Malgré des centaines d’heures de débats à l’Assemblée nationale et des milliers d’amendements votés, la date du vote du volet « recettes » du texte budgétaire a été repoussée à cause du nombre d’amendements qu’il reste à examiner.Éric Coquerel, député (LFI) de Seine Saint-Denis et président de la commission des finances de l’Assemblée nationale, alerte : « Mon inquiétude est que l’on n’arrive pas à voter la partie ‘recette’ du budget parce qu’elle sera battue et que ça peut être pratique pour le gouvernement de justifier qu’elle parte au Sénat sans vote. Tel que nous sommes partis, elle ne sera même pas examinée le 23 novembre. J’entends beaucoup ‘les débats s’enlisent à l’Assemblée’, mais rappelons que tout est parti avec deux semaines de retard du fait du gouvernement».Éric Coquerel note également que tous les groupes parlementaires font des efforts sur le nombre d’amendements déposés, sauf les groupes centristes : « Le Parti Socialiste et le Rassemblement National ont fait le plus d’efforts sur le nombre d’amendements déposés. Depuis, La France Insoumise en a enlevés, Les Républicains en ont enlevés un peu, mais il en reste énormément. Il faut aussi que le gouvernement arrête de gagner du temps, les ministres prennent beaucoup de temps pour répondre : moi je pense qu’ils jouent la montre pour faire passer le budget par ordonnance ou loi spéciale ».
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