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Autoportrait
RTBF
55 episodes
1 week ago
Autoportrait est un podcast de Musiq3 qui vous plonge dans l’univers intime des artistes et des personnalités célèbres du monde culturel de la scène belge et internationale de la musique classique. Chaque épisode vous invite à découvrir la vie et le parcours d’une ou d’un compositeur, interprète, metteur en scène ou encore d’un chef d'orchestre, à travers des échanges authentiques dans le cadre d’une interview intimiste où l'invité est au centre. Présenté par Nicolas Blanmont de Musiq3, Autoportrait vous propose une discussion libre et captivante, parfois inspirée par l'actualité, parfois simplement pour le plaisir de mieux comprendre l’artiste derrière l’œuvre. Que vous soyez passionné de musique, de théâtre ou de culture en général, ce podcast vous offre une expérience sonore unique, à la rencontre des créateurs qui façonnent notre monde artistique. Les invités de ces entretiens sont des personnalités de renommée internationale telles que la soprano française Véronique Gens, la soprano belge Anne-Catherine Gillet, la mezzo-soprano Eva Zaïcik, le chef d'orchestre Christophe Rousset, la pianiste Beatrice Rana, la mezzo-soprano Anne Sofie von Otter ou encore la pianiste Alice Sara Ott. Retrouvez tous les contenus de Musiq3 sur Auvio.be. Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
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Autoportrait est un podcast de Musiq3 qui vous plonge dans l’univers intime des artistes et des personnalités célèbres du monde culturel de la scène belge et internationale de la musique classique. Chaque épisode vous invite à découvrir la vie et le parcours d’une ou d’un compositeur, interprète, metteur en scène ou encore d’un chef d'orchestre, à travers des échanges authentiques dans le cadre d’une interview intimiste où l'invité est au centre. Présenté par Nicolas Blanmont de Musiq3, Autoportrait vous propose une discussion libre et captivante, parfois inspirée par l'actualité, parfois simplement pour le plaisir de mieux comprendre l’artiste derrière l’œuvre. Que vous soyez passionné de musique, de théâtre ou de culture en général, ce podcast vous offre une expérience sonore unique, à la rencontre des créateurs qui façonnent notre monde artistique. Les invités de ces entretiens sont des personnalités de renommée internationale telles que la soprano française Véronique Gens, la soprano belge Anne-Catherine Gillet, la mezzo-soprano Eva Zaïcik, le chef d'orchestre Christophe Rousset, la pianiste Beatrice Rana, la mezzo-soprano Anne Sofie von Otter ou encore la pianiste Alice Sara Ott. Retrouvez tous les contenus de Musiq3 sur Auvio.be. Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
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Episodes (20/55)
Autoportrait
Vanessa Wagner, pianiste
Il y a déjà plus de trente ans que Vanessa Wagner fait partie des valeurs sûres der la scène pianistique française, et même internationale. Dotée d’un patronyme célèbre – mais il n’y a rien chez elle ni de germanique ni de wagnérien, et elle précise même préférer Verdi à son illustre homonyme – elle est née à Rennes en 1973. Ce qui n’en fait pas pour autant, loin s’en faut, une bretonne bretonnante. C’est là, dans une famille intellectuellement et socialement favorisée, qu’elle a passé sa prime enfance, abordant le piano presque par hasard et sans réelle pression familiale mais montrant rapidement un talent hors du commun. Sortie à 12 ans diplômée du Conservatoire local avant de mettre quelques mois plus tard sur celui de Paris, le fameux CNSM. Une évolution évidente, mais un passage qui le sera moins, Vanessa Wagner tombant sur un pédagogue réputé qui veut la faire rentrer dans le moule où avaient été formés tous ses autres élèves et la jeune femme se révélant quelque peu rebelle. Rebelle, Vanessa Wagner l’est restée jusqu’aujourd’hui. Par ses combats extra-musicaux – notamment pour les droits des animaux, elle s’est même présentée aux élections à Paris en 2017 sur les listes du Parti animaliste - mais aussi par ses choix musicaux. Elle joue et enregistre le grand répertoire pianistique traditionnel – de Mozart à Ravel en passant par Schumann et Debussy – mais elle est aussi une praticienne régulière du répertoire contemporain. Le répertoire contemporain que l’on pourrait qualifier de consensuel, bien sûr, avec des compositeurs largement reconnus comme par exemple Pascal Dusapin dont elle a créé et gravé plusieurs œuvres, mais aussi des musiciens moins consensuels comme les minimalistes américains. Sans oublier ses collaborations avec la scène électro, et notamment le DJ ; producteur et compositeur Murcoff, avec lequel elle a signé en 2016 un album marquant intitulé Statea. Car Vanessa Wagner est aussi et toujours curieuse d’explorer les sentiers non battus. Consacré à l’intégrale des deux livres d’études de Philip Glass, son dernier enregistrement vient de sortir chez Infiné. Elle rêve pour l’avenir d’aborder Bach, et aussi les dernières sonates de Schubert, mais il est probable que d’autres musiciens plus inattendus viendront encore rejoindre son panthéon personnel. Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
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1 week ago
29 minutes 22 seconds

Autoportrait
Louis Langrée, chef d'orchestre
Chaque semaine Nicolas Blanmont reçoit un artiste du monde musical pour brosser, le temps d'une émission, son autoportrait. Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
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1 month ago
30 minutes 24 seconds

Autoportrait
Lionel Lhote, baryton belge
En 2023, à la Monnaie, Lionel Lhote chantait Henry VIII fièrement installé sur le dos d’un superbe étalon espagnol. Et quand on lui en reparle aujourd’hui, on pense comprendre que sa fierté et son bonheur tenaient au moins autant à la posture et à la monture qu’au fait d’incarner, sur la première scène lyrique belge, le personnage central d’un opéra plutôt rare de Camille Saint-Saëns. Né à Boussu en 1974, fils du ténor Edmond Lhote qui chanta régulièrement à la Monnaie dans les années 60 et 70, Lionel Lhote s’inscrit dans une lignée de grandes voix graves belges, avec notamment Jules Bastin, Marcel Vanaud – qui a été son professeur – et bien sûr José Van Dam, qu’il révère.  Formé très jeune dans la troupe du très modeste opéra de Giessen, il a vite appris à chanter et à jouer dans plusieurs langues, et dan des genres musicaux très divers – du classique jusqu’au contemporain en passant bien sûr par le XIXe siècle qui reste son core business. Il a déjà à son actif quelques bonnes dizaines de rôles, mais il n’a même pas encore pris le temps d’en dresser la liste : quand on aime on ne compte pas. Passé par le Concours Reine Elisabeth en 2004 – un concours que, enfant, il avait envisagé  de présenter comme pianiste – Lionel Lhote est un des rares chanteurs belges à faire tout à la fois une carrière internationale – Festival de Glyndebourne ou d’Aix-en-Provence, Opéras de Paris et de Lyon, Grand Théâtre de Genève, Scala de Milan …- et à être prophète en son pays : il s’est plusieurs fois produit sur les trois lyriques scènes belges, et reste aujourd’hui un pilier régulier de la Monnaie comme de l’Opéra de Liège. Parfois un peu bravache, revendiquant un certain bon sens populaire, chauvin et fier de l’être – jusque dans l’amour des frites qu’il professera dans cette émission – Lhote est aussi un bon vivant même s’il ne boit pas d’alcool, aimant faire bonne chère, monter de beaux chevaux et raconter des histoires drôles. At avec beaucoup de naturel, on l’entend dans cet Autoportrait lancer quelques appels aux programmateurs, qu’il s’agisse de L’attaque du Moulin, opéra oublié de Bruneau qui fut un tube au XIXe siècle, ou des rôles wagnériens qu’il rêve de chanter. Lionel Lhote est jusqu’au 9 octobre sur la scène de la Monnaie pour incarner Ford dans le très beau Falstaff d’Alain Altinoglu et Laurent Pelly. Il sera également à Liège le 28 novembre dans le cadre du gala de la Fondation Jodie Devos. Dans la suite de sa saison, on pointera notamment Enrico dans Lucia di Lammermoor à l’Opéra de Toulouse et le rôle-titre de Rigoletto à Lausanne. Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
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1 month ago
29 minutes 19 seconds

Autoportrait
Kristjan Järvi, chef d'orchestre
Chaque semaine Nicolas Blanmont reçoit un artiste du monde musical pour brosser, le temps d'une émission, son autoportrait. Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
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1 month ago
33 minutes 22 seconds

Autoportrait
Antonio Pappano, chef d'orchestre
Evidemment, pour le public belge, Antonio Pappano restera à jamais l’ancien directeur musical de la Monnaie, celui qui a conduit et fait grandir l’orchestre après Sylvain Cambreling et avant Kazushi Ono, et qui a dirigé quelques-unes des productions les plus marquantes de la maison lyrique bruxelloise pendant les deux premiers tiers du règne de Bernard Foccroulle, entre 1992 et 2002. Mais on ne peut ainsi réduire ainsi à ce prisme un peu chauvin l’extraordinaire carrière de ce chef d’orchestre majeur de notre temps, aussi à l’aise dans le symphonique que dans le lyrique, et qui semble avoir pris le meilleur de ses origines italiennes, anglaises et un peu américaines aussi. Une carrière qui est loin d’être terminée puisque, après avoir été directeur musical du Covent Garden de Londres pendant 22 ans mais aussi patron de l’Accademia Santa Cecilia de Rome durant 18 ans, il vient de prendre la tête du London Symphony Orchestra, une des formations britanniques les plus en vue. Pas mal, pour un musicien qui reconnaît aujourd’hui que, dans son enfance, il n’avait jamais rêvé d’être chef d’orchestre. Antonio Pappano est né le 30 décembre 1959 à Epping, une petite bourgade de 12.000 habitants située dans l’Essex à 40 km au nord-est de Londres. Ses parents, des immigrés italiens, étaient arrivés là depuis la Campanie et son père, professeur de chant, a très vite fait du jeune Antonio son pianiste répétiteur, y compris quand ils sont partis s’installer aux Etats-Unis quand il avait treize ans. Une école exigeante mais éminemment formatrice qui explique sans doute sa versatilité comme chef, mais aussi sa capacité à pratiquer toujours le piano à haut niveau. Le chef anglais est actuellement en tournée européenne avec le London Symphony Orchestra, et ils s’arrêteront à Bruxelles, à Bozar, le samedi 4 octobre pour jouer Rossini, Chopin et Chostakovitch. Ses disques paraissent soit sur le label du London Symphony Orchestra, soit chez Warner Classics, qui a notamment publié un coffret de 27 cd reprenant l’intégralité des enregistrements de musique symphonique et de musique sacrée qu’il a réalisés avec l’Orchestre de l’Accademia Santa Cecilia de Rome. Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
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2 months ago
26 minutes 3 seconds

Autoportrait
Lea Desandre, mezzo-soprano
Au firmament des étoiles du monde lyrique apparues ces dernières années, Lea Desandre brille de façon aussi visible qu’audible. Italo-française – elle insiste bien pour que son nom de famille soir prononcé Dézandré et non Desandre même si elle n’est pas tout à fait sûre que ce patronyme hérité de son nonno italien ne soit pas d’origine française, cette mezzo-soprano née en 1993 avait une grand-mère dans les chœurs de l’Opéra de Bordeaux. Mais c’est plutôt dans les milieux du cinéma qu’elle a grandi dans une famille manifestement ouverte à la pratique artistique : la jeune Lea, légèrement hyperactive, a pu pendant un certain temps cumuler la danse et le chant avec le tennis, le volley et le golf. Adolescente, elle s’est fait également remarquer en créant et en animant une fanpage sur la soprano Natalie Dessay. Inscrite quelques mois à la Sorbonne en littérature italienne, elle a peu fréquenté les amphis. C’est une instinctive, un peu rétive aux institutions, et elle met une certaine coquetterie aujourd’hui à préciser qu’elle n’a aucun diplôme, ce qui ne l’empêche pas d’avoir décroché un contrat avec une grande multinationale du disque – Erato, branche française du groupe Warner Classics -  et d’être devenue une des hôtes régulières du festival de Salzbourg, qu’elle considère aujourd’hui comme une de ses deux bases professionnelles favorites, l’autre étant l’Opéra de Paris. Dotée d’une force de travail peu commune et d’une volonté impressionnante, Lea Desandre a reçu l’aide de quelques bonnes fées, notamment la contralto Sara Mingardo auprès de laquelle elle s’est formée durant deux ans à Venise, le chef William Christie, qui l’a choisie toute jeune pour lui permettre de croître dans son Jardin des voix, ou sa collègue mezzo-soprano Cecilia Bartoli. De quoi lui permettre de gravir rapidement les échelons de la notoriété. L’occasion de l’inviter à se prêter à l’exercice de l’Autoportrait, entre deux balades dans l’arrière-pays salzbourgeois à la poursuite de Maria Von Trapp, alias Julie Andrews, une autre de ses passions. Enregistré avec son compagnon, le luthiste Thomas Dunford, Songs of Passion, le nouveau CD de Lea Desandre vient de sorti chez Erato. Le programme de ce disque sera d’ailleurs au centre du concert qu’elle donnera le 20 septembre à Bozar à Bruxelles, premier d’une série de quatre  qui comprendra notamment aussi une représentation en concert de Theodora de Haendel le 15 octobre. Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
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2 months ago
31 minutes 20 seconds

Autoportrait
Nathalie Stutzmann, cheffe d'orchestre
Au rayon des reconversions professionnelles réussies, Nathalie Stutzmann en impose plutôt. La Française a réussi une très belle carrière de contralto : opéra, oratorio et récital, avec un répertoire assez large mais une spécialisation développée sur le tard dans le domaine baroque, notamment avec son ensemble Orfeo 55. Et alors qu’on aurait pu s’attendre à ce qu’elle gère cet avantage et poursuive tranquillement comme chanteuse avec un peu d’opéras et beaucoup de récitals, elle s’est, à partir de ses cinquante ans, révélée et imposée comme chef d’orchestre. Chef, et non cheffe, elle préfère l’écrire et le dire au masculin. Stutzmann n’est pas un chef dilettante qui, de temps en temps, dirigerait elle-même des œuvres qu’elle chanterait. Pas non plus un chef chanteuse qui se limiterait à l’opéra. Non, elle tient à être un chef complet, qui fait d’ailleurs plus de symphonique que d’opéra. Elle s’est rapidement fait recruter par un des bons orchestres américains – celui d’Atlanta – comme directrice musicale et, en même temps, elle a aussi gagné l’estime des wagnériens et de l’ensemble du monde lyrique au point d’être invitée déjà pour deux spectacles au temple de Bayreuth. Fille d’un couple de chanteurs, cette enfant de la balle qui dit, à soixante ans, " J’ai toujours voulu chanter et j’ai toujours voulu faire de la direction d’orchestre " a , il est vrai, de solides bases : une formation au piano, au basson et au violoncelle, l’école de l’Opéra de Paris à 19 ans, et des adoubements en encouragements de Seiji Ozawa et Simon Rattle avant une formation avec le grand Jorma Panula. On connaît bien Nathalie Stutzmann en Belgique, non seulement par ses disques mais aussi par ses prestations à la Monnaie : elle y a dirigé La dame de Pique en septembre 2022, puis Carmen en juin dernier. En ce mois de septembre, Nathalie Stutzmann dirige sa première Tosca à l’opéra d’Amsterdam. Dans les mois suivants, elle multipliera les aller-retours entre le Nouveau Monde - pour retrouver son orchestre d’Atlanta- et l’ancien, où elle sera notamment invitée à l’Opéra de Munich pour diriger Faust. A l’été 2026, on la retrouvera au festival de Bayreuth pour les premières représentations là-bas de Rienzi. Playlist de l'émission Richard Wagner - Tannhäuser, Ouverture   Nathalie Stutzmann, Orchestre Festival Bayreuth Jean-Sébastien Bach - Bist du bei mir  Nathalie Stutzmann, Orfeo 55 Anton Dvorak - Symphonie du nouveau monde, Molto vivace Nathalia Stutzmann, Atlanta Symphony Orchestra     Anton Dvorak - Suite en la majeur Américaine, Andante con moto     Nathalie Stutzmann, Atlanta Symphony Orchestra     Ludwig van Beethoven - Concertto pour piano n° 4 Haochen Zhang, Nathalie Stutzmann, Philadelphia Orchestra Anton Dvorak - Suite en la majeur Américaine, Allegro  Nathalie Stutzmann, Atlanta Symphony Orchestra     Anton Dvorak - Symphonie du nouveau monde, Allegro con fuoco  Nathalie Stutzmann, Atlanta Symphony Orchestra Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
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2 months ago
30 minutes 4 seconds

Autoportrait
Sophie Junker
Chaque semaine Nicolas Blanmont reçoit un artiste du monde musical pour brosser, le temps d'une émission, son autoportrait. Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
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2 months ago
24 minutes 42 seconds

Autoportrait
Paul van Nevel, musicien et musicologue belge
Paul Van Nevel pourrait bien revendiquer le titre de moustache la plus célèbre du monde de la musique classique. Certes, les compositeurs et interprètes semblent avoir été souvent plus tentés par les Bacchanales que par les Bacchantes, mais il n’en reste pas moins vrai que, quel que soit le photographe et où que soit prise la photo, la tête du chef belge, fondateur et toujours directeur musical de l’Ensemble Huelgas, se reconnaît immédiatement. D’autant que, tout juste sous la moustache, on a de fortes chances de croiser un cigare, vice d’épicurien raffiné pour lequel ce spécialiste de la Renaissance avoue un goût immodéré. Né à Hasselt en 1946  dans une famille de six enfants qui, tous, faisant de la musique – mais son collègue Erik Van Nevel, chef de l’Ensemble Currende, n’est pas son frère mais son neveu – Paul Van Nevel est passé par la flûte à bec avant de fonder l’ensemble Huelgas. Il voyage aux quatre coins du monde classique, mais n’a pas oublié les bases qu’il a acquises à Malines, à Maastricht puis à Bâle, à la célèbre Schola Cantorum Basiliensis, avant de partir en Espagne pour découvrir, au célèbre Monastère Las Huelgas près de Burgos, le fameux Codex Las Huelgas dont il a emprunté le patronyme. Rendus possibles notamment par la fameuse collection Vivarte de Sony Classical dans les années 90 et 2000, les disques de Van Nevel et Huelgas continuent de faire référence pour le répertoire des franco-flamands – Lassus, Gombert, De Rore, De Wert, Ciconia, Van Helmont, Josquin Desprez et tant d’autres) mais aussi pour la musique des Italiens (Caccini, Monteverdi, Palestrina, Scarlatti…), et celle de Germains comme Biber, Schein ou Senfl, de Français comme Richafort, Lejeune ou Manchicourt ou d’Espagnols comme Cererols ou Romero. Contemporain des Herreweghe, Jacobs, Kuijken ou Van Immerseel, Van Nevel fait partie d’une génération dorée de musiciens flamands qui s’est illustrée internationalement dans le domaine de la musique ancienne. Et pourtant, la musique qui l’émeut le plus est le fado de Lisbonne, sa ville de cœur. A l’été 2025, Paul Van Nevel et son Ensemble Huelgas seront notamment les invités de Laus Polyphoniae, le festival de musique ancienne d’Anvers, avec des concerts prévus notamment les 22 et 28 août. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
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4 months ago
37 minutes 21 seconds

Autoportrait
Jean-François Zygel
La leçon de musique, Les clés de l’orchestre, La boîte à musique, Zygel académie ou Entre duel et duo : le grand public connaît avant tout Jean-François Zygel par ses émissions de télévision, des émissions de qualité, empreintes à la fois d’une grande rigueur musicologique et de réelles vertus pédagogiques, des émissions dignes des légendaires Young’s person guide to the orchestra de Leonard Bernstein, des émissions dont peuvent s’enorgueillir les services publics qui les diffusent, France Télévision ou la RTBF. Jean-François Zygel s’est également produit en radio – France Musique ou France Inter, et on le retrouve bien sûr en podcast comme en DVD. Mais on ne devient pas pédagogue et passeur de musiques sans, en amont, une très solide formation musicale. Né en 1960 dans une famille de non musiciens, Zygel a conquis pas moins de dix premiers prix  au CNSM de Paris (harmonie, contrepoint, fugue, analyse, accompagnement piano, direction de chant, musique de chambre, recherche en analyse, orchestration et composition), remporté un Concours d’improvisation à 22 ans, inventé nombre de compositeurs inexistants pour faire accepter ses improvisations et composé ou improvisé – on reviendra sur la frontière entre les deux – la musique d’accompagnement d’une impressionnante quantité de films muets : Nana de Jean Renoir, L’argent de Marcel L'Herbier, La Femme sur la lune de Fritz Lang, La Belle Nivernaise de Jean Epstein ou encore L'Aurore, Le Fantôme de l'Opéra ou le Napoléon d'Abel Gance pour n’en citer que quelques-uns. Sur scène, il se produit soit en solo comme improvisateur, soit en duo ou petits ensembles avec des musiciens aussi différents que Chilly Gonzales, Didier Lockwood, Gabriela Montero, Bobby McFerrin, Michel Portal, Ibrahim Maalouf, Abd Al Malik, André Manoukian, Thomas Enhco ou Thomas Bloch, là aussi pour n’en citer que quelques-uns. Le tout valait bien qu’on lui tire un Autoportrait, où il parle aussi de ses origines juives sépharades, de ses grands-parents analphabètes ou de la distinction toujours sacrée pour lui entre art et divertissement. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
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5 months ago
37 minutes 2 seconds

Autoportrait
Elsa Dreisig
Dreisig, en allemand, signifie trente. Mais, même si elle chante volontiers les mélodies et certains des grands rôles d’opéras de Richard Strauss, Elsa Dreisig n’est pas d’origine allemande, mais d’origine danoise. Et en danois, Dreisig désigne la bruine. Mais comme Elsa Dreisig est également, par son père, d’origine française, même si c’est le nom de sa mère qu’elle porte, il y a en elle une part de soleil qui semble chasser très vite les bruines danoises. Dreisig ne signifie pas trente et, pourtant, on recense quatre ou cinq chanteuses de ce nom. Outre Elsa, la plus célèbre aujourd’hui, il y a notamment aussi sa mère, Inge Dreisig, dont les mélomanes les plus expérimentés se souviendront qu’elle a fait les belles heures de l’Opéra Royal de Wallonie à la fin du siècle passé. La jeune Elsa, née en 1991, a d’ailleurs vécu quelques années dans la cité ardente, y suivant les premières années de sa scolarité obligatoire (même si elle regrette aujourd’hui de ne pas avoir garder son accent) et y a fait ses débuts sur scène dans la maîtrise de l’Opéra. Et dans la famille, il y a encore une tante, et aussi deux cousines, toutes sopranos. Mais seule Elsa Dreisig peut prétendre à une notoriété internationale, de l’Opéra de Paris à la Staatsoper de Berlin ou du festival d’Aix-en-Provence à celui de Salzbourg. Couronnée en 2015 comme Révélation artiste lyrique aux Victoires de la musique classique , lauréate de divers Concours dont le fameux Operalia de Placido Domingo, elle a beaucoup chanté Mozart mais aussi l’opéra français (Micaela, Juliette et bientôt Louise), elle s’est produite dans les trois rôles de soprano de la trilogie des Tudor Queens de Donizetti, dans les rôles de Salome ou de la Comtesse de Capriccio de Strauss, et elle dispose depuis 2018 d’un contrat d’exclusivité avec le label Erato, pour qui elle a déjà enregistré plusieurs récitals. A l’été 2025 , on attend avec impatience sa prise de rôle en Louise, l’opéra de Gustave Charpentier. Ce sera pour le Festival d’Aix-en-Provence, avant des reprises en janvier et février 2026 à l’Opéra de Lyon. Entre les deux, elle reprendra sa casquette de chanteuse mozartienne pour une tournée allemande de la Flûte enchantée, mais aussi des reprises de Mitridate Re di Ponto à Salzbourg, et un Cosi fan tutte à la Scala de Milan avant l’Opéra de Vienne. Également annoncé pour le début de l’année prochaine, son nouveau récital chez Erato sera consacré à des prières en tous genres, opératiques ou sacrées. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
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5 months ago
36 minutes 23 seconds

Autoportrait
Céline Frisch
Céline Frisch raconte joliment avoir choisi le clavecin quand, plutôt introvertie mais passionnée par la musique de Bach, elle avait l’illusion qu’on pouvait se cacher derrière cet instrument comme le Bernard l’Ermite dans sa coquille. Elle en est devenue aujourd’hui une des interprètes les plus en vue, même si sa vie se partage entre les concerts et enregistrements qu’elle signe en solo, et ceux qu’elle réalise avec l’ensemble qu’elle a fondé un bon quart de siècle : Café Zimmerman, du nom de l’établissement de Leipzig où Johann-Sebastian Bach retrouvait ses amis pour faire de la musique. Bach, c’est sans nul doute le compositeur de référence de Céline Frisch, que ce soit comme claveciniste soliste – elle a déjà enregistré les Variations Goldberg, les deux Livres du Clavier bien tempéré et les Partitas, qui seront publiées à la rentrée – ou comme fondatrice et âme de Café Zimmermann, puisqu’ils ont gravé ensemble l’intégrale de sa musique avec plusieurs instruments. C’est par Bach qu’elle est venue à sa musique, elle dont l’ascendance paternelle remontait aux brumes du Nord de l’Allemagne, dans des terres alors danoises, mais qui naquit au bord de la Méditerranée le 8 juin 1974. Car Céline Frisch, on aurait peine à le croire en l’écoutant car elle n’en a pas l’accent chantant, est d’origine marseillaise. Peut-être a-t-elle perdu son accent au fil de ses pérégrinations et rencontres ? Après le Conservatoire d’Aix-en-Provence, elle s’est formée à la Schola Cantorum Basiliensis, notamment auprès d’Andreas Staier. C’est là aussi qu’elle a rencontré le violoniste Pablo Valetti, avec lequel elle a fondé Café Zimmermann. Et c’est à l’Université de Vienne qu’elle enseigne aujourd’hui le clavecin, même si ses disques sont publiés par le label français Alpha. Elle aime d’ailleurs aussi jouer le clavecin français, et a notamment enregistré Rameau ou d’Anglebert. Bonne nouvelle : on a retrouvé Céline Frisch derrière son clavecin, et elle se raconte au micro d’Autoportrait. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
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5 months ago
28 minutes 19 seconds

Autoportrait
Alexandre Kantorow, pianiste
La plupart du temps, les invités de la série Autoportrait ont un âge respectable et, derrière eux, une carrière qui a parfois même commencé au XXe siècle. On sait bien sûr que la valeur n’attend pas le nombre des années mais, forcément, les anciens offrent une plus large surface à portraitiser. Alors évidemment, si on annonce un Autoportrait de Kantorow, les aînés penseront à Jean-Jacques, à la fois violoniste et chef d’orchestre, d’autant qu’il s’est souvent produit en Belgique ou avec des orchestres belges, notamment celui, Royal et Philharmonique, de Liège. Mais, pas de chance pour lui – mais si en fait, c’est une chance immense et on ne doute pas qu’il s’en réjouisse, Jean-Jacques Kantorow est de ces pères qui doivent se refaire un prénom parce que leur rejeton est tout sauf rejeté. Alexandre Kantorow, né le 20 mai 1997 à Clermont-Ferrand, a d’abord été remarqué dans le sillage de son père, avant de prendre les devants de la scène quand il a, en juin 2019, remporté le premier prix et la médaille d'or au Concours international Tchaïkovski à Moscou. Des Français qui gagnent un grand concours de musique international, forcément, cela cocorique un peu, dans l’hexagone mais aussi en dehors, et force est de reconnaître que le talent immense d’Alexandre Kantorow, aussi pianiste que son père est violoniste, a été très vite reconnu dans toute la planète classique, bien au-delà des frontières françaises. Alors quand, en plus, il s’est produit lors de la cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques de Paris le 26 juillet 2024, non pas tout nu et peint en schtroumpf sur une table dont on n’a pas fini de gloser sur sa signification religieuse ou pas, ni même accroché à la façade de la conciergerie en chantant du métal, mais en jouant sous une pluie battante les très prédestinés Jeux d’eau de Maurice Ravel, sa notoriété a encore été décuplée. Ce qui ne l’empêche pas de se prêter à l’exercice de l’Autoportrait, ce dont on se réjouit. Ce sera même l’occasion de prendre des nouvelles du piano mouillé… Alexandre Kantorow sera à Bozar le lundi 23 juin pour jouer le deuxième concerto de Saint-Saëns en compagnie de l’Orchestre Métropolitain de Montréal dirigé par Yannick Nézet-Séguin. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
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5 months ago
27 minutes 17 seconds

Autoportrait
Thomas Blondelle
Chaque semaine Nicolas Blanmont reçoit un artiste du monde musical pour brosser, le temps d'une émission, son autoportrait. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
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6 months ago
37 minutes 10 seconds

Autoportrait
Schuiten
Chaque semaine Nicolas Blanmont reçoit un artiste du monde musical pour brosser, le temps d'une émission, son autoportrait. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
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7 months ago
37 minutes 39 seconds

Autoportrait
Stéphanie d'Oustrac, mezzo-soprano
Paris bien sûr, Bruxelles assez souvent aussi, Liège même déjà, mais aussi Glyndebourne, Aix en Provence, Salzbourg, Milan, Berlin, Amsterdam, Zurich, Madrid, Barcelone, Tokyo, Dallas, Lyon, Genève, Hambourg, Vienne et nombre d’autres adresses lyriques discrètes ou prestigieuses : Stéphanie d’Oustrac est une des mezzos sopranos les plus demandées aujourd’hui dans le monde de l’opéra. Qu’il s’agisse de chanter et de jouer les tragédies lyriques françaises de Lully à Gluck en passant par Charpentier ou Rameau, d’interpréter Ravel ou Poulenc – qui était d’ailleurs un de ses parents éloignés - mais aussi Monteverdi, Cesti, Haendel, Mozart, Berlioz, Offenbach, Bizet, Massenet, Thomas, Ibert, Debussy, Mernier et même, plus récemment, Donizetti, elle est là. Avec, précise-t-elle, une préférence pour les versions scéniques sur les versions de concert parce que, si elle chante bien sûr, elle aime aussi jouer. C’est une chanteuse formidable mais aussi une comédienne née, et on ne s’étonnera pas de l’entendre raconter à quel point la vocation de l’opéra s’est imposée à elle et comment elle n’en a jamais dévié. Née à Rennes l’année où Valéry Giscard d’Estaing devenait président de la République française dans un famille dont le patronyme sent bon la noblesse de province – il s’écrit avec le petit d apostrophe et le nom complet est Baduel d’Oustrac – mais capable d’évoquer aussi ses souvenirs d’enfance en camping,  Stéphanie d’Oustrac peut à quelques moments friser certains codes de l’aristocratie et désarmer l’instant d’après toute accusation de snobisme par une spontanéité sincère et un sens de l’humour qui peut être ravageur, y compris vis-à-vis d’elle-même. Au printemps 2025, c’est à Bruxelles, dans les environs de la Monnaie, qu’on a le plus de chance de la rencontrer. Elle chante le rôle de Costanza, la Constance, dans I Grotteschi, le mash-up en deux épisodes que Leonardo Garcia-Alarcon et Raphael Villa-Lobos ont construit au départ des trois opéras de Claudio Monteverdi qui nous sont parvenus (diffusion sur Auvio et Musiq3 les 17 et 29 avril à 19h). Et elle enchaînera ensuite avec Carmen, un rôle qu’elle connaît bien, dans la mise en scène plutôt décalée de Dimitri Tcherniakov, qu’elle connaît bien également pour l’avoir créée au festival d’Aix-en-Provence en  2017 (diffusion sur Auvio et Musiq3 le 20 juin). Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
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7 months ago
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Autoportrait
Roger Muraro, pianiste
Selon une intelligence artificielle bien cotée sur la place, le mot Italien Muraro pourrait désigner un métier lié à la construction (maçon ou constructeur de murs), ou une personne vivant près d’un mur remarquable ou même, au sens métaphorique, une personne robuste ou inflexible, par analogie avec un mur. En l’occurrence, Muraro n’est pas un nom commun mais un nom propre, celui d’un des meilleurs pianistes français, né en 1959 de parents italiens – le patronyme étant répandu dans la Vénétie. Roger Muraro s’est d’abord fait connaître comme spécialiste de l’œuvre d’Olivier Messiaen : sans surprise diront ceux qui savent qu’il a été l’élève d’Yvonne Loriod au Conservatoire de Paris mais, on l’apprendra dans cet Autoportrait, il fréquentait déjà l’œuvre du grand compositeur français avant d’avoir rencontré son épouse. Il découvre le piano par hasard Né dans un milieu ouvrier où personne ne jouait de la musique, Muraro explique qu’il doit au fait que le club de football de son village était déjà complet d’avoir été inscrit, à défaut de ballon rond, à l’école de musique. Et c’est parce qu’il avait du temps libre en attendant ses cours de saxophone qu’il s’est mis à essayer les pianos dans les classes, avant de s’essayer lui-même au piano avec le succès que l’on sait. Une personnalité attachante Personnalité éminemment attachante et sincère, Muraro raconte son enfance, Yvonne Loriod la petite bonne femme, ses instruments qu’il pleure ou qui le déçoivent, sa foi plutôt que ses croyances, sa peur des requins ou sa joie des like reçus sur les vidéos qu’il produisit pendant le confinement. Publié chez Alpha, son dernier disque est une intégrale des Années de pèlerinage de Liszt en un coffret de 3 CD. L’occasion pour lui d’explorer une autre spiritualité. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
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7 months ago
35 minutes 47 seconds

Autoportrait
Jean-Louis Grinda, directeur et metteur en scène d'opéra
Jean-Louis Grinda, entre deux principautés A Liège, Jean-Louis Grinda est bien connu. De 1993 à 2007, il fut le directeur artistique puis le directeur général de l’Opéra Royal de Wallonie. Son mandat fut une période riche et mémorable, qu’on évoque avec une certaine nostalgie pour la diversité et plus d’une fois l’audace de la programmation, pour des entreprises hors normes – comme une Tétralogie wagnérienne, la première jamais donnée dans la cité ardente - mais aussi pour, déjà, la qualité et le prestige de quelques grands noms qu’il y fait venir. Arrivé à Liège 33 ans, Grinda est entré par le bureau directorial et sorti par l’entrée des artistes, ayant complété son emploi de patron par une série de mandats de metteur en scène : d’abord par hasard, en remplacement, pour Chantons sous la pluie puis Pagliacci, puis La Périchole et puis carrément la Tétralogie précitée, mais aussi ensuite de façon de plus en plus assumée. Par hasard ? Peut-être pas tout à fait. Fils d’un baryton devenu directeur d’opéra et d’une soprano réputée dans le monde de l’opérette, lui-même chanteur contrarié, Grinda a beau avoir fait des études de droit et d’économie : c’est un enfant de la balle, et on n’échappe pas à son destin. Depuis qu’il a quitté la principauté de Liège pour une autre principauté, la sienne, Grinda le Monégasque a occupé la direction de l’Opéra de Monte-Carlo pendant une bonne quinzaine d’années avant de céder la place à Cecilia Bartoli. Et il est toujours aujourd’hui le patron des Chorégies d’Orange, le festival qui se donne chaque mois de juillet dans le célèbre théâtre antique. Mais Grinda est aussi un metteur en scène demandé aux quatre coins de la planète lyrique, assurément du genre plutôt classique mais pas pour autant poussiéreux. Ce qui, dans l’univers du Regietheater, est un positionnement alternatif mais pas inintéressant. Il est même, on l’ignore souvent, parlementaire, avec une véritable carrière politique. Ce qui ne l’empêchait pas d’être encore en mars 2025 à Liège pour mettre en scène Guillaume Tell de Rossini. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
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7 months ago
39 minutes 18 seconds

Autoportrait
Denis Raisin Dadre
Chaque semaine Nicolas Blanmont reçoit un artiste du monde musical pour brosser, le temps d'une émission, son autoportrait. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
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8 months ago
29 minutes 58 seconds

Autoportrait
Serge Dorny
Chaque semaine Nicolas Blanmont reçoit un artiste du monde musical pour brosser, le temps d'une émission, son autoportrait.
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8 months ago
38 minutes 38 seconds

Autoportrait
Autoportrait est un podcast de Musiq3 qui vous plonge dans l’univers intime des artistes et des personnalités célèbres du monde culturel de la scène belge et internationale de la musique classique. Chaque épisode vous invite à découvrir la vie et le parcours d’une ou d’un compositeur, interprète, metteur en scène ou encore d’un chef d'orchestre, à travers des échanges authentiques dans le cadre d’une interview intimiste où l'invité est au centre. Présenté par Nicolas Blanmont de Musiq3, Autoportrait vous propose une discussion libre et captivante, parfois inspirée par l'actualité, parfois simplement pour le plaisir de mieux comprendre l’artiste derrière l’œuvre. Que vous soyez passionné de musique, de théâtre ou de culture en général, ce podcast vous offre une expérience sonore unique, à la rencontre des créateurs qui façonnent notre monde artistique. Les invités de ces entretiens sont des personnalités de renommée internationale telles que la soprano française Véronique Gens, la soprano belge Anne-Catherine Gillet, la mezzo-soprano Eva Zaïcik, le chef d'orchestre Christophe Rousset, la pianiste Beatrice Rana, la mezzo-soprano Anne Sofie von Otter ou encore la pianiste Alice Sara Ott. Retrouvez tous les contenus de Musiq3 sur Auvio.be. Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.