Cela se déroule généralement de manière particulièrement spectaculaire, mais toujours de manière non violente.
On se souvient, bien entendu, de leurs bateaux sillonnant les mers du monde entier pour dénoncer les atteintes à l’écosystème ou pour empêcher des essais nucléaires, qui sont entrés dans l’histoire du mouvement écologique (Photo Pierre Guelff), ou, plus près de nous, le feu mis fictivement aux bâtiments de l’Union européenne à Bruxelles.
Greenpeace se présente clairement (podcast ci-contre) : Nous sommes pour la transformation de consommation d’énergie, de l’agriculture, de la mobilité et de l’industrie pour que notre planète reste vivable et vivante. Nous protégeons les forêts, les océans, œuvrons pour une société verte et juste. Nous le faisons avec des actions directes non violentes. »
Greenpeace est présent à Glasgow et se fait déjà entendre, lorsque sa représente Carine Thibaut, experte du climat, épingle l’accord concernant la prétendue déforestation qui n’est pas contraignant et est de mise en 2030. Raison pour laquelle le président brésilien Bolsonaro le signa sans grand problème.
Question majeure posée par l’activiste : que va devenir l’Amazonie dont le point de bascule, celui vers une situation incurable, est très proche ?
Bref, cela reste de la poudre aux yeux, alors que l’urgence n’est plus à démontrer.

 
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4 years ago
2 minutes 42 seconds

COP 26 • Fréquence Terre
COP 26 : Greta Thunberg supplie : « Rejoignez le combat ! »
Non invitée officielle à la COP 26, la jeune activiste Greta Thunberg est néanmoins présente à Glasgow, qu’elle rejoignit en train, et elle vient d’y distiller un message assez courroucé en ligne droite de son engagement depuis trois-quatre ans.
Je vous le livre :
« En ce moment, nos soi-disant dirigeants se réunissent à Glasgow. Ils utilisent le greenwashing et la rhétorique fantaisiste pour faire croire qu’ils prennent de vraies mesures et qu’ils se soucient de nous. Tout ça alors que les gens meurent littéralement à cause de leur inaction. Ils semblent déjà abandonner l’objectif de 1,5°C.
Mais nous ne pouvons pas les laisser s’en tirer comme ça. Le temps presse. Le changement ne viendra pas de l’intérieur de ces conférences à moins qu’il y ait une forte pression publique de l’extérieur.
Alors, tous ceux qui le peuvent, s’il vous plaît, rejoignez le combat ! »

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4 years ago
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COP 26 • Fréquence Terre
COP 26 : Où sont passés les multinationales et leurs lobbyistes ?
Puisque le réchauffement climatique planétaire est l’affaire de tous les êtres humains, il y a quand même de grands absents à la COP 26 : les multinationales, les lobbys et ces dirigeants qui sont liés comme les doigts d’une seule main avec pour but généralement essentiel la croissance économique, accentuer le capitalisme et, bien entendu, le compte en banque des actionnaires.
Pourtant, ils auraient des comptes à rendre concernant la situation actuelle.
Il y a deux ans, Le Monde signalait la présence de milliers de lobbyistes dans le giron de l’Union européenne : 26 500 présents de façon régulière à Bruxelles et quelque 37 300 personnes impliquées dans les activités de lobbying dans la capitale de l’Europe. Ce qui en fait « le deuxième plus gros bataillon de lobbyistes du monde, après Washington, la capitale fédérale américaine. »
Or, n’oublions pas que ces lobbyistes sont très souvent aux ordres de multinationales capitalistes, ceux œuvrant pour des associations citoyennes étant peau de chagrin à leurs côtés.
Autre aspect dénoncé par Riss, le rédacteur en chef de Charlie Hebdo, qui dit que si la COP 26 est censée nous sauver du désastre, il prend un exemple de la mainmise et de la toute puissance de la publicité au service des multinationales : une pub pour une voiture italienne annonça droit dans les yeux des consommateurs qu’il fallait « changer les choses, mais pas y renoncer ».
Riss écrit alors à juste titre que la publicité est dotée d’un pouvoir de persuasion indifférent à tout ce qui est extérieur à ses affaires, est arrogante, sans limites et elle n’en a cure de la COP 26 qui, selon lui, donnera des mesures qui ne seront pas respectées.
Il en émet la raison : « Personne, aucun Premier ministre, aucun président démocratiquement élu, pas même un dictateur autoproclamé, n’a jamais osé contredire ce qu’affirme la publicité. »

 
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4 years ago
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COP 26 • Fréquence Terre
COP 26 : Paroles, promesses, autosatisfaction et répliques cinglantes…
Depuis deux jours, la COP 26 bat la mesure de la planète à Glasgow. Du moins, on aimerait croire que derrière des paroles et des promesses, il y ait des actes concrets.
Donc, un peu de patience à ce sujet, et en attendant que disent-ils dans la métropole écossaise ?

* Alok Sharma, président de la COP26 : « C’est le dernier et le meilleur espoir, car durant la pandémie de COVID, le changement climatique n’a pas pris de vacances. Tous les voyants sont au rouge sur le tableau de bord du climat. »
* Patricia Espinosa, responsable Climat à l’ONU : « L’humanité est face à des choix difficiles, mais clairs : mettre en place la transition nécessaire ou accepter de participer à notre propre extinction. »
* Boris Johnson : « Si Glasgow échoue, tout échoue. »
* Antonio Guterres, secrétaire général de l’ONU : « Soyons clairs : il y a un risque important que Glasgow ne tienne pas ses promesses. »
* Emmanuel Macron, président de la France : « Nos accords commerciaux doivent refléter nos engagements climatiques. Je prône l’ambition, la solidarité, la confiance et la transparence pour lutter contre le réchauffement climatique. »


Réplique acerbe de Greenpeace et Oxfam France : « Les leçons qu’il donne sont loin de l’exemplarité qu’il promeut. Ce numéro d’autosatisfaction est en complet décalage avec la réalité de l’action de son gouvernement depuis plus de quatre ans. Il ne faut pas oublier que la France a été condamnée pour son inaction climatique à la mi-octobre ! Macron exporte le climato-cynisme. »

* Greta Thunberg : « En tant que citoyens de la planète, nous vous exhortons à faire face à l’urgence climatique. Pas l’année prochaine. Pas le mois prochain. Maintenant. Rejoignez-moi et les militants du monde entier et exigez des dirigeants qu’ils affrontent la crise climatique à la COP. »

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4 years ago
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COP 26 • Fréquence Terre
COP26 – Plastique : Faut-il dépolluer les océans ?
Le plastique nous entoure et surtout nous pollue : aucun milieu n’est protégé par dissémination: air, sol, eau ne sont pas épargnés. Les océans, non plus. Entre 8 et 10 millions de déchets arrivent chaque année dans les océans du monde, dont 0.6 million de tonnes dans la seule mer Méditerranée. Et pourtant, à plus de 80 % ils proviennent des continents.
Comment peut-on enrayer la machine ? Peut-on aller « nettoyer » les océans ?
Nettoyer un océan de 360  millions de km2sur 4,5 km de profondeur moyenne avec un filtre de quelques mètres de large  relève de la petite cuillère utiliser pour vider le désert du Sahara de son sable.Judicieux ? Escroquerie ou utopie?
A découvrir dans cette chronique qui peut déranger ….
D. KRUPKA
www.longitude181.org
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4 years ago

COP 26 • Fréquence Terre
COP 26 – Manif pour le Climat à Bruxelles : Le projet « Fresque du Climat »
Le changement climatique menace l’humanité et il faut réagir rapidement. C’est un problème collectif complexe, cependant il est encore très mal compris par l’ensemble de la population.
Or nous n’avons que trop peu de temps, et c’est en comprenant ce défi ensemble que nous apporterons des réponses adéquates …
Il se trouve que la « Fresque du Climat » est un outil efficace pour former et sensibiliser les citoyens.

La « Fresque du Climat » permet à chacun de déclencher des actions constructives face aux enjeux du changement climatique.
L’association a été créée fin 2018 par Cédric Ringenbach, son président fondateur, afin d’accélérer la diffusion de l’outil du même nom, de former des animateurs et des animatrices et de les faire monter en compétence.
Autre atout, l’association a un fonctionnement décentralisé et participatif, initialement inspiré du parti pirate suédois, dont les grands principes sont la “do-ocratie”, le droit à l’erreur et à la transparence.

En permettant la diffusion rapide d’une compréhension partagée du défi que représente le changement climatique, le projet « Fresque pour le Climat » réalise une mission d’éducation et de sensibilisation auprès de tous les publics, en France et dans plus de 40 pays.
Aujourd’hui, l’efficacité de cet outil pédagogique et sa licence d’utilisation ont facilité sa diffusion exponentielle, avec un doublement du nombre de personnes sensibilisées tous les 5 mois.
À ce jour, 200 000 personnes sont sensibilisées et l’association compte quelque 6 000 bénévoles.
L’ambition du projet est simple et évidente :  créer une chaîne d’acteurs à croissance exponentielle, pour rapidement relayer une pédagogie climatique de qualité, et atteindre ainsi le point de bascule social qui permettra le tournant vers un monde bas-carbone.
Source : www.lafresqueduclimat.org
 
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4 years ago
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COP 26 • Fréquence Terre
COP 26 : Lettre ouverte de Greta et de Vanessa à Fréquence Terre
À quelques heures de l’ouverture de la COP 26, Fréquence Terre, comme les médias du monde entier, a reçu une lettre ouverte de Greta Thunberg et de Vanessea Nakate. Je vous la lis dans sa totalité :
« Fonte des glaciers, feux de forêt, sécheresses, vagues de chaleur meurtrières, inondations, ouragans, perte de biodiversité. Ce sont tous les symptômes d’une planète déstabilisatrice, qui se produisent autour de nous tout le temps.
C’est le genre de choses dont vous parlez. Parfois. La crise climatique, cependant, est bien plus que cela. Si vous voulez vraiment couvrir la crise climatique, vous devez également rendre compte des questions fondamentales du temps, de la pensée holistique et de la justice.
Qu’est-ce que cela signifie ? Examinons ces questions une par une.
Tout d’abord, la notion de temps. Si vos histoires n’incluent pas la notion d’horloge qui tourne, alors la crise climatique n’est qu’un sujet politique parmi d’autres sujets, quelque chose que nous pouvons simplement acheter, construire ou investir pour nous en sortir. Laissez de côté l’aspect du temps et nous pouvons continuer à peu près comme aujourd’hui et « résoudre les problèmes » plus tard. 2030, 2050 ou 2060. Les meilleures données scientifiques disponibles montrent qu’avec notre taux actuel d’émissions, notre budget carbone restant pour rester en dessous de 1,5 ° C s’épuisera avant la fin de cette décennie.
Deuxièmement, la pensée holistique. Lorsque nous examinons notre budget carbone restant, nous devons compter tous les chiffres et inclure toutes nos émissions. Actuellement, vous laissez les pays à revenu élevé et les grands pollueurs s’en tirer, ce qui leur permet de se cacher derrière les statistiques incomplètes, les échappatoires et la rhétorique qu’ils se sont battus si durement pour créer au cours des 30 dernières années.
Troisièmement, et le plus important de tous, la justice. La crise climatique ne concerne pas seulement les conditions météorologiques extrêmes. Il s’agit de personnes. De vraies personnes. Et ceux-là mêmes qui ont le moins fait pour créer la crise climatique souffrent le plus. Et tandis que les pays du Sud sont en première ligne de la crise climatique, ils ne font presque jamais la une des journaux du monde entier. Alors que les médias occidentaux se concentrent sur les incendies de forêt en Californie ou en Australie ou les inondations en Europe, les catastrophes liées au climat ravagent les communautés du Sud, mais reçoivent très peu de couverture.
Pour inclure l’élément de justice, vous ne pouvez pas ignorer la responsabilité morale des pays du Nord d’agir beaucoup plus rapidement dans la réduction de leurs émissions. D’ici la fin de cette année, le monde aura collectivement brûlé 89% du budget carbone qui nous donne 66% de chances de rester en dessous de 1,5°C.
C’est pourquoi les émissions historiques comptent non seulement, mais sont en fait au cœur même du débat sur la justice climatique. Et pourtant, les émissions historiques sont encore presque complètement ignorées par les médias et les personnes au pouvoir.
Pour rester en deçà des objectifs fixés dans l’Accord de Paris et minimiser ainsi les risques de déclencher des réactions en chaîne irréversibles échappant au contrôle humain, nous avons besoin de réductions d’émissions immédiates, drastiques et annuelles comme jamais dans le monde. Et comme nous n’avons pas les solutions technologiques qui, à elles seules, feront quelque chose de proche de cela dans un avenir prévisible, cela signifie que nous devons apporter des changements fondamentaux da...
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4 years ago
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COP 26 • Fréquence Terre
COP 26 : Une presse contrastée de l’inquiétude à la minimisation
C’est parti ! La COP 26 a pris son envol à Glasgow et la presse du monde entier en fait une priorité. Fréquence Terre propose un petit tour d’horizon de pays francophones :

* Libération (France) : « Ce sommet pourrait être la dernière chance pour éviter une catastrophe climatique. »
* Le Soir (Belgique) : « Regarder au-delà de Glasgow » et ce commentaire désabusé : « Les indignés peuvent préparer leurs indignations et les énervés leurs invectives… les 196 pays ne respecteront pas leurs engagements… »
* Le Monde (France) : « La COP 26, une conférence cruciale face à la crise climatique. »
* Le Figaro (France) : « Pensez-vous que la COP 26 va permettre de limiter le réchauffement climatique ? » Plus de 110 000 votants à ce sondage avec pour réponses : Non : 90,76% – oui : 9,24% !
* Europe 1 (France) : « COP 26 : les raisons de ne pas sombrer dans un catastrophisme climatique… » La réponse : « Tous les pays développés du monde, les politiques publiques, y compris les politiques économiques, sont reconfigurés au profit de la baisse des émissions de CO₂… »
* RTL (Belgique) : « La Belgique bien représentée à la conférence mondiale sur le climat… » et de publier une photo des quatre ministres belges du Climat (trois du parti ÉCOLO et une du parti nationaliste flamand) … qui ne s’entendent pas entre eux depuis des années, comme le souligne inlassablement Fréquence Terre!
* La Presse (Canada) : « Le Québec s’est engagé à réduire ses émissions de 37,5% d’ici 2030, des secteurs comme la gestion des déchets (-42%), l’industrie (-24%) et les bâtiments (-27%) ont déjà fait des gains appréciables. Malheureusement, des efforts gâchés par les transports avec une explosion de 33% des émissions. Résultat : le Québec n’arrive plus à diminuer ses émissions totales. »
* Journal du Dimanche (France) : « Jadot, Rousseau, Batho, Piolle… ‘‘ Nous voulons un traité de non-prolifération des énergies fossiles, la France pourrait montrer l’exemple…’’ », ce qui se traduit pour Libération qui commente cet article : « Des responsables écolos appellent la France à montrer l’exemple face aux lobbys. »

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COP 26 • Fréquence Terre
COP26 : La Génération Climat plus responsable que les « puissants » !
Les Johnson, Biden, van der Leyen, Macron, De Croo, sans oublier la kyrielle de ministres belges de l’Environnement qui, depuis des années, n’arrivent même pas à s’entendre sur une politique commune au sujet d’un territoire – la Belgique – grand comme un mouchoir de poche, bref, tous ces politiciens n’auront plus l’occasion de plastronner à la COP26, car la Génération Climat veille.
Ces jeunes, à l’instar de Greta Thunberg, celle qui fut « l’étincelle qui a permis de lancer la dynamique », comme le rappelle Libération ce dernier week-end d’octobre 2021, ces jeunes, donc, sont bien décidés à clamer la vérité aux prétendus puissants et à leurs acolytes des multinationales ou autres décideurs des GAFA (Google, Apple, Facebook et Amazon).
Notre confrère souligne à juste titre que ces jeunes « sont plus responsables qu’un Trump, qu’un Bolsonaro, ou qu’un Zemmour qui se fiche des enjeux climatiques comme de sa première chemise. »
Et, sous le titre « Sagesse », Paul Quinio s’exclame qu’une jeunesse pareille, si souvent critiquée, « est une promesse ».
De plus, ces jeunes ne font pas que lancer des slogans ou signer des pétitions, ils passent aux actes : refus de prendre l’avion, participation concrète à des projets écologiques, tels la fabrication et le placement de fourneaux branchés sur des panneaux solaires dans les régions africaines, alimentation plus équilibrée, voire végan pour certains, plantation de milliers d’arbres, mobilisation pour le respect des droits humains par la désobéissance civile…
Autre parole de sagesse, est celle de Vanessa Nakate, une militante ougandaise dans son pays : « Les jeunes ne sont pas les premiers à descendre dans la rue ! Je crois à un activisme intergénérationnel, qui partage les connaissances et les sagesses. »
C’est exactement ce que Fréquence Terre constata lors de récentes manifestations avec la présence d’un groupe de plus en plus nombreux, celui des « Grands-Parents pour le Climat ».
Assurément, les jeunes plus les anciens veillent au grain et, ensemble, ils vont encore le rappeler aux politiciens ce dimanche 31 octobre à Bruxelles où ils défileront jusqu’à la Commission européenne.
Celle-ci ne pourra plus se retrancher derrière des promesses et autres poudres aux yeux en guise d’arguments. Elle ne pourra plus détourner le regard, en somme !

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