L'ascension absurde de Sisyphe face à la catabase sublime d'Orphée.
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Je réponds à Albert Camus et son mythe de Sisyphe. Quelles sont les conséquences du non-sens ? Quel mythe devons-nous prier ? Sommes-nous ici pour n'être rien de plus qu'une série de renoncement au nom de l'absurde ? N'est-ce pas la plus magistrale et DANGEREUSE des sottises de déclarer que la "vie a le sens qu'on lui donne" ? Quelles conceptions de l'existence nous rendent puissants et démiurgiques ? Est-ce vraiment du courage de démissionner de l'existence, de répondre absent aux appels de la vie ? Est-ce vraiment du courage de ne pas accepter de se soumettre à un idéal et d'y tendre de tout notre être ?
L'univers parle mais qui écoute ?
Quelques pilules de vérité existentielle à dissoudre sous la langue un soir d'hiver.
Aujourd’hui on répond au « à quoi bon ? » contemporain et galopant qui semble avoir pris possession de bon nombre d’élans vitaux. La petitesse, la complaisance rabougrie mais désireuse, bouder la vie, la refuser partout et tout le temps ; voilà quelque chose que j’observe de plus en plus autour de moi. Des humains qui s’avachissent dans la salle d’attente de l’existence, qui baissent le regard devant cette femme lubrique, qui se taisent face aux appels quotidiens de la Vie. Face à tant de déserteurs, on peut ne plus savoir si nous sommes mort parmi les vivants ou vivant parmi les morts. Voilà l’alternative que je vous propose : être le premier des vivants au milieu des morts endormis.
Une ode à la vie, un câlin à votre âme, une injonction à contempler et pénétrer l’existence, une lettre d’amour… cette vidéo est un peu tout ça à la fois. Elle est une réponse, une contre-attaque poétique et contemplative à ceux qui ne parviennent plus à apercevoir les pigments du fantastique tableau que doit être leur Vie.
Aujourd’hui, on remplace le « à quoi bon ? » démobilisateur et désemparé par un « je t’aime » embrasé.
L'Homme vient au monde en souffrant, il pleure dès qu'il vient au monde. Cette souffrance primale blessera, marquera au fer rouge l'humanité : nous avons souffert, nous souffrons et nous souffrirons encore. Cette évidence est en nous. Elle produit une inclination, une fascination pour la haine, la détestation, le dégoût profond. Et il est tout bonnement vain de faire de l'Homme un innocent candide aux aspirations nobles en tout temps. Depuis le premier jour, nous avons en nous ce goût prononcé pour la revanche, la vengeance.
Nous avons tous déjà ressenti ce profond dégoût pour nos semblables. Ce mépris pour autrui qui met en exergue toutes ses faiblesses, ses trahisons, ses incohérences. L'humanité en regorge. Alors oui, l'Homme est irrémédiablement beau et ses défauts contribuent à sa magnificence. Néanmoins, il devient parfois trop dur de voir le Beau là où la laideur et le vice ne demandent qu'à se répandre.
Rien ne sert alors de nier. Nous pouvons détester l'autre, nous-même, le monde, ses principes, ses mécanismes ; nous pouvons tout détester. On en veut au monde entier. Faut-il combattre notre haine, l'étouffer soigneusement et la ranger loin de la lumière vive ? Au contraire, devrions-nous plutôt l'embrasser, parler à la plaie pour in fine la sublimer. J'ai choisi la seconde option. Dans cet épisode, je vous conte une haine épisodique, une frénésie d'animosité pure conséquente à une trahison d'une de mes promesses intimes...
Parvenir à réaliser l'alchimie de la haine à la prose tout en conservant le dégoût brut, le déclencheur. Plus que de vomir ses exécrations, il s'agit de verser l'encre noire servant sa vengeance, ouvrir la boîte de Pandore et y laisser macérer son âme ; s'extraire de ce torrent de ressentiment pour en ramener la pierre philosophale des maux de l'Homme.
Mettre l'amertume de la vie au service de l'art et du verbe - mission de poète.
C'était un matin de Printemps. Je cherchais de la poésie dans une librairie. Je l'ai trouvée mais pas au sein des livres.
En effet, j'ai assisté à une personnication poétique, une Muse m'a rendu visite. Je me devais alors de relater cette brève rencontre.
Je vous propose une prose pleine de douceur, de sincérité, de féminité et de pureté. Posez-vous tranquillement, ça va être paisible.
Regardez-vous encore le monde avec vos yeux (les vrais) ? Si oui, alors passez votre chemin, vous êtes encore un être poétique.
Si vous avez hésité une seconde pour répondre à ma question, c'est que vous êtes fatalement concernés. Les écrans plats auxquels vous vous confrontez quotidiennement se sont révélés être des tridents acérés pointés en direction de vos globes oculaires. Ils les ont même déjà transpercé de part en part, ne laissant derrière eux qu'un cimetière où gisent nos intériorités inertes.
Dans cet épisode, je vous propose donc une riposte poétique pour ressusciter vos petits princes intérieurs, soigner votre iris et bien sûr combattre le destructeur d'humains.