Ce soir, on s’aventure sur un terrain miné celui d’un mot qu’on n’ose plus prononcer sans déclencher une tempête : maître.
Mot chargé, qu’on a banni au nom de la liberté, sans voir qu’en l’effaçant, on a parfois effacé aussi la transmission, la confiance, la filiation.
Entre humour et zen, cet épisode explore notre rapport troublé à l’autorité, la peur d’être guidé, et l’étrange époque où l’on préfère dire enseignant spirituel ou facilitateur du vivant plutôt que maître. Zenki nous invite à revisiter ce mot comme on polirait un vieux sabre : avec prudence, respect et un brin d’ironie.
Et si, derrière ce mot ronin se cachait moins la domination que la trace d’un savoir incarné celui du potier, du forgeron, du moine silencieux ? Alors, à la lumière d’Halloween, entre rire et lucidité, on rouvre le cercueil du langage… pour y découvrir peut-être le vrai maître : le silence.
Parfois, il suffit de marcher, sans but, pour que la vie s’accorde d’elle-même.
Dans cette première exploration, l’attention se révèle dans sa forme la plus simple : celle qui ne cherche rien.
Quand on cesse de vouloir comprendre, corriger ou retenir, il ne reste qu’une écoute nue - le monde respire à travers nous.
Ce premier épisode invite à redécouvrir la présence ordinaire, celle qui s’éveille sans effort, au bord d’une rivière, dans la clarté d’un matin.
Enregistré au Centre Zen Mokudō, Alsace.
© 2025
Bienvenue dans cet épisode dédié à toutes ces petites intranquillités qui nous poussent à croire que l’on doit justifier chaque respiration… quitte à transformer le moindre geste en exposé universitaire.
Ici, on parle de cette voix intérieure un peu trop enthousiaste, celle qui commente tout, qui a toujours un avis « très important » sur notre façon de vivre, et qui pense qu’on doit faire nos preuves… même en passant la serpillière.
Zenki 2025
Un podcast où Zenki prête sa voix à des lettres jamais envoyées. Des fragments de vie, des liens qui persistent dans le silence. Entre amour et doute, soin et spiritualité, ces récits murmurent la beauté simple de ce qui se vit, là où le quotidien devient chemin, et le silence, une parole.
Une expérience spirituelle peut bouleverser, illuminer, ouvrir une brèche dans nos perceptions ordinaires. Mais elle n’est ni une fin ni un refuge. Dans cet enseignement de Taïun, nous explorons ce grand malentendu : croire que l’éclair d’éveil doit devenir un soleil permanent.
À travers l’enseignement du Bouddha, du Laṅkāvatāra Sūtra, de Bodhidharma, de Krishnamurti et de Nisargadatta Maharaj, nous revisitons la place juste de ces expériences : des signes sur le chemin, non le but lui-même.
La véritable transformation ne se joue pas dans l’exceptionnel, mais dans le quotidien dans la tasse de thé tenue en silence, dans une rue ordinaire, dans le ciel qu’il pleuve ou qu’il s’éclaircisse.
Enseignement donné par Taïun au Centre Zen Mokudō autour de la sensibilité profonde de l’esprit.
Cette sensibilité n’est pas une fragilité, mais une intelligence silencieuse, capable d’entendre ce que l’esprit ordinaire ignore.
À travers poésie, doctrine et contemplation, cet enseignement invite à reconnaître cette clarté originelle sans s’excuser d’exister.
Dans cet enseignement du moine zen Taïun, il est question de la grande interrogation : « Qui suis-je ? ».
Souvent transformée en piège identitaire, cette question devient un terrain de définitions, d’étiquettes et de prisons mentales. Or, elle peut aussi être une porte vers un espace plus vaste, au-delà de ce que nous croyons être.
À travers une méditation vivante, nous explorerons ce que signifie pratiquer l’art de l’absence : laisser tomber le besoin compulsif de se définir, découvrir que l’existence n’a pas besoin d’identité pour s’éprouver, et sentir la vie respirer d’elle-même.
Un chemin d’ouverture où l’on retrouve la fraîcheur simple de l’instant, tel que l’enseignaient Bodhidharma et les maîtres de la Voie.
https://www.centrezenmokudo.com
Dans cet épisode, Taïun, explore une autre manière
de comprendre le cœur de l’Octuple Sentier.
Et si, au lieu de « juste », nous disions « suffisant » ?
Un mot simple qui libère de l’idéal de perfection et nous ramène à la Voie du milieu : marcher sans excès ni manque, avec ce qui suffit pour avancer.
Dans cet enseignement, Taïun, maitre zen, explore le sens profond du terme sanskrit Tathāgata « Ainsi-Venu » et révèle son lien intime avec la Voie Mokudō, Mushō Eidan Dō.
Un voyage au cœur du Laṅkāvatāra Sūtra, du Chan de Bodhidharma et de la vision Huayan, pour comprendre comment venir et partir sans attachement, et vivre la lumière sans saisie, la coupe sans trace.
Un enseignement à partir d’un poème attribué à Ānanda dans le Denkōroku.
À travers les images de l’effondrement - lianes flétries, montagnes disloquées, feu jaillissant des pierres - s’ouvre la vraie nature du Zen :
non une quête d’ordre, mais une plongée dans le dépouillement, là où surgit la Clarté sans appui.
Le Zen est la Voie de la non-obtention. Ce podcast invite à écouter ce qui ne s’explique pas, mais se reconnaît dans l’effondrement même.
Centre Zen Mokudō 2025
Donné au Centre Zen Mokudō de Soultz, cet enseignement invite à une plongée radicale dans le paradoxe de la perception : ce que nous appelons “le présent” est déjà mémoire. Taïun, dans la clarté de la Voie silencieuse, dévoile les illusions subtiles de notre conscience, entre neurosciences et regard zen.
Un instant suspendu, à l’écoute de ce qui échappe.
Dans cet épisode, un enseignement de Taïun, inspiré par un passage incisif de J. Krishnamurti, explore la quête de pouvoir comme une subtile échappatoire à soi-même.
À travers la Voie du Zen, il dévoile comment la peur du vide, de l’insuffisance ou de la solitude engendre des identités factices et des existences façonnées par le refus d’être simplement.
Entre silence, dépouillement et éveil, cet enseignement invite à une traversée radicale : et si le véritable courage ne résidait pas dans la réussite, mais dans l’audace d’être « un rien du tout » ?
Centre zen Mokudo 2025
Ce podcast reprend un enseignement inspiré d’un verset du Denkōroku de Maître Keizan Jōkin.
Dans un ravin noyé de brume, subsiste un pin sacré - symbole de la persévérance de la Voie dans l’obscurité.
Même dans le silence, quelque chose veille.
Centre Zen Mokudo 2025.
Dans cet épisode inaugural de la série consacrée au Denkōroku -Le Recueil de la Transmission de la Lumière -, nous plongeons dans le tout premier chapitre : la transmission du Dharma par Śākyamuni Bouddha. Le moine Taïun propose un partage autour du poème de Keizan Jōkin : « Une seule branche manifeste les fleurs du vieux prunier. Les épines entrelacées, en accord avec le temps, viennent produire les fruits. » (Keizan . Denkōroku, trad. de Jean Nyojō Rat . Éd. Sully, 2024)
Dans cet épisode, Taïun partage une réflexion surprenante : et si le vrai problème, ce n’était pas ce qui nous manque… mais tout ce qu’on ajoute ?
À travers un échange vivant entre tradition zen et vie d’aujourd’hui, il pose une question simple : « Pourquoi cherchons-nous toujours autre chose que ce qui est là ? »
Un moment de pause dans le tumulte du quotidien.
Dans cet épisode, enregistré lors d’une session pratique, Taïun bouscule une idée que l’on croit évidente : “Il faut être soi-même.”
Mais qu’est-ce que ce “soi” qu’on cherche tant à préserver ?
À travers un enseignement simple et direct, il nous invite à questionner cette obsession contemporaine de l’identité — et à entrevoir une autre manière d’être, plus souple, plus vivante. Une invitation à déposer, l’espace d’un instant, ce que l’on croit être.
On en est où, avec la violence ?
Dans cet épisode, lors d’un enseignement donné au Centre Zen Mokudō, Taïun partage une réflexion simple et directe. Il ne s’agit pas d’apporter des réponses toutes faites, ni de condamner. Juste d’observer : comment la violence naît-elle en nous ? Que se passe-t-il quand on ne fuit plus ce qui est là ? Une invitation à regarder sans détour, à revenir à ce qui est, pour peut-être toucher un espace tranquille, disponible à notre humanité.
Dans cet épisode, Taïun propose une réflexion sur les habitudes : non comme des fautes à corriger, mais comme des mouvements à observer.
À travers un enseignement clair et ancré, nourri de silence, de poésie et de tradition bouddhique, il nous invite à regarder sans fuir.
Un moment de lucidité pour approcher nos automatismes avec attention et bienveillance.
Dans cet enseignement vivant, transmis au Centre Zen Mokudō, Taïun explore la nature profonde des Trois Corps du Bouddha (Trikāya), au cœur de la tradition du Mahāyāna et du Sūtra Laṅkāvatāra. À travers une parole claire et poétique, il dévoile la subtilité du Nirmāṇakāya (le corps de manifestation), du Saṃbhogakāya (le corps de jouissance) et du Dharmakāya (le corps du Dharma), en les rendant accessibles aux pratiquants comme aux chercheurs contemporains.
Un voyage au cœur de l’esprit, là où naît la pensée sans origine et s’efface toute frontière. Cet enseignement, transmis par Taïun Sensei depuis le Centre Zen Mokudō, s’appuie sur les profondeurs du Lankāvatāra Sūtra. L’esprit y est dévoilé comme sans origine ni fin, semblable à l’espace : insaisissable, libre, et pourtant à la source de toute chose. Une parole vivante, enracinée dans le silence et l’écoute véritable.