Dans un contexte de crises multiples et de recul des droits, l’action communautaire autonome est elle- même traversée par des tensions qui fragilisent sa capacité à demeurer un levier de transformation sociale et à incarner les principes de justice sociale qu’elle revendique. Alors que les militant.es de la première génération du mouvement cèdent la place à une nouvelle relève, les organismes sont confrontés à un défi de taille: transmettre les fondements du mouvement tout en répondant aux défis contemporains d’un monde en mutation.  Comment concilier le professionnalisme exigé par les réalités du terrain avec l’esprit militant qui a façonné le mouvement ? Comment faire vivre, au quotidien, les idéaux de justice sociale, de solidarité et de démocratie au cœur du mouvement ? Et surtout, comment les incarner au sein même des organismes en évitant que les vocations ne s’essoufflent face aux conditions de travail précaires et aux besoins grandissants des populations ?  Cet épisode explore les tensions qui traversent aujourd’hui les conditions de travail dans l’action communautaire autonome. Il interroge la capacité du mouvement à se maintenir et à se renouveler en faisant front commun, dans un contexte où il est plus facile de fragmenter les luttes que de les rassembler.

Issus de la société civile, les organismes communautaires autonomes développent des services accessibles et adaptés aux besoins de la population, tout en impliquant la communauté dans la résolution des problèmes et dans l’amélioration des conditions de vie. Entre action militante et offre de services alternatifs, ces acteurs occupent une place paradoxale dans le filet social québécois : tout en revendiquant leur autonomie, ils prennent aussi en charge ce que l’État ne fait plus, ou ne fait pas assez. Acteurs majeurs des mouvements sociaux au Québec, ils luttent pour une plus grande prise en charge par l’État des services sociaux sur le terrain, tout en palliant aux défaillances du système. À travers les voix de celles et ceux qui font vivre le mouvement communautaire autonome, L’autonomie en mouvement raconte ces lieux où se dessinent d’autres façons de vivre ensemble. Les pratiques de l’action communautaire autonome s’inscrivent dans une perspective de participation citoyenne et de transformation sociale, mais qu’est-ce que ça veut dire concrètement, la transformation sociale ? Où commence et où s’arrête l’autonomie du mouvement ? Comment lutter contre l’État quand on dépend en partie de son financement ? Chaque épisode de L’autonomie en mouvement explore différentes facettes des tensions qui traversent l’action communautaire autonome et interroge ce que le mouvement révèle de notre société et de notre conception du bien commun.

Qu’est-ce que l’action communautaire autonome aujourd’hui ? Face aux crises - sociales, économiques, politiques et climatiques - les organismes communautaires autonomes ne se contentent pas d’offrir des services, ils interrogent également les causes structurelles des vulnérabilités vécues et luttent pour plus de justice sociale. Leur approche du soin est collective et politique. Elle s’inscrit à contre-courant des discours dominants qui prônent la responsabilisation individuelle. Dans les organismes communautaires autonomes, il est question de respecter la personne dans son intégrité et de l’accompagner à reprendre du pouvoir sur elle-même et sur la société. La démarche est participative, aux antipodes d’une conception de la prestation de services auprès d’ “usager.es”. Comment prendre soin autrement ? Et quelles sont les conditions d’exercice des pratiques de l’action communautaire autonome ? Cet épisode plonge au cœur de l’action communautaire autonome comme levier de transformation sociale et interroge les conditions de son exercice et de sa reconnaissance.

Qui peut/doit sauver la planète ? Le discours sur la décroissance qui se généralise. Les pratiques éthiques, écologiques et responsables se multiplient. Chacun adapte sa façon de vivre et modifie ses habitudes. Une remise en question louable et nécessaire, mais est-ce suffisant ? Et si on prenait du recul sur la situation du monde pour se rendre compte que tout le monde ne fait pas ses devoirs. Le Canada pollue toujours plus et recycle toujours aussi mal, alors que l’Accord de Paris l’a engagé à des objectifs concrets. Quid des multinationales ultras pollueuses dont l’existence repose sur la croissance et le profit. Le décalage est étourdissant : acheter bio et local versus augmenter la production de 40% de l’industrie du plastique dans la prochaine décennie. Tout en restant pragmatique et axés sur les solutions, cet épisode tente de pousser la réflexion sur l’écoresponsabilité. Sommes-nous surresponsabilisés ? Invités : Sophie Van Neste, professeure-chercheure à l’INRS. Elle travaille notamment sur transition écologique et les actions collectives Hugue Asselin, membre et coordonateur du Centr’ERE (Centre de recherche en éducation et formation relatives à l'environnement et à l'écocitoyenneté) René Audet, sociologue de l’environnement et membre de la Chaire de recherche sur la transition écologique Durée : 1 heure 19 minutes L'équipe : Marine Caleb : coanimation, recherche, communications, technique, montage, coordination Any-Pier Dionne : technique, recherche, communications www.revuelespritlibre.org/ www.facebook.com/revuelespritlibre/ Pour aller plus loin : “Comment les industriels ont abandonné le système de la consigne. Eh bien, recyclez maintenant !”, par Gregory Chamayou, dans le Monde diplomatique Neoliberalism has conned us into fighting climate change as individuals, par Martin Lukacs, dans The Guardian L’avion, plaisir coupable de l’écolo voyageur, par Pascale Krémer, sur leMonde.fr BD de l’illustratrice Emma : Elle parle de la culpabilisation ressentie et explique que notre marge de manœuvre est très limitée, car la logique marchande domine et la société est construite par un petit nombre de personnes capitalistes. Elle y aborde le fait que les petits gestes du quotidien ne sont pas accessibles à tout le monde, de même que cela rajoute du poids à la charge mentale des femmes. Enfin, elle dénonce l'effet loupe. Soit le fait d'avoir l’impression que nos petites actions font la différence. Si on dézoome, c’est loin d’être suffisant. Why large-scale activism is the 'most powerful path out of climate despair', sur CBC 10 retombées positives de l’action contre les changements climatiques, sur Unpointcinq. Cet article aborde les effets psychologiques, sanitaires et sociaux de ces actions.

On parle de plus en plus de la surveillance numérique et de ses dérives. Mais toutes ces données peuvent-elles amener des avantages aux niveaux individuels ou collectifs? Y a-t-il, à tout le moins, des manières plus éthiques de gérer la masse de données qui résultent de nos activités quotidiennes? Pour la seconde partie d’une série de deux épisodes sur la surveillance et le contrôle des données, Voix libres se penche sur l’utilisation éthique des données et explore des solutions aux problèmes de la surveillance des données. Les possibilités sont complexes et multiples. Ainsi avec cette émission, nous voulons rompre avec différentes idées reçues sur les innovations technologiques. D’abord, celle du techno-utopisme, qui consiste à mettre ses espoirs dans les technologies pour régler nos problèmes sociaux et politiques. Mais aussi celle du techno-scepticisme, qui consiste en une critique totale de la technologie. Et peut-être aussi celui du déterminisme technique selon lequel nous n’aurions aucune prise sur les innovations technologiques. Nous discuterons de ces enjeux avec nos deux invitées : Lisiane Lomazzi est notamment doctorante en communication à l’UQAM. Elle travaille sur les communs numériques, l’utilisation des données numériques comme des communs et sur les algorithmes. Anne Sophie Letellier est également doctorante en communication à l’UQAM et membre de crypto.Québec, entre autres implications. Elles s’intéresse à l’anonymat en ligne, la surveillance liée au big data, le hacking et l’hacktivisme, ainsi qu’aux droits numériques et à la législation du cyberespace. Durée : 1 heure 20 minutes L'équipe Marine Caleb : coanimation, recherche, communications, technique, montage, coordination Alexandra Bahary : coanimation, recherche Arielle Gloutnez : aide technique Olivier Asselin : musique http://revuelespritlibre.org/ https://facebook.com/revuelespritlibre/

Que ce soit dans les médias de masse, dans les conversations informelles ou dans les médias sociaux, on parle de plus en plus des algorithmes et de leurs implications en matière de surveillance. On sent récemment une volonté de sensibiliser la population à la collecte et à l’utilisation des données personnelles par des acteurs privés à des fins commerciales. Mais au-delà de la surveillance, la collecte et l’utilisation des données permettent de prédire et d’influencer, voire de structurer les comportements des internautes. Ces mécanismes de surveillance complexes et difficiles à comprendre font dorénavant partie de notre quotidien. Nous les nourrissons, et ils nous influencent. Pour ce premier d’une série de deux épisodes portant sur la surveillance et le contrôle des données, Voix libres se penche sur l’utilisation abusive des données. Comment s’opère la surveillance dans le contexte actuel? Par qui, et pourquoi? Quelles sont les utilisations politiques de ces données? Comment les algorithmes nous influencent-ils? Pour l’occasion, nous recevons trois spécialistes du sujet : Mélanie Millette est notamment docteure en communication et professeure à l'UQAM. Elle s’intéresse entre autres à aux politiques de données, aux usages du big et du thick data, aux stratégies visibilité sur les réseaux sociaux, notamment pour les personnes marginalisées ainsi qu’à l’usage des médias sociaux (Facebook, Twitter, Instagram, blogs, balados). Samuel Cossette est doctorant en communication à l'UQAM, entre autres implications. Il se spécialise dans le big data, le marketing politique et le microciblage politique. Pierre Trudel est professeur au Centre de recherche en droit public (CRDP) à la faculté de droit de l'Université de Montréal. Ses champs d’intérêts comprennent la protection de la vie privée dans les réseaux, l'administration publique électronique et le commerce électronique. Durée :  1 heure 45 minutes L'équipe Marine Caleb : coanimation, recherche, communications, montage, coordination Alexandra Bahary : coanimation, recherche Any-Pier Dionne : technique Arielle Gloutnez : aide technique Olivier Asselin : musique http://revuelespritlibre.org/ https://www.facebook.com/revuelespritlibre/

Cet épisode, une collaboration entre Mikana et L’Esprit libre, est le deuxième d’une série de balados portant sur divers enjeux autochtones. Dans ce nouvel épisode de Voix libres, on continue de démystifier la déclaration des Nations unies sur les droits des peuples autochtones. Cette déclaration comprend 46 articles qui décrivent les droits individuels et collectifs des peuples autochtones dans le monde. On y énonce notamment les droits en matière de culture, de tradition, d’identité, de langues, de santé et d’éducation. Elle a été adoptée en 2007, à 143 voix contre 4. Le Canada, les États-Unis, l’Australie et la Nouvelle-Zélande sont les seuls pays à s’y être opposés. Le Canada a finalement adopté la déclaration en 2010. Quelles sont les origines de la déclaration, et dans quel contexte a-t-elle été adoptée? Quelle valeur a-t-elle concrètement pour les communautés autochtones, et comment a-t-elle été utilisée depuis son adoption? Qu’est-ce que l’ONU entend par « autodétermination »? La déclaration vient-elle régler le problème des rapports hiérarchiques entre les connaissances traditionnelles et les savoirs autochtones et les scientifiques? Thomas Burelli est juriste et doctorant en cotutelle à l’Université d’Ottawa et à l’université de Perpignan, en France. Durée : 26:35 minutes L'équipe Frédéric LeBel : coanimation, recherche Ariane Duchesneau : coanimation, recherche Thomas Deshaies : recherche, coordination Any-Pier Dionne : technique, montage, communications Olivier Asselin : musique http://revuelespritlibre.org/ https://www.facebook.com/revuelespritlibre/ (link is external) ONU, « Déclaration des nations unis sur les droits des peuples autochtones », ONU, 13 septembre 2007, en ligne : http://www.un.org/esa/socdev/unpfii/documents/DRIPS_fr.pdf (link is external)

Cet épisode, une collaboration entre Mikana et L’Esprit libre, est le premier d’une série de balados portant sur divers enjeux autochtones. Dans ce nouvel épisode de Voix libres, on démystifie la déclaration des Nations unies sur les droits autochtones. Cette déclaration comprend 46 articles qui décrivent les droits individuels et collectifs des peuples autochtones dans le monde. On y énonce notamment les droits en matière de culture, de tradition, d’identité, de langues, de santé et d’éducation. Elle a été adoptée en 2007, à 143 voix contre 4. Le Canada, les États-Unis, l’Australie et la Nouvelle-Zélande sont les seuls pays à s’y être opposés. Le Canada a finalement adopté la déclaration en 2010. Qu’est-ce qu’implique l’adoption de cette déclaration au Canada? Comment le gouvernement peut-il la mettre en oeuvre? La volonté politique de reconnaître les droits autochtones se matérialise-t-elle dans des actions concrètes? Notre invitée Karine Gentelet nous éclaire sur la situation. Karine Gentelet est professeure en sociologie à l'Université du Québec en Outaouais et experte des questions autochtones. Elle est également membre de la coordination autochtone et vice-présidente du conseil d'administration d’Amnistie internationale depuis 2007.

Ce cinquième épisode de Voix libres s’intéresse à la crise qui secoue le Venezuela depuis février 2014. Qu’est-ce qui est à la racine de cette crise économique et politique? Pourquoi perdure-t-elle depuis aussi longtemps? Dans la première partie de l’émission, notre invité Ricardo Penafiel explique le contexte historique qui a mené à la crise actuelle, de 2003 à aujourd’hui. Comprendre la crise nécessite d’aborder le chavisme, l’arrivée au pouvoir de Nicolas Maduro, la tentative de coup d’État, les violentes manifestations contre le gouvernement en place, le référendum de juillet dernier, ainsi que les élections d’octobre 2017, dont les médias occidentaux ont très peu parlé. Pour la deuxième partie, nous nous intéressons à la couverture médiatique internationale de la crise. Les informations dressent-elles un portrait complet de la situation et des enjeux qu’elle sous-tend? Quelles sont les informations qui échappent à l’oeil occidental le cas échéant, et pourquoi? Ricardo Penafiel est professeur associé à l'Université du Québec à Montréal et cofondateur du Groupe de recherche sur les imaginaires politiques en Amérique latine. Il est également membre du collectif de rédaction de la revue À bâbord!. Durée :  1 heure 7 minutes L'équipe Alexandra Bahary : coanimation, recherche Julien Gauthier Mongeon : coanimation, recherche Marine Caleb : recherche Thomas Deshaies : recherche, coordination Any-Pier Dionne : communication, technique, montage Olivier Asselin : musique http://revuelespritlibre.org/ https://www.facebook.com/revuelespritlibre/?hc_ref=SEARCH Pour aller plus loin : Renaud Lambert, « Venezuela, les raisons du chaos », Le Monde Diplomatique, décembre 2016, en ligne : https://www.monde-diplomatique.fr/2016/12/LAMBERT/56923 Pierre Mouterde, « Le Venezuela bolivarien entre ombres et lumières », Revue À bâbord!, No 47, décembre 2012/janvier 2013, en ligne : https://www.ababord.org/Le-Venezuela-bolivarien-entre

Pour ce quatrième épisode de Voix libres, nous nous intéressons aux impacts de l’utilisation des différents services de « l’économie du partage » sur les travailleurs et travailleuses - que ces plateformes appellent plutôt « collaborateurs et collaboratrices ». Une adéquate illustration de leur précarité : ils se situent entre salariat et travail autonome, deux notions bousculées par les entreprises collaboratives. Parmi les exemples les plus célèbres, Uber et Airbnb. Sous-couverts de nombreux avantages à la fois pour les collaborateurs et les usagers, ces deux géants reproduisent les mêmes écueils que l’économie capitaliste. Hormis les travailleurs, nous nous penchons aussi sur les acteurs externes et sur la ville. Comment ces plateformes sont-elles encadrées et régulées? Que changent-elles à la notion de travail et de logement? Pour faire la lumière sur cet enjeu, nous recevons quatre spécialistes du sujet : - Ianik Marcil est économiste indépendant et chroniqueur pour plusieurs médias, dont Radio-Canada, Ricochet et CIBL. Il se spécialise notamment en innovations technologiques et transformations sociales, ainsi qu’en justice économique. Il publiera prochainement un ouvrage sur les nouvelles configurations du monde du travail face à la robotisation, l'économie collaborative et du partage. - Carole Boucher est coordonnatrice du Comité logement du Plateau Mont-Royal, qui fait mène présentement une campagne pour interdire l’hébergement touristique par les plateformes de type Airbnb. - Lucie Lamarche est professeure au département de sciences juridiques de l’Université du Québec à Montréal. Elle s’intéresse entre autres aux relations de travail atypiques et à leurs conséquences sur les travailleurs et travailleuses. - Alexandre Bigot est membre actif de OuiShare Québec, un organisme qui fait la promotion des valeurs de l’économie collaborative. Il est également conseiller pour le Bureau de l’innovation du mouvement Desjardins sur les sujets des émergences collaboratives. Durée : 1 heure 17 minutes L'équipe : Marine Caleb : coanimation, recherche, montage Alexandra Bahary : coanimation, recherche Thomas Deshaies : recherche, coordination Any-Pier Dionne : communication, technique Olivier Asselin : musique http://revuelespritlibre.org/ https://www.facebook.com/revuelespritlibre/?hc_ref=SEARCH (link is external)

Pour son troisième épisode, Voix libres aborde le thème de l’acceptabilité sociale dans les projets d’exploitation des ressources naturelles. Les projets d’exploitation des dernières années ont mis en lumière certaines tensions entre les citoyen-ne-s et les entreprises privées responsables de ces exploitations. Ces projets ont alimenté des mobilisations citoyennes importantes dans les régions ressources. On peut notamment penser aux cas d’Énergie Est, du Plan Nord, des gaz de schistes et de la mine d’or à ciel ouvert de Malartic. L’ensemble de ces conflits a mis de l’avant un concept de plus en plus présent dans l’espace public : l’acceptabilité sociale. Mais qu’entend-on exactement par « acceptabilité sociale » ? Comment ce terme a-t-il commencé à être utilisé dans le contexte des projets d’exploitation de ressources naturelles? Et en quoi consistent les mécanismes pour assurer son application? Finalement, malgré cet outil de consultation de la population, est-il réellement possible pour les citoyen-ne-s de bloquer un projet d’exploitation des ressources naturelles? Afin d’y répondre, nous recevons Marie-Ève Maillé, professeure associée au Centre de recherche interdisciplinaire sur le bien-être, la santé, la société et l’environnement (CINBIOSE). Madame Maillé est également co-auteure de l’ouvrage L’acceptabilité sociale : sans oui, c’est non, publié aux éditions Écosociété (2017). Les travaux de Madame Maillé ont reçu une couverture médiatique importante au printemps dernier. L’entreprise Éoliennes de l’Érable avait obtenu un recours en Cour supérieure pour l’obliger à briser une entente de confidentialité qu’elle avait avec des participant.e.s dans le cadre d’une recherche qui documentait l’impact de l’implantation d’un parc éolien sur une communauté dans le Centre-du Québec. La Cour supérieure a rétracté son propre jugement en 2016 ce qui a été applaudi par la communauté universitaire. Durée : 50 minutes L'équipe Marine Caleb : coanimation, recherche, montage Alexandra Bahary : coanimation, recherche Thomas Deshaies : recherche, coordination Any-Pier Dionne : communication, technique Olivier Asselin : musique Crédits photo : Parolan Harahap http://revuelespritlibre.org/ https://www.facebook.com/revuelespritlibre

Afin d'aborder sous un angle différent un sujet traité lors de la table ronde de Voix Libres, l'animateur Gab Masson effectue une entrevue individuelle avec un·e invité·e. Cette fois-ci, Gab Masson rencontre Adrienne Campbell, directrice de l'organisme Projets autochtones du Québec (PAQC). L'organisme accueille les sans-abri autochtones vivant en milieu urbain qui souhaitent reprendre du pouvoir sur leur vie. Cette entrevue s'inscrit en complément de la table ronde intitulée «La criminalisation de l'itinérance». Le recensement des personnes itinérantes à Montréal en 2015 a rapporté 10% de personnes autochtones, alors qu'elles et ils forment à peine 0,6% de la population de l'île. Cette entrevue individuelle se concentre donc sur le phénomène de l'itinérance autochtone à Montréal, ses causes systémiques, et ce qui est fait actuellement pour lutter contre la surreprésentation de la population autochtone en situation d'itinérance à Montréal. Durée : 59 minutes L'équipe Gab Masson : animation et recherche Any-Pier Dionne : technique, montage Olivier Asselin : musique http://revuelespritlibre.org/ https://www.facebook.com/revuelespritlibre/

Afin d'aborder sous un angle différent un sujet traité lors de la table ronde de Voix Libres, l'animateur Gab Masson effectue une entrevue individuelle avec un·e invité·e. Cette fois-ci, Gab Masson rencontre Laurence Lavigne Lalonde, conseillère municipale à Montréal. Cette entrevue s'inscrit donc en complément de la table ronde intitulée « Quels défis pour la démocratie municipale au Québec? » Biographie de Laurence Lavigne Lalonde Source: Projet Montréal Originaire de Montréal, Laurence Lavigne Lalonde détient un baccalauréat en psychologie à l’Université de Montréal qui l’a amenée à travailler en relation d’aide dans divers organismes communautaires montréalais ainsi qu’à la gestion de projets et de programmes. Ayant le désir d’aller plus loin, de travailler au développement de projets sociaux novateurs et avec l’envie de s’inspirer de pratiques venant d’ailleurs, elle a fait une maîtrise en Études du développement international et gestion de projets sociaux à l’Université Paris 1 Sorbonne, en France. Celle-ci lui a permis de travailler en Afrique, en Asie, en Amérique latine et également à Montréal. De plus, elle a siégé et participé à la mise en œuvre de tables de concertation et d’espaces de participation citoyenne. Au travers de ces expériences, elle a développé une passion pour la compréhension et l’analyse des différents modes de participation citoyenne, l’économie sociale et solidaire, l’environnement, la lutte contre la pauvreté, l’inclusion et la mixité sociales. Le tout avec une approche visant l’égalité entre les genres et l’amélioration des conditions de vie des citoyennes et citoyens. Mme Lavigne Lalonde a le désir d’une ville dynamique, vivante et qui soit à l’écoute des préoccupations et des initiatives de ces citoyennes et citoyens. Elle est vice-présidente de la Commission des finances et de l'administration, et est porte-parole de Projet Montréal en matière de développement économique. Elle est également leader adjointe de l’opposition officielle à l’Hôtel de ville. Durée : 57 minutes L'équipe Gab Masson : animation et recherche Any-Pier Dionne : montage Élisabeth Simpson : technique Olivier Asselin : musique http://revuelespritlibre.org/ https://www.facebook.com/revuelespritlibre/?hc_ref=ARTUZY77Ld8aSZRTVNyjAcM3i3hbciEnCrByAT97EwZnLt90960LP4KemGJhfdJTcww&fref=nf

Pour son deuxième épisode,Voix libres aborde le thème de la démocratie municipale québécoise, que ce soit dans les grandes commes dans les plus petits municipalités, à travers une table ronde de quatre spécialistes : - Caroline Patsias, professeure au département de science politique de l’Université du Québec à Montréal et membre du Centre interdisciplinaire de recherche en développement international et société; - Jonathan Durand Folco, docteur en philosophie de l’Université Laval, professeur à l’École d’innovation sociale de l’Université Saint-Paul et auteur de l’essai À nous la ville! qui traite du municipalisme comme moyen de repenser la politique au niveau municipal; - Xavier-Antoine Lalande, conseiller municipal de Saint-Colomban (Laurentides) et candidat à la mairie pour le parti politique Ensemble Saint-Colomban pour les élections municipales 2017; - Francis Dupuis-Déri, professeur de science politique et d’études féministes à l’Université du Québec à Montréal et auteur de l’essai La peur du peuple, qui traite de démocratie directe et représentative. Bilan des dernière élections municipales de 2013 à l’appui, les intervenant·e·s abordent les raisons qui expliquent le faible taux de participation aux élections municipales. Ils démystifient aussi les impacts de la loi 122 adoptée en juin 2017, qui accorde davantage de pouvoir aux villes et abolit les référendums citoyens. La discussion fait jaillir des pistes de réflexion pour refonder la politique municipale au Québec. Durée : 1h24 minutes L'équipe Marine Caleb : coanimation, recherche, montage Alexandra Bahary : coanimation, recherche Thomas Deshaies : recherche, coordination Any-Pier Dionne : communication, conception Olivier Asselin : musique http://revuelespritlibre.org/ https://www.facebook.com/revuelespritlibre/?hc_ref=SEARCH (link is external)

Pour ce premier épisode, nous abordons le thème de l’itinérance et plus précisément les enjeux du profilage social et de la judiciarisation des personnes itinérantes. Notre table ronde rassembletrois spécialistes de l’itinérance : - Céline Bellot, professeure agrégée à l’École de travail social de l’Université de Montréal, s’intéresse entre autres à la judiciarisation de la pauvreté, aux politiques pénales et à leurs impacts sur les populations itinérantes; - Élise Solomon est organisatrice communautaire au Réseau d’aide aux personnes seules et itinérantes de Montréal (RAPSIM) - Andréanne Tremblay est intervenante à la Clinique Droits Devant, qui a développé un programme d’accompagnement de justice itinérante à la cours (PAJIC) en partenariat avec la Ville de Montréal L’émission s’ouvre par trois chroniques qui introduisent le sujet : la première dresse un rapide portrait du phénomène de l’itinérance dans le monde, la deuxième fait le point sur l’itinérance en région, quand la dernière est une revue de presse de la couverture médiatique traditionnelle de l’itinérance à Montréal. Nous laissons ensuite les micros aux trois invitées pour une table ronde sur les différents enjeux reliés à la judiciarisation de l’itinérance à Montréal, qui abordent le profilage social systémique du Service de Police de la Ville de Montréal (SPVM).