Après 1277 jours d’incarcération dans la prison d’Evin en Iran, Cécile Kholer et Jacques Paris ont obtenu une « libération conditionnelle » et se sont entretenus avec le président de la République par visioconférence. Ils avaient été arrêtés pour « espionnage » par la République islamique d’Iran, qui avait obtenu de Cécile Kholer des « aveux » forcés sur les raisons de sa présence en Iran. Les deux prisonniers français ont ensuite été maintenus en prison.Pour Françoise Degois, éditorialiste politique : « Pour une fois il y a des bonnes nouvelles, en tant que grand reporter on connaît bien la diplomatie française. Alors il est vrai que l’on a tendance à se moquer de la diplomatie française, mais la réalité c’est qu’on a un réseau diplomatique absolument hors norme, probablement l’un des plus beaux du monde, avec des ambassadeurs extrêmement rôdés, contrairement à la carricature que l’on peut en faire ».Pour Michael Darmon, éditorialiste politique chez i24NEWS : « Cette libération c’est l’aboutissement du travail de la diplomatie, adossée au service de renseignements, chapeautés par des discussions qui ont eu lieu au niveau présidentiel. On a tous tendance, et c’est normal, à critiquer un pouvoir lorsqu’il met du temps à faire sortir des otages. Mais il y a ce travail de l’ombre qui existe. Mais c’est aussi que les dictatures n’aiment pas le bruit, elles préfèrent le silence, et peut-être que ça a joué aussi ».
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