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Les Podcasts de Visionary Marketing
Visionary Marketing
300 episodes
4 days ago
Visionary Marketing diffuse des interviews d'experts, de marketeurs, d'innovateurs, de personnalités du monde du Web et de l'entreprise sur les sujets de l'innovation et du marketing
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Episodes (20/300)
Les Podcasts de Visionary Marketing
Rédaction Web : les mots peuvent encore être magiques

L’intelligence artificielle prétend révolutionner la rédaction Web, et pourtant la valeur des mots n’a jamais été aussi importante. Sélim Niederhoffer, formateur en copywriting et auteur à succès avec plus de 14 000 exemplaires vendus pour son Guide du Copywriting, vient de publier un nouvel ouvrage chez Eyrolles. Celui-ci est intitulé Les Mots Magiques. Cette question de la rédaction Web à l’ère de l’IA générative méritait bien une discussion approfondie. Entre persuasion, influence en ligne et automatisation, comment les professionnels du marketing peuvent-ils encore tirer leur épingle du jeu ? Rencontre avec un expert qui n’a pas perdu la foi dans le pouvoir des mots. L’intégralité de notre entretien est consultable sur notre chaîne YouTube et en podcast.



Rédaction Web : les mots peuvent encore être magiques



rédaction web les mots magiques



Une démarche artisanale à l’opposé de l’IA



Lorsqu’on demande à Sélim d’où lui viennent les 50 mots magiques sélectionnés dans son nouvel ouvrage, sa réponse pourrait surprendre à l’heure du tout-automatisé.







« Il y avait déjà un chapitre dans le Guide du Copywriting qui s’appelait les mots magiques. Je me suis dit que j’allais essayer d’aller un peu plus loin dans cette répartition, creuser, montrer des exemples. Et surtout expliquer pourquoi ça fonctionne ».



Papier-crayon



Son approche reste résolument analogique dans sa conception.




« Je travaille véritablement avec un stylo et du papier ».




Cette méthodologie révèle une vérité fondamentale de la rédaction Web. L’efficacité naît de la compréhension profonde des mécanismes psychologiques, pas de leur simple reproduction mécanique. Sélim s’est appuyé sur des principes de persuasion bien connus.



Sélim Niederhoffer croit encore aux vertus de la magie des mots en rédaction Web — image produite avec Midjourney


« Quand un principe de persuasion existe, souvent il y a un mot en face. Typiquement l’urgence ou la rareté. Si c’est rare, c’est que les places sont limitées, c’est que le stock va s’épuiser… Voilà ! C’est comme cela que j’obtiens mon ‘cocon sémantique’ ».



La recherche s’étend ensuite à l’observation du terrain.



« Je regarde ce que mes clients utilisent, ce qui se passe chez Burger King, chez McDonald’s, chez Nike. Je vais voir aussi ce qui se passe pour les grandes marques, sur YouTube, sur LinkedIn ».



Au final, 55 mots identifiés, réduits à 50 pour la cohérence éditoriale avec son précédent ouvrage. Une démarche qui illustre parfaitement ce qui différencie encore l’humain de la machine. C’est-à-dire la capacité de synthèse critique et de curation intelligente.



Pourtant, il convient de nuancer. Sélim ne cache pas son « amour » de ChatGPT. On le verra par la suite, cela n’est pas sans soulever quelques légitimes questions.



Merci : ce mot magique si négligé



Parmi les 50 mots analysés dans l’ouvrage, le premier est aussi le plus simple. Il s’agit de merci. Pour Sélim, ce mot devrait être essentiel pour tous les business.



« Combien de fois sort-on d’un magasin où le vendeur se montre indifférent ? Vous n’avez rien acheté ou alors vous avez achet...
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6 days ago
1 hour 8 minutes 14 seconds

Les Podcasts de Visionary Marketing
La boîte à outils du marketing digital 3e édition

Avec plus de 15 000 exemplaires vendus, La Boîte à outils du marketing digital s’impose comme une référence incontournable. Pour cette troisième édition chez Dunod, Stéphane Truphème et Philippe Gastaud ont entièrement revu leur ouvrage pour intégrer les transformations induites par l’IA. Cette nouvelle édition propose 57 outils clés enrichis de packs de prompts pour accompagner les professionnels dans cette transition majeure.



La boîte à outils du marketing digital : quand l’IA réinvente les pratiques



La 3e édition de la boîte à outils du marketing digital vient de sortir chez Dunod.


Une troisième édition pensée pour l’ère de l’IA



À peine deux ans après la deuxième édition, les auteurs ont décidé de revoir intégralement leur ouvrage. « On a complètement revu le sommaire », explique Philippe Gastaud. « Dans la première édition, on faisait des doubles pages sur chaque réseau social, notamment Viadeo. En 2025, ça n’a plus de sens de faire une double page sur Facebook, LinkedIn ou TikTok ».







Cette refonte va bien au-delà d’un simple dépoussiérage. Stéphane Truphème précise : « L’IA est passée par là. On s’est sentis obligés de revoir cette boîte à outils. C’était important qu’elle soit plus actuelle et qu’elle prenne en compte cette arrivée de l’IA qui a bousculé beaucoup de choses, un peu comme l’arrivée du web a bousculé le marketing traditionnel ».



La boîte à outils du marketing digital propose une myriade d’outils et de prompts mais lesquels mènent à la véritable productivité. C’est une des questions que nous nous sommes posée dans ce Webinaire. Image réalisée avec Midjourney


Sommes-nous face à une révolution comparable aux années 1990 ? Stéphane Truphème reste mesuré : « L’avenir nous le dira. Ce qui est important, c’est le fait que le marketing va être complètement assisté avec l’IA, avec des gains de productivité et d’idéation. Mais surtout, le changement fondamental, c’est qu’on passe d’un monde focalisé sur le clic à autre chose ».



Les packs de prompts : l’innovation de cette édition



Face aux contraintes éditoriales, les auteurs ont trouvé une solution ingénieuse. Philippe Gastaud détaille : « On est contraints d’un nombre de caractères pour chacun de ces outils. On s’est dit qu’on allait proposer des prompts qui viennent en complément. Par exemple sur le SEO, j’ai proposé un prompt pour créer un cocon sémantique, des clusters qui permettent de créer des contenus piliers et d’y associer des idées complémentaires. Un prompt complet que vous pouvez copier-coller dans ChatGPT, Claude, Perplexity ou Copilot ».



L’accessibilité de ces ressources a été soignée. « Il y a un QR code dans le bouquin qui renvoie sur une page Notion où on peut récupérer les prompts », explique Stéphane Truphème. Une démarche pragmatique qui prolonge l’expérience du livre avec une valeur ajoutée immédiatement utilisable.



Du clic à la citation : un changement de paradigme



L’analyse de Stéphane Truphème sur l’évolution du marketing digital est particulièrement éclairante. « On passe d’un monde qui était focalisé sur le clic, parce que tout ce qu’on faisait, les contenus, notre présence sur les médias sociaux, les ads, le référencement naturel, c’était pour générer du trafic, et de ce trafic, générer du lead ou de la vente directe. Aujourd’hui, on voit que le trafic s’effondre de toutes parts ».



Ce phénomène n’est pas uniquement lié à l’IA.
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1 week ago
1 hour 18 seconds

Les Podcasts de Visionary Marketing
Économie régénérative : un modèle pour la France

L’économie régénérative constitue aujourd’hui un enjeu majeur pour l’avenir de nos sociétés et de notre planète. Au-delà des concepts théoriques, cette approche commence à prendre racine dans les territoires français. Elle est portée par des entrepreneurs et des entreprises engagées. Navi Radjou, expert en innovation frugale et auteur de référence sur l’économie Jugaad, nous livre sa vision optimiste de cette transformation économique. Fort de son expérience de treize années dans la Silicon Valley et de ses deux années passées à parcourir la France, il nous dévoile comment l’économie régénérative s’épanouit déjà dans nos régions. L’enthousiame de Navi est toujours aussi communicatif, mais son discours courageux, et à l’abri des caricatures des deux bords, sur la « troisième voie », mériterait qu’on l’écoute un peu plus.



Économie régénérative : une réalité des territoires français



L’économie ne doit être ni croissante ni décroissante, elle doit devenir frugale. Navi Radjou plaide pour une troisième voie dans son nouvel ouvrage, il nous dit tout dans cette interview







Comment définirais-tu les fondements de l’économie frugale ?



Une économie frugale se base sur trois piliers : la coopération, la distribution et la régénération. La régénération, c’est la version avancée du développement durable. Les entreprises cherchent à faire mieux avec moins, créer un impact positif sur la société et l’environnement, tout en minimisant leur empreinte carbone.



Quelle est la différence entre économie régénérative et durabilité ?



Une entreprise durable cherche à réduire son empreinte carbone en décarbonant sa chaîne de valeur et en recyclant ses déchets. Une entreprise régénérative va au-delà : elle améliore la santé et la vitalité des individus, des territoires et de la planète. Ce n’est pas contradictoire, c’est complémentaire. L’objectif n’est plus seulement de faire moins de mal, mais de faire plus de bien.



Quelle est selon toi la véritable urgence ?



On vient d’apprendre que la septième limite planétaire a été dépassée avec l’acidification des océans. Mais personnellement, ce qui m’inquiète le plus, ce sont les inégalités grandissantes. En France, le taux de pauvreté excède 15 %. Avec l’IA et les nouvelles technologies, il faut intégrer la population active en la formant aux nouveaux métiers.



Si nous n’agissons pas, cela pourrait conduire à un gouvernement qui ferait un bond en arrière vers une ère industrielle où tout serait permis.



Quelques exemples concrets d’économie régénérative en France ?



Décathlon a ouvert un magasin à Saint-Jouan-des-Guérets qui régénère la biodiversité locale en créant un habitat naturel pour la faune et la flore endémique. C’est du biomimétisme : le magasin offre des services écosystémiques comme le fait la nature.



Le Decathlon de St Malo qui joue la carte de l’économie régénérative — image Decathlon



Dans la Nièvre, deux entrepreneurs ont fondé Losange pour industrialiser l’upcycling de vêtements usagés. Ce département peu dense démographiquement et confronté au chômage peut ainsi se régénérer économiquement. Cela illustre ma notion de « trip-régénération » : régénérer simultanément les individus, les communautés et la planète.



Comment éviter le « régénération washing » ?



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1 week ago
18 minutes 33 seconds

Les Podcasts de Visionary Marketing
Les tendances de la communication en 2025

Quelles sont les tendances de la communication en cette fin 2025 ? Le métier de communicant traverse une mutation sans précédent. Intelligence artificielle, paysage médiatique fragmenté, fake news, défis réglementaires : les nuages s’accumulent à une vitesse vertigineuse. Comment garder le cap dans cette tempête et anticiper plutôt que subir ? Nous sommes heureux d’annoncer notre partenariat avec Comundi pour la 21ème édition de Tendances Communication, qui se tiendra le 25 novembre 2025 dans les locaux de M6 à Neuilly-sur-Seine. Et dans le cadre de ce partenariat, nous offrons avec Comundi – Stratégies, 10 % du prix du billet à nos lecteurs. 



Tendances Communication 2025 : Rendez-vous le 25/11 !



Au 5/10 il vous reste encore 50 jours et 15 heures pour vous inscrire à Tendances Communication 2025. Visionary Marketing y est associé en tant que partenaire. Et en cliquant sur nos bannières, gagnez 10% sur le prix du billet !


Notre ami et confrère Olivier Cimelière, président de séance, orchestrera cette journée exceptionnelle. Il est ex-directeur de la communication chez Google France, Ipsos, Ericsson France et Nestlé Waters. Auteur du Blog du Communicant et fondateur d’Heuristik Conseil, Olivier sait extraire l’essentiel des tendances qui façonnent notre métier. Nous aurons le plaisir de nous joindre à lui pour cette édition qui s’annonce particulièrement riche.







Cette conférence n’est pas une énième grand-messe théorique. C’est un concentré d’analyses concrètes, de retours d’expérience terrain et de visions prospectives. Elle réunit 15 experts de premier plan et accueillant quelque 120 participants.



Au programme : l’IA, l’influence, le droit et la pratique



Après l’introduction d’Olivier, la journée se poursuivra à 9h30 avec une immersion dans le baromètre annuel de l’Institut d’études Moaï, présenté par Hervé Bonnet et Thomas Bosque. Mais la grande innovation de cette année sera la présence de « Patrice », une IA-persona alimentée par des milliers de données issues de ce même baromètre. Un concentré de data humaine pour dialoguer en direct avec vous sur les tendances qui comptent réellement.



Guillaume Théaudière, directeur associé chez Monolith Partners et enseignant à Sciences Po, interviendra ensuite sur les nouvelles postures stratégiques que les communicants doivent adopter. Edouard Fillias, président et co-fondateur de l’agence JIN et ex-chroniqueur sur BFM Business, décryptera quant à lui l’écosystème d’influence en 2025 – un sujet brûlant à l’heure où les codes évoluent à la vitesse de la lumière. Il sera accompagné par Pierre Tettart, directeur Général de Whatnot France.



L’après-midi sera tout aussi dense avec Nicolas Vanderbiest (Saper Vedere) sur la veille et la détection des signaux faibles, Betty Jeulin sur les enjeux juridiques du numérique et de l’IA, et une table ronde réunissant Guillaume Aper (JCDecaux), Valérie Perruchot Garcia (ex-Johnson & Johnson), Marion Scappaticci (Generali France) et Corentin Vrand (Decathlon France) autour des nouvelles pratiques de communication interne.



La journée se clôturera par deux interventions coup de poing : Gildas Bonnel (Sidièse) sur la communication d’impact, et Thomas Huchon, expert en désinformation et complotisme, sur les stratégies pour résister aux fake news.



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3 weeks ago
6 minutes 28 seconds

Les Podcasts de Visionary Marketing
La bulle de l’IA va-t-elle bientôt éclater ?

La bulle de l’IA va-t-elle éclater ou l’IA générative est-elle là pour durer ? Le secteur de l’intelligence artificielle connaît une euphorie financière sans précédent. Pourtant, la situation demeure très confuse. Les investissements dans l’IA atteignent des sommets vertigineux. Citons la levée de fonds de 40 milliards de dollars d’OpenAI avec une valorisation de 300 milliards de dollars et celle de 1,7 milliard d’euros de Mistral AI. Malgré cela, certains commentateurs se montrent très critiques. Ed Zitron, par exemple, prédit que la bulle de l’IA éclatera au quatrième trimestre 2025. Tout cela alimente un débat passionné, pas toujours rationnel. J’ai voulu confronter ces inquiétudes à l’expertise de Bernhard Schaffrik, analyste principal chez Forrester Research. Son analyse se révèle à la fois perspicace et nuancée. D’après lui, une correction aura bien lieu, mais l’IA générative demeure trop populaire pour disparaître.



Quand la bulle de l’IA va-t-elle éclater ?



La bulle de l’IA est-elle sur le point d’éclater ou l’IA générative est-elle là pour durer ? Pour Schaffrik de Forrester, des corrections sont à prévoir mais l’IA générative est trop populaire pour s’évanouir — photo Forrester.com



Bernhard Schaffrik de Forrester fait partie des meilleurs experts en intelligence artificielle. Il nous livre une analyse nuancée qui dépasse de loin les simples considérations financières. Son regard sur un éventuel éclatement de la bulle de l’IA apporte des éclairages essentiels pour comprendre où se dirige vraiment cette technologie de rupture.







La bulle de l’IA, une réalité financière ?



On ne peut répondre de façon univoque à la question d’un éventuel éclatement de la bulle de l’IA. Comme le souligne à juste titre Bernhard Schaffrik, tout dépend du point de vue que l’on adopte. Cette dualité constitue probablement l’une des clés pour comprendre la situation actuelle et les risques d’éclatement de la bulle de l’IA.



Comme nous, Schaffrik souligne à juste titre que le principal problème que pose l’IA relève du sociétal et du philosophique — image générée avec Adobe Firefly



« Il est presque impossible d’obtenir une réponse en une seule phrase de la part d’un analyste. Permettez-moi d’en utiliser deux. Premièrement, tout dépend évidemment du profil de votre interlocuteur. Si nous parlons des investisseurs financiers, alors oui, tous les signaux montrent qu’il s’agit d’une bulle, car des sommes colossales y sont injectées — plus de 120 milliards de dollars en dépenses d’investissement pour les infrastructures d’IA uniquement, rien que par les sept géants de la technologie. Cette bulle pourrait donc éclater », explique l’expert de Forrester.



Ce constat prend toute sa pertinence quand on considère l’investissement de 9 milliards de dollars de Google dans un centre de données IA en Oklahoma pour des infrastructures avancées d’entraînement de l’IA.



Une logique différente



Cette perspective financière ne raconte toutefois qu’une partie de l’histoire. L’adoption des technologies obéit à une log...
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1 month ago
40 minutes 21 seconds

Les Podcasts de Visionary Marketing
IA et Marketing B2B, hâtons-nous lentement !

En matière d’IA et de marketing B2B, on vous le répète tous les jours, il faut aller vite de peur d’être dépassé par la technologie… mais mieux encore, il faut se hâter lentement pour reprendre la devise du fondateur de l’empire romain. Dans ce billet publié sur le blog de Zenbaia, et dont vous trouverez un extrait ci-dessous, je vous explique pourquoi il faut aller vite sans se presser. Et pour faire bonne mesure, et en vérifier les progrès, j’ai demandé à NoteBookLM de vous lire ce billet en intégral dans le podcast du jour. Les lecteurs nous pardonneront l’immodestie totale de ce podcast, qui n’est pas de notre fait mais de NoteBookLM. On verra que là non plus, la révolution n’est pas pour aujourd’hui (voir les explications en fin de billets).



IA et Marketing B2B : Festina Lente !



IA et B2B marketing, hâtons-nous lentement ! — image réalisée avec Midjourney



Comment voyez-vous l’évolution de l’IA dans le domaine du marketing numérique en B2B et comment cela a-t-il influencé vos stratégies chez Visionary Marketing ?



J’ai commencé ma carrière dans l’IA et, après un hiver nucléaire de plusieurs décennies, je suis à nouveau dans le domaine des Big Data et de l’IA depuis 12 ans. Je travaille dans le domaine du numérique depuis toujours et j’ai vu passer beaucoup de changements fondamentaux dans ce secteur. Mais celui-ci est sans doute le plus radical.







IA et marketing B2B : la fameuse question de la « révolution »



Toutefois, il est encore difficile de prédire qu’il s’agit d’une « révolution ». Il est trop tôt pour le dire. Certes, certains secteurs sont déjà impactés, notamment chez les freelances, et aussi dans le domaine du développement. On observe ainsi aux États-Unis une baisse drastique des embauches et des salaires dans ce domaine. Toutefois, il est encore trop tôt pour s’affoler.



Pour les stratégies B2B qui ont été, ces dernières années — pour ma part, même ces trente dernières années —, très largement basées sur les contenus, la situation évolue énormément. L’idée assez ancienne, qui a fonctionné pendant des années et qui voulait qu’en publiant des articles régulièrement et en référençant des contenus de qualité, on récupère des leads, est remise en question par le déclin du référencement et l’arrivée de la recherche par IA, la baisse drastique du nombre de clics (jusque — 60 % pour certains blogs), l’érosion des visites et les changements d’habitude des utilisateurs.



Un sage du Marketing B2B sait se hâter lenetement — image réalisée avec Midjourney (qui a bien du mal avec les cadrans solaires)



Ceci nous oblige à renforcer quelques points stratégiques. D’une part, l’influence directe en changeant nos modes de création de contenu. D’autre part, renforcer encore plus le marketing du bouche-à-oreille. C’est pour cela que notre dernier livre y consacre une partie complète. Et pour ces secteurs du B2B qui se situent dans la vente complexe, redécouvrir les méthodes ABM en les adaptant. Je renvoie à mes nombreux articles de Visionary Marketing sur ces sujets.



Dans tous les cas, c’est la direction dans laquelle nous travaillons en ce moment. Pour nous, pour nos clients et dans le cadre de nos interventions en formation.



Le B2B aura toujours besoin d’éclairages et...
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1 month ago
21 minutes 36 seconds

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Qu’est-ce qu’une bonne musique de pub ?

Qu’est-ce qui fait qu’une musique de pub est véritablement bonne ? Dans un monde où les formats publicitaires évoluent constamment et où l’intelligence artificielle commence à s’immiscer dans la création musicale, nous avons souhaité explorer ces transformations avec un professionnel aguerri du secteur. Frédéric Schumann, compositeur et arrangeur diplômé des conservatoires de Metz et Strasbourg, s’est spécialisé depuis plus de vingt ans dans la composition de musiques de pub pour la télévision, les documentaires et les téléfilms. Formé au jazz et polyinstrumentiste accompli, il a su adapter son savoir-faire académique aux contraintes spécifiques du marketing sonore. Cette interview nous permet de décrypter les enjeux actuels des musiques de pub, entre créativité artistique, contraintes commerciales et défis technologiques.



Comment concevoir une bonne musique de pub à l’ère de l’IA ?



Comment concevoir une bonne musique de pub ? Frédéric Schumann nous dit tout dans cette interview. Pour l’allusion aux fraises (recomposées avec Midjourney), allez voir les vidéos ci-dessous



Comment votre parcours vous a-t-il mené de la formation classique vers la musique publicitaire ?



Frédéric Schumann : En 2004, il y a un peu plus de 20 ans, un ami bruxellois m’a parlé d’un proche qui réalisait un court métrage de fin d’études pour une école de cinéma bruxelloise qui s’appelle La Cambre, et il cherchait une musique originale pour son film. Je n’avais aucune expérience dans ce domaine à l’époque, mais j’ai accepté, à la fois pour le défi de la nouveauté et pour rendre service à l’ami d’un ami.







Il a fallu que je pense la musique autrement, en m’immergeant dans l’histoire du film pour comprendre l’atmosphère voulue par le réalisateur et surtout pour comprendre la psychologie des personnages afin de les traduire au mieux en musique.



Frédéric Schumann à la baguette à Budapest en 2023 — photo fredericschumann.com



Moi qui avais plutôt l’habitude de m’inspirer de textes pour écrire des chansons, j’ai découvert que les images, le rythme d’un montage, et la place accordée à la musique à l’image me plaisaient beaucoup. J’ai alors tout fait pour revivre cette expérience. Le hasard des rencontres m’a emmené vers la musique de pub plutôt que vers la musique de fictions, mais actuellement, j’essaie justement de renverser cette tendance.



Publicité pour les aidants (Frédéric Schumann)













Pour être complet et transparent sur cette question, le début des années 2000 était une période de grande instabilité du marché du disque et il était vraiment très compliqué de sortir un disque de chansons à cette époque. Le virage vers la musique à l’image est donc arrivé au bon moment.



Comment s’opère la transition entre formation académique et contraintes du marketing sonore ?



F.S. : J’ai toujours vu les connaissances théoriques acquises au conservatoire comme un atout et non comme une contrainte. Je pense que cela me permet de travailler plus vite qu’un autodidacte. Et la rapidité est un réel argument car dans la musique de pub, il est courant de se retrouver avec des délais de création extrêmement courts ! La création musicale se trouve vraiment en bout de chaîne dans la production d’un contenu publicitaire, je récupère donc le retard accumulé à toutes les étapes précédentes et j’ai parfois une journée (voire une nuit) pour compose...
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1 month ago
24 minutes 39 seconds

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L’IA sonne-t-elle le glas des développeurs IT ?

L’intelligence artificielle et les développeurs sont-ils des partenaires naturels ou l’IA représente-t-elle au contraire une menace existentielle pour l’avenir des programmeurs ? Alors que les modèles d’intelligence artificielle gagnent en sophistication, de nombreuses interrogations émergent concernant l’évolution du métier de développeur. L’IA va-t-elle effectivement remplacer intégralement les programmeurs, comme le prédisent Eric Schmidt et Dario Amodei ? Les développeurs juniors font-ils face à une extinction programmée, ainsi que l’avance Steve Yegge dans son article désormais référence ? Ou assistons-nous plutôt à l’émergence d’une nouvelle ère où la technologie amplifie la créativité humaine au lieu de s’y substituer ? J’ai interrogé Nathaniel Okenwa, Évangéliste Développeur chez Twilio, afin d’explorer ces questions fondamentales. Sa conclusion est claire : le développement logiciel conservera indubitablement sa dimension humaine, en dépit des transformations majeures à venir. L’enregistrement vidéo intégral de cet entretien figure en fin d’article.



Développeurs et IA : quel avenir pour les programmeurs ?







Riche d’une expérience concrète de dix ans en programmation et sur l’engagement des communautés développeurs, Nathaniel Okenwa apporte à cette discussion son expertise technique approfondie doublée d’une vision stratégique éclairée sur l’évolution du paysage du développement logiciel.







L’évangélisation technologique : faire l’interface



« Mes parents étaient très fiers lorsque j’ai obtenu ce poste d’évangéliste développeur », explique Okenwa. « Ma fonction consiste à échanger avec les programmeurs, qu’il s’agisse d’interactions virtuelles ou de rencontres physiques, en abordant les outils et technologies qu’ils utilisent. Cette mission implique une présence constante au sein de la communauté, tout en distillant la vision et les solutions Twilio. »



IA et programmeurs : alliance stratégique ou concurrence déloyale ? — image antimuseum.com



Pour donner un peu de contexte, « Twilio est une plateforme d’engagement client et figure parmi les acteurs majeurs accompagnant les entreprises dans leurs stratégies de support client, leurs outils de communication et leurs architectures API. »



Le défi des développeurs juniors



La question centrale qui préoccupe le secteur de la Tech concerne l’avenir des développeurs juniors. L’article provocateur de Steve Yegge « The Death of the Junior Developer » a suscité des débats intenses, suggérant que l’IA ne rendra pas les développeurs inexpérimentés plus compétents, mais qu’elle permettra aux programmeurs chevronnés d’éliminer définitivement le recours aux profils juniors. Cette perspective représente un défi considérable pour les programmeurs émergents.



Nathaniel propose une analyse plus nuancée qui transcende cette dichotomie simpliste.




Une entreprise ne recrute jamais de développeurs juniors uniquement pour leurs compétences déjà acquises. Elle investit dans leur potentiel d’évolution future. Les développeurs juniors restent indispensables si nous souhaitons former les développeurs seniors, les responsables techniques et les architectes de demain.




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1 month ago
27 minutes 53 seconds

Les Podcasts de Visionary Marketing
Impact environnemental de l’IA décryptage par un expert

Les commentaires sur l’impact environnemental de l’IA oscillent souvent entre catastrophisme et technosolutionnisme. Mais où se situe la vérité ? Le 24 juillet 2025, jour symbolique du dépassement de la Terre, nous avons interrogé Yves Grandmontagne, fondateur et rédacteur en chef de DCMAG (Data Center Magazine), sur l’IA et son impact environnemental. Cette transcription commentée est une simplification d’une discussion particulièrement longue, circonstancié e et nuancée. Nous encourageons donc vivement nos lecteurs à écouter le podcast intégral afin de saisir toutes les subtilités de nos échanges et à considérer cet article juste comme un point de départ pour approfondir ce sujet.



A la recherche de l’impact environnemental de l’IA



Quel est le véritable impact environnemental de l’IA ? Un employé surveille les unités de refroidissement du data center d’Orange à Val de Rueil — Photo antimuseum.com


Ce billet est la synthèse d’un échange particulièrement riche qui a duré près d’une heure. La complexité du sujet nous a contraints à explorer de nombreuses facettes techniques, économiques et environnementales, rendant impossible un traitement exhaustif.



Fort de son expertise approfondie du secteur des data centers et de l’intelligence artificielle, Yves Grandmontagne nous offre ici un éclairage factuel et mesuré sur un débat souvent polarisé entre catastrophisme et techno-optimisme démesuré. Pour balayer ce sujet, nous avons choisi de passer en revue des citations récentes, positives ou négatives et de les vérifier avec l’expert.



Son analyse permet de dépasser les raccourcis simplistes pour comprendre les véritables enjeux de cette révolution technologique.



[Addendum du 08/09/25] Suite à une remarque fort pertinente de notre ami et confrère Frédéric Canevet, nous avons réalisé des recherches complémentaires quant à la consommation des LLMs lors de la phase d’entraînement. Il est vrai que ce point revient souvent dans les critiques des IA génératives. On y lit par exemple, dans ce billet de la revue de l’institut de Polytechnique de Paris, que « l’équipe estime que l’empreinte carbone de l’entrainement total pour une tâche donnée de BERT, un modèle de langage développé par Google, équivaut environ à celle d’un vol transatlantique ». Ce travail étant très ancien (2019) et BERT n’étant plus qu’un vieux souvenir dans nos mémoires, nous nous sommes livrés à un exercice supplémentaire, avec Yves Grandmontagne, de recensement de données plus récentes pour plusieurs modèles, sans pour autant viser à l’exhaustivité. En résumé de nos recherches, dont vous trouverez tous les détails en fin de billet (tableau et sources), l’impact environnemental des entraînements, dans l’état actuel des choses, est sans commune mesure avec l’impact de l’usage des utilisateurs, ce qui renforce la remarque d’Yves sur le fait que les utilisateurs sont les premiers responsables, par leurs comportements ou leur modération, de cet impact.











Impact environnemental de l’IA : entre réalité et exagération



Pour les lecteurs pressés ou tout simplement à la recherche d’un résumé …




* Consommation électrique nuancée* – L’IA représe...
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1 month ago
1 hour 21 minutes 4 seconds

Les Podcasts de Visionary Marketing
Neurosciences et relation client

Les neurosciences, au-delà de l’effet de mode et de la fausse idée de manipulation qui leur est associée, peuvent jouer un rôle dans la relation et l’expérience client. À l’heure où l’intelligence artificielle domine les conversations marketing, Frédéric Canevet, Product Manager Software B2B chez Eloquant et fondateur de Conseilsmarketing.fr, nous rappelle l’importance de comprendre le facteur humain dans les interactions commerciales, au moment même où la folie de l’automatisation à tout crin s’empare du monde des affaires. Lors du salon All4Customers 2025, notre confrère a animé une conférence remarquée sur l’application des neurosciences dans la relation client. Une approche qui, loin d’être une nouvelle panacée, révèle des vérités fondamentales sur l’art de communiquer efficacement avec ses prospects et clients. Entre science du cerveau et bon sens commercial, les neurosciences offrent des ouvertures aux entreprises qui souhaitent marquer leur relation client de leur empreinte humaine.



Neurosciences et relation client : mieux comprendre les consommateurs pour mieux les servir.



Neurosciences et relation client : Image sur les différentes fonctions du cerveau — Source Researchgate Swapan Banerjee https://www.researchgate.net/profile/Swapan-Banerjee-3 — à noter que cette image est une simplification approximative. Des mappings plus scientifiques, mais moins lisibles, sont disponibles en ligne


Ta conférence “neurosciences dans la relation client” au salon All4Customer a été particulièrement remarquée



Frédéric Canevet. Cette thématique me tenait à cœur. L’intelligence artificielle dominait les débats – 80% des conférences du salon All4Customer 2025 y étaient consacrées. Nous nous sommes dit que l’IA automatise certes les processus, mais que les clients font toujours face à des problématiques éminemment humaines. Lors d’un achat, ils rencontrent des risques et des freins que les neurosciences permettent de traiter en agissant sur leurs « micro-pensées » plutôt que le seul déclaratif.







L’achat d’une Mercedes illustre parfaitement ce principe : le client n’acquiert pas seulement un véhicule pour son esthétique, mais pour le statut social associé à la marque. Les neurosciences aident à comprendre les mécanismes mentaux et à inciter au passage à l’action, créant ainsi une différenciation concurrentielle.



Les neurosciences visent-elles à manipuler les clients ?



F.C. Absolument pas. Les neurosciences étudient le fonctionnement cérébral – elles constituent en quelque sorte la grammaire du cerveau. Malgré nos spécificités individuelles et nos parcours différents, les mêmes zones cérébrales s’activent pour le plaisir, la colère ou la joie, phénomènes parfaitement mesurables.



« Les neurosciences regroupent toutes les sciences nécessaires à l’étude de l’anatomie et du fonctionnement du système nerveux. Le système nerveuxregroupe différents organes dont le cerveau, la moelle épinière, les nerfs, les organes des sens et le système nerveux autonome qui contrôle l’homéostasie. » Elles peuvent jouer un rôle dans la relation et l’expérience client nous explique Frédéric Canevet dans cette interview — définition de l’académie européenne des neurosciences — image réalisée avec Midjourney
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2 months ago
17 minutes 54 seconds

Les Podcasts de Visionary Marketing
Formation des entrepreneurs, une grosse marge de progression

En matière de formation des entrepreneurs, la France peut mieux faire. L’entrepreneuriat français traverse une période paradoxale. Jamais les créations d’entreprises n’ont été aussi nombreuses, pourtant leur pérennité ne cesse de décliner. Selon mon invité, cette équation troublante trouve ses racines dans notre approche de l’accompagnement entrepreneurial, trop souvent centrée sur les aspects techniques au détriment de la préparation humaine. Xavier Delaunay, président et cofondateur de la FNPAE (Fondation Nouvelle des Praticiens en Andragogie de Développement et d’Intelligence Entrepreneuriale), nous éclaire sur cette problématique à travers le prisme de l’andragogie – l’éducation des adultes – appliquée à l’entrepreneuriat.



Enjeux de la formation des adultes entrepreneurs



En matière de formation des entrepreneur, tout devrait commencer par une fable, celle du loup et du chien — illustration par Grandville cc Wikipedia Commons.



Qu’est-ce que l’andragogie et pourquoi l’appliquer à l’entrepreneuriat ?







L’andragogie, c’est l’éducation des adultes, tout simplement.




La formation des adultes entrepreneurs,c’est la formation à un métier qui n’existe pas.




En effet, c’est un métier polysémique, c’est-à-dire qu’entreprendre peut se réaliser de plein de manières. On peut entreprendre dans un contexte associatif, on peut entreprendre de construire sa maison, on peut entreprendre de faire un voyage. Entreprendre relève d’une réalité humaine qui est anthropologique.



Entreprendre c’est notre capacité unique de nous projeter, de comprendre ce qu’il faut faire pour atteindre une destination, un objectif donné, et enfin prendre le risque de le faire, et tout cela demande de la formation des entrepreneurs qui soit adaptée — image réalisée avec Midjourney



C’est notre capacité unique de nous projeter, de comprendre ce qu’il faut faire pour atteindre une destination, un objectif donné, et enfin prendre le risque de le faire. Ce n’est pas forcément un métier. Cela peut le devenir, mais c’est avant tout une dynamique humaine.




ANDRAGOGIE



nom féminin (du grec anêr, andros, homme, et pédagogie)Science et pratique de l’éducation des adultes.Larousse




Comment les institutions perçoivent-elles l’entrepreneuriat aujourd’hui ?



Le financement du bilan de compétences entrepreneuriales par le CPF est en sursis. La représentation juridique des autorités est de faire une équivalence entre entrepreneuriat et création d’un SIRET.



Mais il y a plein de gens qui sont entrepreneurs en portage salarial, qui sont minoritaires, qui sont associés d’une entreprise, etc. et qui n’ont pas forcément créé leur SIRET. Et il y a plein de gens qui ont des SIRET avec aucun chiffre d’affaires ou très peu, avec plein de dettes, avec plein de souffrances personnelles et sociales.
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2 months ago
21 minutes 20 seconds

Les Podcasts de Visionary Marketing
Tourisme responsable, le bénévolat cinq étoiles

Christopher Hill propose une alternative convaincante au surtourisme avec son entreprise de tourisme responsable, Hands-Up Holidays. Son approche démontre que les agences de voyage peuvent agir positivement plutôt qu’exploiter des lieux, des ressources et des personnes. De plus, son modèle de voyage solidaire remet en question l’idée selon laquelle luxe et responsabilité sociale ne peuvent coexister. Voici la transcription de notre interview, en anglais, que vous retrouverez intégralement à la fin de nore podcast.



Le tourisme responsable avec Hands-Up Holidays



Le volontourisme est un mot-valise combinant « volontaire » et « tourisme » — Photo du blog Hands Up sur l’inspiration écoluxe du Jour de la Terre (Mexique – conservation des tortues en Basse-Californie par Christopher Hill)


Ce qui rend la philosophie de Hands Up Holidays particulièrement intéressante, c’est son engagement envers une gestion maîtrisée. Celle-ci privilégie la qualité des expériences plutôt qu’une recherche effrénée de croissance. Au lieu de poursuivre une expansion rapide qui pourrait compromettre sa mission, Christopher Hill contrôle lui-même chaque interaction client. Il démontre ainsi que des pratiques commerciales durables peuvent produire des résultats significatifs tant pour les voyageurs que pour les habitants des lieux visités.







Opérant dans plus de 30 pays, le cas Hands Up Holidays nous éclaire sur la façon dont hébergement de luxe et travail bénévole peuvent fonctionner ensemble. Voici le compte-rendu de notre entretien avec Christopher Hill, interrogé depuis Auckland en Nouvelle-Zélande.



Quel type de travail vos clients effectuent-ils lors de leurs voyages solidaires ?



Nous proposons une grande variété de projets. Nos initiatives les plus populaires sont les projets liés à la construction et au bâtiment. Celles-ci peuvent aller de mini projets très concrets comme la construction ou l’installation de poêles écologiques dans les foyers villageois, jusqu’à des projets plus importants comme aider à construire des maisons ou rénover des salles de classe.



Au-delà de ce premier type de projets, nous nous concentrons fortement sur les initiatives de conservation de la faune. Les familles peuvent prendre soin des éléphants par exemple ou participer à des programmes de protection des tortues marines. Le troisième domaine majeur concerne le soutien éducatif, notamment pour servir de partenaires de lecture dans les écoles locales. Chaque projet est soigneusement sélectionné pour garantir un impact significatif tout en étant adapté aux familles participantes.



Nayara Tented Camp – Des tentes sur pilotis, très espacées, avec des arbres et des palmiers entre les constructions. Des milliers d’arbres et d’arbustes indigènes ont été plantés. Ceci a permis de reboiser et réparer les dommages causés par les éleveurs de bétail. Des mesures de conservation de l’énergie et de l’eau sont aussi mises en place. La majorité de l’équipe vient de la ville locale, et des services de transport et de santé gratuits sont fournis.


Qu’est-ce qui a déclenché votre passage de la finance londonienne au volontourisme ?



Ce fut un changement assez radical, sous forme d’une révélation. Mon Show more...
2 months ago
6 minutes 58 seconds

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IA, cette Formule 1 en hors-piste

Les chatbots dopés à l’intelligence artificielle générative bouleversent nos sociétés à une vitesse vertigineuse, et cela nous amène à nous poser la question fondamentale de savoir où va l’IA. Pour y répondre, on peut s’en remettre aux nombreux auteurs d’essais sur le sujet ou, au contraire, se tourner vers un homme de lettres qui manipule la métaphore pour nous amener à réfléchir et, comme il le dit lui-même, nous alerter au travers de cette réflexion. C’est pourquoi j’ai interviewé Gauthier Dambreville, auteur de VarIAtions aux éditions L’Harmattan. Une interview d’autant plus intéressante du fait du passé de Gauthier, comme DSI d’une grande banque qui a automatisé tous les processus, au point de se dire aujourd’hui « qu’on peut faire partir tous les employés en même temps et les banques continueront de tourner toutes seules ».



L’IA, cette Formule 1 conduite en hors piste par un amateur sans permis



L’IA est une Formule 1 conduite en hors piste par un amateur sans permis nous explique Gauthier Dambreville, qui insiste sur l’absence de « mode d’emploi »



Gauthier est ingénieur de formation et ancien directeur informatique dans le secteur bancaire. Il observe les évolutions de l’IA depuis plus de 40 ans. Auteur du livre « VarIAtions : IA, le puzzle de notre futur s’assemble » publié aux éditions L’Harmattan, il nous livre dans cette interview sa vision experte d’un avenir où les pièces d’un immense puzzle technologique et sociétal s’assemblent sous nos yeux, sans que nous en maîtrisions vraiment le résultat final.







En fin de compte, je trouve l’approche métaphorique du livre de Gauthier, bien plus puissante que l’analyse clinique et fatalement brumeuse de ce puzzle, dont personne ne maîtrise toutes les pièces, même pas les meilleurs experts des réseaux de neurones.



IA : une formule 1 en hors piste conduite par un pilote amateur qui n’a pas le permis – image produite avec l’aide de Midjourney


TLDR : l‘essentiel en 3 points




* Métaphore centrale : L’IA générative est comme une Formule 1  conduite par un amateur sans permis en hors piste. C’est puissant, ça va vite, mais les embardées sont possibles.



* Façon « puzzle » : Gauthier Dambreville voit l’IA comme un puzzle qui s’assemble, où chacun apporte sa pièce… mais personne n’a la vue d’ensemble.



* Paradoxe de la perfection : Notre obsession sociétale de la perfection prépare notre propre remplacement par des machines « parfaites ». On veut des machines qui copient les humains et le paradoxe est justement que ce sont les humains qui finissent par copier les machines.




En définitive : Où va l’IA ? Personne ne le sait vraiment, même les experts. La vraie question devient : où voulons-nous aller ? Il faut réfléchir à ce qu’on veut préserver d’humain.



Le livre utilise la science-fiction pour explorer ces enjeux via des nouvelles métaphoriques plutôt que par un énième essai technique et réussit à nous interroger en profondeur sur la portée de l’IA







Quelle est votre vision de l’état actuel de l’IA générative ?



« On a lancé Internet, on a lancé les réseaux sociaux, sans aucun mode d’emploi. On voit ce que cela donne aujourd’hui. Avec l’IA, c’est la même chose. C’est comme si on mettait à disposition une Formule 1 à des gens qui n’ont pas le permis de conduire. Donner une formule 1 à quelqu’un qui ne sait pas conduire, ça me paraît assez grave, surtout si c’est en dehors d’un circuit ».



Cette métaphore de la Formule 1 illustre parfaitement l’un d...
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3 months ago
18 minutes 18 seconds

Les Podcasts de Visionary Marketing
Les consommateurs français et le marketing d’influence

L’univers de l’influence marketing continue d’évoluer, transformant les habitudes des consommateurs et redéfinissant les stratégies des marques. En 2025, comme chaque année, l’étude influence de Reech nous offre un éclairage précieux sur ces mutations. Cette neuvième édition se distingue cependant des précédentes par un focus inédit sur les consommateurs, après avoir scruté les créateurs de contenu puis les annonceurs. Claire Decommer, directrice adjointe chez Reech et responsable du développement de Reech Influence Cloud, décrypte pour nous ces évolutions. Elle nous livre ici les enseignements majeurs de l’étude Reech sur l’influence en France en 2025 avec près de 1000 Français interrogés sur leurs usages et leurs perceptions.



Etude Reech 2025 : influence et consommateurs






Nous le sentons tous, ne serait-ce qu’intuitivement, le paysage des médias sociaux évolue beaucoup en ce moment. A fortiori, le marketing sur les médias sociaux se doit de suivre ces évolutions. Tous les ans, mon cours sur le marketing de contenu, les médias sociaux et le marketing du bouche à oreille est ainsi réévalué pour refléter ces évolutions fondamentales du paysage social. L’étude Reech fait partie de ces incontournables qui me permettent de conserver la fraîcheur des enseignements à dispenser sur ce sujet complexe.







Nous avons senti les changements s’accélérer ces dernières années et cette étude 2025 est particulièrement utile afin de s’informer correctement et de prendre les bonnes décisions. Facebook est-il définitivement mort comme on l’entend dire au café du commerce ? Les influenceurs sont-ils tous basés à Dubai à lancer des opérations de dropshipping discutables et dans le monde où l’IA a envahi la création de contenus, quelle est encore la place de l’influence, et surtout la micro-influence, humaine ?



Autant de questions que nous avons documentées avec l’aide de Claire Decommer lors de cette interview réalisée il y a quelques semaines. En voici la transcription, le 619e podcast de notre série, que vous pouvez retrouver sur toutes les bonnes plateformes, y compris notre chaîne YouTube.



Quelle est la spécificité de cette étude Reech 2025 sur l’influence ?



Claire Decommer. Cette année marque un tournant dans notre approche. Comme vous l’avez souligné, cela fait neuf ans que nous menons cette étude. Pendant plusieurs années, nous avions surtout interrogé les créateurs de contenu, puis nous sommes passés côté annonceur pour comprendre pourquoi ils activaient le levier de l’influence marketing et faisaient appel aux créateurs de contenu. Nous nous sommes dit qu’il était important de mettre la focale aussi sur les consommateurs qui étaient, mine de rien, les premiers utilisateurs de ces outils.



Pouvez-vous détailler la méthodologie de cette enquête ?



CD. Nous sommes passés par l’institut de sondage Norstat, pour réaliser cette étude, qui a été menée entre décembre 2024 et janvier 2025. Nous avons interrogé 1000 répondants français représentatifs de la population de plus de 18 ans. L’échantillon se compose de 51% de femmes, 49% d’hommes, d’une population d’âge moyenne de 39 ans et d’une répartition plutôt égale entre les différentes catégories socio-professionnelles.



Facebook domine encore, alors que beaucoup le pensaient dépassé



CD. En effet, cela peut paraître contre-intuitif. Nous sommes souvent victimes d’un biais dans nos perceptions.

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3 months ago
29 minutes 8 seconds

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La logistique, élément clé de la réussite en e-commerce

La logistique est un des piliers fondamentaux, sinon le plus important du e-commerce qui représente désormais 11 % de la totalité du commerce de détail. À l’issue des Trophées du e-commerce organisés par Colissimo en juin 2025, j’ai eu le plaisir de m’entretenir avec Jean-Yves Gras, directeur général du leader de la logistique e-commerce. Dans cette interview, il nous livre sa vision sur trois décennies d’évolution, les défis actuels et les innovations à venir dans un secteur qui ne cesse de se réinventer.



La logistique, élément clé de la réussite en e-commerce



Logistique e-commerce : le transport décarbonaté passe par les vélos cargo en ville — image Colissimo


La 3e innovation la plus importante pour les Français



L’histoire commence en 1994 avec une commande historique : un CD de Sting, Ten Summoner’s Tales acheté aux États-Unis par un certain M. Brandenburger avec sa carte Visa sur le site NetMarket depuis le domicile de l’acheteur, à Philadelphie, nous explique le New York Times de l’époque. « Une première transaction sur Internet telle que nous la connaissons aujourd’hui », explique Jean-Yves Gras.







Depuis, l’ampleur des changements a été immense : « Depuis 30 ans, Colissimo accompagne l’e-commerce et les transformations du e-commerce en France. C’est une véritable révolution des habitudes de consommation et qui a transformé notre société ».



Le e-commerce est plébiscité comme une des innovations ayant eu le plus d’impact sur leur vie quotidienne par les Français. Nous reviendrons sur cette étude Opinionway ultérieurement


Les chiffres confirment l’importance de cette transformation. Une étude menée par Opinionway pour La Poste en novembre 2024 révèle que : « 95 % des consommateurs commandent en ligne et 70 % le font au moins une fois par mois. L’adoption du e-commerce est donc universelle et cette mode d’achat est devenue un réflexe pour beaucoup ».



Des répercussions au-delà des habitudes d’achat



Cette démocratisation du commerce en ligne a eu des répercussions bien au-delà des simples habitudes d’achat. Comme le souligne le dirigeant de Colissimo : « Cela a permis de donner accès à de multiples produits en tout lieu. Cela a permis d’habiter où on voulait, tout en ayant une meilleure qualité de vie ».



Je peux d’ailleurs en témoigner. Il n’est pas rare de m’apercevoir que je suis livré de commandes urgentes en un temps record au milieu des Pyrénées, parfois encore plus vite que quand je suis à Paris.



Les trois piliers de l’innovation en e-commerce



Jean-Yves Gras identifie trois innovations clés qui ont permis l’essor du commerce électronique.




* D’abord, le développement du paiement sécurisé: « Au début, la confiance n’était pas au rendez-vous. Puis sont arrivés PayPal, Apple Pay, les cartes bleues, les sécurisations. Cela a rassuré le consommateur et le verrou psychologique est tombé » ;



* Ensuite, l’émergence de plateformes comme Shopify qui ont démocratisé la création de boutiques en ligne : « Cela a permis à des millions de PME d’ouvrir un site Internet et de commercialiser leurs produits très rapidement » ;



* Enfin,
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3 months ago
31 minutes

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Zenbaia fait sortir les agents IA du laboratoire

Décidément, les agents IA étaient à l’honneur au BtoB Summit de 2025. Après Salesapps, je suis allé discuter avec notre confrère Philippe Guiheneuc. Celui-ci m’a expliqué les principes du nouveau projet Zenbaia d’Hervé Gonay. J’ai interviewé Philippe lors du BtoB Summit de juillet 2025, qui m’a décrit sa démarche concrète et pragmatique pour déployer ces agents IA afin qu’ils soient utiles aux métiers. 



Zenbaia : quand les agents IA sortent du laboratoire



Philippe Guiheneuc sur le stand de Zenbaia au BtoB Summit 2025


L’adoption d’agents IA prend enfin une tournure concrète et pragmatique. Loin des promesses futuristes, certaines sociétés proposent aujourd’hui des solutions opérationnelles qui transforment réellement les processus métiers. C’était le cas de Salesapps, que nous avons étudié précédemment, c’est aussi celui de Zenbaia. 







La nouvelle startup d’Hervé Gonay mise sur une approche « prête à l’emploi » des agents IA. Philippe Guiheneuc, responsable marketing ventes chez Zenbaia, m’a expliqué comment la jeune pousse compte démocratiser l’usage de ces agents IA dans les organisations. 



Une technologie encore perçue comme complexe



Le nom même de Zenbaia est le résultat d’une fusion entre « Zen » et IA. Il illustre la philosophie de ce nouveau service : rendre sereine l’adoption d’une technologie encore perçue comme complexe.



Philippe explique le principe avec une simplicité qui tranche avec le jargon technique habituel du secteur. Cette approche volontairement accessible masque en réalité une stratégie réfléchie. Il s’agit de faire en sorte que l’IA devienne aussi naturelle à utiliser qu’un tableur Excel.



Le paradoxe de l’adoption : entre connaissance et appropriation



L’analyse de Philippe Guiheneuc sur l’état actuel de l’IA en entreprise met le doigt sur un paradoxe frappant.



« Tout le monde sait utiliser un ChatGPT, un Mistral, un Perplexity. Par contre, réintégrer cette utilisation et surtout les capacités en termes de productivité dans des processus d’entreprise, c’est une autre histoire », observe-t-il avec justesse.




Tout le monde sait utiliser ChatGPT, mais réintégrer cette utilisation dans des processus d’entreprise, c’est une autre histoire




Pour les Agents IA comme dans d’autres domaines, il y a la réalité et la fiction. Zenbaia a décidé de se placer du côté de la réalité — image réalisée avec Midjourney dans notre mode personnalisé


Finalement, il en est pour l’intelligence artificielle comme pour les innovations précédentes, contrairement à ce qui a pu être dit ici et là.



Selon Philippe, cette problématique dépasse largement le seul secteur commercial, même si les métiers marketing et vente sont particulièrement concernés. « Nous nous intéressons aussi aux applications pour d’autres métiers comme la production, l’industrie, les RH — l’analyse de CV par exemple », précise-t-il.











Quelques exemples d’agents IA tirés du site Zenbaia.com



Agents IA : tester immédiatement avant d’investir



Face à cette problématique, Zenbaia propose une méthode pragmatique. Plutôt que de commencer par de lourds projets d’intégration système, Show more...
3 months ago
14 minutes 3 seconds

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Modern selling IA : 20 % à 50 % de gain de temps

l’IA transforme radicalement l’univers de la vente B2B et accélère la transition vers le « modern selling ». Ce BtoB Summit 2025 était sans aucun doute la plus belle édition à laquelle il nous a été donné d’assister depuis les débuts de cette franchise. J’ai eu la chance d’y retrouver Stéphane Renger, co-fondateur et directeur général de Salesapps. L’entreprise leader du sales enablement a mis l’IA au cœur de sa stratégie d’innovation. Dans cette interview réalisée sur le salon, Stéphane nous dévoile comment les agents IA révolutionnent l’efficacité commerciale tout en garantissant sécurité et confidentialité. Une plongée fascinante dans l’avenir du « modern selling » qui redéfinit les codes de la performance commerciale.



L’IA fait gagner du temps aux équipes commerciales et marketing










Ce BtoB Summit 2025 est très axé sur l’IA. Comment cette technologie transforme-t-elle la vente ?



Stéphane Renger : C’est une belle édition avec plus d’un millier de visiteurs sur la matinée qui est en effet très orientée sur l’IA. Chez Salesapps, nous travaillons sur les agents IA dans le but d’apporter plus d’efficacité aux équipes commerciales, avec des conditions maximales de confidentialité et de sécurité.



Des agents IA concrets et opérationnels



Concrètement, à quoi servent ces agents IA ?



S.R.  Nous présentons trois types d’agents cet après-midi [voir la vidéo en fin d’article].




* Le « company profiler » analyse la société : forces, faiblesses, produits, concurrence, actualités ;



* L’« individual profiler » profile l’interlocuteur : parcours, intérêts, points de douleur. Puis des agents d’enrichissement de contenus avec métadonnées pour créer des présentations commerciales ;



* Enfin, un agent conversationnel qui restructure les comptes-rendus.




Une nouvelle fois, le BtoB Summit s’est installé dans les prestigieux locaux du Parc des Princes à Paris, pour parler d’IA et de modern selling


Mesurer l’efficacité : des gains de temps spectaculaires



Les gains d’efficacité dus à l’IA en sales enablement sont-ils mesurables ?




* S.R.Absolument, il s’agit principalement d’un gain de temps. Nous accédons rapidement à des informations qui prenaient des heures à obtenir. Sur une équipe commerciale complète, nous parlons d’un minimum de 20 % de gain de temps, soit une journée par semaine. Pour les équipes marketing et « content managers », nous montons facilement à 50 % de leur temps.




Ces gains signifient-ils qu’on peut réduire le nombre de commerciaux ?




* R.Non, un commercial ne passe qu’un tiers de son temps à vendre. Les deux tiers sont consacrés aux tâches administratives, au CRM, à la préparation. L’automatisation lui dégage du temps sur ce qui n’est pas son cœur de métier.




L’évolution des métiers commerciaux



Certains métiers commerciaux sont-ils plus menacés ?



S.R. Cela dépend surtout des produits commercialisés. L’acheteur ne passe que 5 % de son temps avec le commercial, 80 % de la démarche d’achat se fait sur le web. Il faut donc que les 5 % restants fassent l’objet d’un processus d’achat complexe ou nécessitent une intervention humaine. Dans le cas contraire, l’achat pourrait en effet se faire en totale autonomie.



Du sales enablement au modern selling



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4 months ago
13 minutes 7 seconds

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Marketing zéro ou zéro marketing, là est la question

Marketing zéro est un ouvrage qui met les pieds dans le plat, et en matière d’éthique et de responsabilité du marketing, la démarche est à la fois courageuse et salutaire. Le sujet de la responsabilité du marketing est en effet au cœur des débats depuis quelques mois, à tel point qu’on se demande pourquoi cela n’est pas le cas depuis plus longtemps. Responsabilité sociétale, responsabilité environnementale, responsabilité sociale, éthique et respect des utilisateurs sont des valeurs qui nous parlent et parlent à nos lecteurs depuis longtemps. Pour ma modeste part, depuis toujours. Mais est-ce suffisant ? Je décide de republier ce billet car il me paraît extrêmement éclairant à l’heure où avec l’IA on atteint le grand n’importe quoi du toujours plus. Un livre et une vidéo à regarder encore et encore.



Marketing zéro ou zéro marketing, là est la question



Marketing zero ou zero marketing ? Même s’il donne l’impression de se cacher derrière son bouquin, Patrice a répondu avec bravoure à mes questions facétieuses et même quelque peu ironiques, j’avoue mon crime


En fait de responsabilité du marketing, n’est-il pas plutôt question de légitimité du marketing ? Et d’ailleurs, qu’est-ce que le marketing ? A quoi sert-il ? Ou à quoi devrait-il servir ? Ces questions, et quelques autres tout aussi facétieuses, je les ai posées à Patrice Laubignat, fondateur du cabinet de conseil Eforbrands, et co-auteur avec Philippe Guilleneuc de Marketing Zéro, paru en juin dernier.



Si j’ai mis du temps pour publier cette interview, outre le délai imposé par notre déménagement d’automne, c’est aussi et surtout car ce livre pose la question fondamentale de notre rôle, non seulement dans l’entreprise, mais aussi et surtout vis à vis de la société dans son ensemble. Tout cela méritait qu’on s’y attarde un peu pour y réfléchir.







La légitimité du marketing en question



J’ai toujours aimé le marketing, car il s’agit sans doute d’une des disciplines les plus créatives dans le domaine de la



gestion. En fait, pour moi qui suis arrivé dans le monde du business  un peu par hasard, le marketing m’a semblé une belle porte de sortie par sa proximité avec les domaines de la culture, des sciences humaines et de la sociologie.



C’est une discipline dont le côté attachant ne s’est jamais démenti, que je trouve toujours aussi intéressante et aussi créative avec une capacité quasi infinie à se réinventer et à s’auto critiquer.



Ce que Bernard Cova a souvent décrit dans ses livres autour de son thème favori des « panacées marketing« . Je n’ai pas pu m’empêcher de penser à Bernard en lisant ce livreMmarketing Zéro, dont beaucoup des thèmes se retrouvaient déjà dans le néo marketing de 1992.



Or, la question est là : le marketing zéro est-il une panacée marketing, une de plus, destinée à réinventer une discipline qui semble réfléchir à l’infini sur elle-même ? Et quand on réfléchit à l’infini sur soi-même quelque part, cela signifie quelque chose.



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4 months ago
15 minutes 53 seconds

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Le vieil Internet est mort, vive le nouveau marketing digital

Si le « vieil » Internet donne de sérieux signes de fatigue, un nouveau marketing digital est cependant possible. Ce 1er juillet 2025 je me suis rendu à la journée Comundi dédiée au sujet « zéro click, comment rester visible sur Internet. J’ai répondu aux questions des organisateurs sur ce sujet dans un long billet que je vous propose ci-dessous. Tout comme aux débuts de l’Internet, où il a fallu inventer de nouvelles stratégies à l’aube d’un monde qui changeait, cette période va inciter les marques à réinventer leurs pratiques. Ma thèse est que cette destruction peut être créatrice, à condition de faire preuve de créativité et d’imagination. Je livre ici mes réflexions sur ce sujet. 



Le vieil Internet est mort, vive le nouveau marketing digital



Les moteurs de recherche sont cassés, l’inbound est cassé, les techniques traditionnelles du marketing digital et du SEO sont sinon cassées du moins remises en cause. On pourrait se lamenter, ou au contraire prendre cette contrainte comme un moyen de rebondir et d’inventer un nouveau marketing digital


Alors que les moteurs de recherche sont cassés depuis longtemps et que l’IA est en train de mettre un coup de grâce au SEO, et que par conséquence, l’inbound est cassé, les techniques traditionnelles du marketing digital doivent être remises en cause et laisser place à un nouveau marketing digital.



J’aurais pu parler de néo marketing digital, pour faire écho au célèbre livre de Badot et Cova.



On pourrait se lamenter, ou au contraire prendre cette contrainte comme un moyen de rebondir et d’inventer un nouveau marketing digital. Ma position est justement que tout est à réinventer et que cela va apporter un peu d’air frais dans un paysage qui s’était figé depuis longtemps et qui tournait un peu trop, c’est une euphémisme, autour de la planète Google. Enfin, un nouveau marketing digital est possible. Non, il est indispensable.



Voici mes réponses aux questions de Comundi.



Comment évaluez-vous l’impact de l’IA sur la stratégie de contenu des entreprises ?



J’ai commencé ma carrière informatique dans le champ de l’IA. À cette époque, les ricanements résonnaient dans les couloirs du grand constructeur où je travaillais. Quelques décennies plus tard, on a fini de rire. L’intelligence artificielle bouscule nos habitudes et elle est en passe de faire disparaître, à terme, le « vieil » Internet.  







Ce bouleversement aura un effet perturbateur important et, en même temps, l’IA (et pas seulement générative) aura un impact fort sur l’innovation et la réinvention d’un secteur qui ronronnait depuis plus de 10 ans. 



Une transformation des comportements en ligne profonde



La transformation des comportements en ligne des clients consommateurs et B2B est profonde. Ainsi, un récent sondage réalisé par Bain & Company démontre que, pour 80 % des consommateurs, 40 % des recherches sur Internet sont dites « zéro clic ». La tendance, réelle, profonde et ancienne, est nettement accélérée par le déferlement prochain de la recherche sur IA.  
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4 months ago
9 minutes 34 seconds

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IA générative : entre effet de mode et véritable révolution

L’IA générative est-elle un effet de mode ou une véritable « révolution« ? La révolution de l’IA fait couler beaucoup d’encre depuis l’avènement de ChatGPT, mais, derrière les discours marketing et les effets d’annonce, que se cache-t-il vraiment ? Pour décrypter cette transformation technologique majeure, j’ai eu le plaisir de recevoir deux experts reconnus du secteur : Alain Lefebvre, pionnier de l’informatique et fondateur de SQLi, réputé pour son regard critique et acéré, et Frédéric Cavazza, consultant spécialisé dans la transformation digitale et fondateur d’acculturation numérique. Ensemble, nous avons exploré les réalités de cette prétendue révolution, ses impacts concrets et les décalages entre les promesses et la réalité du terrain. A noter qu’Amélie Raoul, souffrante, n’a pu malheureusement nous rejoindre ce jour-là, mais que ce n’est que partie remise. 



IA générative : entre effet de mode et véritable révolution



IA générative : effet de mode ou véritable révolution ? Un webinaire avec Frédéric Cavazza et Alain Lefebvre, Amélie étant souffrante, nous en organiserons un autre avec elle bientôt.


Effet de mode et IA à toutes les sauces, signe d’un manque de créativité ?



Notre discussion s’est ouverte sur les observations de Frédéric lors du récent salon Vivatech. Son constat est sans appel : « Toutes les solutions reposaient à peu près sur des agents chatbot et des agents intelligents. Ce sont des mots qu’on entendait prononcer toutes les 10 secondes et qu’on voyait sur deux stands sur trois. »



IA générative et effet de mode : ce n’est pas en plâtrant toutes les solutions du mot IA que l’on innove vraiment.






Cette uniformisation révèle selon lui une approche de facilité : « Je pense que cela peut s’expliquer par le fait que l’IA est un domaine complexe. Les modèles génératifs ont un fonctionnement et des avantages et des inconvénients qui sont compliqués à expliquer. Et en ce moment, la période est tendue. On ne peut pas se permettre de prendre le temps d’expliquer. Il faut vendre vite, beaucoup. Donc, on prend des raccourcis, c’est la tendance du moment. »



Alain Lefebvre établit un parallèle historique pertinent : « On est déjà passé par là. Il y a 15 ans, souvenez-vous avec Ajax. En gros, c’est un petit bout de JavaScript qui permet de ne pas recharger toute la page, mais qu’une portion de la page. Quand tout ça s’est standardisé, on en a mis partout, sur tous les sites web, toutes les applications en ligne, partout, partout, partout, en nous disant que ça allait être la révolution, que ça allait tout changer. »



L’AI-Washing : Un phénomène récurrent



L’analyse d’Alain Lefebvre met en lumière un phénomène préoccupant d’AI-washing généralisé. Il rappelle : « Il y avait eu une étude britannique qui était sortie juste après le CES, qui établissait que sur les exposants du CES, il y en avait au moins 40% qui mettaient en avant l’étiquette IA, et à l’époque, ce n’était pas IA générative, qui mettait en avant l’étiquette IA sans en avoir la moindre trace. Pas d’IA du tout. »


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4 months ago
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