Dans la lignée de ma recherche sur le lin, j'ai voulu enquêter sur une fibre qui y est souvent associée : le chanvre.
Son histoire est incroyablement riche et surprenante. À vrai dire, je ne m'attendais pas à être autant emballée par cette matière.
Pour nous guider dans cette épopée, j'ai interviewé Vincent Lartizien, ancien surfer professionnel et fondateur des Chanvre de l'Atlantique. Vous allez voir, l'ambition de Vincent va bien au delà du textile et du vêtement. Il porte un projet d'envergure, qui place le chanvre au centre de la santé holistique de l'homme et de la planète.
Après cette discussion, peut-être direz-vous aussi "hemp will save the world", ce qui signifie "le chanvre sauvera le monde".
Après avoir exploré le riche passé du lin, penchons nous maintenant sur son futur.
Dans l’univers du textile, le lin fait parler de lui. Ses qualités (résistance, éco-responsabilité, culture locale) en font un partenaire de choix pour la mode durable.
Mais le lin se démarque aussi depuis peu dans d’autres industries, comme le bâtiment, le design, l’automobile ou même l’aérospatial.
Pour en parler nous recevons Julie Pariset de l’Alliance for European Flax Linen and Hemp.
Qu’ont en commun la tapisserie de Bayeux, le Saint Suaire, les momies égyptiennes et les toiles de Velázquez ? Tous sont faits de lin.
Alain Camilleri nous entraîne dans la folle histoire du lin, fibre sacrée par excellence.
Aujourd’hui, je reçois Albert Moukheiber, qui est docteur en neurosciences et psychologue clinicien. J’ai découvert le travail d’Albert lors d’une conférence nommée « Climat, tous biaisés? » au festival Et maintenant, organisé par Arte et France Culture, lors de laquelle il exposait le lien entre le fonctionnement de notre cerveau et l’inaction climatique.
La théorie démontrée était la suivante : nos biais cognitifs ont un rôle à jouer dans notre façon d’appréhender le changement climatique, et d’agir (ou pas) pour le contrer.
En invitant Albert dans le podcast, j’ai souhaité en apprendre plus sur ce lien. Mais à ma grande surprise, son analyse s’est étendue bien au delà de notre cerveau. Pour lui, nous avons une cognition incarnée, c’est à dire un cerveau, dans un corps, dans un environnement. Un sujet aussi vaste que l’écologie doit se traiter dans l’intimité de nos cerveau, mais aussi, de manière politique.
Lien vers la conférence « Climat, tous biaisés ? » : https://www.youtube.com/watch?v=wfiE1uj7Y6o/
Lien vers le Linkedin d’Albert Moukheiber : https://www.linkedin.com/in/albert-moukheiber/
Ce vendredi commence (déjà) la Fashion Week de NY. Elle sera suivie des semaines de la mode de Londres, Milan, et enfin, Paris.
Pendant un mois, les marques de mode féminine présenteront leurs nouvelles collections à la presse, aux acheteurs et au grand public.
La Fashion Week de Paris est considérée par beaucoup comme le clou du spectacle du Fashion Month. Pendant quelques jours, la capitale vibre au rythme de la mode, et fait converger création, entertainement et business.
Derrière cette semaine hautement médiatisée, se cache la discrète et honorable Fédération de la Haute Couture et de la Mode.
Aujourd’hui nous rencontrons sa responsable RSE, Léonore Garnier, qui nous parle de son parcours, de la fédération, et de traçabilité.
Cet épisode est le premier d’une trilogie dédiée au sujet de la traçabilité. Qu’est-ce que la traçabilité ? Quel est son rôle au sein de la responsabilité sociale et environnementale des entreprises ?
Pour tenter de répondre à cette question complexe, je suis allée à la rencontre d’experts. Notre première invitée s’appelle Sylvie Bénard, alias « la dame à la licorne ».
Première directrice de l’environnement au sein du groupe de luxe LVMH, elle fait figure de vétéran dans le milieu du développement durable. Aujourd’hui, elle transmet son expertise à des clients par le biais de son entreprise de conseil ‘La dame à la Licorne’, et préside l’organisation Paris Good Fashion.
Pour Substance, nous avons discuté de son métier, son évolution, mais aussi de traçabilité.
Substance a été créé avec un double objectif. Le premier est d’éduquer sur l’impact social et environnemental de la mode, en démocratisant ce sujet très complexe.
Le second est de montrer qu’un autre rapport à la consommation est possible, et souhaitable. Les interviews d’artistes dans les médias de mode sont habituellement de simples prétextes à des shoppings list. Ici, à l’inverse, on a choisi d’interroger le musicien Saint DX sur son travail, son processus créatif, mais aussi sur les objets de son quotidien (instruments, vêtements…) avec lesquels il a un rapport émotionnel.
Saint DX a été interviewé dans un café parisien par la journaliste Alix Van Pée.
Quand j’ai commencé à travailler sur le thème du coton, une scène de film s’est tout de suite imposée à ma mémoire. Dans Twelve Years a Slave, le film de Steve McQueen sorti en 2014, il y a cette scène où l’on voit des esclaves d'origine Africaine qui chantent leur désespoir dans les champs de coton du Sud des Etats-Unis. C’est comme ça que je m’imagine la naissance du Blues. Des esclaves désespérés, des sonorités africaines qui vont progressivement évoluer pour donner naissance au Jazz, à la Soul, au RnB, au Rock, au Hip-Hop, au Rap… En bref, à la musique moderne.
J’ai décidé d’en parler avec Patrice Blanc-Francard. Patrice est un journaliste musical. Il travaille entre la radio, la télévision et la presse écrite depuis les années 60. Et il est surtout spécialiste du Jazz, et amoureux du Blues.
Mara Poggio est business manager de l’économie circulaire au CETI, le Centre Européen des Textiles Innovants. Derrière ces termes techniques se cache une ingénieure passionnée par le recyclage de textiles, notamment du coton. De passage à Paris pour une conférence, elle prend le temps d’expliquer en détail comment son organisation souhaite redonner vie à nos vieux sweat-shirts en coton.
Mara Poggio a été interviewée dans un café parisien par le journaliste Jean-Baptiste Semerdjian.
Quand j’ai commencé à m’intéresser à la mode durable, j’ai rapidement été confrontée à une marée d’informations. De la part des médias, des associations… Mais aussi et surtout de la part des marques. Le champ lexical de la transition écologique est aujourd’hui omniprésent dans la communication des marques. Mais comment s’y retrouver parmi tous ces adjectifs ? Bio, écologique, éco-responsable, green, naturel, sustainable… Que valent toutes ces appellations ? Heureusement, je ne suis pas la première à me poser toutes ces questions. Mon invitée, Marie NGuyen, avait déjà observé la difficulté de la démarche. C’est pour répondre à ce besoin qu’elle a créé, avec son associé Antoine la marketplace WeDressFair. Basés à Lyon, ils facilitent le travail aux consommateurs en leur proposant une sélection de marques qui répondent à une charte environnementale et sociale très exigeante. On a parlé de cette charte, de leur mission éducative, mais aussi du fait de lancer une entreprise rentable et vertueuse.
Le coton est aujourd’hui encore la fibre naturelle la plus utilisée dans l’industrie du textile et de l'habillement. Appréciée pour sa douceur et sa capacité d’absorption, sa culture est aujourd’hui de plus en plus décriée. En cause, son énorme consommation d'eau et de pesticides. Comment cette fibre a-t-elle conquis le monde ? Quelles en sont les problématiques actuelles, et quelles sont les solutions disponibles ? On va tenter de répondre à toutes ces questions de manière transversale, et étudier le coton sous toutes ses coutures.
De quoi parle-t-on quand on parle de coton ? La question peut sembler naïve. Mais force est de constater que même au sein des professionnels de l’industrie de la mode, on a une idée assez floue des matières et de leur production. En tous cas, en ce qui me concerne, j’avais besoin d’un cours de rattrapage. Pour y voir plus clair, j’ai fait appel à Karine Seigneret, qui est ingénieure textile, et formatrice en matériaux innovants et développement durable.