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Beaux-Arts de Paris
Beaux-Arts de Paris
91 episodes
4 days ago
En lien étroit avec l'actualité des grands noms de la création artistique et de la pensée contemporaine sont invités à dialoguer soit avec Alain Berland pour la programmation culturelle "Penser le Présent" soit dans le cadre des Chaires animées par des artistes, théoriciens ou professionnels aux Beaux-Arts de Paris.
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En lien étroit avec l'actualité des grands noms de la création artistique et de la pensée contemporaine sont invités à dialoguer soit avec Alain Berland pour la programmation culturelle "Penser le Présent" soit dans le cadre des Chaires animées par des artistes, théoriciens ou professionnels aux Beaux-Arts de Paris.
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Episodes (20/91)
Beaux-Arts de Paris
Penser le présent avec Olivier Gabet

Louvre CoutureÀ l’occasion de la toute première exposition du Louvre consacrée à la mode : Louvre Couture. Objets d’art, objets de mode, Olivier Gabet, directeur du Département des Objets d’art du Musée du Louvre et commissaire de l’exposition, interroge les liens que les maisons de mode tissent avec l’histoire de l’art et les musées. Alors que le musée du Louvre s’est ouvert depuis sa fondation en 1793 à presque toutes les formes d’expression artistique et à toutes les pratiques contemporaines, jamais il n’avait accueilli la mode qui, pour être parfois controversée dans le champ intellectuel, n’en est pas moins aujourd’hui un monde d’une créativité effervescente. C’est donc une exploration inédite que propose l’exposition Louvre Couture. Objets d’art, objets de mode : comment l’art intervient dans le processus créatif des couturiers, designers et directeurs et directrices artistiques des maisons de mode ? Quelle est leur pratique de l’histoire de l’art ? Quel est leur usage du musée ? Des références les plus documentées aux impressions plus diffuses, chaque silhouette de mode fait écho à un moment de l’histoire du goût.Olivier Gabet, directeur du Département des Objets d’art du Moyen-Âge, Renaissance et Temps modernes du Musée du Louvre depuis 2022, est diplômé de l’École nationale des Chartes, il intègre le musée d’Art moderne de Paris en tant que conservateur du mobilier. Il rejoint ensuite le Musée d’Orsay au poste de responsable en parallèle duquel il enseigne à l’École du Louvre. Il participe en de 2008 à 2013 au projet du Louvre Abu Dhabi en tant que conservateur responsable des arts décoratifs, puis en tant responsable scientifique adjoint. Il prend les fonctions de directeur du Musée des arts décoratifs en 2013 pour ensuite devenir directeur général adjoint du MAD en 2019. Auteur de plusieurs ouvrages consacrés aux arts décoratifs, dont Japonismes en 2014, il a été commissaire de plusieurs expositions dont Christian Dior en 2017 et Luxes en 2020.Amphithéâtre d'HonneurMardi 10 juin 2025Crédit photo : © 2022 Musée du Louvre / Audrey Viger

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1 week ago
48 minutes 1 second

Beaux-Arts de Paris
Penser le Présent avec Charles Esche

Démoderniser pour décoloniser : les musées d’art moderne au XXIe siècle


Charles Esche, curateur et écrivain vivant à Amsterdam, interroge la façon dont les musées d’art moderne et contemporain sont conditionnés par leur passé moderne et colonial et nous invite à explorer de nouvelles stratégies et propositions curatoriales à travers l’exemple du Van Abbemuseum aux Pays-Bas, qu’il a dirigé pendant 20 ans.


Au cours de cette conférence, Charles Esche aborde la façon dont les musées d’art moderne et contemporain sont mis en difficulté par leur passé moderne, dont ils peuvent encore créer des récits qui répondent aux enjeux du moment et à la diversité de leurs usagers. Il s’appuie sur l’exemple du Van Abbemuseum aux Pays-Bas pour explorer des stratégies concrètes qui pointent vers des activités potentiellement pluriverselles et porteuses de sens.


Il aborde également la question des processus continus et sans fin de décolonisation à partir d’une position de l’Europe occidentale, ainsi que les limites de ce type d’approches. La conférence se terminera par une brève excursion au-delà du cadre institutionnel de l’art, en explorant les réponses potentielles de l’art et de la pensée artistique face au climat politique réactionnaire actuel.


Conservateur et écrivain basé à Amsterdam, Charles Esche est conseiller à la Jan van Eyck Academy et professeur d’art contemporain et de pratique curatoriale à l’University of the Arts de Londres. De janvier à avril 2026, il résidera à la Cité internationale des arts à Paris. Jusqu’en 2024, il a été directeur du Van Abbemuseum (Pays-Bas). Sa dernière publication majeure est Art and Its Worlds, Afterall and Koenig Press, 2021.


Il a été commissaire de plusieurs expositions internationales, parmi lesquelles : Soils, Australie et Pays-Bas, 2024; The Meeting That Never Was, Vilnius 2022; Art Turns, Word Turns; Musée MACAN, Jakarta 2017; Biennale de Jakarta 2015; 31ème Biennale de Sao Paulo 2014, RIWAQ Biennale, Palestine, 2007 et 2009; Istanbul Biennale, 2005 et Gwangju Biennale, 2002


Amphithéâtre des Loges

Mardi 3 juin 2025


Crédit photo : © 2025 Gluklya Pershina

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1 week ago
1 hour 18 minutes 2 seconds

Beaux-Arts de Paris
Penser le Présent avec Julia Marchand et Chris Cyrille

À l’occasion d’une soirée consacrée à l’artiste Frank Bowling, la commissaire d’exposition Julia Marchand et le conteur d’expositions Chris Cyrille ont souhaité faire dialoguer plusieurs voix avec son œuvre poétique, celle de l’artiste et saxophoniste Dimitri Milbrun et de la poétesse et pawolèz Simone Lagrand.

C’est depuis une histoire de l’art décentrée, celle de l’Atlantique noir, qu’il et elle proposent d’aborder la trajectoire diasporique de cette œuvre, dans laquelle la mer et son histoire (« The sea is history », écrivait le poète Derek Walcott), ainsi que les couches géographiques — voire géologiques — du monde, jouent un rôle fondamental.

Pour approcher une peinture aussi diffractée, il et elle ont convié la parole d’une poétesse, d’un artiste, et les échos lointains de la Mer. L’événement est soutenu par Frank Bowling Foundation. Le travail de l’artiste est visible à la galerie Hauser & Wirth jusqu’au 24 mai 2025.

Amphithéâtre des Loges
Mardi 20 mai 2025

Crédit photo : © Grégoire d’Ablon et © Damien Jélaine

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4 weeks ago
1 hour 27 minutes 28 seconds

Beaux-Arts de Paris
Penser le Présent avec Laurent Le Bon

Sept lieux, sept expositions : Laurent Le Bon, président du Centre Pompidou, revient sur sa pratique curatoriale à travers quelques expositions – de Dada à Dioramas en passant par Vides. Une rétrospective et Chefs d’œuvres ?Cet événement est organisé conjointement par l’École d’architecture Paris-Malaquais et les Beaux-arts de Paris, en lien avec l’enseignement « L’entour ». Il sera modéré par Audrey Illouz et Yann Rocher.L’enseignement de master « L’entour », consacré à l’histoire et à la technique de la scénographie d’exposition, est commun à l’École d’architecture Paris-Malaquais, aux Beaux-Arts de Paris, au Pavillon Bosio de Monaco, à l'ENSAD et au Centre Pompidou.Conservateur général du patrimoine, Laurent Le Bon fut chargé de la commande publique à la Délégation aux arts plastiques du ministère de la Culture et de la Communication puis, de 2000 à 2010, conservateur au Musée national d’Art Moderne du Centre national d’art et de culture Georges Pompidou. De 2008 à 2014, il a dirigé le Centre Pompidou-Metz où il a assuré le commissariat des expositions « Chefs-d’œuvre ? » et « 1917 ». De 2014 à 2021, il a présidé le Musée national Picasso-Paris.Il a été commissaire d’une cinquantaine d’expositions et l’auteur des ouvrages afférents, notamment « Dada » au Centre Pompidou, « Jeff Koons Versailles » au Château de Versailles, « Jardins » aux Galeries nationales du Grand Palais,« Dioramas » au Palais de Tokyo et « Picasso. Bleu et rose » au Musée d’Orsay. Depuis juillet 2021, il est président du Centre national d’art et de culture Georges Pompidou. Amphithéâtre des LogesLundi 5 mai 2025Crédit photo : © Didier Plowy Centre Pompidou

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1 month ago
1 hour 1 minute 22 seconds

Beaux-Arts de Paris
Penser le Présent avec Michel Poivert

Michel Poivert qualifie de « néoanalogues » des pratiques photographiques mettant en œuvre des processus de création qui affirment le rôle de la matérialité et de l’expérimentation primant sur la production d’une image. 

Il ouvre ainsi sur la notion globale de « culture analogique » définie comme le pendant de la « culture numérique ». L’analogique ne désigne plus un fait technique mais un fait culturel. Ce qui caractérise le néoanalogue est une forte conscience « écosophique », soit une perception de l’ère anthropocène comme cadre général historique. À cet égard, le tournant analogique marque un projet politique.

Michel Poivert est Professeur d'histoire de l'art à l’Université Paris I Panthéon Sorbonne, où il a fondé la chaire d’histoire de la photographie, il est critique et commissaire d'exposition, et préside le Collège international de photographie. Il a notamment publié La photographie contemporaine (Flammarion, 2018), Brève histoire de la photographie, essai (Hazan, 2015), 50 ans de photographie française de 1970 à nos jours (Textuel, 2019), Contreculture dans la Photographie contemporaine (Textuel, 2022). Il a notamment organisé les expositions L’Événement, les images comme acteur de l’histoire, au Jeu de Paume à Paris, (2007), Nadar, la Norme et le Caprice (Multimedia Art Museum, Moscou, 2015), Métamorphose - La photographie en France 1968-1989 (Pavillon Populaire, Montpellier, 2022), AImagine - Photography and Generative Image (Hangar, Bruxelles, 2025).

Dans le cadre de la chaire Photo Extra-Large soutenue par Neuflize OBC.

Amphithéâtre d'Honneur
Jeudi 27 mars 2025


Crédits photos : © Mouna Saboni

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2 months ago
1 hour 3 minutes 52 seconds

Beaux-Arts de Paris
Penser le Présent avec Sara Favriau

Sara Favriau est avant tout sculpteuse : une cabane, une pirogue, un arc, un arbre… sont des éléments qui font partie de son vocabulaire formel et conceptuel, et portent leur propre dramaturgie.

L’artiste interroge à la fois l’œuvre et son écosystème ; sa circularité comme un arbre-pirogue qui traverse une mer, pour retrouver une forêt. Elle convoque des formes, des symboles et des procédés de nature populaire pour les transposer. Le bois est l’un de ses matériaux de prédilection, qu’il soit envisagé à une macro ou micro-échelle.


Sara Favriau est diplômée des Beaux-Arts de Paris (atelier Penone) en 2007. Elle est représentée par la Galerie Maubert où elle présente actuellement l’exposition L’aveu musclé.


Conversation avec Audrey Illouz


Lauréate du Prix des Amis du Palais de Tokyo 2015, Sara Favriau y présente en 2016 l’exposition La redite en somme, ne s’amuse pas de sa répétition singulière. En 2017, elle expose au Château de Chaumont, à Independent Brussels et effectue une résidence en partenariat avec le ministère de la Culture et le CNEAI. En 2018, elle participe à la première Biennale de Bangkok Beyond Bliss en tant qu’invitée d’honneur. En 2019, elle effectue la résidence French Los Angeles Exchange (FLAX) et participe à la première Biennale de Rabat. En 2020 commence une collaboration sur le temps long avec l’INRAe et des biologistes de l’Unité des Forêts Méditerranéenne. Elle est invitée à la Villa Noailles pour le Festival International de la Mode où elle expose une installation d’arbres sculptés issus d'une parcelle de forêt à côté de Marseille étudiée par l’INRAe . En 2021, un arbre-pirogue traverse la mer Méditerranée, depuis les salins des Pesquiers à Hyères, vers la Fondation Carmignac sur l’Ile de Porquerolles. En 2021/2022, elle effectue une résidence de la Royal Commission RCU and French Agency Afalula, opérée par Manifesto, à AlUla en Arabie Saoudite.


Son travail est présent dans de nombreuses collections publiques : FMAC (collection de la ville de Paris), FDAC Essonne, FRAC Normandie Caen, FRAC Centre, MAC VAL (installation pérenne), BAB (Bangkok Art Biennale).


Amphithéâtre des Loges

Jeudi 6 février 2025


Crédit photo : © Anaïs Veignant

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3 months ago
52 minutes 2 seconds

Beaux-Arts de Paris
Penser le Présent avec Carolyn Christov-Bakargiev et Giuseppe Penone

Carolyn Christov-Bakargiev, commissaire de l’exposition Arte Povera à la Bourse de Commerce et spécialiste internationalement reconnue de l’Arte Povera, revient avec Giuseppe Penone, figure majeure de ce mouvement artistique et chef d’atelier aux Beaux-Arts de Paris entre 1997 et 2012, reviennent sur des gestes séminaux de l’artiste et sur la genèse de l’exposition. Giuseppe Penone est l’un des plus importants sculpteurs de la génération d’artistes que la critique associe traditionnellement au mouvement de l’Arte Povera, lors qu’il réalise à la fin des années 1960 ses premiers travaux, en intervenant directement sur des arbres dans les forêts des Alpes Maritimes. Crédits photos : Carolyn Christov-Bakargiev © Courtesy du Castello di Rivoli Museo d’Arte Contemporanea (Rivoli-Turin), photo Sebastiano Pellion et Giuseppe Penone © Archivio Penone Mardi 21 janvier 2025 Amphithéâtre des Loges

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4 months ago
1 hour 25 minutes 24 seconds

Beaux-Arts de Paris
Penser le Présent - Portrait d’Artavazd Pelechian

À l’occasion de la 8e édition du festival Un Week-End à l’Est, qui met cette année à l’honneur la scène artistique d’Erevan en Arménie, un dialogue inédit entre l’artiste visuel Melik Ohanian et le cinéaste Andrei Ujica met en lumière une figure majeure du 7e art, le cinéaste Artavazd Pelechian.

Aussi rare que célébré, il est le « chainon manquant de la véritable histoire du cinéma », selon l’expression de Serge Daney qui fut, avec Jean-Luc Godard, l’un des plus ardents promoteurs de son œuvre en France au début des années 1990.


Conversation modérée par la curatrice d’art contemporain Lilit Sokhakian.


Melik Ohanian, artiste visuel français d'origine arménienne, adopte une approche multidisciplinaire et politiquement engagée dans sa pratique artistique. À travers la sculpture, la photographie, le cinéma et l'installation, son œuvre conceptuelle et poétique explore les notions de déplacement en tant que phénomènes politiques, sociaux et culturels, ainsi que les concepts de temps et de la nature de la mémoire individuelle et collective.


Son travail a été présenté lors de nombreuses expositions personnelles en France et à l’étranger. Il a participé à de nombreuses expositions collectives notamment aux biennales de São Paulo (2004), Berlin (2004), Sydney (2004, 2016), Moscou (2005), Gwangju (2006), Séville (2006), Venise (2007, 2015), Sharjah (2011) et à la Biennale de Lyon (2005, 2017).


En 2015, il est lauréat du Prix Marcel Duchamp, et participe au Pavillon de l’Arménie à la Biennale de Venise, qui est récompensé par le Lion d’Or du meilleur pavillon national. Son installation permanente dans le Parc Trembley à Genève, Les Réverbères de la Mémoire reçoit le Prix Visarte à Zurich en 2019.


Après des études de littérature, Andrei Ujica décide en 1990 de se consacrer au cinéma et co-réalise avec Harun Farocki Vidéogrammes d’une Révolution (1992). Ce film, qui évoque la relation entre le pouvoir politique et les médias en Europe à la fin de la Guerre Froide, fait date. Son second film Out of the Present (1995) évoque l’histoire du cosmonaute Sergei Krikalev qui passa dix mois dans la station Mir, tandis que sur terre l’Union Soviétique cessait d’exister. L’Autobiographie de Nicolae Ceaușescu (2010) conclut sa trilogie dédiée à la fin du communisme. Avec TWST | Things We Said Today (2024) Ujica se tourne vers l’émergence de la culture de masse.


Andrei Ujica a également réalisé deux films commandités par la Fondation Cartier pour l’art contemporain : 2 Pasolini (2000/2020) et Unknown Quantity avec Paul Virilio et Svetlana Alexievitch (2002-2005).


Lilit Sokhakyan, curatrice d'art contemporain, s'est installée à Paris en 2012, où elle a commencé à collaborer avec la Fondation Cartier pour l'art contemporain sur diverses expositions et projets, notamment liés à l'artiste Artavazd Pelechian. Avec l'équipe de la Fondation Cartier, Lilit a assisté Pelechian dans la création de son dernier film La Nature, elle a assuré la création du site internet entièrement dédié à la vie et à la filmographie de Pelechian, ainsi que la distribution de ses œuvres dans plusieurs festivals internationaux, notamment à New York, Amsterdam, Milan et Venise. Elle continue d'accompagner Artavazd Pelechian dans ses projets européens et ses expositions, ainsi que dans le développement de son nouveau projet d'opéra.


Amphithéâtre des Loges

Jeudi 21 novembre 2024


Crédits photos : © mtetard © Hrair Hawk Khatcherian

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6 months ago
1 hour 41 seconds

Beaux-Arts de Paris
Penser le Présent avec Théo Mercier

Théo Mercier est tout autant sculpteur que metteur en scène. Tour à tour explorateur, collectionneur, curateur et artiste, il mène une réflexion située au carrefour de l’anthropologie, de la géopolitique, du tourisme et du paysage.

Au cours de cette rencontre, il revient sur son parcours mais également sur son dernier spectacle Skinless, actuellement présenté dans le cadre du Festival d’Automne à Paris, au théâtre de la Villette. Bâti sur un paysage de détritus, Skinless est un Eden désenchanté. Dans ce panorama de la fin du monde un couple hors norme s’aime et se déchire sous la surveillance d’un tragique observateur. Skinless met en scène un couple à trois têtes qui habiterait les ruines du capitalisme.

Échange avec Emmanuelle Huynh, artiste et cheffe d’atelier aux Beaux-Arts de Paris, et Audrey Illouz, responsable de la programmation culturelle.

Théo Mercier est représenté par la galerie mor charpentier (Paris, Bogota) et est artiste associé au Théâtre National de Bretagne (Rennes).

Revendiquant une liberté formelle, il s’emploie à déconstruire les mécanismes de l’histoire, des objets et des représentations dans laquelle il remonte d’harmonieuses contradictions. Pensionnaire de la Villa Médicis en 2013 et nominé pour le prix Marcel-Duchamp en 2014, Théo Mercier a également remporté le Lion d’Argent de la Biennale de Venise de la danse en 2019 avec Steven Michel, le Prix Art of Change 21 ainsi que le Prix du Jury pour le Pavillon Français de la Quadriennale de Prague en 2023 avec Céline Peychet. Il a bénéficié d’importantes expositions personnelles à la Villa Médicis (Rome), la Conciergerie de Paris, la Fondation Luma Westbau (Zurich), la Collection Lambert (Avignon), le Museo El Eco (Mexico), la Biennale de Cuba (La Havane), le Musée de la Chasse et de la Nature (Paris), le Musée d’art contemporain (Marseille), le Lieu Unique (Nantes) ou encore le Tri Postal (Lille). Son œuvre a également été présentée dans de nombreuses expositions collectives, notamment au Centre Pompidou (Paris, Shanghai), au Hamburger Banhof (Berlin), au Palacio Bellas Artes (Mexico) ou à Arts Jameel (Dubaï).

Passant d’une pratique de « white cube » à celle de la « boite noire », Théo Mercier est aussi metteur en scène. Ses performances ont été montrées à Nanterre-Amandiers, au Festival d’Automne, la Villette, la Ménagerie de verre et le Centre Pompidou (Paris), le Festival d’Avignon, Theater Spektakel (Zurich), Vidy (Lausanne), La Bâtie (Genève), l’Usine C (Montréal), The Invisible dog Art Center (New York), le Festival Actoral (Marseille), au Vooroit Art Center (Ghent) ou au Short Theater (Rome), entre autres.
 

Crédit photo : © Marie Taillefer

Amphithéâtre des Loges
Mardi 26 novembre 2024

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6 months ago
1 hour 23 seconds

Beaux-Arts de Paris
Penser le Présent avec Souraya Noujaim

À l’occasion de cette rencontre Souraya Noujaim, directrice du Département des arts de l’Islam du musée du Louvre, abordera l’histoire de ce département dont elle a accompagné les évolutions au long de sa carrière muséale. Elle reviendra sur la notion même d’arts de l’Islam pour en proposer une mise en perspective avec le contemporain avec le désir profond de renouveler notre regard sur cette notion. Il sera notamment question de calligraphie transcendantale, de géométrie, de pages du Coran autant que de Mark Rothko. Amphithéâtre des Loges Mardi 22 octobre 2024

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7 months ago
56 minutes 14 seconds

Beaux-Arts de Paris
Penser le Présent avec Julien Creuzet et Céline Kopp

Julien Creuzet, artiste et chef d’atelier aux Beaux-Arts de Paris, revient sur sa création pour le Pavillon français de la biennale de Venise 2024 avec Céline Kopp, co-commissaire du Pavillon.

« Que signifie le centre lorsque l’on est français ? Que signifie le Pavillon français à Venise et la représentation nationale ? Comment repenser tout cela, tout en étant désigné comme “ultramarin”, ayant le sentiment d’appartenir à une histoire française beaucoup plus complexe ? Je crois qu’il faut essayer de la mettre en lumière. Il est important de déplacer physiquement et symboliquement les personnes dans une réalité qui échappe en grande partie à la question des institutions et des politiques culturelles. C’est sans doute utopique mais cela peut peut-être contribuer à changer certaines perspectives dans le futur. » Julien Creuzet

Autant de questions qu’aborderont l’artiste et la commissaire lors de cette soirée où la voix et l’oralité, qui accompagnent le travail de Julien Creuzet, tiennent un rôle central.


Amphithéâtre des Loges

Mardi 8 octobre 2024


Crédit photo : Julien Creuzet pour l'Institut Français - Biennale de Venise de l’art, 2024 © Jacopo La Forgia


Penser le Présent est réalisé avec le soutien de la Société Générale

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8 months ago
1 hour 4 minutes 40 seconds

Beaux-Arts de Paris
Penser le Présent avec Apolonia Sokol

L’artiste Apolonia Sokol, diplômée des Beaux-Arts de Paris, est connue pour sa position politique sur l’art du portrait. Au cours de cette rencontre elle reviendra notamment sur le portrait filmé - Apolonia, Apolonia - récemment sorti en salle, que lui a consacré la réalisatrice Léa Golb sur treize ans.


De ses études aux Beaux-Arts de Paris à la reconnaissance de son travail, ce sont aussi les destins d’Oksana Shachko, l’une des fondatrices des Femen, et de la réalisatrice, qui se dessinent en miroir d’Apolonia. Une sororité à trois faces, à l’épreuve du monde d’aujourd’hui.


En conversation avec Kathy Alliou, directrice du département des œuvres, et Audrey Illouz, responsable de la programmation culturelle aux Beaux-Arts de Paris.


Amphithéâtre des Loges

Mardi 21 mai 2024




Penser le Présent est réalisé avec le soutien de la Société Générale


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1 year ago
1 hour 5 minutes 12 seconds

Beaux-Arts de Paris
Fabienne Brugère et Agnès Thurnauer

À l'occasion de la parution de son dernier ouvrage, La vraie histoire de l’impressionnisme. Manet, Morisot et les autres (Vrin, 2024), la philosophe Fabienne Brugère dialogue avec l’artiste Agnès Thurnauer autour des héritages féministes des impressionnistes et des modernités effacées.


Dans le cadre de la chaire « Troubles, alliances et esthétiques », coordonnée par Fabrice Bourlez et Madeleine Planeix-Crocker.


Amphithéâtre des Loges

Mercredi 27 mars

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1 year ago
1 hour 35 seconds

Beaux-Arts de Paris
Penser le Présent avec Antony Gormley

À l'occasion de son exposition Critical Mass au Musée Rodin, l'artiste Antony Gormley dialogue avec Guitemie Maldonado, historienne de l'art et professeure aux Beaux-Arts de Paris, autour de sa pratique de sculpteur.

Antony Gormley est né à Londres en 1950. Depuis plus de quarante ans, il explore les relations de l’homme à l’espace qui l’entoure à travers le corps humain. Il présente actuellement l’exposition Critical Mass au Musée Rodin (jusqu’au 3 mars 2024), dans laquelle ses œuvres dialoguent avec celles d’Auguste Rodin, invitant les visiteurs à s’interroger sur les deux sculpteurs et leur volonté commune d’utiliser le rôle du corps en tant que sujet de la sculpture mais aussi comme objet et outil de questionnement.

Antony Gormley a exposé dans de nombreux musées à travers le monde, dont le Louisiana, Humlebæk (1989); la Konsthall de Malmö (1993); la Hayward Gallery, Londres (2007), le Kunsthaus de Bregenz (2010); le musée national de l’Ermitage, Saint-Pétersbourg (2011); les Deichtorhallen de Hambourg (2012); le Philadelphia Museum of Art (2019); la Royal Academy of Arts, Londres (2019); la National Gallery, Singapore (2021); le Voorlinden Museum, Wassenaar (2022); et le Lehmbruck Museum, Duisburg (2022). Il a participé à la Biennale de Venise en 1982 et 1986, et à la documenta de Kassel en 1987. Parmi ses sculptures monumentales installées dans l’espace public, on peut citer L’Ange du Nord à Gateshead (1998), Quantum Cloud (2000) au bord de la Tamise à Londres, Un autre endroit (2005) sur la plage de Crosby, À l’intérieur de l’Australie (2002–03) sur le lac salé Ballard et Exposure (2010) à Lelystad, au nord-est d’Amsterdam. En France, ses sculptures Cloud Chain (2012) et WITNESS VII et WITNESS VIII (2021) sont installées de façon permanente respectivement aux Archives nationales et à l’École du Louvre.

Antony Gormley a reçu le Turner Prize en 1994, le South Bank Prize, dans la catégorie arts plastiques, en 1999 et le prix Bernhard Heiliger pour la sculpture en 2007. Nommé officier dans l’ordre de l’Empire britannique en 1997, il a été élevé au rang de chevalier pour services rendus aux arts en 2014. Entré à la Royal Academy en 2003 et au conseil d’administration du British Museum en 2007, Antony Gormley est membre honoraire du Royal Institute of British Architects et docteur honoris causa de l’université de Cambridge.

Guitemie Maldonado est historienne de l’art et professeure aux Beaux-Arts de Paris.
 

Avec le soutien de la galerie Thaddaeus Ropac.
Penser le Présent est réalisé avec le soutien de Société Générale.

 
Amphithéâtre d'Honneur
Jeudi 1 février 2024



Crédit photo : © Droits réservés

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1 year ago
1 hour 5 minutes 58 seconds

Beaux-Arts de Paris
Paul Thek et la contre-culture

Paul Thek (1933-1988), l’un des artistes américains les plus singuliers de la seconde moitié du 20e siècle, a toujours refusé d’appartenir aux courants artistiques dominants. 
Au cours des années 1960, son travail s’est développé en marge du Pop art et de l’art minimal, prenant le corps comme sujet dans sa représentation la plus charnelle. 
Personnalité libre, artiste voyageur, il a pendant quinze ans circulé en Europe et a vécu notamment en Italie dont l’art et la culture ont profondément nourri certaines de ses créations. 
Auteur d’une œuvre inclassable et incroyablement diversifiée (« Technological Reliquaries », installations éphémères et collectives, peintures et dessins…), Paul Thek n’a cessé d’entremêler dans son travail ces oppositions qui ont été au centre de sa vie : le spirituel et le corporel, la vie et la mort, le sacré et le profane.

Valérie Da Costa, auteure du récent livre Paul Thek en Italie / Paul Thek in Italy 1962-1976 (Presses du Réel), revient sur son œuvre à l’occasion de l’exposition que lui consacre le MAMCO de Genève de mars à juin 2024 et dont elle assure le co-commissariat.

Valérie Da Costa est historienne de l’art, critique d’art et commissaire d’exposition. Elle est maîtresse de conférences HDR en histoire de l’art contemporain (XXe-XXIe siècles) à l’Université de Strasbourg. 
Ses recherches portent notamment sur l’art italien de la seconde moitié du XXe siècle sur lequel elle a publié de nombreux textes et livres. 
Elle a été commissaire de l’exposition « Vita Nuova. Nouveaux enjeux de l’art en Italie 1960-1975 » (MAMAC, Nice, 2022) et est co-commissaire, avec Lionel Bovier, de l’exposition « Paul Thek » (MAMCO, Genève, 2024).
 

Penser le Présent est réalisé avec le soutien de Société Générale.

Amphithéâtre des Loges
Jeudi 25 janvier 2024
 

Crédits photos : © Droits réservés

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1 year ago
51 minutes 58 seconds

Beaux-Arts de Paris
Penser le Présent - Autour de Paul Virilio

« La fin du monde est un concept sans avenir ».


Paul Virilio, grand architecte et philosophe disparu en 2018, est à l’origine de la dromologie, soit l’étude du rôle joué par la vitesse dans les sociétés modernes. À l’occasion de la parution de 22 de ses essais (éd. du Seuil), sa fille Sophie Virilio, l’architecte Jean Richer, l’éditrice Maria Vlachou et l’historien de l’art Christian Joschke dialoguent autour de la pensée accélérationniste.


L’ouvrage La fin du monde est un concept sans avenir permet de parcourir quatre décennies (1976-2010) et décrit un arc théorique partant du regard d’un enfant marqué par le bombardement de Nantes en 1943 pour aller jusqu’à celui du philosophe qui définira l’esthétique de la disparition. Le monde dans le viseur est en perpétuelle accélération, surpris par l’accident, habité par la guerre, frappé par les bombes climatique et informatique, incarcéré dans le communisme des affects, obsédé par la conquête du temps réel et l’effacement de la distance.


Urbaniste et philosophe (1932-2018), Paul Virilio déclare que ses deux universités ont été la guerre et l’art. Tout d’abord peintre puis maître verrier, il suit en auditeur libre les cours de Vladimir Jankélévitch, de Louis de Broglie et de Maurice Merleau-Ponty. Il consacre dix ans au projet Bunker Archéologie, qui fera l’objet d’une exposition sous l’égide du CCI Beaubourg en 1975. En 1963, il fonde le groupe Architecture Principe et la revue éponyme. En 1968, il devient professeur à l’École spéciale d’architecture de Paris et y enseigne pendant vingt-neuf ans. En 1972, il crée avec le sociologue Jean Duvignaud la revue Cause Commune et collabore entre autres aux revues Esprit, Traverses et L’Autre Journal. Il publie son premier essai, L’Insécurité du territoire, en 1976. En 1990, il devient directeur de programme au Collège international de philosophie sous la direction de Jacques Derrida. Sa collaboration avec la Fondation Cartier, initiée par l’exposition La Vitesse (1991), se poursuit jusqu’à la fin de sa vie, avec Ce qui arrive (2003), Terre Natale, Ailleurs commence ici (2008-2009).

Paul Virilio est traduit dans 35 pays.


Sophie Virilio, romancière et photographe sous pseudonymes, est la fille et unique ayant-droit de Paul Virilio. Elle œuvre à la diffusion de la pensée de son père à travers la revue annuelle Dromologie et des rencontres, expositions et évènements auxquels elle collabore et apporte le soutien de son fonds privé.


Jean Richer est architecte-géographe. Il milite pour la prise en compte du temps dans les processus de transformation des villes. Actif dans le soin apporté au déjà-là du patrimoine et dans la recherche urbaine, il entend faire de l’écologie grise une pratique transformatrice pour aborder les grands changements du monde.


Maria Vlachou est éditrice et directrice des droits étrangers aux Éditions du Seuil. Elle a collaboré notamment avec la RMN, l’EHESS et les PUF. Depuis 2021, elle préside la commission extraduction de sciences humaines au CNL. Elle est docteure en archéologie (EPHE) et spécialisée dans la sculpture architecturale de l’époque hellénistique.


Christian Joschke est historien de l’art et s’intéresse particulièrement aux rapports entre arts et politique et à l’histoire de la photographie. Il a fondé avec Olivier Lugon la revue Transbordeur. Photographie histoire société aux éditions Macula et dirige avec lui la collection « Transbordeur » chez le même éditeur. Professeur aux Beaux-Arts de Paris, il aborde cette année la pensée accélérationniste avec ses étudiants.



Penser le Présent est réalisé avec le soutien de Société Générale.


Amphithéâtre des Loges

Jeudi 18 janvier 2024



Crédit photo : © Droits réservés

couverture : Dunkerque et dessus, Virilio 5-7 juin 1969

© Michel Pamart, photo Fonds S. Virilio

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1 year ago
58 minutes 4 seconds

Beaux-Arts de Paris
Penser le Présent avec Chris Dercon

Cet événement est organisé conjointement par l’École d’architecture Paris-Malaquais et les Beaux-arts de Paris, en lien avec l’enseignement « L’entour ». Il sera modéré par Yann Rocher et Alain Berland.

L’enseignement de master "L’entour", consacré à l’histoire et à la technique de la scénographie d’exposition, est encadré par Thierry Leviez (Pavillon Bosio) et Yann Rocher (École d’architecture Paris-Malaquais). Il est commun à l’École d’architecture Paris-Malaquais, aux Beaux-Arts de Paris et au Pavillon Bosio – École supérieure d’arts plastiques de Monaco.


Chris Dercon, Directeur Général de la Fondation Cartier pour l’Art Contemporain


« Tout au long de ma carrière, j’ai toujours été intéressé par le « display », la monstration, et l’architecture des expositions – ces deux termes qui sont plus parlants que le simple mot « scénographie ». Qu’il s’agisse de commissaires tels qu’Alexander Dorner ou Reynold Arnould, de l’artiste Richard Hamilton ou des architectes Lina Bo Bardi, Carlo Scarpa ou Friedrich Kiesler, ces pionniers ont souvent parlé, ainsi que d’autres à la suite, du pouvoir de la monstration. J’ai eu le grand plaisir de travailler avec des praticiens innovants de ce milieu, comme Dan Graham, Rem Koolhaas, Wolfgang Tillmans ou Anselm Kiefer. Lors de cette conférence, je présenterai et commenterai 40 ans de scénographies expérimentales sur lesquelles j’ai travaillé de New York à Rotterdam, en passant par Munich, Londres ou encore Paris. S’ajoutant à ces noms et à ces collaborations, je montrerai également des projets expérimentaux auxquels j’ai participé avec Hubert Damisch, Hans Haacke, Paul McCarthy, Ai Weiwei ou Richard Tuttle ; et le dernier en date : l’exposition du photographe Juergen Teller et de l’architecte Tom Emerson. »


Chris Dercon est historien de l’art, commissaire d’exposition et directeur de musée, d’origine belge, né à Lier en 1958. Il effectue ses études à la Rijksuniversiteit Leiden en Histoire de l’art, études théâtrales, et à la Vrije Universiteit à Amsterdam en études cinématographiques. Il a travaillé en tant qu’enseignant, critique et journaliste. Il dirige des institutions culturelles depuis 1988 : il commence en tant que directeur de la programmation du PS1 New York en 1988, à Rotterdam de 1990 à 1995 il dirige le Witte de With (Melly Kunstinstituut), puis le Boijmans Van Beuningen de 1996 à 2002. De 2003 à 2011 il dirige la Haus der Kunst à Munich. De 2011 à 2016, il dirige la Tate Modern de Londres. De 2017 à 2018, il dirige la Volksbühne Berlin. De 2019 à 2023, il est nommé président de la Réunion des Musées Nationaux et du Grand Palais où il dirige le projet de restauration du Grand Palais. Il est actuellement Directeur Général de la Fondation Cartier, et travaille sur le projet du nouveau bâtiment de la Fondation Cartier.


Amphithéâtre des Loges

Mercredi 10 janvier 2024


Crédit photo : Richard Tuttle, I Don’t Know. The Weave of Textile Language, Tate Modern, Londres, 2015

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1 year ago
1 hour 17 minutes 30 seconds

Beaux-Arts de Paris
Penser le Présent avec Sébastien Allard

Pourquoi un conservateur ne doit pas être… conservateur.


Au cours de son histoire, l’œuvre d’art matérielle connaît une série de transformations, aussi bien en raison de facteurs externes (modifications de format, vandalisme, accidents, contexte historique …), qu’internes, liés à l’évolution des matériaux utilisés. Pour les peintures anciennes, ce processus est souvent abordé sous le seul angle d’une dégradation inévitable, nous éloignant d’une origine fantasmée qui serait le moment de l’achèvement et qu’il conviendrait - autant que possible - de préserver. Les termes de « conservateur » et de « restaurateur » renvoient à cette conception fondée sur une temporalité figée, regardant principalement vers un passé irrémédiablement perdu.


Sébastien Allard propose d’adopter un autre point de vue en considérant positivement les évolutions matérielles des œuvres, non pas comme une dégradation plus ou moins lente, mais comme la marque de leur vitalisme, comme des métamorphoses successives qu’il s’agit, pour le conservateur, d’accompagner, voire d’anticiper. Il y a là un point essentiel qui implique un changement radical de positionnement, la conservation devant intégrer mieux la sédimentation des temporalités, celle de l’œuvre et la nôtre, et assumer la dialectique entre notre propre historicité et l’état de l’œuvre à un moment donné. Il ne s’agit plus d’essayer – un peu vainement - de fixer une origine, de rétablir une achronie, mais de donner à voir la relation qu’une société donnée, à une époque donnée, entretient avec les œuvres du passé, la façon dont elles peuvent encore s’adresser à nous aujourd’hui.


Normalien, diplômé de l’Institut d’Etudes politiques de Paris et conservateur général du Patrimoine, Sébastien Allard est le Directeur du département des Peintures du musée du Louvre. Dix-neuviémiste, il s’est tout particulièrement consacré au romantisme et à l’œuvre de Delacroix, d’Ingres et de Corot. Il a été le commissaire de nombreuses expositions internationales, dont, en 2018, la grande rétrospective consacrée à Eugène Delacroix au musée du Louvre et au Metropolitan Museum de New York et l’exposition « Corot. Le peintre et ses modèles » au musée Marmottan Monet. Il est actuellement le commissaire de « Naples à Paris. Le Louvre invite le musée de Capodimonte » et prépare une exposition consacrée à Jacques-Louis David.


Son ouvrage, coécrit avec M.-Cl. Chaudonneret, Le Suicide de Gros. Les Peintres de l’Empire et la génération romantique avait obtenu, en 2011, le prix de l’essai de l’Académie française. Il travaille à un ouvrage sur l’enjeu du biographique dans l’œuvre des artistes. Encourageant la présence de l’art contemporain et du spectacle vivant au musée du Louvre, il a été, en 2010, le commissaire de l’invitation au Louvre de Patrice Chéreau et a, en 2022, conseillé scientifiquement le spectacle Forêt d’Anne-Teresa De Keersmaeker et Némo Flouret.


Conférence organisée dans le cadre du partenariat entre le Musée du Louvre et les Beaux-Arts de Paris.


Penser le Présent est réalisé avec le soutien de Société Générale.


Amphithéâtre des Loges

Jeudi 16 novembre 2023



Crédit photo : © c-2018musee-du-Louvre_AntoineMongodin


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1 year ago
1 hour 2 minutes 27 seconds

Beaux-Arts de Paris
Penser le Présent avec François Halard

Dans le champ de la photographie, François Halard occupe une place singulière, celle d'un très grand photographe d'architecture intérieure nourri par la passion des fragments antiques et archéologiques, des décors du XVIIIe siècle, des peintures abstraites et radicales de la modernité et des photographies expérimentales et documentaires des années vingt.


Comment dire et capturer ce que l'on a devant soi ? Cet indicible qui est l'épreuve irrésoluble du photographe, François Halard s'y confronte comme un peintre le fait, par la facture, le flou, l'éclairage low-key et les prises de vues successives, comme pour mieux donner une texture et une peau à tout ce qu'il capture.


Depuis les années quatre-vingt, François Halard photographie les ateliers et les maisons d’artistes, d’architectes et de collectionneurs. La parution de son livre, François Halard 3 : New Vision, est l’occasion d’échanger sur sa façon de percevoir ces lieux de création et d’évoquer son rapport avec la photographie, la peinture et l’architecture.


Entretien avec l'artiste Thomas Fougeirol et Alain Berland.


Dans le cadre de PhotoSaintGermain, en partenariat avec les Beaux-Arts de Paris.


Penser le Présent est réalisé avec le soutien de Société Générale.


Amphithéâtre des Loges


Jeudi 9 novembre 2023



Crédit photo : © Droits réservés



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1 year ago
1 hour 17 minutes 40 seconds

Beaux-Arts de Paris
Une révolution iranienne : Femme, Vie, Liberté

Table ronde organisée à l’occasion de la parution de l’ouvrage Une révolution iranienne : Femme, Vie, Liberté, avec Odile Burluraux, conservatrice du patrimoine au musée d’Art moderne de Paris, Chahda Chafiq, écrivaine et sociologue, Rachida El Azzouzi, journaliste à Mediapart et photographe, Hugo Vitrani, commissaire d’expositions au Palais de Tokyo et Julien Sirjacq, artiste chef d’atelier aux Beaux-Arts de Paris.
 

Elle s’appelait Mahsa Amini, jeune femme kurde tuée par la police iranienne des mœurs le 16 septembre 2022.
Plus de 100 graphistes et dessinateurs de presse s’engagent pour soutenir le combat des femmes et la liberté en Iran avec des affiches et des créations graphiques inspirées des affiches des révolutions Russe ou Cubaine, de mai 68 et des codes graphiques forts, efficaces propres à la Perse.
4 institutions se mobilisent, les Beaux-Arts de Paris, le Musée d’art moderne de Paris, le Palais de Tokyo et le Palais de la porte Dorée pour éditer le premier ouvrage de référence sur ces luttes. Véritable hommage au combat et à la dignité, cet ouvrage s’inscrit dans les luttes fondamentales pour les droits des femmes et des hommes.
 

Richement illustré ce beau livre rassemble plus de 250 affiches et documents photographiques.
 

Cette publication s’inscrit dans le prolongement du soutien aux Iraniennes et Iraniens face à la répression, mené en mars dernier à l’occasion de la journée internationale des droits des femmes. Les Beaux-Arts de Paris, le Musée d’Art Moderne, le Palais de Tokyo et le Palais de la Porte Dorée s’étaient accordés pour habiller leurs façades et espaces intérieurs d’affiches issues des manifestations iraniennes, imprimées généreusement par l’atelier Julien Sirjacq aux Beaux-Arts de Paris. Cet engagement est présenté dans l’un des chapitres de l’ouvrage.
 

Prix 35 € - Format 170 x 240 mm - 244 pages - Broché
 


Amphithéâtre des Loges
Mercredi 4 octobre 2023


Crédit photo : © Anonymous Designer for From Iran

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1 year ago
54 minutes 48 seconds

Beaux-Arts de Paris
En lien étroit avec l'actualité des grands noms de la création artistique et de la pensée contemporaine sont invités à dialoguer soit avec Alain Berland pour la programmation culturelle "Penser le Présent" soit dans le cadre des Chaires animées par des artistes, théoriciens ou professionnels aux Beaux-Arts de Paris.