C’est un voyage qui vous est proposé aujourd’hui.

Seul un talent singulier et une adaptabilité ont permis à certains animaux de rentrer dans l’Histoire. Zarafa est une girafe qui a été offerte au roi de France en 1826 et qui est à l’origine de la présence de girafes au jardin des plantes. Wojtek, lui, est une ours soldat qui est devenu l’emblème de la 22 eme compagnie de l’armée polonaise en 1942.

Anais Caux , Vétérinaire comportementaliste nous explique la naissance de son petit livre Sacha et Gribouille et de la façon tendre d’expliquer la mort de l’animal en donnant des clefs aux parents pour le faire avec les bons mots et les bons gestes.

Pourquoi l’accord intuitif de l’animal et l’enfant nous semble t’il magique ? L’animal apporte aux enfants un étonnant apprentissage de la vie en société avec la reconnaissance du monde de leurs émotions et du plaisir du jeu.

Dans ce podcast Isabelle Legros thérapeute humaine et médiatrice animale nous parle de l’incroyable enrichissement que l’animal nous apporte et de sa façon d’aborder le deuil animalier avec ses patients.

Interview d’une jeune vétérinaire Emilie Ribeau, occupée dans son quotidien et dans l’approche de la mort à nourrir aussi bien la qualité de ses actes que le fait de prendre soin des animaux, de leur maître, sans s’oublier elle-même.

Si l’idée de la mort de nos compagnons nous donne l’envie de vivre avec force le présent, accorder du temps à l’au revoir permet de déposer la mort dans un espace et des relations apaisées. Ce temps de la relation est bon pour tous : cliniques vétérinaires, propriétaires, et animaux dans leurs derniers souffles de vie.

Le corps de l'animal de compagnie mort est à traiter avec décence et respect car il reste le même animal aimé mais plus vulnérable. Les rites et objets funéraires transitionnels peuvent aider les familles à entamer leur deuil et combler un peu ce grand vide lié à l'absence.Ils peuvent aussi permettre aux cliniques vétérinaires de poser une continuité de soins de qualité, dans le respect de leur rôle.

Au travers de l’interview de Véronique qui nous parle de son furet Sylver, on comprend que certains deuils en fonction de l’intimité que l’on a avec l’animal sont durs à faire. Alors peut-être va t’il nous falloir être actif et créatif pour poser nos émotions et notre chagrin. Le deuil nécessaire doit nous permettre de cicatriser et que cette cicatrice finisse par ne plus faire mal.

La mort est une grande dame qui peut être parfois souhaitée ou souhaitable. L’aborder en conscience est d’un abord plus serein. Parfois c’est la vie qui décide quand elle doit partir. Si nos animaux sont de merveilleux porteurs de vie c’est qu’ils définissent un présent et un maintenant les réels étendards de la vie.

Une très belle lettre à son chien de Christine Lamoureux nous permet de comprendre que ce qui se joue dans le décès de l’animal de compagnie c’est l’engagement d’une vie de partage et d’amour. Quand l’animal nous quitte la mort est le point final mais en même temps le miroir de toute sa vie et la complicité que l’on peut avoir avec son compagnon de vie dépasse le silence qui accompagne les derniers instants.