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Autoportrait
RTBF
47 episodes
1 day ago
Autoportrait est un podcast de Musiq3 qui vous plonge dans l’univers intime des artistes et des personnalités célèbres du monde culturel de la scène belge et internationale de la musique classique. Chaque épisode vous invite à découvrir la vie et le parcours d’une ou d’un compositeur, interprète, metteur en scène ou encore d’un chef d'orchestre, à travers des échanges authentiques dans le cadre d’une interview intimiste où l'invité est au centre. Présenté par Nicolas Blanmont de Musiq3, Autoportrait vous propose une discussion libre et captivante, parfois inspirée par l'actualité, parfois simplement pour le plaisir de mieux comprendre l’artiste derrière l’œuvre. Que vous soyez passionné de musique, de théâtre ou de culture en général, ce podcast vous offre une expérience sonore unique, à la rencontre des créateurs qui façonnent notre monde artistique. Les invités de ces entretiens sont des personnalités de renommée internationale telles que la soprano française Véronique Gens, la soprano belge Anne-Catherine Gillet, la mezzo-soprano Eva Zaïcik, le chef d'orchestre Christophe Rousset, la pianiste Beatrice Rana, la mezzo-soprano Anne Sofie von Otter ou encore la pianiste Alice Sara Ott. Retrouvez tous les contenus de Musiq3 sur Auvio.be. Retrouvez également notre offre podcasts ci-dessous :  Lumière en coulisses - les métiers de l'ombre : https://audmns.com/dgUNIsB Le choc des classiques : https://audmns.com/twDIFMS La chronique Romans graphiques : https://audmns.com/GSUKVpX  La chronique Patrimoine: https://audmns.com/FrGFYkE Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
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Autoportrait est un podcast de Musiq3 qui vous plonge dans l’univers intime des artistes et des personnalités célèbres du monde culturel de la scène belge et internationale de la musique classique. Chaque épisode vous invite à découvrir la vie et le parcours d’une ou d’un compositeur, interprète, metteur en scène ou encore d’un chef d'orchestre, à travers des échanges authentiques dans le cadre d’une interview intimiste où l'invité est au centre. Présenté par Nicolas Blanmont de Musiq3, Autoportrait vous propose une discussion libre et captivante, parfois inspirée par l'actualité, parfois simplement pour le plaisir de mieux comprendre l’artiste derrière l’œuvre. Que vous soyez passionné de musique, de théâtre ou de culture en général, ce podcast vous offre une expérience sonore unique, à la rencontre des créateurs qui façonnent notre monde artistique. Les invités de ces entretiens sont des personnalités de renommée internationale telles que la soprano française Véronique Gens, la soprano belge Anne-Catherine Gillet, la mezzo-soprano Eva Zaïcik, le chef d'orchestre Christophe Rousset, la pianiste Beatrice Rana, la mezzo-soprano Anne Sofie von Otter ou encore la pianiste Alice Sara Ott. Retrouvez tous les contenus de Musiq3 sur Auvio.be. Retrouvez également notre offre podcasts ci-dessous :  Lumière en coulisses - les métiers de l'ombre : https://audmns.com/dgUNIsB Le choc des classiques : https://audmns.com/twDIFMS La chronique Romans graphiques : https://audmns.com/GSUKVpX  La chronique Patrimoine: https://audmns.com/FrGFYkE Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
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Episodes (20/47)
Autoportrait
Schuiten
Chaque semaine Nicolas Blanmont reçoit un artiste du monde musical pour brosser, le temps d'une émission, son autoportrait. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
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3 days ago
37 minutes 39 seconds

Autoportrait
Stéphanie d'Oustrac, mezzo-soprano
Paris bien sûr, Bruxelles assez souvent aussi, Liège même déjà, mais aussi Glyndebourne, Aix en Provence, Salzbourg, Milan, Berlin, Amsterdam, Zurich, Madrid, Barcelone, Tokyo, Dallas, Lyon, Genève, Hambourg, Vienne et nombre d’autres adresses lyriques discrètes ou prestigieuses : Stéphanie d’Oustrac est une des mezzos sopranos les plus demandées aujourd’hui dans le monde de l’opéra. Qu’il s’agisse de chanter et de jouer les tragédies lyriques françaises de Lully à Gluck en passant par Charpentier ou Rameau, d’interpréter Ravel ou Poulenc – qui était d’ailleurs un de ses parents éloignés - mais aussi Monteverdi, Cesti, Haendel, Mozart, Berlioz, Offenbach, Bizet, Massenet, Thomas, Ibert, Debussy, Mernier et même, plus récemment, Donizetti, elle est là. Avec, précise-t-elle, une préférence pour les versions scéniques sur les versions de concert parce que, si elle chante bien sûr, elle aime aussi jouer. C’est une chanteuse formidable mais aussi une comédienne née, et on ne s’étonnera pas de l’entendre raconter à quel point la vocation de l’opéra s’est imposée à elle et comment elle n’en a jamais dévié. Née à Rennes l’année où Valéry Giscard d’Estaing devenait président de la République française dans un famille dont le patronyme sent bon la noblesse de province – il s’écrit avec le petit d apostrophe et le nom complet est Baduel d’Oustrac – mais capable d’évoquer aussi ses souvenirs d’enfance en camping,  Stéphanie d’Oustrac peut à quelques moments friser certains codes de l’aristocratie et désarmer l’instant d’après toute accusation de snobisme par une spontanéité sincère et un sens de l’humour qui peut être ravageur, y compris vis-à-vis d’elle-même. Au printemps 2025, c’est à Bruxelles, dans les environs de la Monnaie, qu’on a le plus de chance de la rencontrer. Elle chante le rôle de Costanza, la Constance, dans I Grotteschi, le mash-up en deux épisodes que Leonardo Garcia-Alarcon et Raphael Villa-Lobos ont construit au départ des trois opéras de Claudio Monteverdi qui nous sont parvenus (diffusion sur Auvio et Musiq3 les 17 et 29 avril à 19h). Et elle enchaînera ensuite avec Carmen, un rôle qu’elle connaît bien, dans la mise en scène plutôt décalée de Dimitri Tcherniakov, qu’elle connaît bien également pour l’avoir créée au festival d’Aix-en-Provence en  2017 (diffusion sur Auvio et Musiq3 le 20 juin). Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
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1 week ago
34 minutes 47 seconds

Autoportrait
Roger Muraro, pianiste
Selon une intelligence artificielle bien cotée sur la place, le mot Italien Muraro pourrait désigner un métier lié à la construction (maçon ou constructeur de murs), ou une personne vivant près d’un mur remarquable ou même, au sens métaphorique, une personne robuste ou inflexible, par analogie avec un mur. En l’occurrence, Muraro n’est pas un nom commun mais un nom propre, celui d’un des meilleurs pianistes français, né en 1959 de parents italiens – le patronyme étant répandu dans la Vénétie. Roger Muraro s’est d’abord fait connaître comme spécialiste de l’œuvre d’Olivier Messiaen : sans surprise diront ceux qui savent qu’il a été l’élève d’Yvonne Loriod au Conservatoire de Paris mais, on l’apprendra dans cet Autoportrait, il fréquentait déjà l’œuvre du grand compositeur français avant d’avoir rencontré son épouse. Il découvre le piano par hasard Né dans un milieu ouvrier où personne ne jouait de la musique, Muraro explique qu’il doit au fait que le club de football de son village était déjà complet d’avoir été inscrit, à défaut de ballon rond, à l’école de musique. Et c’est parce qu’il avait du temps libre en attendant ses cours de saxophone qu’il s’est mis à essayer les pianos dans les classes, avant de s’essayer lui-même au piano avec le succès que l’on sait. Une personnalité attachante Personnalité éminemment attachante et sincère, Muraro raconte son enfance, Yvonne Loriod la petite bonne femme, ses instruments qu’il pleure ou qui le déçoivent, sa foi plutôt que ses croyances, sa peur des requins ou sa joie des like reçus sur les vidéos qu’il produisit pendant le confinement. Publié chez Alpha, son dernier disque est une intégrale des Années de pèlerinage de Liszt en un coffret de 3 CD. L’occasion pour lui d’explorer une autre spiritualité. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
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2 weeks ago
35 minutes 47 seconds

Autoportrait
Jean-Louis Grinda, directeur et metteur en scène d'opéra
Jean-Louis Grinda, entre deux principautés A Liège, Jean-Louis Grinda est bien connu. De 1993 à 2007, il fut le directeur artistique puis le directeur général de l’Opéra Royal de Wallonie. Son mandat fut une période riche et mémorable, qu’on évoque avec une certaine nostalgie pour la diversité et plus d’une fois l’audace de la programmation, pour des entreprises hors normes – comme une Tétralogie wagnérienne, la première jamais donnée dans la cité ardente - mais aussi pour, déjà, la qualité et le prestige de quelques grands noms qu’il y fait venir. Arrivé à Liège 33 ans, Grinda est entré par le bureau directorial et sorti par l’entrée des artistes, ayant complété son emploi de patron par une série de mandats de metteur en scène : d’abord par hasard, en remplacement, pour Chantons sous la pluie puis Pagliacci, puis La Périchole et puis carrément la Tétralogie précitée, mais aussi ensuite de façon de plus en plus assumée. Par hasard ? Peut-être pas tout à fait. Fils d’un baryton devenu directeur d’opéra et d’une soprano réputée dans le monde de l’opérette, lui-même chanteur contrarié, Grinda a beau avoir fait des études de droit et d’économie : c’est un enfant de la balle, et on n’échappe pas à son destin. Depuis qu’il a quitté la principauté de Liège pour une autre principauté, la sienne, Grinda le Monégasque a occupé la direction de l’Opéra de Monte-Carlo pendant une bonne quinzaine d’années avant de céder la place à Cecilia Bartoli. Et il est toujours aujourd’hui le patron des Chorégies d’Orange, le festival qui se donne chaque mois de juillet dans le célèbre théâtre antique. Mais Grinda est aussi un metteur en scène demandé aux quatre coins de la planète lyrique, assurément du genre plutôt classique mais pas pour autant poussiéreux. Ce qui, dans l’univers du Regietheater, est un positionnement alternatif mais pas inintéressant. Il est même, on l’ignore souvent, parlementaire, avec une véritable carrière politique. Ce qui ne l’empêchait pas d’être encore en mars 2025 à Liège pour mettre en scène Guillaume Tell de Rossini. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
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3 weeks ago
39 minutes 18 seconds

Autoportrait
Denis Raisin Dadre
Chaque semaine Nicolas Blanmont reçoit un artiste du monde musical pour brosser, le temps d'une émission, son autoportrait. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
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1 month ago
29 minutes 58 seconds

Autoportrait
Serge Dorny
Chaque semaine Nicolas Blanmont reçoit un artiste du monde musical pour brosser, le temps d'une émission, son autoportrait.
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1 month ago
38 minutes 38 seconds

Autoportrait
Alice Sara Ott, pianiste
Parmi les jeunes musiciennes apparues ces dernières années au firmament du monde classique, Alice Sara Ott tient une place particulière. Parce que son nom en trois temps claque comme un pseudonyme alors qu’il ne l’est pas, parce qu’elle est l’étonnante rencontre des cultures allemandes et japonaises, parce que, comme ses collègues Yuja Wang ou Katia Buniatishvli, elle attire les regards au moins autant que les écoutes ou encore parce que chacun de ses disques, chacun de ses concerts, chacun de ses éléments de communication est soigneusement servi avec un sens de l’élégance et même du glamour, mais sans jamais tomber dans l’exagéré ou le vulgaire. Née en 1988 à Munich d'une mère japonaise pianiste et d'un père allemand ingénieur, elle s’est formée au Mozarteum de Salzbourg, notamment avec le fameux professeur Karl-Heinz Kämmerling qu’on connaît en Belgique pour l’avoir vu souvent siéger dans le jury du Concours Reine Elisabeth. Elle a été suffisamment précoce pour échapper presque totalement à la case Grand concours, et elle a rejoint depuis près de vingt ans la prestigieuse écurie Deutsche Grammophon, avec à la clé des enregistrements Liszt ou Chopin, Beethoven ou Schubert, Tchaïkovski ou Moussorgski ainsi que des compositeurs contemporains ou en tout cas de la deuxième moitié du XXe siècle. Plus récemment, la pianiste a également fait l’actualité pour des raisons de santé, révélant en 2019 souffrir de sclérose en plaques. Heureusement, le traitement médical de cette maladie a évolué depuis qu’elle a emporté la légendaire Jacqueline du Pré en 1987: depuis cette annonce sur laquelle elle s’expliquera ici, Ott poursuit sa carrière sans désemparer, et cet Autoportrait est une jolie façon de nous dire Je vais bien, ne t’en fais pas. Le dernier disque d’Alice Sara Ott, consacré aux nocturnes de John Field, vient de paraître chez Deutsche Grammophon. Elle sera en concert le 16 mars au Singel à Anvers pour jouer, en miroir, de œuvres de John Field et de son contemporain Ludwig van Beethoven.
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2 months ago
33 minutes 45 seconds

Autoportrait
Apolline Jesupret, compositrice belge
De façon un peu cynique, on pourrait dire d’Apolline Jesupret qu’elle cumule les handicaps. Elle écrit de la musique classique, quand les gens de sa génération consomment plutôt du rap ou du RnB. Mais, pour les amateurs de musique classique, elle fait partie du monde un peu intimidant, trouble voire suspect, de la musique contemporaine. Et justement, dans cet univers conservateur où les années sont encore perçues comme facteurs de compétence, voire de qualité, son jeune âge – trente ans à peine – ne lui ouvre pas nécessairement les portes. On peut encore ajouter, pour ceux qui ne l’auraient pas compris, qu’elle est une femme, et on sait que la musique classique écrite par des femmes représente moins de 10% de la musique jouée dans les salles de concert. Et, pour parfaire le tout, elle n’est ni originaire ni citoyenne de Bruxelles, et encore moins de Paris, mais préfère vivre au fin fond la campagne hennuyère où elle est née et où elle a grandi. Tout cela n’empêche pas la plus reconnue des compositrices wallonnes actuelles d’être, depuis quelque temps déjà, au centre de l’actualité. Des commandes de grandes institutions musicales belges, deux disques monographiques en l’espace d’un an à peine sur le label Cyprès, mais aussi une présence régulière à Ars Musica ou des concerts dans les endroits qui comptent comme le Botanique à Bruxelles ou Mars à Mons. On finirait presque par se demander : où s’arrêtera Apolline Jesupret ? En écoutant son Autoportrait, on découvre qu’elle sait où elle va, et qu’elle a tout ce qu’il faut de force tranquille pour ne pas s’arrêter de sitôt. Et sa musique, bien que savante, a ce qu’il faut d’instinctivité et de beauté pour séduire non seulement les mélomanes habituels, mais aussi ceux ne s’intéressent pas normalement à la musique classique. Apolline Jesupret sera au centre d’un concert monographique donné au MARS de Mons le lundi 10 mars 2025. Intitulé bleu ardent, le second disque consacré à sa musique paraît en ce printemps sur le label Cyprès, en version numérique le 28 février et en support physique le 9 mai. Et son premier album, lueurs, est toujours disponible sur le même label.
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2 months ago
33 minutes 33 seconds

Autoportrait
Alexandre Tharaud, pianiste
Quand on le découvre avec son visage d’ange et sa voix douce, on se dit qu’Alexandre Tharaud aurait mérité qu’on reprenne pour lui les mots de Chopin sur Bellini : c’est un soupir en escarpin.  Né en 1968 à Paris d’un père chanteur qui avait fini par prendre la gestion d’un garage Citroën pour faire vivre sa petite famille et d’une mère professeur de danse, il a d’abord été initié au piano par une élève de Marguerite Long, avant d’entrer à 14 ans au Conservatoire national supérieur de musique de Paris et d’en sortir à 17 avec un Premier Prix. Quatre décennies plus tard, il est aujourd’hui un des musiciens français les plus en vue et les plus respecté. Il a sa légende – et notamment le fait de en pas avoir de piano chez lui et de ne jouer que sur ceux des autres – , ses fans inconditionnels et ses détracteurs – plus discrets, et le temps ne semble pas avoir d’emprise sur lui. Pourtant, même s’il se définit comme un paresseux contrarié, Tharaud est plutôt un hyperactif. Concerts fréquents, disques nombreux, on l’admire tout autant quand il joue des pièces pour clavecin au piano – Bach et Scarlatti bien sûr, mais aussi Rameau, Couperin et d’autres maîtres, grands et petits, du baroque français – que quand il joue des oeuvres contemporaines signées notamment Kodály, Kurtág, Jelek, Kagel ou Pécou. Et puis, il y a bien sûr tout le répertoire entre ces deux extrêmes : Mozart, Beethoven Schubert, Chopin mais aussi Chabrier, Debussy, Ravel, Satie, Poulenc, et plein d’autres encore. Abondante et protéiforme, sa discographie est d’abord parue chez Harmonia Mundi avant de s’épanouir chez Erato/Warner Classics. On a pu le voir au cinéma, dans Amour de Michael Haneke en 2012 avec Emmanuelle Riva, Isabelle Huppert et Jean-Louis Trintignant, où il jouait son propre rôle, ou en 2024 dans Boléro, le film d’Anne Fontaine consacré à Maurice Ravel et où il joue le rôle du critique Pierre Lalo. Sur Instagram, il propose des visions poétiquement décalée des pianos qu’il rencontre. On le sait également grand admirateur de Barbara car, loin de s’enfermer dans une bulle classique, il a collaboré avec des gens aussi différents que Bartabas, Benabar, Juliette, Juliette Binoche ou François Morel. Paru fin 2024, son dernier disque est consacré à des transcriptions pour piano d’œuvres de Bach qui n’étaient pas nécessairement conçues pour le clavier. Il sera le vendredi 7 février à Bozar à Bruxelles et le samedi 8 au Namur Concert Hall pour jouer les deux concertos pour piano de Maurice Ravel.
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2 months ago
31 minutes 23 seconds

Autoportrait
Pierre Audi, metteur en scène
Il y a au moins deux vies parallèles chez Pierre Audi. Ce franco-libanais né en 1957 est connu aujourd’hui comme le directeur du Festival d’Aix-en-Provence, un poste où il a succédé en 2018 au Belge Bernard Foccroulle. Manager culturel de haut vol, Audi a commencé en animant un ciné-club à Beyrouth lorsqu’il était adolescent, avant de s’installer en Europe de l’Ouest. Après avoir étudié à Paris puis à Oxford, il a fondé en 1979 le Théâtre Almeida à Londres, dans un bâtiment classé du XIXe siècle qu’il avait acheté de ses propres deniers. Il y a créé et animé un festival international de Musique contemporaine et de Performance qui a été, dans les années 80, un des phares culturels de la capitale anglaise, avec notamment des créations britanniques ou mondiales de Steve Reich, Philip Glass, Morton Feldman, Elliott Carter, Arvo Pärt, Alfred Schnittke, Wolfgang Rihm, Toru Takemitsu ou Giacinto Scelsi, pour ne citer que les plus fameux. Un bilan tellement impressionnant que, sans grande expérience de l’opéra, Audi a été engagé en 1988, à trente ans à peine, pour diriger le tout nouvel Opéra d’Amsterdam dans le majestueux Muziektheater qui venait d’être construit au bord de l’Amstel. Une institution et un bâtiment qu’il a marqués de son empreinte puisqu’il y est resté trente ans, comptant notamment parmi ses collaborateurs fidèles Peter de Caluwe, le futur patron de la Monnaie à Bruxelles. Une période artistique faste, avec une diversité des répertoires – du baroque au contemporain – mais aussi une diversité des esthétiques théâtrales, entre tradition anglo-saxonne et Regietheater à l’allemande. Durant ses années à Amsterdam, Pierre Audi a également renoué avec l’autre versant de ses activités, qu’il avait inauguré à Oxford avec un Timon d’Athènes de Shakespeare : la mise en scène. Ce fut d’abord Le Retour d’Ulisse dans sa patrie de Monteverdi avec le claveciniste Greg Wilson, puis une série d’autres ouvrages dont la Tétralogie wagnérienne, une production développée et représentée durant une quinzaine d’années. Mais Audi est devenu aussi un metteur en scène apprécié et demandé aux quatre coins de la planète lyrique, particulièrement pour les créations de nouveaux opéras mais pas seulement. A telle enseigne que, quand la Monnaie a dû au printemps 2024 trouver en quinze jours un remplaçant pour Romeo Castellucci, qui quittait à mi-parcours son Ring avec Alain Altinoglu, le choix de Audi s’est rapidement imposé. Lui seul avait la connaissance de l’œuvre et l’expérience requises pour relever le défi d’une Tétralogie à sauver et poursuivre avec moins de six mois de délai. On pourra voir et entendre Le crépuscule des dieux d’Altinoglu et Audi sur Auvio et Musiq3 le 23 février dès 15h.
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2 months ago
29 minutes 29 seconds

Autoportrait
Gergely Madaras, chef d'orchestre
Gergely Madaras vient de fêter ses quarante ans. Un pivot pour certains mais, pour lui, le cap sera surtout franchi à l’été 2025 quand il quittera ses fonctions de directeur musical de l’Orchestre Philharmonique de Liège pour transmettre le bâton à Lionel Bringuier. Arrivé à la tête de l’OPRL en 2019, le chef hongrois aura, malgré la parenthèse du Covid, donné aux Liégeois une ère riche en concerts et projets mémorables, avec notamment le bicentenaire de la naissance de César Franck mais aussi avec plusieurs enregistrements importants. Diplômé en flûte, en violon, en composition et en direction d’orchestre, d’abord à l’Université de musique Franz-Liszt de Budapest puis à l’Académie de musique et des arts du spectacle de Vienne, Madaras a suivi des master classes notamment avec Pierre Boulez, James Levine, Simon Rattle, Colin Davis, Mariss Jansons, Mark Elder ou David Zinman. Il a également fondé avec sa femme, la flûtiste Noémi Győri, les Youth Contemporary Music Evenings de Budapest, puis l’Orchestre symphonique des jeunes de sa ville natale. Profondément renouvelé dans son effectif, l’OPRL a connu grâce au dynamisme et à la clairvoyance de Madaras un saut qualitatif, et le public ne s’y est pas trompé qui a repris le chemin de la Salle Philharmonique depuis la fin de la pandémie. Il leur a apporté un regard sur la musique hongroise – un disque Liszt vient de sortir, et une intégrale de l’œuvre pour orchestre d’Ernö Dohnanyi est en cours d’enregistrement – mais son séjour belge lui aura aussi permis de faire ses débuts à la Monnaie pour diriger en juin 2023 Le Nez de Chostakovitch. Car Madaras est aussi un chef lyrique expérimenté, qui a souvent dirigé à l’Opéra de Budapest et dans d’autres salles européennes. En cet automne 2024, son programme d’adieu au public liégeois prend un tour décidément beethovenien. Après le concerto pour violon, joué en ouverture de saison, il dirigera l’OPRL et le Chœur de Chambre de Namur dans la monumentale Missa Solemnis : un concert donné à Namur le 4 octobre et à Liège le 5. Et en novembre, ils partiront ensemble en Hongrie, pour y porter la bonne parole franckiste. Echange de bons procédés ? Merci pour votre écoute. Retrouvez également Nicolas Blanmont dans sa "Chronique opéra sur Auvio.be. Retrouvez tous les contenus de Musiq3 sur Auvio.be. Retrouvez également notre offre podcasts ci-dessous : Lumière en coulisses - les métiers de l'ombre : https://audmns.com/dgUNIsB Le choc des classiques : https://audmns.com/twDIFMS La chronique romans graphiques : https://audmns.com/GSUKVpX La chronique Patrimoine: https://audmns.com/FrGFYkE
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2 months ago
32 minutes 48 seconds

Autoportrait
Alain Altinoglu, chef d'orchestre
On l’a oublié aujourd’hui, mais vers 2015, l’Orchestre de la Monnaie n’était plus très en forme. Après les ères mémorables d’Antonio Pappano puis de Kazushi Ono, il était resté plusieurs années sans directeur musical. Alors, quand on a su qu’Alain Altinoglu avait accepté le poste, on s’est réjoui. Ce chef français alors âgé de quarante ans – il est né le 9 juillet 1975 à Paris – arrivait précédé d’une réputation élogieuse et d’états de services impressionnants : il venait même de faire ses débuts à Bayreuth dans Lohengrin. Altinoglu avait déjà dirigé à la Monnaie Cendrillon de Massenet en 2011, et la rencontre avait été parfaite. Le conte de féées s’est poursuivi quand il a pris ses fonctions à Bruxelles en 2016 : on a tout de suite senti que le courant passait, que le niveau de l’orchestre remontait rapidement, et le Français s’est engagé sans compter pour diriger des opéras bien sûr, mais aussi pour des concerts symphoniques soigneusement choisis en résonnance avec la programmation lyrique, pour le renouvellement de l’effectif de l’orchestre, pour la défense du répertoire belge. Tout récemment, il a même été associé au choix de Christina Scheppelmann, la future patronne de la Monnaie. Et que ce soit dans la musique d’aujourd’hui, dans le répertoire russe, dans Puccini ou dans Wagner, les lectures d’Altinoglu se sont toujours révélées inspirées, théâtrales et expressives, avec, en plus, une sorte de mimétisme sonore avec la lecture du metteur en scène. On peut carrément parler de miracle Altinoglu. Alain Altinoglu dirigera prochainement l'orchestre de La Monnaie dans le second volet de la tétralogie de Wagner, La Walkyrie, que Musiq3 vous fera vivre en direct radio et Auvio le 6 février prochain. Merci pour votre écoute. Retrouvez également Nicolas Blanmont dans sa "Chronique opéra sur Auvio.be. Retrouvez tous les contenus de Musiq3 sur Auvio.be. Retrouvez également notre offre podcasts ci-dessous : Lumière en coulisses - les métiers de l'ombre : https://audmns.com/dgUNIsB Le choc des classiques : https://audmns.com/twDIFMS La chronique romans graphiques : https://audmns.com/GSUKVpX La chronique Patrimoine: https://audmns.com/FrGFYkE
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3 months ago
29 minutes 35 seconds

Autoportrait
Corinne Winters, soprano
Au soir du 7 août 2022, la vie de Corinne Winters a basculé : son interprétation de Kat’a Kabanova, l’héroïne tragique de Janacek, a suscité un tel enthousiasme à Salzbourg que le public, les médias et les professionnels présents l’ont aussitôt intronisée comme nouvelle étoile du Festival. Un sacre comme on n’en avait plus vu dans la ville natale de Mozart depuis celui d’Anna Netrebko en 2005. Corinne Winters est née en 1983 à Frederick, petite ville de la grande banlieue de Washington. Un prénom d’origine grecque, mais un nom de famille qui évoque les saisons froides : est-ce pour cela qu’elle semble maîtriser avec tant d‘aisance les langues slaves ? Bien sûr, elle chante le grand répertoire italien – Verdi et Puccini surtout – quelques rôles en français, parfois aussi des lieder allemands. Mais c’est en chantant en russe, en polonais et surtout en tchèque qu’elle a gagné ses galons internationaux. Coïncidence étonnante, Winters est aussi une des rares artistes à s’être déjà produite sur toutes les scènes lyriques belges : Desdemona dans Otello en 2016 et Rachel dans La Juive en 2019 à l’Opéra Flamand, Giorgietta de Il Tabarro et Suor Angelica dans Il Trittico de Puccini en 2022 à la Monnaie et, après un récital en juin 2023, elle revient en janvier 2024 pour incarner Rusalka, l’ondine de Dvorak, à Liège. Mais ne l’appelez pas diva : ce petit format à la voix puissante, qui parle avec simplicité, dévore compulsivement des romans et n’oublie jamais ses chaussures de running dans sa valise, n’en a ni l’allure, ni les façons. Merci pour votre écoute. Retrouvez également Nicolas Blanmont dans sa "Chronique opéra sur Auvio.be. Retrouvez tous les contenus de Musiq3 sur Auvio.be. Retrouvez également notre offre podcasts ci-dessous : Lumière en coulisses - les métiers de l'ombre : https://audmns.com/dgUNIsB Le choc des classiques : https://audmns.com/twDIFMS La chronique romans graphiques : https://audmns.com/GSUKVpX La chronique Patrimoine: https://audmns.com/FrGFYkE
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3 months ago
35 minutes 45 seconds

Autoportrait
Hervé Niquet, chef d'orchestre et claveciniste
Pendant quelques années, les auditeurs de France musique aurait pu croire qu’Hervé Niquet était tout simplement le meilleur des chroniqueurs de la station : sa capacité à observer les petits travers du monde musical, son humour ravageur et sa plume élégante faisaient merveille un matin par semaine. Hélas, ou peut-être pas tout à fait hélas, Hervé Niquet avait un autre job dans la vraie vie, et il a dû abandonner la radio. Même s’il se définit comme feignant, il est chef de chœur, chef d'orchestre et découvreur inlassable d'ouvrages oubliés, tout particulièrement de musique française, mais aussi bien pour l'époque baroque que pour le 19e siècle. Sans lui le Centre de musique baroque de Versailles et le Palazzetto Bru Zane n'aurait certainement pas enregistré autant de disques qu'ils l'ont fait ces vingt dernières années. Né en Normandie dans un monde agricole où la musique n’avait pas droit de cité, d'abord danseur puis pianiste répétiteur choisi par Rudolf Noureev lui-même parce que les danseurs de l'Opéra de Paris appréciaient son dynamisme, sa musicalité et sans doute aussi son humour, Niquet a pris le temps de chanter un peu, notamment pour William Christie, avant de mettre au service de la musicologie son énergie de chineur de brocantes. Défenseur infatigable du style français, toujours soucieux du juste équilibre instrumental, véritable homme de théâtre, il a notamment collaboré à l'opéra avec les humoristes Shirley et Dino, n'hésitant jamais à pratiquer lui-même l'autodérision. Au disque et parfois aussi à la scène, on lui doit la résurrection de nombre d’oeuvres oubliées, tantôt avec Le Concert Spirituel, l’ensemble baroque qu’il a fondé, tantôt avec divers orchestres européens, y compris le Brussels Philharmonic et le Vlaams Radio Koor dont il a été le chef. Merci pour votre écoute. Retrouvez également Nicolas Blanmont dans sa "Chronique opéra sur Auvio.be. Retrouvez tous les contenus de Musiq3 sur Auvio.be. Retrouvez également notre offre podcasts ci-dessous : Lumière en coulisses - les métiers de l'ombre : https://audmns.com/dgUNIsB Le choc des classiques : https://audmns.com/twDIFMS La chronique romans graphiques : https://audmns.com/GSUKVpX La chronique Patrimoine: https://audmns.com/FrGFYkE
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3 months ago
38 minutes 14 seconds

Autoportrait
Véronique Gens, soprano
Quelle chanteuse peut se vanter d'avoir enregistré non seulement les premiers rôles dans Armide de Lully, Hippolyte et Aricie ou Dardanus de Rameau, Didon et Enée ou King Arthur de Purcell, Les Noces de Figaro, Don Giovanni ou Cosi fan tutte de Mozart, Faust de Gounod, mais aussi dans des raretés comme Phaéton de Lully, Scylla et Glaucus de Leclair, Hercule mourant de Dauvergne, Niobe de Steffani, Armida abbandonata de Jommelli, Herculanum de David, Cinq-Mars de Gounod, La jacquerie de Lalo, Proserpine de Saint-Saëns, Dante de Godard, La Reine de Chypre de Halevy, Maître Peronilla d’Offenbach, O mon bel inconnu de Hahn, Passionnément de Messager, La fille de Madame Angot de Lecocq ou Hulda de César Franck ? Véronique Gens. Quelle chanteuse peut, en sus de tous les précédents, se targuer d’avoir publiés trois disques consacrés aux grandes tragédiennes de l’opéra français, avec des airs de Lully à Verdi en passant notamment par Campra, Mondonville, Rameau Leclair, Royer, Gluck Sacchini, Piccinni, Berlioz, Grétry, Cherubini, Méhul, Gossec, Meyerbeer, sans oublier une vingtaine de disques de mélodies françaises en tous genres, ou encore divers albums de musique baroque sacrée française ou italienne ? Véronique Gens. Et quand Véronique Gens, qu’on a vue aussi à la Monnaie chanter Donna Elvira, Vitellia, les deux Iphigénie ou Madame Lidoine, raconte que tout est venu par hasard et par enchaînement de circonstances, et qu’elle aurait très bien pu faire autre chose de sa vie, par exemple coiffeuse, on est même prêt à la croire. Mais c’aurait été bien dommage pour la vie musicale. Merci pour votre écoute. Retrouvez également Nicolas Blanmont dans sa "Chronique opéra sur Auvio.be. Retrouvez tous les contenus de Musiq3 sur Auvio.be. Retrouvez également notre offre podcasts ci-dessous : Lumière en coulisses - les métiers de l'ombre : https://audmns.com/dgUNIsB Le choc des classiques : https://audmns.com/twDIFMS La chronique romans graphiques : https://audmns.com/GSUKVpX La chronique Patrimoine: https://audmns.com/FrGFYkE
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3 months ago
36 minutes 39 seconds

Autoportrait
Jos Van Immerseel, claveciniste et pianiste belge
Kuijken, Herreweghe, Jacobs, Van Nevel… : la Flandre est riche d’une formidable génération de spécialistes de la musique ancienne, des musiciens nés au lendemain de la deuxième guerre mondiale et dont la renommée a largement dépassé les frontières de leur région natale. Parmi eux, Jos Van Immerseel occupe une place particulière. Parce qu’il est tout à la fois claveciniste, organiste et pianiste (ou plus exactement encore pianofortiste), mais aussi parce que ce roi du en même temps a aussi pris sa place comme chef d’orchestre, fondateur et longtemps animateur d’un ensemble d’instruments anciens auquel il a donné son nom (Anima Eterna, l’âme éternelle et donc immer seel). Un orchestre qu’il a emmené de Bach à Gershwin en passant par Mozart, Beethoven, Schubert, Mendelssohn, Liszt, Tchaïkovski, Borodine, Dvorak, Johann Strauss, Janacek ou Carl Orff, et on en oublie. Un orchestre réputé pour sa versatilité à choisir les instruments parfaitement adaptés à chaque répertoire, c’est-à-dire en tenant compte de l’époque précise de l’œuvre mais aussi de la nationalité du facteur – au point qu’on a parfois reproché à Van Immerseel d’accorder plus d’importance à la forme – les instruments – qu’au fond – le discours musical intrinsèque. Un orchestre, aussi, qu’il a récemment laissé voler de ses propres ailes – même s’il dit aujourd’hui regretter cette séparation et semble même sous-entendre, mais en refusant d’aborder le sujet, qu’elle lui a été imposée. A 78 ans bien sonnés, Van Immerseel vient de publier une anthologie de clavecin français du XVIIIème siècle qu’il défendra en concert au Namur Concert Hall le 22 février.  Occasion d’un Autoportrait d’une rencontre où il évoque notamment les instruments qui lui sont chers, ou un amour pour Gershwin qui lui valut quinze jours de renvoi du Conservatoire d’Anvers pour rébellion ! Merci pour votre écoute. Retrouvez également Nicolas Blanmont dans sa "Chronique opéra sur Auvio.be. Retrouvez tous les contenus de Musiq3 sur Auvio.be. Retrouvez également notre offre podcasts ci-dessous : Lumière en coulisses - les métiers de l'ombre : https://audmns.com/dgUNIsB Le choc des classiques : https://audmns.com/twDIFMS La chronique romans graphiques : https://audmns.com/GSUKVpX La chronique Patrimoine: https://audmns.com/FrGFYkE
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3 months ago
36 minutes 46 seconds

Autoportrait
Pierre Genisson, clarinettiste
Sur les pochettes de ses disques, Pierre Génisson se la joue plutôt beau gosse méditerranéen. Cheveux jais, yeux de braise, avec ou sans barbe, la clarinette à la main et le regard romantiquement perdu dans ses pensées avec, en option, léger sourire en coin. Presque Jean Dujardin dans OSS 117. Pourtant, aussi séduisante soit l’image, on aurait tort de s’y arrêter. Parce que ce Français cuvée 1986 est un formidable clarinettiste, toujours en quête du l’instrument le plus adéquat pour chaque répertoire qu’il aborde et des volontés des compositeurs. Et qui en aborde beaucoup, des répertoires, du classicisme qu’il met un point d’honneur à jouer de façon historiquement informée jusqu’aux compositeurs d’aujourd’hui qui écrivent pour lui, en passant par le romantisme, le jazz ou le klezmer. Mais aussi et peut-être surtout parce que, derrière le portrait léché sorti des fameux Studio Harcourt, il y a un musicien qui n’a rien oublié de ses origines et de son enfance, qui a beaucoup douté, connu ses errances et même failli abandonner le classique pour virer complètement dans la variété : on l’a même vu dans l’orchestre de la Star Academy. Pierre Génisson, c’est tout simplement un musicien honnête, qui ne tente pas d’embellir son parcours et qui sait prendre le temps de regarder en arrière. Et c’est aussi cette sincérité qui le rend attachant. Merci pour votre écoute. Retrouvez également Nicolas Blanmont dans sa "Chronique opéra sur Auvio.be. Retrouvez tous les contenus de Musiq3 sur Auvio.be. Retrouvez également notre offre podcasts ci-dessous : Lumière en coulisses - les métiers de l'ombre : https://audmns.com/dgUNIsB Le choc des classiques : https://audmns.com/twDIFMS La chronique romans graphiques : https://audmns.com/GSUKVpX La chronique Patrimoine: https://audmns.com/FrGFYkE
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3 months ago
33 minutes 24 seconds

Autoportrait
Augustin Hadelich, violoniste
De passage à Bruxelles pour jouer le concerto de Brahms qu’il aime tant, Augustin Hadelich prend le temps de se raconter à la veille de ses quarante ans. Né le 9 avril 1984 en Toscane de parents allemands agriculteurs, il s’est vite révélé extrêmement doué pour le violon, à tel point que quelques grands maîtres comme Uto Ughi, Christoph Poppen ou Norbert Brainin, qui passaient à proximité de la ferme familiale sont venus lui donner des cours ou des conseils. Avec un premier concert public à l’âge de sept ans, Hadelich était parti pour une carrière météoritique d’enfant prodige, à laquelle l’artiste n’aurait peut-être pas survécu quand, à l’âge de 15 ans, il a été grièvement blessé quand le carburant d’un tracteur de la ferme familiale a pris feu. Transféré en hélicoptère vers un centre de grands brûlés, l’adolescent a failli ne pas survivre. Mais l’artiste a été plus fort que tout. Il a fallu réparer les doigts, les bras et ce visage qui porte à jamais les traces de l’accident, mais Hadelich a repris le violon envers et contre tout. Diplômé de la Juilliard School, il a remporté en 2006 le Concours d’Indianapolis, une compétition où il faut savoir jouer vite mais pas seulement. Depuis, Hadelich, qui a pris entretemps la nationalité américaine, mène une vie de grand violoniste aux quatre coins de la planète. Au micro d’Autoportrait, il raconte ses rituels d’avant concert, la façon dont il construit ses programmes, son rapport à la musique de chambre, son goût pour les tuttis et ses choix de cadences, l’importance des disques pour lui ou encore les spectateurs qui baillent pendant un concert. Merci pour votre écoute. Retrouvez également Nicolas Blanmont dans sa "Chronique opéra sur Auvio.be. Retrouvez tous les contenus de Musiq3 sur Auvio.be. Retrouvez également notre offre podcasts ci-dessous : Lumière en coulisses - les métiers de l'ombre : https://audmns.com/dgUNIsB Le choc des classiques : https://audmns.com/twDIFMS La chronique romans graphiques : https://audmns.com/GSUKVpX La chronique Patrimoine: https://audmns.com/FrGFYkE
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3 months ago
29 minutes 40 seconds

Autoportrait
Anne-Catherine Gillet, soprano belge
Dans la balance commerciale culturelle de la Wallonie, la province de Luxembourg – et plus particulièrement la région de Libramont – tient une place importante. C’est en effet la terre d’origine de deux chanteuses lyriques internationalement connues : Anne-Catherine Gillet règne depuis plus de deux décennies dans le monde international de l’opéra et, plus récemment, Jodie Devos qui marche sur ses traces. Avec son timbre immédiatement reconnaissable, Gillet a réussi non seulement à être prophétesse en son pays (elle est régulièrement invitée à l’Opéra de Liège et à la Monnaie) mais aussi à s’imposer en France (elle a été la première chanteuse belge à faire la couverture de la revue Opéra Magazine), tout en chantant également en Allemagne en Angleterre en Suisse ou en Espagne. Elle a travaillé avec nombre de chefs d’orchestre de renom, et la liste des rôles qu’elle a interprétés est impressionnante. Alors qu’elle s’apprête à retrouver la scène du théâtre Royal de Liège pour incarner à nouveau Micaela dans Carmen, on la retrouve dans sa maison du Namurois, au milieu des champs, pour évoquer notamment son enfance de petite fille hyperactive, les bonnes fées qui se sont penchées sur sa carrière ou ses rôles de prédilection. Merci pour votre écoute. Retrouvez également Nicolas Blanmont dans sa "Chronique opéra sur Auvio.be. Retrouvez tous les contenus de Musiq3 sur Auvio.be. Retrouvez également notre offre podcasts ci-dessous : Lumière en coulisses - les métiers de l'ombre : https://audmns.com/dgUNIsB Le choc des classiques : https://audmns.com/twDIFMS La chronique romans graphiques : https://audmns.com/GSUKVpX La chronique Patrimoine: https://audmns.com/FrGFYkE
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3 months ago
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Giovanni Antoninin flûtiste et chef d'orchestre
On a d’abord découvert Giovanni Antonini comme flûtiste : il était avec le luthiste Luca Pianca et le violoniste Enrico Onofri, un des membres fondateurs, au début des années 80, du Giardino Armonico, cet ensemble italien sur instruments anciens dont les musiciens jouaient debout – sauf éventuellement le claveciniste et les violoncellistes. Peut-être un détail pour vous mais, quand Il Giardino Armonico est apparu sur la scène internationale avec une version décoiffante des Quatre Saisons de Vivaldi, cela voulait dire beaucoup pour un groupe venant d’un pays qui confiait jusque-là ce répertoire à I Musici ou I Solisti Veneti. Tout le monde fut bousculé et rafraîchi par la vivacité et le sens des contrastes des jardiniers harmoniques, même les baroqueux anglais, hollandais ou belges qui monopolisaient jusque-là l’approche historiquement informée de la musique ancienne. Quarante ans plus tard, Antonini, 59 ans, est toujours là, surtout connu désormais comme chef d’orchestre. Et Il Giardino Armonico est non seulement une référence pour la musique baroque mais aussi pour le répertoire classique, avec notamment une intégrale des 107 symphonies de Haydn en cours, en tandem avec l’Orchestre de Chambre de Bâle dont l’Italien est également, le directeur musical. Mais Antonini dirige aussi des orchestres dits modernes, et pas mal d’opéras : il a souvent travaillé avec Cecilia Bartoli, mais on l’a aussi entendu à l’Opéra de Liège du temps de Stefano Mazzonis. Mais malgré cette activité intensive comme chef, Antonini n’a jamais abandonné sa flûte à bec. Tout au contraire, il s’est également lancé dans d’autres déclinaisons historiques ou géographiques de son instrument de prédilection, rappelant que c’est l’instrument par lequel on respire le plus naturellement et qu’il y trouve une véritable hygiène de vie. Merci pour votre écoute. Retrouvez également Nicolas Blanmont dans sa "Chronique opéra sur Auvio.be. Retrouvez tous les contenus de Musiq3 sur Auvio.be. Retrouvez également notre offre podcasts ci-dessous : Lumière en coulisses - les métiers de l'ombre : https://audmns.com/dgUNIsB Le choc des classiques : https://audmns.com/twDIFMS La chronique romans graphiques : https://audmns.com/GSUKVpX La chronique Patrimoine: https://audmns.com/FrGFYkE
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3 months ago
33 minutes 28 seconds

Autoportrait
Autoportrait est un podcast de Musiq3 qui vous plonge dans l’univers intime des artistes et des personnalités célèbres du monde culturel de la scène belge et internationale de la musique classique. Chaque épisode vous invite à découvrir la vie et le parcours d’une ou d’un compositeur, interprète, metteur en scène ou encore d’un chef d'orchestre, à travers des échanges authentiques dans le cadre d’une interview intimiste où l'invité est au centre. Présenté par Nicolas Blanmont de Musiq3, Autoportrait vous propose une discussion libre et captivante, parfois inspirée par l'actualité, parfois simplement pour le plaisir de mieux comprendre l’artiste derrière l’œuvre. Que vous soyez passionné de musique, de théâtre ou de culture en général, ce podcast vous offre une expérience sonore unique, à la rencontre des créateurs qui façonnent notre monde artistique. Les invités de ces entretiens sont des personnalités de renommée internationale telles que la soprano française Véronique Gens, la soprano belge Anne-Catherine Gillet, la mezzo-soprano Eva Zaïcik, le chef d'orchestre Christophe Rousset, la pianiste Beatrice Rana, la mezzo-soprano Anne Sofie von Otter ou encore la pianiste Alice Sara Ott. Retrouvez tous les contenus de Musiq3 sur Auvio.be. Retrouvez également notre offre podcasts ci-dessous :  Lumière en coulisses - les métiers de l'ombre : https://audmns.com/dgUNIsB Le choc des classiques : https://audmns.com/twDIFMS La chronique Romans graphiques : https://audmns.com/GSUKVpX  La chronique Patrimoine: https://audmns.com/FrGFYkE Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.