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Chronique d’un nouveau monde
Radio Laser
200 episodes
7 months ago
Chronique d'un nouveau monde, est un billet d'humeur décalé et philosophique qui met en scène son auteur Arno Labo, et ses pérégrinations mentales ou autres observations du quotidien. Entre calembours, jeux de mots, ce trublion prend plaisir à se jouer de la langue mais pas que. HelloAsso : https://www.helloasso.com/associations/radio-laser/formulaires/1
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Chronique d'un nouveau monde, est un billet d'humeur décalé et philosophique qui met en scène son auteur Arno Labo, et ses pérégrinations mentales ou autres observations du quotidien. Entre calembours, jeux de mots, ce trublion prend plaisir à se jouer de la langue mais pas que. HelloAsso : https://www.helloasso.com/associations/radio-laser/formulaires/1
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Society & Culture
Episodes (20/200)
Chronique d’un nouveau monde
Non sans émotion, je vous dis jusqu’au revoir
LANCEMENT : La der des der’ ! Arno Labo embrasse toute l’équipe en la remerciant de tout son cœur pour cette formidable aventure radiophonique et littéraire ! Vous pourrez toujours le retrouver sur insta pour plus de textes et peut-être parfois, de petites histoires racontées avec sa douce voix ! Bon, on ne va pas tarder à se dire au revoir. La fin d’une saison, c’est toujours le début d’une autre. Je vous souhaite de la lumière. Je vous souhaite de savourer chaque détail de la vie. Je vous souhaite du beau. Je vous souhaite de réussir à ne pas désespérer. Je vous souhaite de l’espoir. Je vous souhaite de la réussite. Je vous souhaite aussi de l’échec. De ces échecs qui vous permettent de vous dépasser et progresser. Je vous souhaite du progrès. Du progrès bénéfique qui avance dans un sens positif. Je vous souhaite du positif. Néanmoins, je vous souhaite surtout de la perspective. Cette perspective qui vous permet de changer de regard lorsque tout va mal. Je vous souhaite de parvenir à vous extirper du présent lorsque celui-ci est méchant. Je vous souhaite de vous imprégner du présent en même temps, quoi qu’il advienne, car celui-ci est furtif. Il s’échappe et se trouve pourtant toujours pris entre ce qui le précède et le suit. Je vous souhaite tout ça. Je vous souhaite de l’amour, pour vous, les autres, les Autres, pour tout le monde et surtout, pour le monde. Non sans émotion, je vous dis jusqu’au revoir et je vous dis merci.
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1 year ago
1 minute 49 seconds

Chronique d’un nouveau monde
C’est l’histoire d’un homme fier qui marche sur une peau de banane, et autres choses
LANCEMENT : Comment se dire au revoir sans revenir sur l’ironie mélancolique qui a entouré les chroniques de notre cher Arno Labo ! C’est l’histoire d’un homme fier qui marche sur une peau de banane, glisse et se rattrape de l’autre pied qu’il pause sur une merde de chien. Il glisse de nouveau et se retrouve la tête dans un pot de chambre. La vie est une suite ironique. Bien souvent, elle est cruelle. Elle se compose d’une série d’épisodes dont chacun pourrait constituer en lui-même une poésie. Selon l’angle que l’on choisit, on décrit plus ou moins de chose. Selon l’angle, on peut raconter plus ou moins de détails. Tout est une question d’angle, de point de vue, de choix et de focale. Ce drame apparent de cet homme qui passe de mal en pis – en l’occurrence, en pi-pi, c’est encore un choix. L’histoire, pris d’un autre côté pourrait raconter l’histoire de la personne qui observe la scène. C’est l’histoire d’une personne triste et abattue. Tandis qu’elle allait mettre fin à ses jours, lassée de se battre contre la mauvaise fortune, tournait un dernier regard sur le monde qu’elle allait quitter. Elle vit alors « un homme fier qui marchait sur une peau de banane, glissait et se rattrapait de l’autre pied qu’il pause sur une merde de chien, puis glissait de nouveau et se retrouve la tête dans un pot de chambre. » Voyant cela, elle se dit que, finalement, le monde est triste – certes, néanmoins, il demeure si drôle. Tandis qu’elle allait terminer son roman, elle se mit à rire et voulu continuer de vivre, simplement dans l’espoir d’assister à d’autres scène du genre que seule la vie nous réserve. La vie a de l’humour. C’est peut-être pour ça que je garde espoir. Lorsque tout semble aller si mal, il y a toujours une scène magique, drôle et jolie qui nous attend. On ne sait jamais ce qui se cache au coin de la rue. Je vis pour l’espoir d’assister à ce type de scène. Ces scènes, ce sont des scènes de vie et non de mort.
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1 year ago
2 minutes 21 seconds

Chronique d’un nouveau monde
Le drame qui se passe à une page peut nous mener à une victoire pour le prochain chapitre
LANCEMENT : Pour dire au revoir, une petite chronique littéraire qui rebondit sur une métaphore livresque ! En quelques années, il s’en est passé des nuits et des journées. Que d’idées, que d’envies, que de choses avortées qu’il me faut maintenant choisir de réaliser ou bien laisser de côté. Il en va ainsi pour moi, mais ne vous y tromper pas. J’utilise la première personne du singulier pour que chacun puisse s’y retrouver. Le « je » est un mot magique qui permet de parler de soi, mais aussi faire résonner intimement chaque chose comme nous appartenant. Lorsque je lis « je », ce n’est plus à l’auteur que je pense mais à moi. J’espère ainsi que chacun s’y retrouvera. Je ne sais pas ce qui se trouve sur la page suivante. Nul ne le sait. La vie est un livre où tout peut être déjà écrit. Toutefois, personne ne l’a déjà lu. On ne découvre les aventures qui nous sont réservées qu’au fur et à mesure où on les vit. Je suis le héros de ma propre histoire. Et, comme dans toute histoire, un drame qui se passe à une page peut offrir un rebond magistral qui nous mènera à une victoire pour le prochain chapitre. Il faut du courage pour vivre ; il faut aussi de la patience. Courage, patience. On ne sait pas ce qui se cache derrière la dernière phrase.
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1 year ago
1 minute 51 seconds

Chronique d’un nouveau monde
On ignore de quoi sera fait l’avenir et cela, pour le meilleur et le pire
LANCEMEMENT : Derniere semaine de chronique et dernieres chroniques pour notre auteur attitré : Arno Labo. A-t-on vraiment besoin d’achever quelque chose pour en commencer une autre ? Je ne sais pas. Peut-être n’est-ce que la fin d’une phrase, peut-être est-ce la fin d’un paragraphe, ou bien encore celle d’un texte ou du livre. Dire au revoir n’est jamais simple. Disons donc « à plus tard ». L’aventure a commencé dans une période trouble qu’il me semblait marrant et intéressant de chroniquer. Elle s’arrête dans une période visiblement aussi trouble. La chronique du nouveau monde l’attend toujours. Peut-être que, finalement, le monde est toujours nouveau. Chaque jour en est un autre. On ignore de quoi sera fait l’avenir et cela, pour le meilleur et le pire. On ignore de quoi l’aube sera faite alors, on ne lâche rien. On ouvrira toutes les portes pour se garantir du destin.
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1 year ago
1 minute 28 seconds

Chronique d’un nouveau monde
Marrons-nous, rions à gorge déployée ; rions de joie, de peine et de douleur. Le rire n’est-il pas le chemin le plus sûr de la bonne santé et du bonheur ?
TRANSITION : Comment bien vivre si c’est sans l’humour !? Comment peut-on vivre sans humour ? Comment pourrait-on endurer la vie et son lot d’épreuves sans que nous ne puissions finalement rire de tout ce qui nous arrive ? Les tracas du quotidien ne sont-ils pas si drôles au fond ? Et regardons encore nos réactions disproportionnées face à l’importance au finale si relatives de ces choses lorsqu’on les confrontent au monde et au temps ? De même, l’ironie suprême de la vie est encore la mort. La mort qui sonne le glas du rire gras, du rire moqueur ou même du rire contagieux. N’est-elle pas si drôle elle aussi ? On passe sa vie à la craindre jusqu’au jour où, sans prévenir, elle arrive et nous embarque sans que nous n’ayons notre mot à dire, nous qui nous nous sommes démenés toute notre vie pour parvenir à justement prendre les bonnes décisions. Ajoutons encore que, nous la craignons et tentons d’esquiver sa route à chaque instant. Toutefois, cette mort qui détermine nos vies, nous n’en faisons finalement jamais l’expérience. Je ne peux m’empêcher de rire. Même ce qui nous semble le drame suprême, est finalement sujet à la drôlerie. Il faut rire. Ce n’est pas tant un impératif qu’une nécessité. Marrons-nous, rions à gorge déployée ; rions de joie, de peine et de douleur. Le rire n’est-il pas le chemin le plus sûr de la bonne santé et du bonheur ? Soyons joyeux, soyons heureux !
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1 year ago
2 minutes 10 seconds

Chronique d’un nouveau monde
Faire des efforts, c’est déjà un grand effort. Autrement dit, c’est fort de faire des efforts
TRANSITION : L’effort fait partie de la progression. Mieux vaut parfois le faire qu’y penser. Faire des efforts, c’est déjà un grand effort. Autrement dit, c’est fort de faire des efforts. Comment pourrions-nous rendre ça plus simple ? Je vais tenter de vous présenter une petite technique déjà bien connue. La technique du « c’est pas grave si on se craque ». Parfois, on se retrouve face à une montagne qu’on aimerait escalader. Si on regarde le sommet, on se dit que c’est insurmontable. Or, si on regarde seulement le premier mètre, on se dit que c’est faisable. Du coup, bah on le fait. On s’arrête un peu et on se retrouve au deuxième mètre. Là, il ne faut pas oublier une étape importante. Il faut se dire que c’est trop bien ! Il faut se réjouir. C’est important, mais c’est insuffisant. Du moins, il faut se réjouir, mais ne pas s’en contenter tout à fait. Sans quoi, on restera là. Il faut se réjouir et se dire que c’était pas si compliquer. On peut donc le refaire. Du coup, bah on le refait. Et puis là, on constate qu’on a fait 4 mètres. Puis, vu qu’on est un peu têtu, on se pousse et on rajoute un pti coup, puis un autre. Et vous savez quoi ? Bah très vite on arrive à 10mètres. Puis un peu plus, c’est toujours bien d’en faire un peu plus. Pas trop, sans quoi on se décourage face à un effort trop intense. Alors on y va, gentiment, en prenant son temps. Puis on constate qu’on peut avancer sur cette chose et on se dit qu’on pourrait bien avancer sur une autre chose un peu plus difficile. Puis, c’est pas trop grave si on y arrive moins vite. Au final, on aura déjà constaté que les efforts sur un point ont payé et qu’il devrait en être de même dans un autre domaine. Et puis aussi, et surtout, bah si ça ne marche pas, c’est pas grave. C’est toujours ça de pris, c’est toujours 1 mètre de plus et puis, si ce n’est que quelques centimètres, c’est bien aussi. L’important, c’est d’essayer et de le faire. Ce qui compte, ce n’est pas tant d’y penser si y penser est une excuse pour ne pas le faire. Parfois, mieux vaut ne pas trop y penser et le faire. Oui. Faire des efforts, c’est déjà un grand effort, bien plus que de ne simplement y penser.
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1 year ago
2 minutes 46 seconds

Chronique d’un nouveau monde
Changer, c’est dur. Se voir changer, c’est peut être encore plus dur
TRANSITION : Changer c’est dur et ça, ca ne changera jamais ! Changer, c’est dur. Se voir changer, c’est peut être encore plus dur. Il y a toujours un deuil à faire et le deuil, c’est toujours dur. Le changement, c’est le temps qui passe. Le temps passe et c’est un bien. Il permet d’adoucir des peines, de prendre du recul sur des émotions. Cependant, il nous renvoie aussi l’imagine de notre finitude. Il nous rappelle que rien ne dure jamais éternellement. Le temps qui passe, c’est ce qui permet la stabilité mais ce qui nous indique que rien n’est finalement stable. Il n’y a que du changement. Un type, encore un grec, disait qu’on ne se baignait jamais deux fois dans le même fleuve. Et il ne disait même pas ça parce qu’il ne savait pas nager. (Sans quoi, il n’aurait pas pu nous le dire vue qu’il se serait noyé). L’idée c’est l’inconstance. Or, l’objectif c’est donc de trouver une constance malgré cette inconstance structurelle. On doit donc viser à produire, par nos comportements, une régularité là où il n’y en a – a priori – aucune. Or, là dedans, changer devrait donc être facile. Se voir changer devrait être facilement acceptable. Pourquoi est-ce donc si dur ? C’est dur parce qu’il y a une différence entre ce qu’on souhaite devenir et ce qu’on devient. On temps à s’améliorer, mentalement et-ou physiquement. Toutefois, la nature nous fait prendre un chemin inverse. Tandis que la barbe pousse, les cheveux tombent. Alors que l’esprit se fortifie, le corps perd de sa vigueur. Eh oui… L’homme est pris dans la finitude de la nature. Ca n’est pas très drôle. Enfin, si… Je dois admettre que je trouve ca très drôle. La nature a un humour noir. Et moi, bah j’aime beaucoup l’humour noir, et aussi la nature.
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1 year ago
2 minutes 19 seconds

Chronique d’un nouveau monde
C’est la caresse de la lumière qui vient remplacer la claque de l’ombre
TRANSITION : Encore une chronique pleine de sagesse et de beauté, mais pas aussi belle que ces superbes aurores boréales ! C’est la caresse de la lumière qui vient remplacer la claque de l’ombre. Les scientifiques nomment ça une aurore boréale. J’appelle ça une merveille. La nature en a quelques-unes dans sa manche. Elle est capable de nous sublimer en renversant son schéma pour se sublimer. Belle gosse la nature. On oublie parfois à quel point elle est superbe. Oh bien sûr, il y a une explication à tout ça. Néanmoins, il est parfois bon d’esquiver ce qui la cause pour ne regarder que l’effet. Initialement, c’est une tempête solaire. Un déchainement de matière atomique qui traverse l’espace pour venir frôler les poles magnétiques terrestres. Et Blang, ces superbes lumières viennent éclairer la nuit. Normalement, on ne devrait pas les voir dans nos latitudes, mais entre le mouvement des pôles magnétiques qui se déplacent de plus en plus vite et les explosions solaires d’une puissance énorme, bah on a la chance de les voir. Ca pourrait nous inquiéter un peu, mais bon… Autant profiter naïvement du spectacle, non ? Après tout, la peinture produite par un fou en pleine crise est d’autant plus appréciable qu’on ne connait pas la douleur dans laquelle il se trouvait en le produisant. Alors, peut-être qu’il est bon parfois de ne pas chercher à tout connaitre. Peut-être qu’il y a une certaine paix dans le fait d’ignorer les causes terribles permettant la production d’effet sublime. Je veux donc regarder le beau en me préservant des maux qui en sont à l’origine. Je préfère constater cette caresse de lumière dans la pénombre.
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1 year ago
1 minute 51 seconds

Chronique d’un nouveau monde
Tempère ce caractère. Apprends à te connaitre
TRANSITION : Une semaine pleine de bonnes résolutions et de solutions pour vivre mieux ! L’excès est partout. L’excès peut être utile lorsqu’il est employé à bon escient. Idéalement, l’excès pourrait être bon s’il était paradoxalement géré avec une juste mesure. Or, l’excès ne tolère pas la mesure. Quand bien même il serait pris dans la démarche qu’on a présentée comme a priori « bonne ». Il dénoterait encore d’un excès. C’est un peu l’Hermite qui sortirait faire une ogie tous les 4 mois. D’une part, il y aurait excès et de l’autre encore un excès. Or, un excès peut-il tempérer un autre excès ? C’est bel et bien la question qui se pose ici. En termes mathématiques, ca doit pouvoir s’équilibrer. En effet, la moyenne entre un 0 et un 10 est la même qu’entre 4 et 6. Toutefois, en morale, je ne suis pas sûr que ce calcul tienne. La moralité, ce n’est pas de l’arithmétique. Ce serait bien trop simple. La tempérance, bien qu’elle comprenne l’idée de juste mesure, n’entend pas la mesure dans ce sens. La juste mesure est une affaire de patience, de temps, et de régularité. Elle vise à réduire l’écart des comportements pour trouver une régularité et une stabilité. A quoi bon me demanderez-vous ? A quoi bon contrôler ainsi sa vie pour la faire entrer dans une forme si rigide et maitrisée, s’il s’agit d’éliminer du même coup toutes ces sensations si fortes ? Eh bien, cela peut servir à éviter par là-même l’écart qui entraine vers un vide aussi profond que le fut la montée. Toi qui as un tempérament en dent de scie. Toi qui montes aussi haut dans les émotions positives que tu peux descendre bas dans le négatif, cela s’adresse à toi. Les médecins diront probablement que c’est un tour hormonal. C’est peut-être un déficit de production de dopamine. On pourrait dire que c’est une cause externe à ta volonté, ou trouver d’autres excuses. Néanmoins, tu as un pouvoir là-dessus. Tempère ce caractère. Apprends à te connaitre.
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1 year ago
2 minutes 25 seconds

Chronique d’un nouveau monde
L’amoureux heureux, c’est Sisyphe qui se marre en voyant tomber la lourde pierre
TRANSITION : Amour Amour Amour, et style littéraire ! Reconnaitrerez-vous la formule stylistique de cette chronique ? Pour ça, il faudra l’écouter ! Regarde le jour se lever. Regarde l’amour naitre dans un regard. Regarde le monde s’animé. Regarde et écoute ce qui se trame dans le fond de ce qu’il se passe. Ce qu’il se passe, c’est toujours l’actualité, le présent. Le présent, pris uniquement, sans son avenir et en oubliant son futur. Le futur s’imagine. Le passé s’interprète. Le présent se contemple. Il vient et repart aussitôt. Il est comme l’eau qui coule entre les doigts. Il ne s’emprisonne pas. S’emprisonner dans un moment, c’est ignorer le temps dans son ensemble. S’emprisonner dans le temps, c’est oublier la vie et sa magie. La magie de la vie, c’est qu’une seconde dure une heure et une heure une seconde. Le temps passe et la vie lui donne un rythme. Le rythme, il bat la cadence, il s’accélère ou ralentit. Il s’adapte à ce qu’on vit et à la manière dont on le regarde. Regarde le jour se lever. Regarde l’amour naître dans ton regard. Regarde le monde s’animé, c’est toi qui en es le scénariste. Regarde et écoute ce qui se trame dans le fond, dans le fond de ce qu’il se passe. Ce qui se passe restera en toi selon la manière dont tu l’accueilleras.
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1 year ago
2 minutes 23 seconds

Chronique d’un nouveau monde
Ce qui se passe restera en toi selon la manière dont tu l’accueilleras
TRANSITION : Amour Amour Amour, et style littéraire ! Reconnaitrerez-vous la formule stylistique de cette chronique ? Pour ça, il faudra l’écouter ! Regarde le jour se lever. Regarde l’amour naitre dans un regard. Regarde le monde s’animé. Regarde et écoute ce qui se trame dans le fond de ce qu’il se passe. Ce qu’il se passe, c’est toujours l’actualité, le présent. Le présent, pris uniquement, sans son avenir et en oubliant son futur. Le futur s’imagine. Le passé s’interprète. Le présent se contemple. Il vient et repart aussitôt. Il est comme l’eau qui coule entre les doigts. Il ne s’emprisonne pas. S’emprisonner dans un moment, c’est ignorer le temps dans son ensemble. S’emprisonner dans le temps, c’est oublier la vie et sa magie. La magie de la vie, c’est qu’une seconde dure une heure et une heure une seconde. Le temps passe et la vie lui donne un rythme. Le rythme, il bat la cadence, il s’accélère ou ralentit. Il s’adapte à ce qu’on vit et à la manière dont on le regarde. Regarde le jour se lever. Regarde l’amour naître dans ton regard. Regarde le monde s’animé, c’est toi qui en es le scénariste. Regarde et écoute ce qui se trame dans le fond, dans le fond de ce qu’il se passe. Ce qui se passe restera en toi selon la manière dont tu l’accueilleras.
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1 year ago
1 minute 52 seconds

Chronique d’un nouveau monde
Tout est une histoire et, ce serait encore une autre histoire que de vous le raconter
TRANSITION : Les histoires résident partout, jusqu’ici, dans les méandres de la radio ! Eh oui, c’est l’heure de la chronique d’Arno Labo ! Il y a des histoires partout. Elles résident dans toutes les petites choses qui nous entourent. Elles sont aussi dans ce qui nous pénètre et finalement, elles résident aussi en nous-mêmes. On pourrait penser que les histoires ne sont que dans les livres ou encore dans la tête des enfants dont l’imagination n’est pas encore entamée par les vices et travers de la société. Mais non, elles nous entourent toujours. Ce n’est pas parce que le sérieux nous prends qu’elles disparaissent. Il y a des histoires sérieuses. Ce n’est pas parce qu’il n’y a plus d’amour que ses histoires s’évanouissent. Quand on n’aime pas, on peut encore imaginer l’amour, ce qu’il serait, son visage ou ses caresses. Ce n’est pas parce qu’il n’y a pas d’imagination qu’il n’y a pas d’histoires. Le quotidien contient nombre d’aventures faisant bien souvent de la vie une comédie dramatique. Ce n’est pas parce qu’on ne sait pas écrire qu’on ne peut pas raconter des histoires. Nombre d’entre-elles, peut-être les plus belles, sont nées avant les livres. Nous ne sommes jamais trop vieux ou trop jeunes pour les histoires. La vie est une histoire. Les objets inanimés ont des histoires. Le monde a une histoire. Tout est une histoire et, ce serait encore une autre histoire que de vous le raconter.
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1 year ago
1 minute 54 seconds

Chronique d’un nouveau monde
S’aimer soi pour aimer l’Autre, c’est aimer de l’intérieur vers l’extérieur
TRANSITION : Comme bien souvent, on vous parlera d’amour. Cependant, on vous en parlera comme on ne vous en parle pas ailleurs ! Oh je t’aime ! Je t’aime. Ca fait du bien de le dire ! Ah… Ca soulage ! L’amour peut être pesant, le dire nous allège. Le mieux, ce serait d’avoir quelqu’un à qui le dire. Aimer, c’est généralement aimer quelque chose, plus rarement, c’est aimer quelqu’un. Or, quand on n’a personne… Cependant, n’a-t-on vraiment jamais personne ? Peut-être pas. Pour le voir, il suffit de trouver un miroir. Regardez-vous et dites-vous que vous vous aimez. S’aimer soit, c’est s’aimer de l’intérieur. « Quelqu’un », c’est toujours « quelqu’un d’extérieur ». Or, avant de se tourner correctement vers l’extérieur, il est nécessaire de s’être regardé de l’intérieur. C’est logique : Pour aller vers l’extérieur, il faut déjà demeurer à l’intérieur ». En amour, il en va de même. Aimez-vous comme vous-même, puis aimez-vous comme un autre. Ensuite, vous pourrez aimer un Autre. Vous pourrez aimer un Autre pour lui-même et non pour vous-même car vous vous aimerez déjà pour vous-même avant ça. Aimer quelque chose ; S’aimer soi-même ; Aimer Autrui ; Aimer une autre personne ; et finalement, aimer, aimer tout court. S’aimer soi pour aimer l’Autre, c’est aimer de l’intérieur vers l’extérieur.
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1 year ago
2 minutes

Chronique d’un nouveau monde
Alors, alors, que raconter ?
TRANSITION : Raconter, écrire, décrire, tout ça, c’est le boulot d’un chroniqueur ! alors on retrouve ce que nous a produit Arno Labo pour sa jolie chronique du jour ! Alors, alors, que raconter ? Raconter sa vie et ses envies ? Raconter des conneries ? Raconter qu'on n'a rien à raconter, c'est déjà commencer à raconter ! On peut aussi compter les rats à l’envers et dire qu’on à rat-compté, mais là, je ne sais pas si ce serait réellement raconter. Sauf… Sauf si on se met à raconter comment on en est arrivé jusque-là. Raconter nos rêves, raconter vos rêves. Raconter ce dont personne n’ose parler. Raconter ce qui ne se dit pas. Raconter ce qui se dit, mais qu’on n’écoute pas. Pour raconter, il ne suffit pas toujours de blablater. Il faut y mettre des formes. Alors, le langage devient comme du papier. Il faut le plier pour le faire ressembler à ce qu’on veut expliquer. C’est marrant d’ailleurs. « Expliquer », ça signifie « déplier ». Enfin, ça, c’est ce qu’on m’a raconté… Raconter de jolies choses et des moins belles. Raconter ses failles. Raconter ses fiertés. Raconter pour faire rêver. Raconter, raconter. Mais pourquoi faudrait-il toujours raconter ? Est-ce qu’on ne chercherait pas à raconter tant de diverses choses pour finalement autre chose ? Raconter pour éviter de se raconter.
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1 year ago
1 minute 57 seconds

Chronique d’un nouveau monde
Chassez l’absurde, il revient au galop
TRANSITION : Chasseur d’absurde épique, c’est l’heure d’Arno Labo et sa chronique ! Aujourd’hui, on parle de bullshit job sans le dire, mais en l’illustrant ;) Ah, chassez l’absurde, il revient au galop. On peut dire que je suis un peu un chasseur cueilleur si on y réfléchit (pas) comme il faut. Bah oui, je chasse l’absurde et je récolte la poésie. Une feuille et un bout de bois me suffisent à me nourrir. L’imagination, ça rempli bien la panse, tout autant que le porte-feuille d’ailleurs. Je dis « d’ailleurs » car en l’occurrence, ici, ça ne le rempli pas trop. Mais bon, en marchant assez longtemps en étant bien installé dans un fauteuil, on peut aller super loin. Par exemple, j’ai pu aller jusque l’autre bout d’une pensée et, je dois vous avouer que celle-ci était d’une bonne taille ! Bref, que disions-nous ? Ah oui, je vous racontais que je chassais l’absurde. Une sacrée bestiole ça ! Elle traine souvent au détour d’une société très bien rangée. Je n’vous mentirai pas, il faut une certaine pratique et un entrainement conséquent pour réussir une belle chasse. Les armes sont simples, un esprit bien affûté avec un tranchant bien plat et puis surtout un œil vif. Pour me booster, je cueille quelques grains de folies et, hop ! C’est parti ! Alors là, bah c’est simple hein. On se balade un peu et on guette ce qu’il se passe autour. C’est furtif l’absurde parfois, mais c’est beau. Prenez un exemple, l’autre jour j’ai regardé le monde du travail. Pouah, belle bête ça ! Bon, bah vous voyez, le travail est constitutif de la société, son bon fonctionnement et son équilibre et tout. C’est ok ça. Bah, figurez-vous que j’ai pu contempler que, j’me marre en y pensant… Bref, bah les métiers les plus valorisés par la société, économiquement et tout et tout. Bah, c’est généralement les métiers les plus inutiles ou pire, destructeurs de lien social. Puis, à l’inverse, les métiers les plus sous-cotés économiquement et « mal-vu », c’est ceux qui sont essentiels ! Bah vous voyez, ça, c’est de l’absurde massif. T’en bouffe une fois que t’es rassasié pour 3 ans ! Mais, bah je vous l’ai expliqué, faut réussir à le voir ça. Ca m’était apparu comme ça, en voyant un type klaxonner un camion d’éboueurs en les insultants de pauvres tâches. Sans éboueurs, les déchets s’accumulent, les maladies se propagent. Le type, c’était moi. Et moi, mon boulot c’est arrangeur fiscal. En gros, je me fait payer par des gens pour trouver des solutions pour qu’ils ne payent pas d’impôts, qu’il ne participe pas ou le moins possible, à la société qui leur a permis de s’enrichir.
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1 year ago
3 minutes 30 seconds

Chronique d’un nouveau monde
Cheminez et surtout, vivez !
TRANSITION : S’égarer c’est bien, errer sans but aussi. Mais, avoir une idée de son chemin, c’est important. C’est pourquoi on va prendre le chemin de la chronique du jour avec Arno Labo ! Il m’arrive parfois de marcher dans la rue sans trop savoir où je vais. Ce n’est pas si étonnant lorsqu’on y pense. Bah oui, il m’arrive aussi d’errer dans la vie sans trop savoir où je vais. C’est le principe de l’errance en même temps. Aller sans but, c’est une chose délicieuse bien que risquée. Vous voyez, lorsque je marche sans destination, bah il arrive souvent que je passe par là, puis par ici et que finalement, je me perde. Bon, c’est parfois en se perdant soi-même qu’on parvient à se trouver, certes. Toutefois, je suis désolé mais, cette idée est aussi jolie qu’elle est improbable. C’est en se cherchant qu’on se trouve, même si c’est finalement par hasard. Hé oui, j’ai aussi eu ma période romantique mais, à un moment, il faut reprendre un peu de pragmatisme, hélas. Sans destination, on peut aller partout, mais on risque surtout de n’aller nulle part. Puis, c’est assez logique vu que, si on allait finalement quelque part, on aurait donc une destination et ça foutrait en l’air toute l’idée d’errance. Ah, chassez l’absurde, il revient au galop. Mais bref, bah dans ma vie, c’est comme dans ces balades. Lorsqu’on erre, on va partout sans aller nulle part. On vagabonde, on se perd et on ne se trouve pas car cela constituerait un but. On ne va pas au bout des choses non plus, parce que ça nous donnerait une destination. Alors voilà, il faut quand même avoir un petit but dans sa vie. Il n’est pas nécessaire de s’y accrocher à tout prix. Il peut changer, évoluer, ou même grandir. Puis surtout, il peut nous conduire sur des chemins inconnus et nous faire dévier, et c’est bien ! Avoir une petite idée de là où on aimerait aller, ça aide à ne pas trop se perdre et, quand bien même, ça peut aider à retrouver un chemin et, un chemin qu’on prend, cela devient notre chemin. Trouver une voie, cheminez. Ne vous perdez pas mais perdez-vous aussi un peu. Eloignez-vous de vous-même pour aller plus loin que vous n’aurez été sans cela. Cheminez et surtout, vivez !
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1 year ago
2 minutes 57 seconds

Chronique d’un nouveau monde
Hier c’est le souvenir, demain c’est l’espoir et aujourd’hui, c’est le bonheur
On ne sait pas de quoi sera fait demain. C’est sûrement pour ça qu’on dit qu’il faut profiter du jour présent. Il faut se satisfaire de ce qu’on a et, ce qu’on a, c’est aujourd’hui. Hier c’est le souvenir, demain c’est l’espoir et aujourd’hui, c’est le bonheur. C’est facile à dire et, comme souvent dans ces cas-là, c’est plus dur à réaliser. Alors, alors, comment qu’on fait ? Elle est bien bonne la question ! Eh ben, comme pour beaucoup de chose, il faut se préparer, s’entrainer et pratiquer ! Aujourd’hui est une chose théoriquement récurrente, du coup, ça nous laisse pas mal de chances d’échouer et tout autant de réussir ! Le bonheur est une histoire de pratique et d’entrainement. Et, vous savez quoi ? C’est en étant heureux aujourd’hui qu’on a le plus de chances de l’être demain ! Le bonheur est aussi une habitude. Une habitude, ça s’acquiert et ça s’entretient. Néanmoins, il reste à prendre en compte l’élément central du futur : L’incertitude. Sans incertitude, demain serait le présent. Le passé s’érode et le futur ne peut que s’imaginer. Ce qui est certain, ce n’est pas hier ni demain, c’est aujourd’hui, c’est maintenant. Aujourd’hui est un demain qui s’ignore. Nul ne sait de quoi demain sera fait. Il faut être joyeux chaque jour pour s’assurer, au moins un peu, que demain sera heureux.
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1 year ago
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Chronique d’un nouveau monde
Aujourd’hui est un hier qui s’oublie
J’ouvre les yeux. Le monde ne m’apparait pas encore pleinement. Le filtre du sommeil n’est pas tout à fait évaporé. Il reste encore les fils qui me retiennent à mes rêves. Je ne discerne pas encore la réalité. Sommes-nous encore hier ou déjà aujourd’hui ? Mon esprit commence à reprendre pied. Je démêle peu à peu la réalité du jour de celle de la nuit. Je me réveille. Ouh… C’n’est pas facile ce matin. D’ailleurs, hier non plus ce n’était pas simple. La journée ne voulait pas me laisser. Elle me retenait avec ses tentacules, m'accrochant aux pensées inquiétantes et aux peurs insolubles. Finalement, le sommeil m’a pris sans que je ne m’en rende compte tandis que je l’attendais fermement. Je me retrouve alors là, dans mon lit, comme bête, sans savoir ce qu’il s’est passé. J’ai l’impression d’avoir vécu une vie durant la nuit. Tant d’évènements en si peu de temps. La temporalité du rêve s’éloigne largement de celle du temps de la vie consciente. Je me lève. La journée débute. J’opère mon rituel matinal. Je reprends des repères, mécaniquement. Je repense à hier. Je repense à mes rêves. Je pense à aujourd’hui. Où sommes-nous ? Quand suis-je ? Je suis aujourd’hui comme un hier qui s’oublie.
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1 year ago
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Chronique d’un nouveau monde
Aujourd’hui était une journée remplie
Aujourd’hui était une journée remplie. Les journées, ça se rempli facilement remarque… Il suffit d’une pensée assez prégnante, et puis voilà, elle vous traine durant des heures, parfois même du soir au matin ! Parfois, il s’agit au contraire d’éviter de penser. On passe alors son temps à esquiver l’intrusion de la cogitation. Alors c’est simple, on s’occupe. On s’occupe le corps, on s’occupe l’esprit. On s’occupe pour se divertir. On choisit quelque chose sur quoi se concentrer pour éviter d’être envahi par ce qu’on souhaite fuir. On se laisse ainsi happer par le moment présent en repoussant sans cesse la chose, tout en espérant timidement qu’on oubli cette pensée qu’on ne veut pas affronter. Oh, et puis bien sûr, il y a encore bien des manières pour le temps de s’écouler. Il existe milles activités, plus ou moins agréables et productives. Toutefois, nous passerons par-dessus tout ça aujourd’hui. Je me contenterai de vous dire de quoi ma journée a été remplie. J’ai vu le soleil se lever. Je me suis mis à la fenêtre et j’ai vu un papillon. C’est marrant, un papillon pèse généralement moins d’1 gramme. Et pourtant, il a suffi remplir toute ma journée. Il est passé, il s’est posé sur le rebord du bâti quelques secondes et hop, il est reparti. Je n’ai cessé de penser à ce petit bonhomme merveilleux. J’ai imaginé milles aventures qui ont pu lui arriver avant et après cette rencontre. Vous voyez, aujourd’hui c’était une journée remplie.
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1 year ago
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Chronique d’un nouveau monde
Il y a un rêve qui traine là, au milieu des pensées sur lesquelles s’accumulent de l’espoir
TRANSITION : Vendredi tout est permis alors, pour nous, ce sera un peu de poésie et de douceur. Bienvenu dans ce monde onirique de nos chroniques…. La poésie est partout. Tiens, fais gaffe, tu marches dedans. Ah mince… T’as les pieds plein de poésie. Tu t’essuieras bien les pieds avant de rentrer. Ça n’est pas si sale, ne t’en fais pas. C’est naturel. Lorsqu’on s’en va marcher dans la nature, il arrive bien souvent qu’on rentre avec des vers pleins ses chaussures. Il suffit de se nettoyer l’esprit avec un peu de réalisme et puis ça passe. Au pire, on peut encore essuyer la lumière d’étoile de ses lunettes avec un chiffon de charge mentale, et puis c’est réglé. La poésie, c’est un peu la poussière de la vie. Elle se dépose de ci de là, elle s’accumule et puis bon, on fait le ménage et puis elle s’en va. Et puis bon, elle revient. Mais… Comme vous le savez, le ménage c’est récurrent. Donc on recommence, encore et encore. Généralement, les gens font attention à ça. On tente de garder son ménage propre. On passe le balai dans nos pensées. On ramasse les bris de maux. On vide la poubelle des rêves. Et puis, la vie va, le quotidien suit son train. Toutefois, bah, il y a des gens – un peu comme moi – qui ont tendance à louper leur train, à ne pas bien faire le ménage… Ce genre de chose. Leurs maisons sont désorganisées. Il y a un rêve qui traine là, au milieu des pensées sur lesquelles s’accumulent de l’espoir. Les draps de l’insouciance jonchent le sol sur lequel on n’ose poser les pieds de peur de se tailler un pied sur un vers cassé. Tiens, regarde, on trouve un alexandrin. Ici, une rime qui, par terre, s’abime. Ah la la… Je vous jure, quel bazar. Le dépotoir a tendance à faire fuir les gens normés. Heu non, normaux. Mince, comment dit-on ? Bof, peu importe. Ca revient au même. Mais, vous savez, moi aussi j’ai eu une maison bien rangée. C’était il y a longtemps. A cette époque, j’avais des amis. Maintenant, j’ai des rêves et j’ai ma propre vie. J’ai mis de côté la normalité. Mon balai ne me sert plus qu’à m’envoler les soirs de Sabbat. Je n’essuie plus la lumière d’étoile. Au contraire, j’utilise ces lunettes pour écrire. Je n’essuie plus les pieds autrement que sur du papier. Je me roule dans la terre et je vis au milieu des vers. Mon empire est celui d’alexandrin le Grand. Mon royaume est celui du rêve. J’habite ma réalité au pays de l’onirisme. C’est une région de joie. Ma maison est située dans la forêt des rêves. On y vient généralement en vacances. Ma vie à moi, c’est des vacances. Les vacances de l’esprit, dans un monde d’où on ne revient pas.
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1 year ago
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Chronique d’un nouveau monde
Chronique d'un nouveau monde, est un billet d'humeur décalé et philosophique qui met en scène son auteur Arno Labo, et ses pérégrinations mentales ou autres observations du quotidien. Entre calembours, jeux de mots, ce trublion prend plaisir à se jouer de la langue mais pas que. HelloAsso : https://www.helloasso.com/associations/radio-laser/formulaires/1