Aleth Mandula revient sur nos rivages littéraires et nous embarque à bord du Nautilus. On découvre, par le hublot de ce dernier, la diaphanéité de la mer et la profondeur de ses abysses, on glisse à travers les océans à la découverte de ses plus étonnantes merveilles...
« Vingt Mille Lieues sous les Mers fut publié en 1879 dans la fameuse édition Hetzel. L’ouvrage était accompagné de superbes illustrations, 111 pour être exacte, réalisées par Alphonse de Neuville et Edouard Rioli. Le succès fut immédiat. (...) Jules Verne nous invite à un voyage contemplatif à travers le hublot immense du Nautilus, à travers les longues marches sous-marines sous scaphandrier de ses personnages et les pages de centaines de milliers d’ouvrages qui composent la bibliothèque du capitaine Némo. Jules Verne répertorie, inventorie, décrit minutieusement le foisonnement des fonds marins, ses animaux, ses végétaux, ou encore ses minéraux, et on ne peut être que fasciné par le savoir encyclopédique de l’écrivain.» Aleth Mandula
Aquaplaning, le mot résonne comme un dérapage subaquatique. Sur la pochette de l’album, un poisson qui tournoie dans un verre à pied. Antonin Appaix a grandi à Marseille. Avant de séduire Paris avec sa musique solaire, il pêche à la ligne ou chasse au harpon entre les rochers des iles d’Endoume. Ses titres nous parlent de corps à corps contrastés : faire corps avec la ville, faire corps avec l’eau, comme pour mieux saisir la puissance de chacun. Abandonner la surface, pour rencontrer la plénitude, subsister le cœur au ralenti avec une seule respiration, sortir la tete de l’eau et paf, tomber nez à nez avec une moto tonitruante qui dévale la corniche... ça réveille ? Tu es prêt ? Antonin nous embarque pour un voyage aquatique où se mêlent pop électronique, dérapages incontrôlés, néoprène et hommes-poissons.