Quand l’art et la sociologie se rencontrent, l’œuvre devient une expérience vécue, une enquête sensible sur le réel, plutôt qu’un objet figé à contempler, une approche issue de l’esthétique pragmatiste qu'on évoque avec le sociologue Yaël Kreplak.
Olivier Boréel et Perrine Mornay, membres du Collectif Impatience, sont de nouveau invités dans l'émission C'est pas commun ! L'occasion est d'aborder leurs diverses pratiques étant toujours en lien avec le public.
Une émission mensuelle euradio sur le "community art" et ses nombreuses déclinaisons : art engagé, art citoyen, participatif, activiste, ou en espace public ; présentée par Alexia Jacques-Casanova.
Une émission mensuelle euradio sur le "community art" et ses nombreuses déclinaisons : art engagé, art citoyen, participatif, activiste, ou en espace public ; présentée par Alexia Jacques-Casanova.
Une émission mensuelle euradio sur le "community art" et ses nombreuses déclinaisons : art engagé, art citoyen, participatif, activiste, ou en espace public ; présentée par Alexia Jacques-Casanova.
Une émission consacrée au Community Art par Alexia Jacques-Casanova pour euradio.
Une émission consacrée au Community Art par Alexia Jacques-Casanova pour euradio.
Une émission consacrée au Community Art par Alexia Jacques-Casanova pour euradio.
Une émission consacrée au Community Art par Alexia Jacques-Casanova pour euradio.
Une émission consacrée au Community Art par Alexia Jacques-Casanova pour euradio.
Au programme aujourd’hui, on parlera avec nos invitées de droits culturels, des spécificités que présentent le travail d’artiste dans des contextes de co-créations et notamment avec des personnes en situation de précarité et certainement d’autres choses encore.
Une émission consacrée au Community Art par Alexia Jacques-Casanova pour euradio.
Il est des récits qui traversent les âges et dont la mise à jour ne requiert que de menus changements tant leur fond repose sur des préceptes nous traversant toutes et tous quelle que ce soit notre place dans la chronologie de cette histoire humaine qui se répète en boucle.
« Deux solutions se présentent quasi logiquement pour échapper à la marchandisation et retrouver un rapport à l’art libéré de l’intérêt financier : cesser de produire des objets, qui est une des raisons pour l’art en commun produit si peu d’œuvres au sens traditionnel du terme, et préfère les processus ; ou produire des objets qui ne sont pas symboliques mais utiles, c’est-à-dire à qui l’on attribue a priori une fin pour éviter que le marché de l’art ne lui attribue la sienne. »
C’est avec cet extrait du livre de chevet de C’est pas Commun que je démarre cette émission, je parle bien entendu de l’Art en Commun d’Estelle Zhong Mengual. Deux solutions pour échapper à la marchandisation de l’art, deux stratégies de contournement si vous voudrez. Et pour parler d’art en commun aujourd’hui j’ai le plaisir de recevoir à nouveau des professionnels des stratégies de contournement : la Compagnie Rara Woulib.
L’espace public – ou ce qu’il en reste – est un terrain de jeu sans limite ou presque pour bon nombre d’artistes et notamment celles et ceux que nous recevons ici dans C’est Pas Commun. L’espace public, grignoté d’un côté par la logique capitaliste : les publicités omniprésentes, l’usage tarifé de chaque mètre carré disponible où il faut désormais « consommer » pour pouvoir s’arrêter un instant. L’espace public policé, voire policié, afin de nous prémunir d’un danger devenu permanent et permettant aux régimes d’exception de devenir la règle : je parle bien entendu des états d’urgences successifs que nous traversons et auxquels nous nous habituons presque confortablement depuis 2005 ;
Dans l'épisode précédent, nous avons évoqué les parcours respectifs et le projet Dans de beaux draps. Maintenant, nous parlerons des artistes qui ont inspiré les pratiques de Cécile Morelle et Laetitia Troussel Luber.
Bonjour cher•ères auditeur·ices de C’est Pas Commun, je vous le disais précédemment, cette année on fait les choses un peu différemment – au lieu d’une seule émission souvent trop courte, j’ai maintenant le plaisir d’accueillir mes invité•es pour deux émissions consécutives.
Le duo ORAN que je retrouve donc pour cette deuxième partie. ORAN, pour rappel est un duo d’artiste composé de Morgane Clerc et Flo Clerc. Actuellement artistes associés à la Malterie à Lille, ORAN considère l’acte artistique comme un levier d’émancipation et de solidarité – nous parlions dans l’émission précédente de leur projet Les Cents Plaids et nous échangeons aujourd’hui sur certaines caractéristiques propres aux arts communs : l’intersection entre esthétique et activisme, le rôle de l’artiste dans les propositions participatives et plein d’autres choses encore...
Pour cette première émission de la saison, Alexia Jacques Casanova interview Morgane Clerc et Flo Clerc. Il et elle forment le duo Oran, ils nous parlent de leur pratique artistique et plus particulièrement de « Les Cents Plaids », une installation éphémère visible à l’Église Saint-Sépulcre à Roubaix. Cette installation se compose d'une centaine de plaids cousus collectivement avec les habitant•es et passant•es de la place d'Amiens. Chaque plaid coloré est dispersé sur les bancs de cette Église créant ainsi une ambiance.
Aujourd'hui l'épisode est consacré au projet "La disparition de la nuit" deux cycles de recherches d'actions à la croisé de l'art et de la sociologie, porté par le joyeux collectif de la Folie Kilomètre.
Alexia Jacques Casanova reçoit Alice Faravel, comédienne et technicienne lumière et Béatrice Guyot, vidéaste, toutes deux membres active de la folie kilomètre, pour nous présenter leur collectif et la disparition de la nuit.
La Folie Kilomètre est un collectif de création en espace public fondé en 2011 et basé à Marseille, composé d'artiste et professionel provenant d'horizon et de pratique différents.
Les inégalités sont souvent multidimensionnelles, les personnes souffrant d'un capital économique restreint ont fréquemment un capital culturel lui aussi diminué, par manque de moyens d'habitude, mais aussi parfois par fait d'habitude et de comportement intériorisé. Affronter ses inégalités n'est pas toujours choses évidentes : comment aider sans stigmatiser ? Comment sortir de cette logique unidirectionnelle, qui consiste à penser qu'une personne en difficulté ne pourrait pas apporter autant qu'elle ne reçoit ? Comment approcher la culture, mais le reste aussi, comme une relation de réciprocité, révélant notre interdépendance entre être humain et sociaux ?
Sans leur assigner des attentions ou des missions qu'elle ne se serait elle même pas donné, Alexia Jacques-Casanova pense pouvoir dire que cette question intéresse nos deux invitées Sara Paulin et Stéphanie Merran. Les têtes pensantes et agissantes de "Ce que mes yeux ont vu". Crée ou renforcer le lien social à ravers des pratiques artistique et pédagogique, c'est le cheval de bataille de "Ce que mes yeux ont vu". Elles utilisent la pratique artistique et la médiation pour réunir des publiques variés.