Avec encore plus de 2000 amendements à discuter sur le budget 2026, les débats à l’Assemblée nationale prennent une tournure de course contre-la-montre.Pour Christine Lavarde, sénatrice (LR) des Hauts-de-Seine et présidente de la délégation sénatoriale à la prospective, le budget surnommé « Frankenstein » semble de plus en plus difficile à voter : « J’ai du mal à comprendre quelle est la ligne directrice de ce budget. Certains jours, on vient diminuer la pression fiscale, le lendemain on l’alourdit fortement, parfois en votant des dispositifs qui ne font plaisir qu’à ceux qui l’ont voté puisqu’ils sont inapplicables et anticonstitutionnels, voire qui remettent en cause la compétitivité de notre économie ».Christine Lavarde a déploré le fait que Sébastien Lecornu n’ait pas reçu les sénateurs et leurs chefs de groupe : « Autant avec le gouvernement Barnier, il y avait un véritable travail collaboratif entre députés et sénateurs des groupes politiques qui composaient le ‘socle commun’. Aujourd’hui on ne sait pas si c’est une ‘plateforme de stabilité’ ou un ‘socle commun’, on utilisera les termes que l’on veut. En tout cas, nous travaillerons ensemble de manière à donner un budget responsable, car il ne faut pas avoir peur de dire que nous sommes tous appelés à faire des efforts vu notre dépense publique ».
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