Franz-Olivier Giesbert, éditorialiste politique et auteur, était l’invité de « Bonjour chez vous ! » suite à la parution de ce qu’il qualifie « d’ouvrage d’une vie ». C’est un livre qui regarde avec nostalgie la France du XXème siècle : « Voyage dans la France d’avant ». Il y fait un portrait de la France tel qu’il l’a étudiée dans l’histoire, depuis la Révolution, et telle qu’il l’a vue évoluer depuis sa naissance, après la Seconde Guerre mondiale.Évitant le pessimisme, Franz-Olivier Giesbert proclame : « Je ne crois pas que la France soit finie. Sans dire que ‘c’était mieux avant’, même si c’était mieux avant sur certains plans, il y a de nombreuses choses qui ont périclitées, notamment la chanson française, qui donnait l’impression à l’époque de dominer le monde, qui était davantage basée sur les paroles. Brassens était écouté autant par la duchesse que la femme de ménage, qui chantonnaient et connaissaient ses airs. Ce n’est plus vrai aujourd’hui, la chanson n’est plus un ciment, elle est devenue générationnelle ».Pour Franz-Olivier Giesbert : « La France a énormément d’atouts, mais elle a vraiment été massacrée par toute une série de gouvernants. On a des dirigeants qui ont tout laissé filer : la dette, l’immigration, l’autorité à l’école ou ailleurs, et ça il faut le reprendre. On est un peu finalement dans la situation de 1958, quand le général de Gaulle est arrivé, la France était par terre : 15% d’inflation, un endettement dingue, un risque de guerre civile avec la guerre d’Algérie. En un an ou deux on était déjà remonté, la croissance est revenue très vite car cela était bien géré. Évidemment quand on fait un déficit budgétaire chaque année vous n’avez pas de croissance ».
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