Tout débute par une terrible déception affective avec sa meilleure amie, Lucille. Caroline tombe peu à peu dans l’anorexie mentale. Cette étudiante « parfaite » de 18 ans interrompt ses études et est hospitalisée. Ce passé aujourd'hui derrière elle, Caroline Fronteau publie « Je ne voulais plus manger» aux éditions City. Caroline Fronteau enseigne l’Histoire et la Géographie en région parisienne. Elle a écrit ce témoignage « Je ne voulais plus manger » aux éditions City pour montrer que l’on peut sortir de l’anorexie. C’est un moyen de transmettre un message d’espoir aux personnes souffrant de ce type de trouble du comportement alimentaire.

Les AVC, accident vasculaire cérébral, font une victime toutes les 4 minutes en France, elles sont la 3e cause de mortalité en France. Il y a 20 ans, Christine Airiau-Leclair en est victime. Devenu hémiplégique, elle nous explique comment elle a réinventé sa vie. Christine Airiau-Leclair édicte 10 commandements pour être heureux dans son dernier ouvrage : « Une femme française… presque ordinaire » aux éditions L’Harmattan, dans lequel elle raconte son parcours.

Comment dire « stop, ça suffit ! » à un collègue de travail qui vous harcèle ou pire vous rackette ? C'est compliqué pour beaucoup et cela l'a été encore plus pour Benjamin. Lui qui se définit comme trop gentil dont les gens profitent. Lui qui, malgré son handicap, est parvenu à devenir fonctionnaire d'un établissement culturel, un travail dont il est fier. Il nous raconte son parcours avec ses difficultés et ses réussites. Benjamin a souffert à l'école d'un retard du développement puis d'un handicap psychique invisible. Aujourd'hui très investi dans le milieu associatif, il est, en plus de son emploi de fonctionnaire, chargé de communication relations extérieures de l'association Le silence des justes. Cette dernière accompagne dans les meilleures conditions possibles le développement des enfants, adolescents et adultes avec autisme ou atteints de Troubles apparentés.

18 janvier 2016. Une avalanche emporte un groupe de légionnaires en Savoie. Six d'entre eux décèdent, les 45 autres resteront marqués à vie. Jeune légionnaire kirghize, Tyna Sultan est de ceux-là. Il souffre d'un syndrome post-traumatique et voit sa vie bouleversée. Il nous explique comment, aujourd'hui, il "savoure la vie". Comment se remet-on d’un drame où l'on a manqué la mort de peu, dans lequel des camarades sont décédés ou ont été blessés ? Même si on continue sa vie, les choses ne sont plus les mêmes, les séquelles psychologiques sont là et subsistent. Et pourtant, lorsqu'on est soldat de la légion étrangère, on vous demande d'être fort, jamais faible et il est mal vu de montrer une fragilité ou d'aller consulter un psychologue pour être aidé. Notre grand témoin Tyna Sultan, victime de syndrome post-traumatique, nous explique ce qu'il a mis en place pour aller mieux et raconte son histoire dans son livre « je tutoie la mort » aux éditions du Panthéon. Il y réunit en plus d'autres témoignages de camarades soldats également présents au moment du drame. Le tout afin de permettre à chacun de prendre du recul et de mieux profiter de l’instant.

Ancien alcoolique, Erwan Gramand ne s'est sorti de l'alcool qu'au bout de 25 années de dépendance. Malade du foie, sa première tentative de sevrage échoue au bout de deux ans car Erwan s'était lancé dans une abstinence partielle dont il s'estimait capable. Le deuxième sevrage sera le bon. Il nous raconte... Erwan Gramand tombe dans l’alcool à 18 ans malgré un lourd héritage familial : un grand-père mort de cirrhose et une mère alcoolique. S’ensuivent 25 ans de peine qu’il décrit dans son livre « Un détour par l'enfer »auto-édité sur Amazon. En 2019, son coup de foudre pour une femme lui donne le déclic pour devenir abstinent total. Un détour par l'enfer d'Erwan Gramand avec une préface de Laurent Karila, psychiatre spécialiste des addictions à l’hôpital Paul Brousse (Villejuif), porte-parole de SOS Addictions.

La carrière de cette chanteuse interprète s'arrête net lorsqu'elle devient victime d'étranges symptômes. Le visage de Thérèse Fournier devient lunaire et son corps obèse, tel un poisson lune. Son cerveau ne répond plus comme avant. On lui dit que c'est dans sa tête des années durant avant que le vrai diagnostic ne tombe enfin : la maladie de Cushing ! Thérèse Fournier sillonne les routes de 2003 à 2012 pour interpréter ses chansons mais sa vie bascule lorsqu'elle tombe malade. Le corps médical ne trouve rien. Alors, on lui affirme que c'est dans sa tête. S'ensuivent des hospitalisations en psychiatrie, des traitements lourds et 8 ans de la vie de Thérèse perdus, jusqu'à ce qu'une généraliste lui dise un jour : « Mais vous avez la maladie de Cushing ! » Thérèse Fournier décrit cette épreuve dans son livre qu'elle publie en autoédition : Poisson lune: Témoignage sur une maladie rare Pour découvrir Thérèse Fournier : https://lesitedetherese.com/ https://facebook.com/maladiedeCushing

A l'âge de vingt ans, François Lejeune vit une première bouffée délirante non diagnostiquée. Au fil des années, des crises et des hospitalisations, le diagnostic de bipolarité est posé mais cela n'empêche pas la maladie de détruire tout ce que construit François : mariage, travail, vie sociale. À chaque fois, il doit repartir de zéro. Jusqu'à il y a 10 ans... François Lejeune est notre Grand témoin bien dans sa tête. Depuis une petite dizaine d'années, il suit un nouveau traitement et va mieux. Il nous raconte son histoire dans son livre « ​​Dans ma tête de bipolaire » aux éditions Eyrolles, co-écrit avec la journaliste Juliette Lambot.

Entrepreneure, diplômée de l’ESSEC, Marianne Leenart, qui a pourtant tout pour être heureuse, subit une dépression jusqu'à sa découverte de la méditation. Elle change alors de vie et devient professeur de méditation. Depuis, tout va mieux. Marianne Leenart, aujourd'hui épanouit, nous raconte son histoire dans Pas sage ! Mon livre de médiation anti-clichés aux éditions Flammarion. Elle y explique la pratique de la méditation et tout ce que cela peut apporter. Elle est notre grand témoin bien dans sa tête. Extraits du livre "Pas Sage !" de Marianne Leenart Suivre Marianne Leenart sur Facebook

Marianne Kurz est sourde de naissance et porteuse du facteur V Leiden, une mutation génétique qui l’a empêché de porter un enfant à terme. Et pourtant Marianne est mère de Raphaël. Un petit ange décédé qui l’a rendu parange. Elle nous explique son long cheminement pour reprendre goût à la vie. Marianne Kurz est professeure spécialisée à l'Institut National des Jeunes Sourds de Chambéry. Elle est par ailleurs titulaire d'une maîtrise de philosophie, d'un Master MEEF (Métiers de l'Enseignement, de l'Education et de la Formation) et du diplôme CAPEJS (Certificat d'Aptitude au Professorat d'Enseignement des Jeunes Sourds). Pour en savoir plus sur le livre de Marianne Kurz : Facteur V Leiden. La résilience d'une maman sourde et parange. (Fauves éditions), Marianne avait auparavant publié Lettres à l'abbé de l'Epée.

Lorsqu'on lui annonce qu’il va recevoir la légion d’honneur, le psychiatre Serge Tisseron est gêné et se rend compte qu’il ressent de la honte ! Une honte dont il ne comprend pas l’origine. Il se replonge alors dans son histoire familiale pour comprendre... Pour sortir des hontes qui le hantent depuis l’enfance, Serge Tisseron retrace son histoire familiale, une histoire où la honte se transmet de père en fils. C’est ce cheminement qu’il décrit dans Mort de honte, sauvé par la BD aux éditions Albin Michel. Psychiatre et psychanalyste, Serge Tisseron a publié une trentaine d’ouvrages. Il est notre Grand Témoin Bien Dans Tête. Un hommage est rendu à Serge Tisseron à la Bibliothèque nationale le 30 novembre, de 14 à 19h. La légion d'honneur lui sera remise

La schizophrénie touche 600.000 personnes en France. Très mal connue, elle fait souvent peur. Pourtant une prise en charge médicale permet aux patients de se socialiser et de recouvrer une vie normale. Lucille, notre grand témoin, en témoigne. Pour changer le regard des gens sur cette maladie, à l'occasion de la Journée Mondiale Santé Mentale du 10 octobre, un « event street art » est organisé à Beaubourg ce jeudi baptisé #DANSMATETE. Il s'agira d'un cabinet de curiosité de 9 M2 posé place Edmond Michelet (Paris 4) en plein coeur de Beaubourg, qui sera customisée en live par une influenceuse de renom : Natacha Birds.

A 31 ans, Blandine Denis souffre de spasmophilie et d’agoraphobie. Cette auteure illustratrice est passée par une phase où elle ne pouvait plus sortir de chez elle durant quasiment 1 an. Elle est notre Grand Témoin Bien Dans sa Tête. Si ces symptômes ont aujourd'hui beaucoup diminué, ils sont toujours présents et Blandine a décidé d’en parler dans son nouveau livre jeunesse baptisé "Mariette toute seule". C’est un message pour sensibiliser les autres mais aussi aider les enfants qui comme Blandine souffrent d’agoraphobie. Elle recherche un éditeur. Pour contacter Blandine, cliquez sur ce lien

Bruno et Karim se sont rencontrés au Restos du Coeur. Ça été le coup de foudre. C’était il y a deux ans. Aujourd’hui, la précarité perdure : ils vivent dans un squatt et sont sous le coup d'une procédure d’expulsion. Rien ne laissait présager ce destin : Bruno a toujours travaillé et a encore le statut de fonctionnaire. Il a été marié, a eu des enfants tandis que Karim, avocat durant 17 ans, gagnait très bien sa vie en Algérie. Jusqu'au jour où il décide de venir en France. Là, il connaît la galère, ne trouve pas d'emploi et devient SDF. C'est leur histoire qu'ils nous racontent, une histoire optimiste puisque Karim et Bruno, malgré la précarité, sont heureux ensemble et viennent de se marier. Ils sont nos deux grands témoins aujourd'hui sur Vivre FM.

Gerrie Bideau Palacios, enseignante, modèle très grande taille, témoigne de la grossophobie qu'elle a subie était l'invitée de notre émission « grand témoin bien dans sa tête ». Comment s'accepter lorsqu'on pèse 140 kg pour 1m 88 ? En devenant modèle très grande taille ! Gerrie Bideau Palacios participe depuis 6 ans à des défilés de mode, des shootings photos. Elle pratique également la Salsa, le Judo, et vit en couple depuis 3 ans. Elle est épanouie. La petite Guadeloupéenne qui était discriminée à l'école primaire car grosse, trop grande et trop bonne élève, a par la suite fait de brillantes études. Gerrie est aujourd'hui enseignante et bien dans sa peau et dans sa tête. Elle est notre grand témoin. Sur le même thème : Qu'est-ce que la grossophobie ? Comment lutter contre ? Miss France s'engage contre le harcèlement scolaire L'APEAS s'engage contre les jeux dangereux et le harcèlement scolaire

Ophélie Lorillou raconte son combat suite à une agression sexuelle pour obtenir justice et aller mieux. Elle est atteinte de la Maladie de Little et est l'auteur d'Au nom de l'Espoir, récit autobiographique. Lorsqu'on est victime d'abus sexuel, la reconnaissance par l'agresseur et la justice des actes commis est importante pour se reconstruire. Et lorsqu'on doit se battre sans fin pour cette reconnaissance et que l'on commence à comprendre qu'elle n'arrivera peut-être jamais, que fait-on ? Notre grand témoin Ophélie Lorillou nous le raconte, elle qui a subi les attouchements d'un proche alors qu'elle était déjà en situation de fragilité physique. Elle vit avec la Maladie de Little, caractérisée par un rétrécissement et une raideur excessive des muscles. A 25 ans, Ophélie qui a déjà raconté sa vie avec la Maladie de Little dans Un jour à la fois aux éditions Glyphe, publie son deuxième livre Au nom de l'espoir dans lequel elle raconte cette agression qui l'a mené à l'anorexie mentale pour atteindre un poids de 29 kg. Aujourd'hui, elle a dépassé tout cela et vit sereinement. Elle est notre grand témoin bien dans sa tête. Par ailleurs, Ophélie a créé l'association Les petits loulous du centre pour venir en aide aux animaux. Sur le même thème : Ce sera notre secret

Jean-François, greffé du foie, ancien toxicomane et alcoolique, aujourd'hui abstinent depuis plus de deux décennies, explique comment il a pu s'en sortir. C'est un témoignage optimiste qui traduit son grand amour de la vie. Nous retrouvons le parcours d’un homme qui s’est trouvé dépendant à l’alcool, au shit, à la cocaïne et à l'héroïne. Jean-François est parvenu à stopper ces consommations mais a subi par la suite une cirrhose puis un cancer. Il est transplanté à deux reprises, la deuxième fois avec succès. A 70 ans, Jean-François nous raconte comment il a pu s’en sortir, grâce notamment à deux associations et leurs programmes d’aide éprouvés : les Alcooliques Anonymes et Narcotiques Anonymes. Sur le même sujet : Matthieu ancien toxicomane, abstinent depuis 9 ans Fatima ancienne alcoolique et toxicomane

Matthieu, ancien alcoolique, abstinent depuis 9 ans en continu On peut tomber dans l'alcoolisme sans avoir eu d'enfance difficile, de traumatisme, de dépression. C'est ce qui est arrivé à Matthieu. A l'âge de 21 ans, sans qu'il puisse bien l'expliquer, il a sombré dans la dépendance à l'alcool : des études interrompues, des hospitalisations, une tentative de suicide, des proches en souffrance, une carrière professionnelle compromise... Matthieu, notre grand témoin, est aujourd'hui abstinent, il nous livre son témoignage et ses conseils pour lutter contre la maladie dans le Grand Témoin Bien Dans sa Tête.

Aude, Jonathan, Christophe, Anne-Charlotte, Nina, cinq stagiaires du Medialab, témoignent de leurs efforts pour se repositionner sur le marché de l'emploi. Rezki Mammar, l'un de leurs formateurs, les accompagne. Vous souffrez d'un handicap psychique et vous êtes en recherche d'emploi ? Le Medialab s'adresse à vous ! Ce stage d'une durée de 7 semaines permet de remobiliser et de faciliter la recherche, la reprise d'un travail pour des personnes qui sont exclues du marché de l'emploi depuis longtemps. Cinq stagiaires de la dernière session qui s'achève cette semaine se confient et nous racontent leurs difficultés et leurs projets d'avenir. Ils se sont surnommés eux-mêmes les Zèbres. Ils nous expliquent pourquoi. Ils sont nos grands témoins.

Chris Mann, diagnostiqué TDAH sur le tard, un trouble régulateur de l'attention, américain venu en France dans les années 90 pour apprendre le français et qui y est resté Chris, c’est ce touche à tout qui nous est venu de New York il y a 26 ans. Il a fréquenté les bancs des facs de sciences physiques, anglais, français, économie, Science Pô. Il a exercé une foule de métiers différents et est sur le point de créer sa 5e entreprise. Et pourtant, Chris a des difficultés. A l’âge de 36 ans, on lui diagnostique un TDAH, trouble du déficit de l’attention avec ou sans hyperactivité, un trouble neurologique qui rend difficile le contrôle de son comportement. Ce diagnostic est une libération pour Chris qui peut enfin accepter les différences qui lui gâchent la vie depuis toujours. Et tenter d’y remédier. Il nous dit tout, il est notre Grand Témoin Bien Dans Sa Tête.

Éloignée de ses parents biologiques depuis l’âge de 6 ans, Aude Rouairia mène une quête de son identité si singulière… Elle publie aux éditions Michalon, Larmes de sang, qui retrace avec sincérité son parcours de vie. Témoignage. L’enfance d’Aude Rouairia aura été marquée par ses périodes où elle fut placée en famille d’accueil. Née dans un contexte familial très compliqué, Aude Rouairia connaîtra très tôt la douloureuse épreuve de la séparation avec ses parents. Âgée de seulement 6 ans, elle partira chez les Rouairia une famille inconnue jusqu’alors… Aujourd’hui Aude a conservé de cette famille le patronyme et surtout des souvenirs très amers. Un couple malfaisant Une fois placée dans cette famille d’accueil, Aude, alors enfant, fera les frais d’un couple malveillant. Avec notamment un homme violent, qui n’hésitait pas à donner des coups, et une absence totale de liens affectifs. Aude ne conserva pas de bons souvenirs de son passage chez les Rouairia : « je n’ai reçu aucun amour là bas » nous avoue notre invitée sur le plateau de Vivre FM. Un silence de plomb De ces premières années, Aude Rouairia retient toujours des bons souvenirs… Elle décrit même ses parents « d’aimants », malheureusement elle n’a pas souvenir de leur patronyme. Lorsqu’elle se rend à l’hôpital réclamer son registre de naissance pour trouver trace de ses géniteurs, l’inlassable réponse négative revient. Le dossier d’Aude Rouairia a été falsifié de sa naissance jusqu’à ce placement chez la famille Rouairia. Sa véritable identité « n'existe pas » administrativement. Aucune des démarches menées, notamment sur le plan judiciaire, n’a pour le moment abouti. Dans son ouvrage Lames de sang, publié aux éditions Michalon, Aude Rouairia retrace son parcours du combattant et sa quête d’identité. Une recherche sans fin pour notre invitée qui reconnaît avoir nourri des sentiments de colère face à une situation qui, semble t-il, est unique.