Découvrez les histoires inattendues, secrètes ou extraordinaires de la musique du 20ème siècle.
Quel que soit le style et la décennie pendant lesquelles elles ont été enregistrées, des chansons qui font partie de notre quotidien ont parfois connu de drôles de parcours avant d'arriver à la notoriété qu'on leur connait aujourd'hui.
Des émissions spéciales avec des invités depuis notre studio à Midi Libre, vous feront également découvrir des artistes côté jardin.
Une émission proposée par Philippe Dalgues.
Découvrez un nouvel épisode chaque quinze jours.
Découvrez les histoires inattendues, secrètes ou extraordinaires de la musique du 20ème siècle.
Quel que soit le style et la décennie pendant lesquelles elles ont été enregistrées, des chansons qui font partie de notre quotidien ont parfois connu de drôles de parcours avant d'arriver à la notoriété qu'on leur connait aujourd'hui.
Des émissions spéciales avec des invités depuis notre studio à Midi Libre, vous feront également découvrir des artistes côté jardin.
Une émission proposée par Philippe Dalgues.
Découvrez un nouvel épisode chaque quinze jours.

Sorti en 1989, le titre semble cocher toutes les cases du tube de l’été : un refrain entêtant, une danse sensuelle, une chanteuse charismatique — Loalwa Braz, brésilienne, voix douce et envoûtante — et un clip qui donne envie de siroter un Orangina sur la plage. 15 millions de disques vendus, un carton mondial. Et pourtant, derrière cette success story tropicale, se cache l’un des plus gros scandales de plagiat de l’histoire de la musique.
Tout commence avec un certain Chico de Oliveira, présenté comme le mystérieux compositeur du morceau. Problème : personne ne le connaît. Pas même les promoteurs du titre, dont Jean Karakos, qui prétend ne jamais l’avoir vu. Pendant deux mois, les journalistes mènent l’enquête, jusqu’à ce que Le Monde dévoile la vérité : Chico de Oliveira n’existe pas. Il s’agit en fait d’un pseudonyme pour Olivier Lorsac, l’un des producteurs français derrière Kaoma.
Ce qu’Olivier a fait ? Il a ramené dans ses valises une chanson entendue lors d’un voyage au Brésil : Llorando Se Fue, des Los Kjarkas, un groupe de musiciens boliviens. Et là, pas de doute possible : la Lambada est un copier-coller musical. Même mélodie, même progression. Seuls quelques arrangements changent. La flûte de pan devient accordéon, les voix sont plus pop, et le son, clairement, est plus calibré pour les radios européennes.