Et si on pouvait mesurer le génie d'une personne comme l'on mesure la performance d'un cheval de course ? Mais alors, à quoi employer son génie ? Pour ce faire, Ulrich prend une année de césure !
Dans ce chapitre, nous en apprenons plus sur "Bona Dea", la bonne déesse venue au secours d'Ulrich au début du livre.
Après deux essais infructueux, Ulrich fait son troisième essai, le plus important. Il s'agit des mathématiques, "la logique nouvelle, l'esprit dans sa pureté". Un chapitre absolument magnifique !
Après son premier essai infructueux pour devenir un grand homme en s'engageant dans l'armée, Ulrich effectue une seconde tentative dans la technique en devenant ingénieur. Elle aussi tourne court, mais elle esquisse une méthode et un chemin possible.
Dans sa jeunesse, Ulrich a profondément désiré être un grand homme. Pour cela, il va faire trois essais dont le premier consiste à s'engager dans l'armée. Découvrons et discutons de cette tentative. Du rêve de devenir Napoléon à la désillusion face au mur du réel.
Après le portrait d'une ville futuriste, Musil fait un bond dans le futur pour nous parler de l'époque révolue dans laquelle Ulrich évolue : la Cacanie, c'est-à-dire l'empire austro-hongrois mort en 1919 qui se ne se maintenait depuis tant de siècles, seulement par la force de l'habitude.
Ulrich se retrouve dans une bagarre de rue, et dans ce moment de faiblesse, il rencontre Bonadea. En contraste avec le chapitre précédent qui nous dressait un triste portrait des sentiments d'Ulrich, ici, ilest véritablement question d'amour "assimilable à ces dangereuses expériences mystiques".
Maintenant qu'Ulrich est revenu à Vienne, il fréquente Léone. Dans ce chapitre, nous rencontrons Léone, une chanteuse mondaine de variétés dont le narrateur nous fait un portrait infiniment triste.
Enfin l'Homme sans qualités à un nom : Ulrich. Dans ce chapitre, nous découvrons où il était avant de revenir à Vienne ainsi que sa profession. Aussi, Ulrich fait face à un choix difficile, celui de la décoration de son château, une décision très philosophique...
Cette semaine, Alice nous rejoint pour discuter du quatrième chapitre. Un chapitre qui suspend temporairement la narration pour établir une distinction théorique chez l'homme fondamentale pour Robert Musil : le sens du possible et le sens du réel.
Dans ce second chapitre, Robert Musil nous présente l'Homme sans qualités à travers le lieu de vie viennois qu'il choisit d'habiter à son retour de l'étranger : une demeure ancienne. À sa fenêtre où il perd délibérément son temps, l'Homme sans qualités tente de "calculer l'incalculable".
Démarrons cette lecture et discussion de l'Homme sans qualités de Robert Musil par son chapitre inaugural : D'où, chose remarquable, rien ne s'ensuit. Plongeons dans le monde d'Ulrich avec cet incipit cinématographique partant d'une gigantesque tempête jusqu'à un banal accident dans une rue de Vienne.
Dans cet épisode initial, nous présentons le podcast, les trois acolytes qui vont animer ces lectures et discussions. Mais aussi Robert Musil, son grand roman et les multiples chemins qui nous ont menés à lui.