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Choses à Savoir TECH VERTE
Choses à Savoir
1070 episodes
2 days ago
Tout ce qu'il faut savoir dans le domaine de la Green Tech.

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Episodes (20/1070)
Choses à Savoir TECH VERTE
Un train menace les paysages (et la nature) de la Côte d’Azur ?

C’est un chantier titanesque estimé à plus de 14 milliards d’euros… et qui enflamme déjà le débat public. La future ligne à grande vitesse Marseille–Nice divise profondément élus, associations et riverains. Dans une pétition en ligne, les opposants dénoncent des impacts “dévastateurs” sur l’environnement, l’économie locale et le patrimoine régional. Selon les tracts diffusés par Renaud Muselier, président de la Région Sud, 2 000 hectares d’espaces naturels sont menacés, dont des vignobles et le massif protégé de l’Estérel. Les associations pointent aussi des risques pour la gestion de l’eau dans la vallée de l’Argens et au lac de Saint-Cassien, avec un danger accru d’inondations lié aux tunnels et stations de pompage.


Le bilan humain n’est pas moindre : plus de 1 000 propriétaires pourraient être expropriés, touchant résidences, campings, vignobles et même 56 sites archéologiques, dont l’aqueduc romain. “L’Estérel, c’est un joyau, et on veut tracer une LGV en plein cœur de ce sanctuaire”, déplore Yvanna Cravero, présidente de l’association ABI, alertant sur la destruction d’écosystèmes et la disparition d’espèces protégées.


En face, les promoteurs du projet mettent en avant un bilan écologique positif. Selon le site officiel, la LGV permettrait d’augmenter de 66 % le nombre de trains, soit 23 millions de voyageurs supplémentaires par an d’ici 2035, avec 62 % venant de la route. Résultat attendu : moins de voitures, moins d’émissions, et un Marseille–Nice raccourci de 15 minutes. Le 18 juillet 2025, le tribunal administratif de Marseille a rejeté les premières requêtes déposées par les associations environnementales. Mais la bataille judiciaire et politique est loin d’être terminée… Le train n’est pas encore sur les rails, mais le conflit, lui, est déjà lancé à pleine vitesse.


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3 days ago
2 minutes 10 seconds

Choses à Savoir TECH VERTE
La guerre du Wi-Fi satellite est déclarée dans les trains français ?

Qui n’a jamais pesté contre la connexion Internet à bord d’un TGV ? Wi-Fi instable, 5G capricieuse… La vitesse, la structure métallique des trains et les zones blanches font de la navigation en ligne un parcours d’obstacles. Pour y remédier, la SNCF regarde désormais… vers le ciel. L’entreprise ferroviaire prévoit de lancer d’ici la fin de l’année un appel d’offres pour équiper ses trains d’une connexion par satellite en orbite basse. Parmi les candidats, Eutelsat, opérateur français, est déjà sur les rails. Son directeur général, Jean-François Fallacher, confirme que ses équipes travaillent avec la SNCF sur des antennes spécifiques pour TGV et avions, capables de rester connectées en permanence à ses satellites.


Face à Eutelsat, un poids lourd américain : Starlink, la filiale d’Elon Musk. Fort de milliers de satellites déjà en service et de performances reconnues, Starlink équipe déjà certains trains en Europe et les avions d’Air France. Une longueur d’avance technologique… mais aussi une image parfois ternie par les polémiques entourant son patron. Au-delà de la technique, le duel soulève une question de souveraineté numérique. La France a injecté plus de 700 millions d’euros dans Eutelsat pour renforcer sa position stratégique. Un argument qui pourrait peser lourd dans la décision finale, alors que la concurrence sur le rail européen s’intensifie.


Les voyageurs, eux, devront patienter : le déploiement d’une connexion satellitaire à bord des TGV ne devrait pas voir le jour avant deux à trois ans. En attendant, la SNCF tente d’améliorer l’existant, consciente que l’Internet à bord est devenu un critère clé de confort… et un atout commercial. Dans les trains du futur, le signal viendra peut-être de l’espace. Reste à savoir s’il portera l’empreinte européenne… ou américaine.


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4 days ago
2 minutes 5 seconds

Choses à Savoir TECH VERTE
La France, nouveau leader européen des terres rares pour rivaliser avec la Chine ?

Dans le bras de fer économique qui oppose Pékin à Washington, la Chine tient une carte maîtresse : les terres rares. Elle en extrait 70 %, assure 90 % du raffinage mondial et détient un quasi-monopole sur les terres rares lourdes : 99,9 %. Une domination qui inquiète l’Europe, à l’heure où les ressources stratégiques deviennent des leviers de pression géopolitique. Pour réduire cette dépendance, l’Union européenne s’organise. Au centre de cette stratégie, un site français : La Rochelle. Ici, le groupe chimique belge Solvay exploite l’un des deux seuls centres de traitement européens – l’autre est en Estonie. Particularité de l’usine rochelaise : c’est le seul site au monde, hors Chine, capable de traiter les 17 terres rares.


Cette importance stratégique lui vaut un soutien public conséquent, avec 20 millions d’euros de crédits d’impôt. En avril, Solvay a inauguré une nouvelle ligne de recyclage, qui devrait accroître nettement ses capacités. Son PDG, Philippe Kehren, se veut optimiste : « Nous pensons pouvoir produire environ 30 % des terres rares dont l’Europe a besoin simplement en recyclant les moteurs et autres équipements en fin de vie ».


Mais il reste un problème de taille : l’approvisionnement en matières premières. Aucune mine n’existe aujourd’hui sur le sol européen, même si des projets sont en cours en Norvège et en Suède. En attendant, Bruxelles regarde ailleurs. L’année dernière, l’UE a signé un accord avec le Brésil, l’Argentine, le Paraguay et l’Uruguay pour sécuriser ses approvisionnements. En clair, si l’Europe veut vraiment peser face au monopole chinois, elle devra non seulement recycler et raffiner, mais aussi trouver ses propres sources d’extraction. La bataille des terres rares ne fait que commencer… et La Rochelle pourrait bien en être l’un des champs décisifs.


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5 days ago
1 minute 58 seconds

Choses à Savoir TECH VERTE
La Chine est-elle indétrônable sur les énergies vertes ?

Quand on parle de production d’électricité verte, on pense souvent à la Norvège, à l’Islande ou à la Suède… Pourtant, le vrai leader mondial des énergies renouvelables, c’est la Chine. Avec 2 540 térawattheures par an produits grâce à l’hydraulique, au solaire et à l’éolien, l’Empire du Milieu surclasse tout le monde. À titre de comparaison, c’est cinq fois plus que la production totale d’électricité de la France. Un chiffre impressionnant qui s’explique par des investissements massifs dans toutes les filières énergétiques.


Mais attention : si la Chine est en tête en volume, son mix énergétique reste très carboné. Le charbon représente encore 62 % de son électricité, contre seulement 15 % pour l’hydraulique, 5 % pour le solaire et 9 % pour l’éolien. Autrement dit, la part de renouvelable est encore minoritaire. Pour autant, la dynamique est forte, et la Chine est bien partie pour conserver son leadership. En 2023, à l’échelle mondiale, 320 TWh d’électricité solaire ont été ajoutés — la moitié grâce à la Chine. Côté éolien, même constat : les deux tiers des nouvelles capacités installées l’ont été sur son territoire.


Derrière elle, les États-Unis restent de grands producteurs, avec un mix dominé par le gaz naturel (42 %) et le nucléaire (18 %). Les renouvelables n’y pèsent que 21 %. En Europe, le paysage est plus équilibré : gaz, nucléaire, charbon, hydraulique, éolien et solaire se partagent la production. Et alors, pourquoi continue-t-on de citer l’Islande ou la Norvège comme modèles ? Parce que leur électricité est presque totalement décarbonée. En Islande, c’est 100 % renouvelable, entre hydraulique et géothermie. En Norvège, près de 90 % d’hydroélectricité. D’autres petits pays comme le Népal ou le Paraguay font aussi figure d’exemple, en tirant plus de 99 % de leur électricité de l’hydraulique. Conclusion : la Chine est la locomotive en volume, mais les bons élèves du climat se cachent parfois… dans les petits pays montagneux.


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1 week ago
2 minutes

Choses à Savoir TECH VERTE
L’exploitation des fonds marins réautorisé en Nouvelle-Zélande ?

C’est un signal fort… mais à rebours de l’histoire. Fin juillet, le Parlement néo-zélandais a voté la fin d’une interdiction emblématique : celle de prospecter de nouveaux gisements pétroliers et gaziers en mer. Une interdiction qui datait de 2018, mise en place sous le gouvernement de Jacinda Ardern pour marquer l'engagement du pays contre le dérèglement climatique.


Mais aujourd’hui, le vent a tourné à Wellington. Avec 68 voix pour et 54 contre, le gouvernement conservateur fait machine arrière. Pour justifier ce virage, le ministre du Changement climatique et de l'Énergie, Simon Watts, évoque une production d’énergies renouvelables en baisse, un risque sur les prix pour les ménages, et la nécessité de garantir l’approvisionnement national. Même son de cloche du côté des Ressources naturelles : selon Shane Jones, l'interdiction de 2018 aurait découragé les investissements, aggravant les pénuries.


Face à ce recul, l'opposition dénonce un retour en arrière dangereux. “Un choix idéologique tourné vers le passé”, fustige la députée travailliste Megan Woods. Les ONG environnementales, elles aussi, tirent la sonnette d’alarme. Car cette décision va à l’encontre des objectifs climatiques mondiaux. L’Accord de Paris, signé en 2015, appelle à limiter le réchauffement à +1,5°C d’ici 2100. Or, pour y parvenir, les scientifiques s’accordent : il faut réduire drastiquement la part des énergies fossiles, et non rouvrir des gisements. En 2021, l’Agence internationale de l’énergie appelait d’ailleurs à stopper tout nouveau projet pétrolier ou gazier.


Rappelons-le : la température moyenne mondiale a déjà grimpé de 1,1°C depuis le XIXe siècle. Un réchauffement causé sans ambiguïté par les activités humaines, et dont les conséquences sur les sociétés et la biodiversité s’intensifient. Alors que les solutions sont connues – énergies renouvelables, sobriété, transition alimentaire – la Nouvelle-Zélande semble, pour l’instant, choisir une autre voie.


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1 week ago
1 minute 44 seconds

Choses à Savoir TECH VERTE
Une carte nationale de la pollution aux PFAS dans nos eaux ?

C’est une première en France, et même en Europe : 2,3 millions d’analyses sur les “polluants éternels” sont désormais accessibles en ligne. Le ministère de la Transition écologique vient de mettre à disposition une carte interactive recensant la présence de PFAS dans les eaux souterraines, de surface, du robinet, mais aussi sur les sites industriels. Une mesure annoncée comme un acte de transparence inédite, saluée par plusieurs associations, même si certaines restent prudentes.


Les PFAS, ou substances per- et polyfluoroalkylées, sont utilisées dans l’industrie depuis les années 50 : poêles antiadhésives, textiles imperméables, cosmétiques... Problème : une fois présents dans l’environnement, ces polluants sont quasi impossibles à éliminer. Ils s'accumulent dans l’eau, les sols… et notre organisme. Leurs effets sont désormais bien documentés : hausse du cholestérol, cancers, troubles de la fertilité, risques pour les fœtus. Certaines communes de la Meuse ou des Ardennes ont même dû interdire la consommation d’eau du robinet.


La mise en ligne de cette carte s’inscrit dans un plan d’action lancé par le gouvernement en avril dernier. Mais ce n’est qu’un premier pas. La ministre Agnès Pannier-Runacher annonce aussi deux projets de décrets soumis à consultation publique. Le premier prévoit l’interdiction de PFAS dans les produits de la vie quotidienne, comme les cosmétiques, les textiles ou les farts de ski. Le second vise à réduire progressivement les rejets industriels d’ici à 2030. La date clé : 1er janvier 2026, avec l’entrée en vigueur des premières interdictions. Objectif affiché : réduire notre exposition directe aux PFAS, et limiter leur présence dans l’environnement.

L’association Générations futures salue cette avancée, mais alerte aussi sur “un certain nombre de limites” dans la mise en œuvre concrète du dispositif. Transparence, action, prévention : la guerre contre les polluants éternels est lancée. Encore faudra-t-il qu’elle tienne ses promesses… et ses délais.

 


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1 week ago
2 minutes 11 seconds

Choses à Savoir TECH VERTE
Copenhague récompense les touristes respectueux de l'environnement ?

À Copenhague, le tourisme ne se contente pas d’être agréable : il devient écologique et participatif. Dans les célèbres canaux de la capitale danoise, une alternative originale aux traditionnelles croisières touristiques fait de plus en plus d’adeptes : le kayak… contre les déchets.


Thomas, accompagné de son fils de 8 ans, glisse sur l’eau dans un kayak vert mis à disposition gratuitement. En échange ? Ramasser les détritus flottants. "C’est le meilleur moyen de découvrir la ville, mais pour que ce soit agréable, il faut aussi y mettre un peu du sien", explique Thomas Canguilhem, cofondateur de l’entreprise française EcoTree. Une initiative simple, mais porteuse de sens : "Ce ne sont que deux faces d’une même pièce", dit-il. L’opération, baptisée GreenKayak, est portée par l’activiste Tobias Weber-Andersen. Pour lui, il ne s’agit pas de régler à coups de pagaie le problème de la pollution, mais de changer les mentalités : “Quand on commence à sortir les déchets de l’eau, on ne voit plus les choses comme avant.”


Cette approche s’inscrit dans un programme plus vaste : CopenPay, un système de récompense pour les touristes respectueux de l’environnement. À quelques kilomètres au nord, ceux qui prennent le train plutôt que la voiture se voient offrir une heure de vélo gratuite. Pour Luis, touriste mexicain, “émettre moins de CO2, c’est aussi chercher une expérience plus authentique”. Même logique à Elsinore, à une heure de la capitale : aider à jardiner dans les parterres fleuris donne droit à une entrée gratuite au château de Kronborg, célèbre pour avoir inspiré Shakespeare. Objectif de ce tourisme vertueux : associer les visiteurs à l’ambition climatique de Copenhague, qui veut devenir la première ville au monde neutre en carbone. Une initiative qui séduit, sans forcément convaincre tous les sceptiques. “Est-ce que ça change vraiment les comportements ? Pas sûr… Mais au moins, ça fait réfléchir”, confie Marine, une touriste française.


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1 week ago
1 minute 59 seconds

Choses à Savoir TECH VERTE
Une sculpture dénonçant le plastique devant le siège européen de l'ONU ?

À Genève, devant le siège européen de l’ONU, Le Penseur de Rodin a pris un tout autre visage. Englué dans une marée de plastique — bidons, jouets, bouteilles, filets de pêche —, le célèbre sculpteur méditatif semble soudain accablé par un fardeau bien réel : la pollution mondiale.

Cette œuvre n’est pas une provocation gratuite, mais une installation éphémère et évolutive signée par l’artiste et activiste canadien Benjamin Von Wong. Baptisée "Le Fardeau du penseur", elle accompagnera pendant dix jours les négociations cruciales qui s’ouvrent ce mardi 5 août à Genève. Objectif : élaborer le tout premier traité international pour mettre fin à la pollution plastique.


Dans cette œuvre engagée, le Penseur tient dans une main quelques bouteilles écrasées, dans l’autre, un bébé mal en point symbolisant la prochaine génération. Un message fort destiné aux représentants des 193 pays réunis autour de la table des négociations. "Au fil des jours, nous allons ajouter davantage de plastique pour montrer le coût croissant de notre inaction", explique l’artiste à l’AFP. Pour lui, il ne s’agit pas seulement de déchets visibles, mais aussi de produits chimiques toxiques qui menacent la santé humaine. "Nous espérons un traité fort, ambitieux, pour toutes les générations à venir", martèle Von Wong. Après l’échec des discussions en Corée du Sud en décembre dernier, l’enjeu est de taille. Du 5 au 14 août, Genève devient le théâtre d’un combat diplomatique crucial. Et pendant ce temps, Le Penseur s’enfonce lentement, au rythme de notre passivité.


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1 week ago
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Choses à Savoir TECH VERTE
Refuser le compteur Linky va vous cher de l’argent ?

Non, le compteur Linky n’est pas obligatoire. Mais depuis le 1er août 2025, ne pas l’avoir… vous coûte plus cher. Enedis a décidé de faire payer les irréductibles : ceux qui refusent encore l’installation du fameux boîtier vert vont voir apparaître de nouveaux frais sur leur facture. C’est le médiateur national de l’énergie qui l’a annoncé. Deux nouvelles lignes tarifaires entreront en vigueur, tous les deux mois :

6,48 euros hors taxes, pour couvrir la gestion spécifique des anciens compteurs.

Et 4,14 euros supplémentaires, si vous n’avez pas transmis vos relevés de consommation à Enedis depuis plus d’un an.


Bonne nouvelle toutefois : ce second frais est évitable. Il suffit d’envoyer votre index de consommation, au moins une fois par an, ou de programmer un relevé manuel. Mais pour les frais de gestion, en revanche, aucun échappatoire : tant que votre vieux compteur trône au mur, il vous en coûtera. Aujourd’hui, la grande majorité des foyers français ont déjà basculé vers Linky. 37,6 millions de compteurs sont déployés sur le territoire. Il ne reste plus qu’environ 1,7 million de foyers qui utilisent encore l’ancien système. Une minorité, certes, mais déterminée. Enedis, de son côté, y trouve largement son compte. Grâce à Linky, l’entreprise a pu réduire considérablement ses frais de relève, tout en automatisant la collecte de données. Une avancée technologique… qui se transforme aussi en levier économique. Résultat : résister a désormais un prix.


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2 weeks ago
1 minute 59 seconds

Choses à Savoir TECH VERTE
La Chine maitrise le secteur de l'hydrogène sur la planète ?

L’hydrogène se décline en vert, gris, noir, blanc… Pourtant, il reste toujours incolore. Ces couleurs, c’est pour désigner sa provenance. Et surtout, son impact environnemental. Vert, il est produit par électrolyse de l’eau, avec de l’électricité décarbonée : propre. Noir ou gris, il vient du charbon ou du gaz fossile : polluant. Quant à l’hydrogène blanc, lui, il dort sous terre, encore très peu exploité.


Problème : 95 % de l’hydrogène produit dans le monde en 2023 est encore gris ou noir. Seulement 1 million de tonnes d’hydrogène vert, sur 97 au total. La faute au prix. Produire de l’hydrogène propre coûte entre 1,5 et 6 fois plus cher que sa version fossile. Et pourtant, l’hydrogène est présenté comme la solution pour décarboner l’industrie lourde, le transport aérien, ou la chimie. À condition qu’il soit vraiment propre. Sinon, on déplace juste le problème.


Malgré tout, la production d’hydrogène vert décolle. En 2021, la capacité mondiale d’électrolyse n’était que de 0,6 gigawatt. En 2024, on est passé à 5,2. Et si les projets annoncés se concrétisent, ce sera 520 GW d’ici 2030. Une multiplication par cent. L’enjeu est immense. Et dans cette course mondiale, un leader s’impose : la Chine. Fin 2024, elle assurait 70 % de la production mondiale d’hydrogène vert. Loin devant l’Europe (15 %) et les États-Unis (6 %). Pire : la Chine fabrique aussi 60 % des électrolyseurs de la planète. Elle contrôle donc la matière et la machine. L’Europe, elle, est en retard. En 2020, elle visait 6 GW de capacité installée dès 2024. Résultat : à peine 0,8. Objectif corrigé pour 2030 : 40 GW et 10 millions de tonnes d’hydrogène vert produit. Autant que la production totale actuelle… mais encore très majoritairement fossile.


Et pendant que la Chine avance, l’Europe parle. Mais l’enjeu est crucial. Car derrière l’hydrogène, il y a une bataille industrielle. Un enjeu stratégique. Qui maîtrisera la production, contrôlera une partie de l’énergie de demain. Hydrogène vert ou gris, ce n’est pas qu’une affaire de chimie. C’est une affaire de souveraineté.


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2 weeks ago
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Choses à Savoir TECH VERTE
Des hackeurs chinois prennent le contrôle de Singapour ?

Un groupe de pirates informatiques chinois vient de franchir un nouveau cap : UNC3886 s’en prend désormais à Singapour. Déjà actif aux États-Unis, en Europe et ailleurs en Asie, ce groupe, repéré depuis 2021, cible aujourd’hui tous les secteurs critiques de la cité-État. Leur objectif est clair : prendre le contrôle global des infrastructures, en frappant simultanément l’énergie, l’eau, les télécommunications et les systèmes gouvernementaux.


Le 18 juillet 2025, le ministre singapourien chargé de la sécurité nationale, K. Shanmugam, a évoqué un "risque grave". Depuis, l’Agence de cybersécurité enquête discrètement, alors que les attaques se poursuivent. Ce qui rend cette offensive particulièrement dangereuse, c’est la méthode : tout attaquer en même temps. Car à Singapour, comme ailleurs, les infrastructures sont interconnectées. Si l’électricité tombe, c’est toute la chaîne qui peut vaciller : télécoms, distribution d’eau, hôpitaux, administration. Un effet domino, soigneusement exploité par UNC3886, selon les analystes de Trend Micro.


Les hackers s’appuient sur des vulnérabilités encore peu connues dans VMware vCenter, Fortinet FortiOS et les routeurs Juniper. Trois failles critiques :


– CVE-2023-34048 donne accès aux serveurs VMware sans mot de passe.


– CVE-2022-41328 permet d’installer des portes dérobées sur les équipements Fortinet.


– CVE-2025-21590 ouvre les routeurs Juniper via une injection de code noyau.


Une fois infiltrés, ils s’installent pour durer, avec une panoplie d’outils sophistiqués. Reptile masque leurs traces en profondeur. Medusa récupère des mots de passe sans se faire repérer. TinyShell, lui, permet un contrôle à distance, via un canal chiffré. Pithook et Ghosttown, deux rootkits, désactivent la journalisation : plus aucune trace. Les autorités refusent de dire si des systèmes ont été compromis, mais les experts sont formels : UNC3886 ne repart jamais les mains vides. Ils laissent toujours plusieurs accès ouverts, prêts à être réactivés. Une stratégie de pénétration en profondeur, pensée pour durer.


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2 weeks ago
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Un fléau invisible ravage les forêts (et va s’intensifier) ?

On connaît les grands coupables de la disparition des arbres : la déforestation massive et les incendies. Mais une équipe de chercheurs de l’université technique de Munich a mis en lumière un facteur beaucoup plus discret… et pourtant loin d’être anecdotique : la foudre.

Jusqu’ici, son impact sur la végétation mondiale était jugé marginal, presque ignoré des grands modèles climatiques. Mais en combinant données de terrain, cartes globales de foudroiement et modélisation végétale à l’échelle planétaire, les scientifiques allemands ont tiré une conclusion fracassante : la foudre tuerait chaque année environ 320 millions d’arbres. Cela représenterait entre 2,1 et 2,9 % de la perte annuelle de biomasse végétale.


Mais ce n’est pas tout. Car une fois foudroyés, ces arbres meurent, se décomposent… et relâchent du carbone. Entre 0,77 et 1,09 milliard de tonnes de CO₂ seraient ainsi émises chaque année à cause de la foudre. Pour vous donner un ordre d’idée, c’est quasiment autant que les feux de forêt eux-mêmes, qui libèrent environ 1,26 milliard de tonnes de CO₂ par an. Et attention : ces chiffres ne prennent même pas en compte les incendies provoqués directement par les éclairs. Ce n’est donc que la partie visible du phénomène.


Le plus inquiétant ? Les modèles climatiques prévoient une augmentation de la fréquence des éclairs dans les années à venir, notamment dans les forêts tempérées et boréales. Autrement dit : des régions jusqu’ici épargnées pourraient voir leur couverture forestière fragilisée… et leur capacité de stockage du carbone fortement diminuée. Un nouvel éclairage, si l’on ose dire, sur les effets parfois insoupçonnés du dérèglement climatique.


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2 weeks ago
2 minutes 11 seconds

Choses à Savoir TECH VERTE
Les énergies fossiles officiellement en déclin ?

C’est peut-être cynique à dire, mais c’est aussi terriblement vrai : la transition énergétique s’accélère… parce qu’elle rapporte. Comme le martèle le secrétaire général de l’ONU, ce n’est pas l’éthique qui pilote la transition, mais l’économie. Et pour une fois, les intérêts financiers jouent dans le bon camp.

En 2024, les énergies renouvelables ne sont plus simplement vertes : elles sont rentables. Les investisseurs l’ont bien compris, les chiffres le prouvent. D’abord, la capacité de production d’énergies renouvelables a bondi de 20 % en un an. Ensuite, les investissements dans le secteur ont dépassé les deux mille milliards de dollars, un record absolu. Enfin, l’énergie solaire coûte aujourd’hui 41 % moins cher que le charbon ou le gaz. L’éolien, lui, affiche une compétitivité encore plus impressionnante : 53 % moins cher que les énergies fossiles.


Résultat : neuf projets d’énergie renouvelable sur dix sont désormais moins coûteux que leurs équivalents fossiles, et les énergies vertes produisent déjà un tiers de l’électricité mondiale. Pour l’ONU, c’est clair : « L’âge des énergies fossiles s’effondre chaque jour un peu plus ». La dynamique est lancée, et semble désormais impossible à arrêter.


En France aussi, les signaux sont encourageants. Le rapport 2024 du Commissariat général au développement durable confirme une baisse tendancielle des émissions de gaz à effet de serre et une réduction progressive de notre empreinte carbone. Des efforts salués, mais encore insuffisants. Car la France reste dépendante des énergies fossiles importées, et le rythme actuel ne suffira pas à tenir nos engagements internationaux. Le message est donc double : la transition est bien en marche, portée par les logiques de marché, mais elle doit s’accélérer. Les moyens sont là, les technologies sont prêtes, reste à entraîner tout le monde dans cette course contre la montre.


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2 weeks ago
1 minute 55 seconds

Choses à Savoir TECH VERTE
Que cache la construction d’un énorme barrage au Tibet par la Chine ?

Dans sa course à la suprématie énergétique, Pékin met les bouchées doubles. Annoncé le 21 juillet par le Premier ministre chinois Li Qiang et relayé par Reuters, un chantier titanesque vient de démarrer au cœur de l’Himalaya, dans la région autonome du Tibet. Il s’agit d’un barrage colossal, bâti sur le fleuve Yarlung Tsangpo — aussi appelé Brahmapoutre. L’objectif ? Produire l’équivalent de la consommation énergétique annuelle du Royaume-Uni. Rien que ça.


Le projet impressionne par ses chiffres : 20 milliards d’euros d’investissement, 300 milliards de kilowattheures prévus chaque année, et une implantation dans un tronçon du fleuve où l’eau chute de 2 000 mètres sur seulement 50 kilomètres. Le potentiel hydroélectrique est immense… mais les tensions aussi. Car ce barrage suscite de vives inquiétudes, notamment du côté de l’Inde et du Bangladesh. En aval du fleuve, on redoute une gestion autoritaire du débit par Pékin, avec à la clé une pression diplomatique, voire une arme stratégique déguisée. L’Australian Strategic Policy Institute alerte même sur le risque de « retenues coercitives » en cas de conflit, ou pire, de crues contrôlées visant le territoire indien.


Sur le plan écologique, plusieurs ONG, ainsi que la Yale School of the Environment, tirent la sonnette d’alarme. Le projet pourrait bouleverser des écosystèmes rares, submerger des forêts centenaires, dérégler la faune locale, et accentuer l’érosion jusqu’au delta du Bengale. Rappelons que le Tsangpo est l’un des canyons les plus profonds et les plus méconnus de la planète, abritant plus de 4 000 espèces végétales recensées par des chercheurs chinois. Malgré ces alertes, la Chine avance. Le chantier du siècle est lancé. Mise en service prévue dans les années 2030. Quant aux conséquences environnementales et géopolitiques, elles, pourraient bien se faire sentir beaucoup plus tôt.



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3 weeks ago
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L’archipel de Tuvalu sur le point de disparaitre ?

C’est peut-être une première mondiale : un accord de migration pour cause climatique. Plus de 80 % des habitants de Tuvalu, un petit archipel du Pacifique en sursis, ont exprimé leur volonté d’obtenir un visa pour l’Australie. Ce chiffre impressionnant a été révélé le 23 juillet par l’Agence France-Presse. En 2024, Canberra a lancé un dispositif inédit permettant aux citoyens de Tuvalu de s’installer légalement sur son sol, face à la menace croissante de la montée des eaux. Un geste que l’Australie qualifie de « premier accord de ce type au monde ».


Dans les faits, sur les quelque 10 600 habitants que compte l’archipel, 8 750 se sont inscrits — soit 82 % de la population. Mais seuls 280 visas seront délivrés cette année. Un chiffre bien en deçà des attentes, comme l’a reconnu le Haut-Commissariat australien. La situation est critique. En 2024, un phénomène océanographique accentué par de violentes intempéries a submergé de vastes zones de l’archipel. Vagues de plus de trois mètres, routes endommagées, cultures anéanties par l’eau salée... La population est en première ligne. Et le pire pourrait venir : si la température mondiale dépasse les 1,5 °C, 95 % de Tuvalu serait régulièrement inondé avant la fin du siècle, rendant le pays invivable.


En parallèle de l’exode, les autorités locales tentent l’impossible : gagner 7,5 hectares sur la mer en draguant le lagon, ériger des digues, et — avec l’aide de l’ONU — surélever la capitale. Mais tout cela dépendra des financements. Tuvalu est peut-être le premier, mais certainement pas le dernier. Le changement climatique redéfinit déjà les frontières… et les droits d’asile.

 


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Choses à Savoir TECH VERTE
Accélérer préserverait la durée de vie des voitures électriques ?

C’est une idée qui pourrait bien surprendre les conducteurs de voitures électriques… Selon une étude de l’université de Stanford, relayée par Automobile Propre, les batteries supporteraient mieux les variations de vitesse que les trajets trop linéaires. En clair : vos accélérations seraient moins néfastes que de rouler à vitesse constante. Contre-intuitif ? Et pourtant...


L’étude, publiée dans la revue Nature, a été menée pendant deux ans sur 92 cellules de batteries soumises à différents styles de conduite. De la conduite pépère à la conduite plus dynamique, tout a été testé. Résultat : le profil de conduite avec de fréquentes accélérations a permis d’augmenter de 38 % le nombre de cycles complets par rapport à un roulage constant, comme celui qu’on adopte souvent sur autoroute. Une différence qui, concrètement, peut se traduire par 300 000 kilomètres d’autonomie supplémentaire sur la durée de vie de la batterie. La clé ? Une décharge dite “dynamique”. Contrairement à ce qu’on aurait pu penser, les à-coups de vitesse ne fatiguent pas autant la batterie qu’un flux de consommation constant. En pratique, cela signifie qu’alterner les phases d’accélération et de décélération — dans le respect bien sûr des règles de sécurité — serait bénéfique pour la santé de votre voiture électrique.


Alors, fini le mythe du “moins on sollicite, mieux c’est” ? Pas tout à fait, mais cette étude rappelle que la technologie électrique a ses propres logiques, parfois surprenantes. Et qu’en matière de batterie, un peu de dynamisme pourrait bien être la clé de la longévité.


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Choses à Savoir TECH VERTE
Thales veut verdir l’aviation sans toucher aux avions ?

Le transport aérien est souvent pointé du doigt pour son empreinte environnementale. Et pourtant, il ne représente qu’environ 2 % des émissions mondiales de gaz à effet de serre. En Europe, ce chiffre monte à 3,6 % – soit 13,4 % des émissions du seul secteur des transports. C’est peu comparé à d’autres industries, mais beaucoup si l’on tient compte de la complexité du défi. Car l’impact climatique ne se limite pas au dioxyde de carbone. D’autres phénomènes, comme les traînées de condensation, jouent un rôle non négligeable. Ces filaments de vapeur d’eau visibles derrière les avions pourraient avoir un effet climatique comparable à celui du CO₂.


Face à cette réalité, le secteur aéronautique se mobilise. Lors du dernier Salon du Bourget, Thales a présenté plusieurs innovations prometteuses. Parmi elles, FlytOptim, un outil d’optimisation des trajectoires de vol, déjà adopté par la compagnie Corsair. Résultat : plus de 300 tonnes de CO₂ évitées sur ses vols vers les Antilles et l’Afrique. La solution va désormais être étendue à l’ensemble des 5 000 vols de la compagnie. Autre avancée : Green Flag Orchestrator, un système conçu pour les contrôleurs aériens. Il permet de fluidifier le trafic, d’éviter les détours inutiles et donc de réduire les consommations de carburant. Environ 10 % des émissions actuelles proviennent de trajectoires inefficaces. En ciblant cette faille, Thales entend proposer un “GPS du ciel” capable d’adapter les plans de vol en temps réel.


Côté expérimentation, Singapour a déjà testé avec succès le ralentissement des avions avant leur entrée dans les zones de congestion. Une méthode qui pourrait s’avérer précieuse dans des zones denses comme l’Europe, le Moyen-Orient ou l’Asie du Sud-Est. Et les traînées de condensation ? Thales travaille là aussi. En partenariat avec la compagnie française Amelia, des vols ont été adaptés pour éviter les zones froides et humides propices à ces traînées. Le bilan est parlant : plus de 200 tonnes d’équivalent CO₂ évitées, et jusqu’à 40 % de réduction de l’impact climatique sur certains vols. L’Europe s’apprête d’ailleurs à imposer, dès 2028, la prise en compte des émissions non-CO₂. L’aviation entre ainsi dans une ère de régulation plus fine… et de technologies plus intelligentes.


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3 weeks ago
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Choses à Savoir TECH VERTE
Le soleil, principale source d’énergie d’Europe ?

C’est une première historique pour le continent européen : en juin dernier, l’énergie solaire a pris la tête du mix électrique de l’Union européenne. Selon les données du think tank britannique Ember, relayées par Libération, le photovoltaïque a généré 22,1 % de l’électricité dans l’UE sur le mois, dépassant de peu le nucléaire (21,8 %) et l’éolien (15,8 %). Un basculement symbolique, qui marque l’essor rapide des renouvelables en Europe. Cette performance s’explique à la fois par une météo particulièrement clémente et par la montée en puissance des installations solaires à travers l’Union. Treize pays ont même battu leur record national de production solaire. En tête de peloton, la Grèce : près de 40 % de son électricité en juin provenait du soleil. En comparaison, la France reste en retrait, avec 10 % de production solaire sur la même période.


L’éolien n’est pas en reste : avec 15,8 % de la production, le mois de juin 2025 signe l’un de ses meilleurs scores historiques, juste après les 16,6 % atteints en mai. Quant au charbon, il poursuit son déclin. Il n’a représenté que 6,1 % du mix européen en juin, son plus bas niveau jamais enregistré. Même l’Allemagne et la Pologne, longtemps dépendantes de cette énergie fossile, voient leur part respective chuter à 12,4 % et 42,9 %.


Mais attention à ne pas crier victoire trop tôt. Si le solaire progresse, le gaz aussi : sur le premier semestre 2025, son utilisation a augmenté par rapport à la même période en 2024. Résultat, les énergies fossiles ont fourni 23,6 % de l’électricité européenne en juin, contre 22,9 % un an plus tôt. En cause, une moindre disponibilité de l’hydroélectricité, elle aussi affectée par les conditions climatiques.


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3 weeks ago
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Choses à Savoir TECH VERTE
Meta dévoile un « béton magique » pour sauver la planète ?

Le numérique fait rêver, mais il pollue. Et s’il y a bien un poste critique dans cette empreinte carbone, c’est la construction des centres de données. Ces usines à serveurs, gourmandes en béton, fleurissent à mesure que l’intelligence artificielle se généralise. Pour limiter les dégâts, Meta – la maison mère de Facebook, Instagram et WhatsApp – tente une nouvelle approche : un béton optimisé… par une autre intelligence artificielle. Le groupe californien vient d’annoncer le développement, en partenariat avec la société Amrize, d’un nouveau béton à faible émission de carbone. La recette ? Des matériaux de substitution comme les cendres volantes ou les laitiers de haut fourneau, combinés grâce à un modèle d’optimisation basé sur le machine learning. Objectif : réduire les émissions de CO₂ de près de 35 % sans compromettre la solidité nécessaire aux centres de données.


Car les chiffres sont parlants : la production de ciment représente à elle seule près de 10 % des émissions mondiales de CO₂. Pour Meta, chaque mètre carré gagné en carbone compte. L’intelligence artificielle utilisée repose sur l’optimisation bayésienne – une méthode mathématique qui simule et ajuste la composition du béton selon différents critères : résistance mécanique, temps de séchage, disponibilité locale des matériaux, etc. En clair, là où il fallait des semaines de tests, quelques jours suffisent désormais. Les résultats sont prometteurs : non seulement le béton est moins polluant, mais il serait aussi plus résistant et plus durable, capable de mieux encaisser les contraintes thermiques et mécaniques des data centers modernes. Cerise sur le gâteau : Meta publie en open source le code de son modèle d’optimisation, espérant entraîner le reste de l’industrie dans cette démarche plus verte. Cette stratégie s’inscrit dans un mouvement plus large. OpenAI, Google et d'autres multiplient les efforts pour rendre leurs infrastructures moins énergivores. Car une IA plus propre passe aussi par des fondations plus intelligentes… et plus durables.


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4 weeks ago
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La crise du cuivre menace nos semi-conducteurs ?

C’est un métal discret mais indispensable. Présent dans nos téléphones, nos ordinateurs, nos voitures, et surtout dans les semi-conducteurs, le cuivre est devenu l’un des piliers de notre économie numérique et énergétique. Et pourtant, il est aujourd’hui en danger.


Depuis les années 2000, 28 millions de tonnes de cuivre sont extraites chaque année à travers le monde, selon l’International Copper Association. Mais face à l’intensification des sécheresses, cette exploitation est de plus en plus menacée. Car extraire du cuivre, c’est aussi consommer énormément d’eau. 1 600 litres, rien que pour récupérer les 19 kilos nécessaires à une voiture thermique. Pour un véhicule électrique ? Il faut quatre fois plus. Et c’est bien là le problème. Le Chili, premier producteur mondial, fait face à des sécheresses chroniques, tout comme le Pérou, le Mexique ou encore la République démocratique du Congo. Des régions-clés pour le cuivre, et donc pour l’industrie électronique mondiale. En 2021, Taïwan, le plus gros producteur de semi-conducteurs, a connu une sécheresse sévère. Résultat : l’approvisionnement en cuivre a chuté, et avec lui, une partie de la chaîne économique mondiale.


Selon PwC, d’ici 2035, un tiers du cuivre nécessaire à la production de semi-conducteurs pourrait ne plus être disponible. Et près de 60 % en 2050. Le tout, alors que la demande mondiale va exploser, poussée par les énergies renouvelables et l’électrification des transports. Quelles solutions ? Plusieurs pays misent sur la désalinisation de l’eau de mer, ou sur des matériaux alternatifs comme l’argent ou les nano-carbones. Mais surtout, le recyclage apparaît comme une priorité. En 2022, un tiers du cuivre utilisé dans le monde provenait déjà de matériaux recyclés. Et ce n’est pas anodin : recycler le cuivre permet d’économiser jusqu’à 80 % d’énergie par rapport à une extraction classique. Alors oui, les estimations parlent encore de 5 000 millions de tonnes en réserve. Mais ces chiffres reposent sur des scénarios très optimistes. Une chose est sûre : si notre consommation ne ralentit pas, ces réserves pourraient s’épuiser en à peine 30 ans.


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1 month ago
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Choses à Savoir TECH VERTE
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