accident d'avion survenu le 30 juin 2024 impliquant un Cessna F172N (F-GCHO) qui a percuté une ligne électrique près de l'aérodrome de Lognes-Émerainville, entraînant le décès du pilote et de ses deux passagers. Les sources fournissent une chronologie détaillée des événements, soulignant les erreurs de positionnement du pilote et les communications avec le contrôleur aérien, qui a tenté de le guider. L'enquête révèle que le pilote, malgré une formation standard, était peu expérimenté en tant que commandant de bord avec passagers et sur cet aérodrome complexe. Bien que l'épave n'ait montré aucune défaillance technique, les documents évoquent un contexte familial complexe et des croyances du pilote qui n'ont pu être formellement liées à l'accident.
L'Airbus A350 F-HREV, opéré par French Bee, effectuait la dernière étape d'une longue rotation (Paris – San Francisco – Papeete – San Francisco – Paris). À l'approche de Paris-Orly, alors que l'avion était stabilisé sur l'ILS 25 et le copilote (PF) pilotait manuellement, une alarme "predictive windshear" inattendue s'est déclenchée à 1 350 ft. Le CDB (PM) a immédiatement ordonné une remise de gaz.
Cette remise de gaz, exécutée en pilotage manuel par le copilote, a été marquée par une incapacité cognitive subtile de ce dernier. Le copilote, surpris et débordé par la situation, n'a pas réagi aux alertes de l'avion ni aux injonctions du CDB et du contrôle aérien, entraînant d'importants écarts de trajectoire tant en altitude qu'en latéral.
Le CDB a finalement repris les commandes après un délai significatif, faisant face à une charge de travail extrêmement élevée, incluant une alerte de "low energy" et un conflit de trafic aérien. Après une séquence de vol dynamique et complexe, le CDB a stabilisé l'avion à une altitude de 3 000 ft (au lieu des 2 000 ft publiés) et a effectué une nouvelle approche, qui s'est déroulée sans incident.
