Au cours des épisodes passés, nous avons parlé du sport à destination des personnes en situation de handicap et en difficulté sociale, des seniors et des enfants. Nous allons aborder ici la question de la pratique de l’activité physique pour les personnes malades. Toutes les études qui ont été menées sur le sujet sont formelles. Pratiquer une activité physique quand on est atteint d’une affection de longue durée ou d’une maladie grave est bon pour la santé. Reste à savoir quoi et comment pratiquer. C’est ce dont nous parlons dans ce trentième épisode d’Atout sport. Alexandre Felts est l’un des pionniers du sport sur ordonnance en France. C’est dans sa ville, à Strasbourg, que ce médecin généraliste a lancé cette initiative. La préfecture du Bas-Rhin compte aujourd’hui cent quatre-vingts médecins qui prescrivent le sport sur ordonnance. Plus d’explications avec Alexandre Felts lui-même.

Il suffit de franchir les portes de n’importe quel club de sport le mercredi pour s’apercevoir que les bambins sont nombreux à pratiquer une activité physique. Mais au fond, est-ce bon pour eux ? C’est ce que nous voyons dans cet épisode. J’interroge Cécilia Delage, une psychologue clinicienne, spécialiste en psychologie du sport et sportive elle-même. Certains, notamment les parents, pensent qu’il faut mettre les enfants au sport dès leur plus jeune âge. D’autres, les coachs, voire les fédérations, sont convaincus qu’il faut spécialiser les petits dans une discipline le plus vite possible. Tout cela est un peu confus. Entre désirs et réalités, Cécilia, qui a l’habitude d’intervenir auprès des enfants, aussi bien pour des problématiques liées à la vie quotidienne qu’à la gestion de l’entraînement, du stress et de la compétition, rappelle quelques vérités.

C’est devenu une question de santé publique en France. Les seniors font du sport. Depuis quelques années, les coachs spécialisés sont arrivés. Les activités dédiées aux personnes âgées se sont multipliées. Les seniors ont même leur fédération sportive : La FFRS, Fédération française de retraite sportive. C’est avec l’un de ses médecins que nous nous entretenons dans cet épisode d’Atouts sport. Le docteur Claude Pomard nous donne les clés d’une bonne pratique sportive quand on a passé un certain âge.

La France est-elle sportive ? Notre pays a-t-il une culture de l’effort physique ? Tous les baromètres sont au vert pour répondre par l’affirmative. Pour autant, nous faisons parfois pâle figure sur les échéances internationales. Les pratiquants de sport sont de plus en plus nombreux en France. Des nouvelles disciplines voient constamment le jour. La profession s’organise. On ne peut pas dire que la filière soit immobile. Essayons alors de comprendre pourquoi nous sommes reconnus en matière de formation au sport et en organisation d’événements, mais que nous ne figurons qu’au dixième rang mondial des performances sportives. Je reçois, dans ce vingt-septième numéro d’Atouts sport, le sociologue et enseignant en science et technologie des activités physiques et sportives à l’université de Strasbourg, William Gasparini.

Plus vite, plus haut, plus fort..., la devise olympique, emprunté par Pierre de Coubertin à Henri Didon, est souvent mise en avant par les sportifs et ceux qui les encadrent. Mais elle est tout aussi fréquemment bafouée par les mêmes, pour des motifs aussi divers que futiles. Vous l’aurez compris, c’est d’une phase un peu moins glorieuse du sport dont nous allons parler ici. La triche fait partie de la vie, donc du sport aussi. Avec Jean-Cyrille Lecoq, coach et psychologue du sport, nous allons tenter de comprendre les mécanismes de la dérive. Avec Gérard Dine, professeur de médecine, nous allons essayer de savoir quand et comment est né le dopage. Phases cachées : c’est le thème de ce vingt-sixième numéro d’Atouts sport.

On fait du sport avec son corps, mais aussi avec sa tête. Ce n’est pas moi qui le dis. Ce sont les spécialistes. L’entraînement des sportifs se concentre globalement autour de la préparation physique. L’aspect psychologique est souvent relégué au second plan. Pourtant, on ne naît pas athlète. On le devient. Et pour le devenir, rien ne doit être négligé. Le mental se travaille tout autant le physique. Même si nous n’avons pas tous les mêmes prédispositions psychiques. Ce n’est pas Cécilia Delage qui dira le contraire. C’est elle que j’interroge dans cet épisode. La psychologue, membre de la SFPS (Société française de psychologie du sport), est préparatrice mentale. Il ne fait aucun doute pour elle que la tête doit fonctionner aussi bien que les bras et les jambes pour atteindre la performance. Il faut apprendre à gagner et à perdre, à se faire mal et à se faire plaisir. C’est « dans la tête autant que dans l’esprit », explique Cécilia Delage.

L’homme que l’on entend au début de cet épisode se nomme Jacques. C’est un sans domicile fixe. Il fait du culturisme dans les rues de Paris depuis plusieurs années. Il a 50 ans. Malgré sa situation, il tient à entretenir son corps. C’est, pour lui, une forme d’intégration et d’insertion. C’est ce dont nous parlons dans le vingt-quatrième épisode de cette émission. La pratique de l’activité physique est une manière d’entrer ou de pousser à nouveau les portes de la société. Elle est de plus en plus plébiscitée. Que l’on soit en situation de handicap ou en difficulté sociale, le sport est souvent un rempart contre l’isolement. Il peut même être le signe d’une seconde vie. Malgré les conditions dans lesquelles vit Jacques, il ne baisse pas les bras. Le sport rythme sa vie. Il se fixe même des objectifs.

Ils s’appellent Noalou, Hilaire, Martin, Thierry et Rim. Ils sont adolescents, adultes ou un peu plus âgés. Ils ont tous leur vision du sport, qu’ils pratiquent autant pour l’aspect physique que mental ou sociétal. Pour ce vingt-troisième épisode d’Atouts sport, je me suis installé dans la tribune de la salle Coidelle, à Nantes. Le lieu est historique. La salle est située en plein cœur de la cité des ducs. On y accueillait, il y a encore quelques années, tous les jours de la semaine, une multitude d’associations sportives. Trouver sa place dans la société par la pratique d’une activité physique, c’est possible. Mais il ne faut pas accorder au sport plus de vertu qu’il n’en a. Chacun doit faire un bout de chemin. Le sport peut aider à trouver sa voix ou à tracer sa route, mais il ne peut pas tout. C’est l’avis de Thierry Bocquel. Il est éducateur sportif. Il a 50 ans. Il enseigne la boxe depuis une vingtaine d’années à l’ANBF, l’Association nantaise de boxe française.

Vous le savez sans doute, l’activité physique se pratique souvent hors du cadre professionnel. Cependant, de plus en plus d’entreprises font appel à des coachs pour mettre en place des activités physiques au sein de leurs locaux, pour booster le bien-être mais aussi la productivité de leurs salariés. Le sport ferait presque maintenant partie de l’activité de l’entreprise. Dans cet épisode, vous entendrez Didier Besseyre, le patron de la Fédération française du sport d’entreprise. Il gère cinq cent mille adhérents et quarante disciplines sportives. Vous écouterez aussi un coach, Vincent Guillard, et une psychologue qui intervient en milieu professionnel, Cécilia Delage.

On parle souvent des athlètes, rarement de ceux qui les entourent, encore moins de ceux qui les soignent. Parmi les acteurs du monde du sport, il en est un que j’ai souhaité vous faire découvrir. Il s’agit du médecin du sport. C’est le cas d’Alain Fray, responsable du service médical de l’INSEP (l’Institut national du sport, de l’expertise et de la performance), à Paris. Le médecin du sport recouvre plusieurs champs de compétence. Il veille aussi bien sur l’appareil locomoteur que sur la sphère ORL des sportifs. Il veille au bon déroulement sanitaire des déplacements des athlètes et des réceptions des équipes. Il participe à l’élaboration des plannings d’entraînement et de compétition. Le médecin du sport est, tantôt un superviseur, tantôt un chef d’orchestre. Dans des instituts comme ceux de l’INSEP, il fait partie intégrante de l’entourage des sportifs. On le consulte au moindre problème.

Les meilleurs mettent un peu plus de deux heures. Les amateurs peuvent dépasser les cinq heures. Le marathon est une institution dans les épreuves de courses à pied. C’est le rêve de beaucoup de coureurs. Une partie le réalise. Une autre ne va pas au bout. Quelques-uns n’en ressortent pas. Courir 42,195 kilomètres ne s’improvise pas. Même si l’on ne recherche pas la performance. Avec Jean-Pierre Monciaux, ancien international de la discipline dans un temps de deux heures douze sur marathon, nous abordons la gestion et la préparation de cette course mythique. Foncier, travail spécifique, nutrition, équipement... tout y passe.

Nous avons tous vu ces cyclistes se faire masser après des étapes du tour de France ; ces rugbymans plonger leurs jambes dans des poubelles d’eau froide ; ces athlètes connus faire de la publicité pour des électrostimulateurs... Quoi de plus normal, ce sont des techniques de soin naturelles. C’est ce que l’on nomme plus clairement de la physiothérapie. Nous avons déjà parlé des massages et des étirements, mais aussi des médicaments que l’on peut ou ne peut pas prendre. Nous quittons ce domaine. Nous restons dans celui du soin, mais du soin qui fait appel à ses propres capacités fonctionnelles. On pourrait penser que la physiothérapie est réservée aux élites. C’est vrai, dans une certaine mesure. Tous les athlètes ne peuvent pas bénéficier d’un caisson réfrigéré pour s’y plonger, mais tous peuvent aller chez leur kinésithérapeute se faire soigner, voire se faire conseiller sur les postures à prendre ou les gestes à effectuer pour s’épargner, et même pour s’améliorer. Dans ce dix-neuvième épisode d’Atouts sport, je pars une fois de plus sur le terrain. Je me rends dans un bourg de la banlieue nantaise pour rencontrer une professionnelle à son cabinet, afin qu’elle m’explique la physiothérapie.

La tentation peut être grande de succomber à la prise de substances quand on fait du sport. Certaines peuvent se justifier. D’autres sont inutiles. D’autres encore sont prohibées. Nous allons voir cela avec Gérard Dine, un médecin biologiste connu pour ses interventions sur le dopage. Selon le degré de pratique, le sport impose à notre corps des phénomènes de dégradations et de réparations. Pour le commun des mortels, ils sont compensés par une bonne hygiène de vie et une alimentation équilibrée. Pour les sportifs qui ont une pratique compétitive ou intensive, le recours à des aides alimentaires, voire médicamenteuse, peut ici se révéler nécessaire.

Bienvenue dans le 17e numéro d’Atouts sport. Dans ce numéro, nous allons parler de massages et d’étirements. Je pars à la rencontre de Mathieu Bénaiteau, un kinésithérapeute, ostéopathe et sportif de Loire-Atlantique. Il me reçoit dans son cabinet, en face à face, pour des explications simples, claires et précises. Nous abordons, entre autres, les différents types de massages et d’étirements. Mathieu nous conseille et nous donne son avis sur quelques pratiques, crèmes et gestes techniques.

Courbatures, fatigue, vulnérabilité, irritabilité... Le surmenage peut guetter les sportifs. La tendance est souvent d’en faire trop quand on pratique une activité physique. Cela conduit inévitablement à la lassitude, voire à la blessure. Tout le monde s’accorde à dire qu’il y a beaucoup de bénéfices à pratiquer une activité physique. Mais il subsiste quelques risques à dépasser les limites. Avec Xavier Bigard, docteur et président de la Société française de la médecine du sport (SFMS), nous revenons dans ce seizième épisode sur des notions qui sont régulièrement galvaudées par les sportifs : à savoir la préparation, la fatigue, la récupération... Nous insistons notamment sur la gestion de l’entraînement, mais aussi sur le sommeil et l’observation de soi-même.

Chacun qui pratique à minima le sport a connu les courbatures, la soif, la fatigue... Ce sont autant de signes qui indiquent que le corps est surmené, et qu’il ne faut pas franchir la ligne jaune, au risque de se blesser. J’en suis sûr, vous qui nous suivez régulièrement, que vous avez appris beaucoup de choses grâce aux nombreux spécialistes qui se sont succédés à ce micro. Bien que vous respectiez les conseils, vous avez pu vous blesser. Et peut-être, vous êtes-vous inquiétés. Nous ne ferons pas de diagnostic ici. Mais, en compagnie de Jean-Christophe Mignot, un médecin du sport qui est déjà intervenu à mes côtés, nous allons passer en revue les blessures les plus courantes des sportifs ; recenser les disciplines qui les occasionnent ; et insister à nouveau sur les bonnes pratiques sportives.

Pour ce quatorzième épisode d’Atouts sport, j’ai décidé de vous présenter les choses un peu différemment. Souvent, je m’entretiens avec un spécialiste, cela va être encore le cas ici. Mais c’est davantage sous la forme d’un récit que va se dérouler cet épisode. Avec aux commandes : votre serviteur ; et à la technique le Dr Gérard Dine, un monstre sacré de la médecine du sport, spécialiste des questions de dopage entre autres. Quel sport, pour qui ? C’est la question centrale de ce numéro. Nous nous interrogeons aussi sur le fait de savoir si tous les sports sont praticables par tous, et si certains ne sont pas plus indiqués que d’autres. Car le choix est vaste, ce sont pourtant les mêmes activités qui sont plébiscitées. Avec des idées reçues, que nous allons tempérer.

Même si l’on boit et mange ce qu’il faut comme il le faut, c’est ce que nous avons vu dans les épisodes précédents, cela donne-t-il la possibilité de faire du sport à outrance. Bien que l’on nous rabâche, à longueur de journée, de spots de prévention qu’il faut pratiquer au moins une heure d’activité physique par jour, le sport n’a-t-il pas d’effets indésirables. Avec un spécialiste, nous revenons sur les risques de la pratique intensive. On parle souvent des bienfaits du sport, rarement de ses méfaits. Si le sport a des vertus positives, il n’est pas sans risque, notamment quand on dépasse un certain seuil de pratique. Les louanges à la pratique du sport ne manquent pas. Reste à être raisonnable dans sa manière de s’entraîner. On les appelle les bigorexiques. Ce sont les addicts au sport. Ceux-là dépassent les bornes. Ils pratiquent jusqu’à s’en blesser et s’isoler. Philippe Godin est professeur en psychologie du sport à l’université catholique de Louvain, en Belgique. Il nous explique les bonnes pratiques. Il nous alerte sur les risques addictifs. Il pointe aussi certaines disciplines, qui tendent à conduire à la bigorexie.

Depuis plusieurs années, une tendance est apparue, celle de faire passer des aliments dans le champ des médicaments. C’est ce que l’on appelle : des alicaments. Ces produits n’ont en fait pas de réalité scientifique. Le terme d’alicament n’existe pas sur le plan législatif. Il s’agit de complexes enrichis de toutes sortes, sans statut médical. Si ce n’est, une réglementation européenne qui, depuis 2007, vise à limiter le nombre d’allégations mentionnées sur les produits alimentaires. Il faut être clair, un aliment appartient, soit à la famille des aliments, soit à celle des médicaments. Il ne peut être dans les deux à la fois. Ce sont de ces produits, souvent ambigus aux yeux du grand public, dont nous allons parler tout de suite, en compagnie d’une professionnelle de la diététique.

L’alimentation est un carburant indispensable au bon fonctionnement de l’organisme. C’est ce que nous a expliqué Valérie Cadoret dans l’épisode précédent. Pour faire du sport en toute sécurité, il faut manger. Mais bien manger, cela veut dire manger équilibré. Alors que nous vivons dans des pays dans lesquels nous ne manquons de rien, il se vend chez nous et dans tous les pays développés de plus en plus de compléments alimentaires. Mais tous ces produits apportent-ils vraiment à notre organisme ? Ne sont-ils pas dangereux pour notre santé ? Ont-ils vraiment leur place dans nos sacs de sport et dans nos pharmacies ? Les réponses à toutes ces questions avec une spécialiste de la nutrition : Ysabelle Levasseur.