Une émission conçue et présentée par Florence Berthout Maire du 5ème, tous les 1er, 2ème et 3ème vendredis du mois de 13h00 à 13h20.
Florence Berthout est une femme politique, maire du 5e arrondissement de Paris.
Une émission conçue et présentée par Florence Berthout Maire du 5ème, tous les 1er, 2ème et 3ème vendredis du mois de 13h00 à 13h20.
Florence Berthout est une femme politique, maire du 5e arrondissement de Paris.
Florence Berthout reçoit Tonino Benacquista pour les « Chroniques martiennes » de Ray Bradbur
" "J'ai toujours voulu voir un Martien, dit Michael. Où ils sont, p'pa ?
Tu avais promis. - Les voilà", dit papa. Il hissa Michael sur son épaule et pointa un doigt vers le bas. Les Martiens étaient là. Timothy se mit à frissonner.
Les Martiens étaient là - dans le canal - réfléchis dans l'eau. Timothy, Michael, Robert, papa et maman.
Les Martiens leur retournèrent leurs regards durant un long, long moment de silence dans les rides de l'eau... "
Sur la rive française du Maroni, en Guyane, une femme et ses deux enfants sont retrouvés sans vie. Comme endormis dans leurs hamacs. Inexplicablement. En charge de l’affaire, le capitaine Anato débarque dans un village où les coutumes des Noirs- Marrons comptent autant que les lois de la République. Et bien qu’il soit un « originaire », un Guyanais de naissance, le prisme de la métropole où il a grandi retient les secrets du fl euve et ses traditions. Tandis que l’on ordonne les rites funéraires et que le chef coutumier s’apprête à faire parler les défunts, l’enquête offi cielle entraîne le capitaine à la confl uence des communautés guyanaises, loin, très loin du fl euve, là où les parias rêvent d’un meilleur destin. De Cayenne aux rives du Suriname, elle le conduira à un orpailleur en deuil, un repris de justice amoureux, une fonctionnaire intransigeante. Mais le ramènera aussi, dans un troublant ressac, aux questions lancinantes qui le hantent depuis le décès accidentel de ses parents et à la compréhension de ses propres frontières.
Colin Niel est l’une des grandes voix de la littérature d’aujourd’hui. Il a reçu de très nombreux prix littéraires et toute son œuvre est publiée aux Éditions du Rouergue.
Sa série guyanaise multiprimée : «Les» «Hamacs de carton» (2012, prix Ancres noires 2014), «Ce qui reste en forêt» (2013, prix des lecteurs de l’Armitière 2014, prix Sang pour Sang Polar 2014), «Obia» (2015, prix des lecteurs Quais du polar/20 Minutes 2016, prix Polar Michel Lebrun 2016) et «Sur le ciel effondré» (2018) met en scène le personnage d’André Anato, un gendarme noir-marron à la recherche de ses origines.
En 2017 il publie «Seules les bêtes,» pour lequel il reçoit notamment le prix Landerneau Polar ainsi que le prix Polar en Séries. Ce roman est adapté au cinéma par Dominik Moll.
En 2019, en collaboration avec le photographe Karl Joseph, paraît un album : «La Guyane du capitaine Anato.»
En 2020 paraît« Entre fauves», lauréat du prix Libraires en Seine 2021, du prix Libr'à nous 2021, du prix du Livre pyrénéen 2021 et du prix Livres à vous 2021.
En 2022 paraît son nouveau roman, «Darwyne.»
Un livre, Un lecteur. Emission présentée par Florence Berthout
Elle reçoit le photojournaliste franco-iranien Reza Deghati pour le livre « La conférence des oiseaux » de Farid al-Din Attar
« Ô mon Roi bien-aimé, vois, je suis en chemin.
Nous voilà donc unis comme l’ombre au soleil.
Pourquoi, ô pourvoyeur des pauvres sans jardin, ô généreux voisin, Te caches-Tu de nous ?
J’ai tant de désir de Toi que je me sens le cœur comme un nuage en larmes. »
Farid-ud-Din 'Attâr
Un livre, Un lecteur. Emission présentée par Florence Berthout
Elle reçoit Jean Yvane qui parlera du livre « Les choses » de Georges Perec
Dans ce récit si simple et si uni qu'il convient d'en souligner l'originalité profonde, Georges Perec tente, le premier avec cette rigueur, de mettre au service d'une entreprise romanesque les enseignements de l'analyse sociologique.
Il nous décrit la vie quotidienne d'un jeune couple d'aujourd'hui issu des classes moyennes, l'idée que ces jeunes gens se font du bonheur, les raisons pour lesquelles ce bonheur leur reste inaccessible – car il est lié aux choses que l'on acquiert, il est asservissement aux choses.
" C'est qu'il y a [dira Georges Perec] entre les choses du monde moderne et le bonheur, un rapport obligé... Ceux qui se sont imaginé que je condamnais la société de consommation n'ont vraiment rien compris à mon livre.
Mais ce bonheur demeure possible ; car, dans notre société capitaliste, c'est : choses promises ne sont pas choses dues. "
Un livre, Un lecteur. Emission présentée par Florence Berthout
Elle reçoit François Lalliard qui parlera du livre « Les Misérables » de Victor Hugo
LES GRANDS TEXTES DU XIXe SIÈCLE
Peut-on imaginer un monde sans Jean Valjean, Cosette, Gavroche, Javert ou Fantine, à jamais vivants au Panthéon de l'esprit humain ?
En 1862 paraissent Les Misérables, qui désignent toutes les vicitmes d'un ordre social dont Victor Hugo condamne les injustices.
Immense épopée populaire, le roman est emporté dans l'air de Paris et de ses bas-fonds, chargé de l'odeur des barricades et de la Révolution.
Il deviendra l'une des oeuvres les plus lues dans le monde.
On dit que lorsque les premières épreuves sortirent des presses, les correcteurs et les imprimeurs pleuraient.
Photographe de montagne, Fukamachi se rend au Népal avec ses anciens camarades du club alpin qui n’ont pas renoncé à leur rêve de jeunesse : conquérir l’Everest. Mais l’expédition n’est pas sans risque, et pour certains de ses compagnons de cordée, c’est le dernier voyage. Après cet échec qui a coûté la vie à plusieurs de ses amis, Fukamachi repère dans la vitrine d’une boutique de Katmandou un appareil photo hors d’usage : ce Kodak Vest Pocket Autographic pourrait-il être celui de Mallory ? Pour avoir une chance de faire la lumière sur sa dernière ascension, le photographe se lance sur les traces de Jôji Habu. Des années auparavant, cet alpiniste de génie a fait une rencontre qui a bouleversé sa vie. Depuis, il n’a qu’une obsession : l’Everest. Ce roman captivant sur le mystère Mallory entraîne le lecteur sur le Toit du monde, dans les pas de ceux qui, mus par leur soif d’absolu, ont essayé de toucher le ciel.
Baku Yumemakura est né en 1951 à Odawara. Après des études de littérature, il se consacre à l'écriture. Son roman Le Sommet des dieux, d'abord paru en feuilleton dans la presse japonaise, lui vaut le Prix Rentarô Shibata en 1998.
Une chercheuse craignant de devenir folle mène une enquête pour tenter de rompre le silence qui entoure la maladie de son arrière-grand-mère Elisabeth, dite Betsy, diagnostiquée schizophrène dans les années 1950. La narratrice ne dispose, sur cette femme morte avant sa naissance, que de quelques légendes familiales dont les récits fluctuent. Une vieille dame coquette qui aimait nager, bonnet de bain en caoutchouc et saut façon grenouille, dans la piscine de la propriété de vacances. Une grand-mère avec une cavité de chaque côté du front qui accusait son petit-fils de la regarder nue à travers les murs. Une maison qui prend feu. Des grossesses non désirées. C'est à peu près tout. Les enfants d'Elisabeth ne parlent jamais de leur mère entre eux et ils n'en parlent pas à leurs enfants qui n'en parlent pas à leurs petits-enfants. "C'était un nom qu'on ne prononçait pas. Maman, c'était un non-sujet. Tu peux enregistrer ça. Maman, c'était un non-sujet.'
Mon vrai nom est Elisabeth est un premier livre poignant à la lisière de différents genres : l'enquête familiale, le récit de soi, le road-trip, l'essai. À travers la voix de la narratrice, les archives et les entretiens, se déploient différentes histoires, celles du poids de l'hérédité, des violences faites aux femmes, de la psychiatrie du XXe siècle, d'une famille nombreuse et bourgeoise renfermant son lot de secrets.
Née en 1994 à Paris, Adèle Yon enquête, écrit et cuisine. Normalienne, chercheuse en études cinématographiques, c’est à l’occasion de sa thèse au sein du laboratoire de recherche-création SACRe qu’elle se lance dans l’écriture. Parallèlement, elle travaille à Paris et dans la Sarthe comme cheffe de cuisine.
Un livre, Un lecteur. Emission présentée par Florence Berthout
Elle reçoit l’écrivaine et romancière Pascale Roze qui viendra présenter le livre « Un cœur simple » de Flaubert.
Classiques & Patrimoine
Les seuls classiques pédagogiques avec des rabats, à partir de 2.95 euros seulement !
Un cœur simple de Flaubert :
Un conte réaliste, où Flaubert narre le destin de Félicité, née pour servir et se dévouer aux autres, sans aucune récompense. Notions littéraires abordées : la description, l'argumentation, les registres Histoire des arts : le régionalisme, la bourgeoisie sous le Second Empire Œuvre d’art du rabat : Vuillard Avec en plus, dans cette édition :un lexique adapté à l’œuvre
Florence Berthout reçoit Laurent Matheron venant présenter « Tristesse de la terre. Une vie de Buffalo Bill Cody » d’Éric Vuillard
On pense que le reality show est l'ultime avatar du spectacle de masse.
Qu'on se détrompe.
Il en est l'origine. Son créateur fut Buffalo Bill, le metteur en scène du fameux Wild West Show.
Tristesse de la terre, d'une écriture acérée et rigoureusement inventive, raconte cette histoire.
Un livre, Un lecteur, émission présentée par Florence Berthout.
Elle reçoit Carlos Tello, qui présentera le livre "Murphy" de Samuel Becket aux éditions de Minuit.
« Après avoir étudié à Cork, Murphy, être tourmenté natif de Dublin, vit maintenant à Londres avec Célia, une Irlandaise dont le métier s'exerçait sur le trottoir. Célia a abandonné son activité et Murphy, quant à lui, n'exerce aucun métier, la notion même de travail étant radicalement contraire à sa nature. Oisif acharné, il n'aime rien tant que d'être harnaché dans un fauteuil à bascule et s'y bercer longuement. Cela apaise son corps et lui permet alors de vivre dans son esprit : abîme inintelligible et sphère pleine de clarté, de pénombre et de noir. Une exploration qui lui procure un tel plaisir que c'était presque comme une absence de douleur. Cependant leurs maigres économies vont s'amenuisant. Répugnant à regagner le trottoir, mais menaçant de le faire, Célia entreprend de persuader Murphy de trouver un travail. En voulant à tel point changer son homme, elle va le perdre. Aiguillonné par la peur de voir s'éloigner Célia, et grâce à sa rencontre avec un étrange poète de cabaret infirmier à ses heures, Murphy trouve enfin un emploi d'infirmier dans un asile d'aliénés, ce qui lui convient à bien des égards.
Les malades lui inspirent de l'envie, échappés qu'ils sont du fiasco colossal ils connaissent, eux, le paradis des cellules matelassées. Murphy a laissé en Irlande une bande de très chers amis à qui il a fait des promesses de retour, voire de mariage en ce qui concerne une demoiselle Counihan parmi eux. Ce groupe hétéroclite et cocasse est bien décidé à retrouver sa trace. Nous serons entraînés dans les péripéties de leur enquête et de leurs rencontres insolites, comme dans le dédale savoureux de leurs sentiments, chacun d'entre eux aimant un être qui en aime un autre. Une comédie des erreurs qui s'harmonise parfaitement avec le récit du destin de Murphy, lui-même héros d'une comédie des erreurs jusqu'après sa mort.
Murphy est un roman extravagant, drôle, bouillonnant, à la frontière de la dérision et de l'humour. Le style de Samuel Beckett s'y pare de mille facettes, il est parfois baroque et saugrenu, souvent empreint d'une lumineuse poésie, toujours sensible et captivant. » (Edith Fournier) Roman écrit en anglais en 1935 et publié par Routlege and Sons en 1938. Traduit en français par l'auteur en 1939 (en collaboration avec Alfred Péron). Première publication en France aux Éditions Pierre Bordas en 1947, puis en 1953 aux Éditions de Minuit.
Un livre, Un lecteur, émission présentée par Florence Berthout.
Elle reçoit Mustafa Ben Abdeladhim qui parlera du livre « Cabane » d'Abel Quentin aux éditions de l'Observatoire.

Berkeley, 1973. Département de dynamique des systèmes.
Quatre jeunes chercheurs mettent les dernières touches au rapport qui va changer leur vie. Les résultats de l'IBM 360, alias « Gros Bébé », sont sans appel : si la croissance industrielle et démographique ne ralentit pas, le monde tel qu'on le connaît s'effondrera au cours du xxie siècle.
Au sein de l'équipe, chacun réagit selon son tempérament ; le couple d'Américains, Mildred et Eugene Dundee, décide de monter sur le ring pour alerter l'opinion ; le Français Paul Quérillot songe à sa carrière et rêve de vivre vite ; et l'énigmatique Johannes Gudsonn, le Norvégien, surdoué des maths ? Gudsonn, on ne sait pas trop.
Certains disent qu'il est devenu fou. De la tiède insouciance des seventies à la gueule de bois des années 2020, Cabane est le récit d'une traque, et la satire féroce d'une humanité qui danse au bord de l'abime.
Après Soeur (sélection prix Goncourt 2019) et Le Voyant d'étampes (prix de Flore, finaliste Renaudot et sélection Goncourt 2021), Cabane est le troisième roman d'Abel Quentin.
Un livre, Un lecteur, émission présentée par Florence Berthout.
Elle reçoit Marianne Catzaras qui parlera du livre « Ecrire » de Marguerite Duras
"Il faut toujours une séparation d'avec les autres gens autour de la personne qui écrit les livres.
C'est une solitude essentielle. C'est la solitude de l'auteur, celle de l'écrit. Pour débuter la chose, on se demande ce que c'était ce silence autour de soi.
Et pratiquemment à chaque pas que l'on fait dans une maison et à toutes les heures de la journée, dans toutes les lumières, qu'elles soient du dehors ou des lampes allumées dans le jour.
Cette solitude réelle du corps devient celle, inviolable, de l'écrit."
Un livre, Un lecteur. Émission présentée par Florence Berthout
Elle reçoit Clément Dirié qui parlera du livre "Le Café sans nom" de Robert Seethaler.
"Il y fait chaud, l'hiver les fenêtres ferment bien, on peut boire quelque chose et surtout on peut parler quand on en a besoin et se taire quand on en a envie." Vienne, 1966.
Les traces de la Seconde Guerre mondiale sont encore visibles partout mais, en cette fin d'été, la capitale autrichienne, en pleine reconstruction, bouillonne d'une énergie nouvelle. Robert Simon est lui aussi plein d'espoir. Il vient de prendre la gérance d'un café situé dans un faubourg populaire de la ville. Très vite, le "café sans nom" devient un refuge. Le succès est tel que Robert ne tarde pas à proposer à Mila, une jeune couturière tout juste licenciée par son usine, de venir le seconder.
Ensemble, ils écoutent les clients partager leurs espoirs, raconter de vieilles blessures et noyer leurs peines de coeur dans l'alcool, tandis que, tout autour, petit à petit, le monde change...
Un livre, un lecteur – Emission présentée par Florence Berthout, Maire de Paris Vᵉ.
Elle reçoit Mélanie Rakovitch Gérante de la librairie Les Editeurs Réunis qui parlera du livre « L’Archipel du Goulag » d’Alexandre Soljenitsyne.
Immense fresque de l’univers concentrationnaire soviétique, L’Archipel du Goulag a été écrit dans la clandestinité.
Les milliers de lettres et témoignages reçus par Alexandre Soljénitsyne après la publication de son roman Une journée d’Ivan Denissovitch constituent la base de cette œuvre, qu’il qualifie d’« investigation littéraire » ; ces documents font de lui le dépositaire du malheur de tout un peuple.
Secrètement sorti d’URSS, ce texte explosif suscite, lors de sa parution en Occident en 1974, une prise de conscience des réalités du régime soviétique.
Alexandre Soljénitsyne, magistral chroniqueur, redonne une voix aux détenus du Goulag, cet « archipel » où des millions de zeks sont morts.
Un livre, Un lecteur, émission présentée par Florence Berthout.
Elle reçoit Valentine JOJIC, élève de seconde au Lycée Lavoisier et Augustin DIDIER, élève de seconde au lycée Fénelon qui viendront parler du livre « À l’ouest rien de nouveau » d’Érich Maria Remarque
« Quand nous partons, nous ne sommes que de vulgaires soldats, maussades ou de bonne humeur et, quand nous arrivons dans la zone où commence le front, nous sommes devenus des hommes-bêtes… »
Témoignage d’un simple soldat allemand de la guerre de 1914-1918, À l’ouest rien de nouveau, roman pacifiste, réaliste et bouleversant, connut, dès sa parution en 1928, un succès mondial retentissant.
Il reste l’un des ouvrages les plus forts dans la dénonciation de la monstruosité de la guerre.
Un livre, Un lecteur, émission présentée par Florence Berthout.
Elle reçoit Martine Boulart qui parlera du livre "La méthode de la méthode" d’Edgar Morin.
“Le cosmos s’organise en se désorganisant, ses formes sont issues de la déstructuration, du chaos, des cataclysmes, des interactions désordonnées et aléatoires. Destruction et création s’entremêlent, se combattent et s’entre-fécondent pour produire le devenir du cosmos, mais la vie demeure fragile, précaire, jamais confirmée dans son propre avenir.”
“Je suis arrivé à la conviction qu’en dehors de la complexité, il n’y a qu’automutilation, mutilation d’autrui, mutilation du réel. L’incapacité à accepter la complexité de la réalité conduit non pas à l’irréalité, mais à la simplification forcée de la réalité. La complexité est aujourd’hui la vertu révolutionnaire. La révolution qui simplifie la lutte, qui simplifie le modèle, qui simplifie la solution, et qui manichéise tout ce qu’elle touche est réactionnaire.”
“J’ai écrit ce texte dans les années 1983-1984, dans un petit port de la Côte d’Azur dont j’ai oublié le nom. Mon idée était de faire le troisième et dernier volume de La Méthode. Mais les choses ont pris un autre tournant, ce projet est tombé dans l’oubli et j’ai fini par perdre le manuscrit…”
Edgar Morin est sociologue et philosophe, directeur de recherches émérite au CNRS, président de l’Association pour la pensée complexe. Conscience de l’époque, lanceur d’alerte planétaire, il n’a de cesse d’attirer l’attention du siècle sur les dérives de la mondialisation et les perversions d’un système soumis au diktat de la croissance. Edgar Morin est l’auteur d’une œuvre transdisciplinaire, traduite en vingt-sept langues et dans quarante-deux pays. Penseur de la complexité, Edgar Morin définit ainsi le projet de« La Méthode de la méthode», publié chez Actes Sud : “Nous avons besoin d’une méthode de connaissance qui traduise la complexité du réel, reconnaisse l’existence des êtres, approche le mystère des choses.”
Un livre, Un lecteur. Emission présentée par Florence Berthout.
Elle reçoit Inès Belghiti qui parlera du livre « Un si petit oiseau » de Marie Pavlenko
Elle ferme les yeux, écoute la nuit, elle sent battre le c ur de la Terre, sous elle, celui des hommes, des arbres, des animaux, ce c ur nocturne qui bat depuis le commencement, qui battra après elle.
Elle appartient à ce monde immense. Et son bras, peut-être, alors, est dérisoire.