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L’esprit critique
Mediapart
520 episodes
1 day ago
Cinéma, littérature, spectacles, expos : chaque semaine, L’esprit critique, c’est le nouveau podcast proposé par Mediapart pour inciser l’actualité culturelle, renouveler les voix qui débattent des œuvres et rendre compte des débats esthétiques et politiques qui traversent ce qu’on nous donne à lire ou à voir. Hébergé par Audiomeans. Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
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Cinéma, littérature, spectacles, expos : chaque semaine, L’esprit critique, c’est le nouveau podcast proposé par Mediapart pour inciser l’actualité culturelle, renouveler les voix qui débattent des œuvres et rendre compte des débats esthétiques et politiques qui traversent ce qu’on nous donne à lire ou à voir. Hébergé par Audiomeans. Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
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Episodes (20/520)
L’esprit critique
EXTRAIT -EP147, autour du roman de Maria Pourchet, "Tressaillir", publié chez Stock
Tressaillir est le titre du nouveau roman de Maria Pourchet, après notamment Toutes les femmes sauf une, Feu ou Western. Il est publié chez Stock et raconte l’histoire d’une « femme rompue », à entendre dans le double sens qu’elle a rompu avec son couple et sa cellule familiale, et qu’elle est épuisé par les implications de cette rupture, tant psychiques que physiques ou matérielles. Autrice de livres illustrées, la narratrice, prénommée Michelle, se retrouve expulsée du domicile conjugal, alternant chambres d’hôtel et recherche d’appartements sordides. Elle découvre les affres de la garde alternée et les antidépresseurs et, poussée par son agente, accepte de retourner dans l’endroit où elle a grandi pour une série d’ateliers en lycée où l’attend un ancien flirt oublié dans les recoins de sa mémoire. Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
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1 week ago
9 minutes 34 seconds

L’esprit critique
EXTRAIT -EP147, autour du roman de Dario Ferrari, "La récréation est finie", publié aux éditions du Sous-Sol
La récréation est finie est le titre du roman de l’italien Dario Ferrari, publié par les éditions du Sous-Sol dans une traduction de Vincent Raynaud. C’est aussi la phrase que lance Barrabas, la nouvelle recrue de la « Brigade Ravachol », une bande de jeunes italiens anarchistes et gauchistes de l’Italie des années de plomb des années 1970, pour leur signifier la nécessité « d’arrêter de jouer les révolutionnaires et de passer aux choses sérieuses » en l’occurrence enlever, à mains armée, un juge, au risque de tuer et d’être tué alors que la brigade s’est jusque-là contenté d’actions spectaculaires mais sans mise en danger. Ce groupe nous est restitué à travers l’enquête universitaire mené par un plus tout jeune doctorat, Marcello Gori, qui a décroché par miracle une bourse de thèse, et que le tout puissant et terrifiant professeur Sacrosanti a orienté sur l’une des figures de ce groupe, Tito Sella, écrivain et assassin passé par la case prison. Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
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1 week ago
11 minutes 55 seconds

L’esprit critique
INTEGRALE -EP147, autour des romans, "La maison vide" de Laurent Mauvignier, "Tressailir" de Maria Pourchet et "La récréation est finie" de Dario Ferrari
« L’esprit critique » continue de frayer son chemin dans quelques-unes des très nombreuses publications de cette rentrée littéraire en vous proposant de voir éclore tout le XXe siècle depuis une maison de famille ; de contempler les effets d’une rupture amoureuse contemporaine sur la psyché d’une femme-biche et enfin de participer à l’écriture d’une thèse sur une brigade anarchiste dans l’Italie des années de plomb. On évoque en effet successivement La maison vide, le nouveau livre de Laurent Mauvignier, publié aux éditions de Minuit ; Tressaillir de Maria Pourchet paru chez Stock et le roman de l’Italien Dario Ferrari, La récréation est finie, traduit aux éditions du Sous-Sol. Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
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1 week ago
38 minutes 38 seconds

L’esprit critique
EXTRAIT -EP147, autour du roman de Laurent Mauvignier, "La Maison Vide", publié aux éditions de Minuit
La maison vide est le titre du nouveau livre de Laurent Mauvignier, publié comme les précédents aux éditions de Minuit. Si la maison du titre est vide comme une maison de famille dont il faudrait enlever les meubles après la mort d’un parent, elle est aussi remplie de tout un passé dont Laurent Mauvignier fait l’archéologie, en recourant à toute la puissance du roman. Pour reprendre ce que le narrateur écrit dans les premières pages : « je crois que si ce que j’écris ici est un monde que je découvre en partie en le rêvant, je ne l’invente pas tout à fait : je le reconstruis pièce à pièce, comme une machine d’un autre temps dont on découvre que le mécanisme a pourtant fonctionné un jour, et qu’il suffit de le remonter pour qu’il puisse redémarrer. » La fiction est moins convoquée ici pour meubler des silences comme on meublerait une maison vidée que pour donner une redonner, par l’écriture, une existence de papier mais incarnée à des êtres de chair tombés dans l’oubli de la généalogie lointaine, la poussière des photos sur lesquels on ne reconnaît plus les visages, l’infamie de la collaboration horizontale, les non-dits du suicide ou encore les tranchées de la Grande Guerre. Pour le dire encore comme l’auteur-narrateur de ce livre : « c’est parce que je ne sais rien ou presque rien de mon histoire familiale que j’ai besoin d’en écrire une sur mesure, à partir de faits vérifiés, de gens ayant existé, mais dont les histoires sont tellement lacunaires et impossibles à reconstituer qu’il faut leur créer un monde dans lequel, même fictif, ils auront chacun eu une existence. » Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
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1 week ago
16 minutes 30 seconds

L’esprit critique
EXTRAIT -EP146, autour de la pièce "Voir clair avec Monique Wittig" d’Adèle Haenel et du collectif DameChevaliers
Adèle Haenel, figure névralgique du mouvement #MeToo - et l’une des rares actrices à mettre sa notoriété au service de causes politiques allant de la lutte contre la réforme des retraites à la solidarité avec Gaza puisqu’elle a récemment participé à l’une des flottilles tentant d’amener de l’aide humanitaire à la bande palestinienne - propose sa première mise en scène. La pièce s’intitule Voir clair avec Monique Wittig, elle est signée de DameChevaliers, un collectif artistique féministe à géométrie variable composé notamment de la musicienne Caro Geryl, qui occupe ici la scène avec Adèle Haenel. L’actrice y raconte, sur un ton de confidence voire de communion avec un public conquis, son expérience de lecture de Monique Wittig (1935-2003), autrice notamment de La pensée straight, Dans l’arène ennemie ou encore Les Guérillères, une œuvre en grande majorité publiée aux éditions de Minuit. Elle s’appuie aussi sur d’autres autrices féministes : Sarah Ahmed, Audre Lorde, Adrienne Rich ou encore Elsa Dorlin. La pièce, présentée dans le cadre du Festival d’Automne, commence comme une réunion secrète. Autour de quelques braises, au milieu d’une forêt profonde peuplé de bruits d’animaux, Adèle Haenel débute sa prise de paroles en chuchotant… Voir clair avec Monique Wittig, signé Adèle Haenel et le collectif DameChevaliers était récemment au Théâtre des Bouffes du Nord dans le cadre du Festival d’Automne, et ce sera ensuite en tournée en novembre au Théâtre de la Croix Rousse à Lyon, puis au CDN d’Orléans, et ensuite à Mons, en Belgique. Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
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2 weeks ago
17 minutes 16 seconds

L’esprit critique
EXTRAIT -EP146, autour de la pièce "Et jamais nous ne serons séparés" de Daniel Jeanneteau et Mammar Benranou
Daniel Jeanneteau, directeur du Théâtre de Gennevilliers, y met en scène, avec Mammar Benranou, Et jamais nous ne serons séparés de l’auteur norvégien Jon Fosse, prix Nobel de littérature en 2023 pour « ses pièces de théâtre et sa prose novatrices qui ont donné une voix à l’indicible ». Toutes ses pièces sont publiées en français aux éditions de l’Arche, celle-ci datant de 1994. Sur le plateau, dans un décor d’intérieur froid, avec moquette grise, canapé beige et mobilier blanc, une femme en robe à fleurs, interprétée par Dominique Raymond attend, en soliloquant, le retour d’un homme dont on ne sait s’il est mort, parti pour un moment ou pour toujours, voire dont on pourrait se demander s’il n’a jamais existé que dans l’esprit de la principale protagoniste de la pièce. Dominique Raymond s’accroche aux objets qui l’entourent : un téléphone d’où la voix attendue ne vient pas, des vieux et beaux verres avec lesquels elle attend – ou pas – de pouvoir boire cette bouteille de bon vin, qui laisse imaginer, parmi beaucoup d’autres hypothèses possibles, que cet étrange et dérangeant monologue pourrait être le fruit d’un excès éthylique. L’homme – en tout cas un homme - finit toutefois par apparaître sous les traits de l’acteur Yann Boudaud, en compagnie autre femme, plus jeune, incarnée, elle, par Solène Arbel. Et jamais nous ne serons séparés part en tournée en novembre à Angers, en décembre à Valence, en mars à Annecy, Poitiers et Reims et en avril à Montpellier. Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
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2 weeks ago
14 minutes 15 seconds

L’esprit critique
INTEGRALE -EP146, autour des spectacles "Et jamais nous ne serons séparés" de Daniel Jeanneteau et Mammar Benranou, "La Distance" de Tiago Rodrigues et "Voir clair avec Monique Wittig" d’Adèle Haenel.
Une femme qui attend un homme, un père qui espère sa fille et une actrice à la recherche d’autres regards et références pour se construire et vivre… Même si elles le font à travers des esthétiques dissemblables, les trois pièces que nous évoquons aujourd’hui partent d’un manque : absence mystérieuse, définitive ou non, d’un mari dans la première ; éloignement définitif d’une enfant dans la seconde ; lacune théorique et politique pour s’orienter dans le monde quand on veut s'émanciper hors du système de l’hétérosexualité. On évoque dans « L’esprit critique » la pièce Et jamais nous ne serons séparés, du dramaturge norvégien Jon Fosse, mise en scène par Daniel Jeanneteau et Mammar Benranou au Théâtre de Gennevilliers ; La Distance, la nouvelle pièce de portugais Tiago Rodrigues créée à Avignon cet été et qui part en tournée cet automne ; et enfin Voir clair avec Monique Wittig première mise en scène d’Adèle Haenel avec le collectif féministe DameChevaliers. Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
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2 weeks ago
47 minutes 46 seconds

L’esprit critique
EXTRAIIT -EP146, autour de la pièce "La Distance" de Tiago Rodrigues
Tout va bien en ce début d’automne pour le metteur en scène portugais Tiago Rodrigues. Il vient de voir son mandat renouvelé pour 4 ans à la direction du Festival d’Avignon, ce qui ne semblait pas gagné d’avance dans la fournaise du mois de juillet dernier. Il montrait récemment aux Bouffes du Nord une de ses premières productions, Le Chœur des Amants, qui sera visible bientôt dans de nombreuses villes de France. Et, surtout, la nouvelle pièce qu’il a créée cet été à Avignon, ou plus précisément à Vedène, intitulée La Distance, commence une ample tournée déjà passée par Malakoff, Anvers et Strasbourg. Cette pièce met en scène deux comédiens, Adama Diop et Alison Deschamps, un père et sa fille, séparées, dans un futur situé en 2077, par 220 millions de kilomètres, puisque la fille a choisi de partir sur Mars, laissant son père désespéré sur une terre qui a déjà connu trois effondrements et en attend de nouveaux. Le père, Ali, médecin de profession dans un hôpital en déliquescence en tenue années 1970, est contraint de communiquer avec sa fille Amina par messages interposés. Cette distance de la Terre à Mars est représentée au théâtre par une scène ronde et tournante, sur laquelle les deux acteurs se tournent le dos, séparés par un tronc, des branches, des feuillages et des rochers. Le rythme de la rotation s’accélère au fur et à mesure qu’à la distance physique s’ajoute la distance irrémédiable liée au fait que la fille a choisi de faire partie des « oubliantes » qui, pour construire un nouveau monde sur Mars, ont choisi d’effacer tous les souvenirs de leur vie sur terre en signant un « protocole d’oubli ». La Distance sera visible dans les prochains mois à Clermont-Ferrand, Grenoble, Châteauroux, Dunkerque, Le Havre, Grasse, Istres et Aix-en-Provence, mais aussi Naples, Lausanne, Barcelone, Athènes et Milan. Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
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2 weeks ago
15 minutes 17 seconds

L’esprit critique
EXTRAIT -EP145, autour du film de Radu Jude, "Dracula"
Après Dreyer, après Coppola, voici le Dracula signé Radu Jude, né à la fin des années 1970 à Bucarest et déjà auréolé d’un Ours d’or à Berlin en 2021 pour Bad Luck Banging or Loony Porn et d’un prix spécial du jury à Locarno pour N’attendez pas trop de la fin du monde en 2023. Ce cinéaste considéré comme la tête de file de la nouvelle vague du cinéma roumain est partout sur les écrans en ce moment, puisque quelques semaines avant son Dracula qui sera en salles mercredi est sorti Kontinental’25, et qu’après le FID de Marseille en juillet, c’est le Centre Pompidou qui lui consacre actuellement une large rétrospective. Ce Dracula de près de trois heures, rempli d’hémoglobine, de vampires mal déguisés et de sexe, qui part littéralement dans tous les sens, repose néanmoins sur un pitch simple : un scénariste en peignoir et mal d’inspiration sollicite l’Intelligence Artificielle pour l’aider à écrire son film. A chaque proposition verbale du paresseux scénariste, le logiciel s’exécute et envoie un extrait de quelques minutes, que l’on découvre à l’image. Ces extraits tous plus laids et grotesques les uns que les autres sont enchâssées dans des scènes tournées dans la cité médiévale roumaine de Sighisoara, où vécut au XVème siècle Vlad dit l’Empaleur, devenu un parc d’attractions où se produisent notamment un couple vieillissant dans un cabaret / bordel minable promettant aux touristes fascinés accouplement avec un Dracula de pacotille voire une réelle chasse aux faux vampires dans les rues de la ville… Dracula, signé Radu Jude, sera visible sur les écrans mercredi prochain 15 octobre. Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
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3 weeks ago
12 minutes 43 seconds

L’esprit critique
EXTRAIT-EP145, autour du film de Paul Thomas Anderson, "Une bataille après l'autre"
Le cinéaste Paul Thomas Anderson, l’auteur notamment de The Master ou Licorice Pizza, passe en effet à l’action, et à l’action directe, avec Une bataille après l’autre, un long-métrage truculent et turbulent librement inspiré d’un roman déjà assez déjanté de l’américain Thomas Pynchon intitulé Vineland. Le long-métrage met en scène un groupe de révolutionnaires - féministes, antiracistes, anticapitalistes - décidés à oeuvrer à main armée pour un monde meilleur et contre la fascisation de leur société. Ils dévalisent des banques, attaquent des camps de rétention de migrants pour en libérer les détenus, font sauter des bombes au coeur du pouvoir. Après une ellipse et la répression qui s’est abattue sur le groupe, on retrouve le personnage incarné par Leonardo DiCaprio, qui a changé de nom et de lieu de vie pour échapper à la prison, collé au plafond par les vapeurs de la drogue et plaqué au sol par l’évaporation de sa fille. Celle-ci est en effet traquée par le colonel Lockjaw, un militaire incarné par Sean Penn, qui avait déjà mené la charge contre le groupe révolutionnaire French 75, avant de devenir membre d’une coalition de nazis suprémacistes… Une bataille après l’autre, de Paul-Thomas Anderson, avec Leonardo di Caprio, Sean Penn, Teyana Taylor et Chase Infiniti est sorti le 26 septembre et est toujours en salles. Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
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3 weeks ago
19 minutes 1 second

L’esprit critique
INTEGRALE -EP145, autour des films, « Une bataille après l’autre », de Paul Thomas Anderson, « Un simple accident » de Jafar Panahi et « Dracula » de Radu Jude.
Une bataille, un accident et un vampire. Un blockbuster à plus de 100 millions de dollars et deux films tournés avec les moyens du bord… Deux films de près de trois heures et un d’environ deux heures. Mais quoi qu’il en soit, trois films qui entendent faire cinématographiquement de la politique et pas simplement du cinéma avec de la politique. On évoque aujourd’hui dans « L’esprit critique » Une bataille après l’autre, du cinéaste américain Paul Thomas Anderson, puis la Palme d’or 2025 décerné à l’Iranien Jafar Panahi pour Un simple accident et enfin le Dracula du roumain Radu Jude. Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
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3 weeks ago
43 minutes 45 seconds

L’esprit critique
EXTRAIT -EP145, autour du film de Jafar Panahi, "Un simple accident" Palme d'or 2025
lors qu’une succession d’accidents spectaculaires de puissantes voitures servait de bouquet final au feu d’artifice du film de Paul Thomas Anderson, c’est « un simple accident » pour en reprendre le titre, qui sert d’embrayeur au nouveau film du cinéaste iranien Jafar Panahi. Sur les hauteurs de Téhéran, une famille est contrainte, après avoir écrasé un chien, d’amener sa voiture au garagiste du coin. C’est alors que l’un des employés du garage, Vahid, croit reconnaître, grâce à la démarche et à la voix du père de famille, le tortionnaire qui l’a torturé maintes fois lorsqu’il se trouvait en prison : celui-ci était en effet surnommé « guibole » à cause d’une jambe de bois ayant remplacé la véritable perdue sur le terrain syrien. Après l’avoir enlevé et trimbalé dans un coin désert pour l’enterrer vivant, il est pris d’un doute lié aux dénégations de l’homme. Il se lance alors à la recherche d’autres victimes de la dictature iranienne et d’autres témoins capables d’identifier formellement leur bourreau : une mariée en robe blanche, une photographe ou un homme paraissant à moitié-fou… Le film de Jafar Panahi a obtenu la Palme d’or au dernier festival de Cannes et la France, où il est-coproduit, a en fait son choix pour la course aux oscars. Il est sur les écrans depuis le 1er mars dernier. Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
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3 weeks ago
11 minutes 24 seconds

L’esprit critique
EXTRAIT-EP144 autour de l'exposition "John Singer Sargent. Éblouir Paris" au Musée d'Orsay
"John Singer Sargent. Éblouir Paris" est le titre de la nouvelle exposition que propose le Musée d’Orsay depuis la fin du mois de septembre et qui sera visible jusqu’en début d’année prochaine. Cette rétrospective est organisée à l’occasion du centenaire de la mort de Sargent, né en 1856 et mort donc en 1925, et centrée sur les années parisiennes du peintre, où il arrive à 18 ans pour étudier avec Carolus-Duran, portraitiste parmi les plus appréciés de la haute société de la Troisième République, avant de connaître une carrière fulgurante de Salon en Salon. Avec plus de 90 œuvres qui pour beaucoup reviennent en France pour la première fois depuis leur création, l’idée force de l’exposition est de faire découvrir ou redécouvrir un peintre largement oublié de ce côté de l’Atlantique tandis qu’il est célébré, en Angleterre et aux Etats-Unis, comme l’un des artistes charnière du tournant entre le XIXe et le XXe siècle. L’exposition est conçue en partenariat avec le Metropolitan Museum of Art de New York, les commissaires en sont Caroline Borbeau-Parsons et Paul Perrin côté Orsay en collaboration avec Stephanie Herdrich et caroline Elenowitz-Hess du côté du MET. Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
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4 weeks ago
15 minutes 57 seconds

L’esprit critique
EXTRAIT -EP144, autour de « Lygia Pape. Tisser l’espace » à la Bourse du Commerce
« Lygia Pape. Tisser l’espace » est le titre de la première rétrospective en France que la Bourse du Commerce – Collection Pinault consacre, en cette rentrée et jusqu’au mois de janvier 2026, à cette figure de l’avant-garde brésilienne. Née en 1927 et morte en 2004 à Rio de Janeiro, Lygia Pape a multiplié les pratiques artistiques dans sa vie : gravures abstraites, livres objets, films expérimentaux, performances, installations ou sculptures aussi magnétiques que cinétiques. Lygia Pape a aussi travaillé comme graphiste, elle produit des affiches de film et même aussi l’identité visuelle d’une célèbre marque de biscuits au Brésil. Elle est associée à des courants tel que l’art « néo-concret », la « nouvelle objectivité brésilienne » ou le « tropicalisme ». Le commissariat de cette exposition est assuré par Emma Lavigne, directrice et conservatrice générale de la Collection Pinault avec Alexandra Bordes, responsable de projets dans cette même collection. Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
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4 weeks ago
15 minutes 29 seconds

L’esprit critique
INTEGRALE-EP 144, autour des expositions   « Georges de La Tour : Entre ombre et Lumière » ; « John Singer Sargent. Éblouir Paris » et « Lygia Pape. Tisser l’espace »
Un parcours menant de la Lorraine du XVIIe siècle au Paris de la fin du XIXe jusqu’au Brésil du XXe siècle : c’est ce que vous propose ce jour « L’esprit critique » consacré à trois expositions monographiques qui viennent d’ouvrir leurs portes et seront visibles jusqu’au mois de janvier 2026. On évoque en effet successivement « Georges de La Tour : Entre ombre et Lumière » que présente le Musée Jacquemart-André à Paris ; « John Singer Sargent. Éblouir Paris » rétrospective que le Musée d’Orsay consacre au plus parisien des peintres américains, et enfin « Lygia Pape. Tisser l’espace » présenté à la Bourse du Commerce. Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
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4 weeks ago
47 minutes 5 seconds

L’esprit critique
EXTRAIT - EP144 autour de l'exposition « Georges de La Tour : Entre ombre et Lumière » au Musée Jacquemart-André
« Georges de La Tour : Entre ombre et Lumière » est le titre relativement convenu de la rare rétrospective que le Musée Jacquemart-André consacre à ce peintre né à la toute fin du 16ème siècle et mort en 1652. Georges de La Tour a vécu l’essentiel de sa vie en Lorraine, qui était alors encore un duché catholique indépendant, situé entre la France et le Saint-Empire. Bien que sa carrière fût couronnée de succès et qu’il travailla pour de grands collectionneurs, dans l’entourage des ducs de Lorraine puis à la cour de France sous le règne de Louis XIII, il tomba dans un oubli presque complet pendant plusieurs siècles avant d’être redécouvert par les historiens de l’art au XXe siècle et d’être aujourd’hui considéré comme un maître du clair-obscur et un peintre attentif à sublimer par la lumière les visages et les gestes des pauvres qu’il peignit autant que les Saints et les Grands de l’époque. Le commissariat de cette exposition qui rassemble une trentaine de tableaux sur les à peine plus de quarante originaux connus de Georges de La Tour est signé de l’historienne de l’art Gail Faigenbaum et de Pierre Curie, conservateur du Musée Jacquemart André. Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
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4 weeks ago
14 minutes 58 seconds

L’esprit critique
EXTRAIT - Ep143 autour de "Portrait de Rita" de Laurène Marx
Portrait de Rita est un seul-en-scène interprété par Bwanga Pilipili, sur un texte et une mise en scène de Laurène Marx, fondé sur des entretiens que l’actrice et la metteuse en scène ont mené avec Rita Nkat Bayang, femme camerounaise arrivée en Belgique. La pièce évoque son histoire et celle de son fils de 9 ans, Mathis, plaqué au sol par la police pour avoir lancé un caillou, une brique ou un parpaing – la version varie entre les policiers, la directrice de l’école et les autres personnes présentes – sur un camarade d’école qui l’injuriait de façon raciste. Bwanga Pilipili, elle-même originaire de la République Démocratique du Congo, raconte donc, seule face au micro et en robe à fleur chatoyante, l’histoire d’une femme de Yaoundé arrivée en Belgique pour rejoindre un homme prénommé Christian, sur un texte écrit par Laurène Marx, artiste blanche et trans soucieuse, comme il est dit dans le dossier de presse, « d’éviter la récupération ». Ce Portrait de Rita est présenté à Théâtre Ouvert à Paris jusqu’au 30 de ce mois en même temps que deux pièces plus anciennes de Laurène Marx, Jag et Johnny et Pour un temps sois peu, avant une conséquente tournée en France puisqu'il sera ensuite visible au Mans, au Théâtre National de Strasbourg, à l’Université de Lille puis au Théâtre National Wallonie Bruxelles. Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
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1 month ago
17 minutes 45 seconds

L’esprit critique
EXTRAIT - Ep 143. Autour de "Borda" de Lia Rodrigues
« L’esprit critique » s’ouvre, pour cette nouvelle saison, à des spectacles de danse, pratique que l’on aborde d’habitude assez peu ici, en commençant avec le nouveau spectacle de la chorégraphe brésilienne Lia Rodrigues, Borda, déjà présenté en ce mois de septembre au 104 et à Chaillot pour ce qui concerne Paris. Borda vient clore une trilogie débutée avec Furia en 2018, qui s’emparait de la violence dirigée contre les minorités en travaillant avec les favelas de Rio dans lesquelles travaille Lia Rodrigues depuis des décennies, et Encantado en 2021 qui faisait jaillir une lutte libératrice inspirée des traditions spirituelles africaines et amérindiennes. Ici, on peut interpréter de 1000 manières ce spectacle, d’autant que Borda est un terme particulièrement polysémique, qui peut signifier aussi bien « frontières », « limites », « confins », « seuil », que « rêve », « fantasme » ou « broderie ». Le spectacle, que l’on peut regarder comme une alchimie réussie, puisqu’il transforme en trésor chorégraphique ce que l’on prend habituellement comme des déchets, des rebuts - en l’occurrence des bouts de chiffon et de toiles plastiques – a été créé à l’occasion des 35 ans de la compagnie de Lia Rodrigues et utilise de nombreux costumes utilisés pendant les différentes performances de la troupe. Borda sera prochainement visible au théâtre Joliette à Marseille, à la Comédie de Valence puis à la Comédie de Clermont-Ferrand. Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
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1 month ago
13 minutes 5 seconds

L’esprit critique
INTEGRALE - Ep143 Spectacles, autour des pièces de Laurène Marx ("Portrait de Rita"), du collectif Mexa ("The Last Supper") et Lia Rodrigues ("Borda")
Du Brésil à la Belgique, en passant par Yaoundé, ce sont trois propositions situées à la lisière du théâtre que s’intéresse aujourd’hui « L’esprit critique », avec un « stand up triste », un festin scénique à la fois festif et funèbre ainsi qu’une sublimation chorégraphique de la matière plastique. On évoque aujourd’hui la nouvelle proposition de l’autrice et metteuse en scène Laurène Marx, intitulée Portrait de Rita ; la mise en scène de la Cène pas le collectif trans et brésilien Mexa baptisée The Last Supper et enfin Borda de la danseuse et chorégraphe brésilienne Lia Rodrigues. Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
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1 month ago
45 minutes 13 seconds

L’esprit critique
EXTRAIT -Ep 143 autour de "The Last Supper" du collectif MEXA.
The Last Supper ou le dernier repas en bon français, est la proposition, autour de la fameuse scène de la Cène christique, du collectif brésilien Mexa, dans le cadre de la carte blanche que le Festival d’Automne et la Maison des Métallos ont donné à la Casa do Povo pendant deux semaines de ce mois de septembre. La Casa de Povo a été créée en 1946 à Sao Paulo par une constellation d’associations juives antifasciste et conçue à la fois comme un lieu dédié au souvenir des morts de la Shoah et un centre culturel. Depuis le début des années 2010, cette « maison du peuple » est un lieu occupant une place singulière dans la métropole brésilienne, accueillant des collectifs aussi bien professionnels qu’amateurs qui y développent des activités artistiques, mais aussi sportives ou sociale, tout le monde participant à la gestion et à la programmation du lieu. Parmi les invités de cette carte blanche qui a transformé physiquement la Maison des Métallos notamment par l’installation d’un ring de boxe accessible à toustes dans l’entrée, le collectif Mexa, fondé en 2015 après la montée des violences de genre dans les refuges pour sans-abris de Sao Paulo propose un spectacle à la fois théâtral et culinaire. The Last Supper sera visible au mois d’octobre à Marseille dans le cadre du Festival Actoral. Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
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1 month ago
13 minutes 58 seconds

L’esprit critique
Cinéma, littérature, spectacles, expos : chaque semaine, L’esprit critique, c’est le nouveau podcast proposé par Mediapart pour inciser l’actualité culturelle, renouveler les voix qui débattent des œuvres et rendre compte des débats esthétiques et politiques qui traversent ce qu’on nous donne à lire ou à voir. Hébergé par Audiomeans. Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.