Le 21 février 2024, Missak Manouchian et son épouse Mélinée sont entrés au Panthéon, accompagnés de 23 camarades de résistance et, nous y étions, invités par le président de la République, M. Emmanuel Macron.
80 ans jour pour jour après l’exécution au Mont-Valérien d’une grande partie de ce groupe c’est l’implication des Francs-Tireurs et partisans de la Main d’œuvre immigrée qui ont résisté au nazisme pendant la Seconde Guerre mondiale qui est reconnue lors de cet hommage solennel de la Nation.
Dans ce podcast en quatre épisodes, nous allons vous raconter l’engagement de ces étrangers qui ont choisi de lutter pour défendre le pays qui les avait accueillis et vous présenter leur entrée progressive dans la mémoire collective.
Ce podcast a été réalisé par des élèves de l’Atelier de la Mémoire du lycée Bernard Palissy de Saintes, encadrés par Mme Frédérique PORQUET, professeure d’histoire-géographie.
Ce podcast a été réalisé par des élèves de l’Atelier de la Mémoire du lycée Bernard Palissy de Saintes, encadrés
par Mme Frédérique PORQUET, professeure d’histoire-géographie :
Océane APPOURCHAUX, Léa BOUYER, Enzo BRUN, Léa CAILLAULT, Léa CARMONA, Mathias
CHAILLOT, Hadrien DAYLAUD, Samuel DENIS, Jeanne FOUGÈRE, Jade GROLLEAU--TASTET, Emrys
JACQUES, Clémentine JAGUENAUD, Arthur LELOUP, Olivia LLEGOU, Dorian MARTINEAU, Fiona
MOUNIER, Rose PLUS, Chloé SOULET, Romane TRICHET et Camille WILKE.
Nous tenons à remercier les personnes qui nous ont permis d’assister à la cérémonie d’hommage au Panthéon :
- M. Emmanuel Macron, président de la République
- M. Brice Blondel, préfet de Charente-Maritime
- M. Charles-Jacques Martinetti, conseiller « Histoire et Mémoire » au Ministère de l’Education Nationale
- M. Laurent Marien, IA-IPR d’Histoire-Géographie de l’académie de Poitiers
- M. Philippe Romain, proviseur de notre lycée
- Mme Sophie Blanchet, notre proviseure-adjointe qui nous a accompagnés et qui soutenu la création de
cet Atelier de la Mémoire
- M. Olivier Belvèze, intendant du lycée et sa secrétaire Mme Stéphanie Dantonny qui ont contribué à la
réussite de la journée du 21 février
Nous remercions particulièrement : Léa CAILLAULT et Romane TRICHET qui ont posé leur voix sur une
musique de M. Stéphane SUIRE pour nous proposer une interprétation très personnelle de L’Affiche rouge.
Un grand merci également à Aleks MAKOYAN pour ses lectures des poèmes de Missak Manouchian en
arménien et son interprétation de Je suis honoré, une chanson traditionnelle arménienne.
Enfin, ce podcast n’aurait pu exister sans Fabien MILLET notre camarade qui a l’enregistré et monté.
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Le 21 février 2024, Missak Manouchian et son épouse Mélinée sont entrés au Panthéon, accompagnés de 23 camarades de résistance et, nous y étions, invités par le président de la République, M. Emmanuel Macron.
80 ans jour pour jour après l’exécution au Mont-Valérien d’une grande partie de ce groupe c’est l’implication des Francs-Tireurs et partisans de la Main d’œuvre immigrée qui ont résisté au nazisme pendant la Seconde Guerre mondiale qui est reconnue lors de cet hommage solennel de la Nation.
Dans ce podcast en quatre épisodes, nous allons vous raconter l’engagement de ces étrangers qui ont choisi de lutter pour défendre le pays qui les avait accueillis et vous présenter leur entrée progressive dans la mémoire collective.
Ce podcast a été réalisé par des élèves de l’Atelier de la Mémoire du lycée Bernard Palissy de Saintes, encadrés par Mme Frédérique PORQUET, professeure d’histoire-géographie.
Ce podcast a été réalisé par des élèves de l’Atelier de la Mémoire du lycée Bernard Palissy de Saintes, encadrés
par Mme Frédérique PORQUET, professeure d’histoire-géographie :
Océane APPOURCHAUX, Léa BOUYER, Enzo BRUN, Léa CAILLAULT, Léa CARMONA, Mathias
CHAILLOT, Hadrien DAYLAUD, Samuel DENIS, Jeanne FOUGÈRE, Jade GROLLEAU--TASTET, Emrys
JACQUES, Clémentine JAGUENAUD, Arthur LELOUP, Olivia LLEGOU, Dorian MARTINEAU, Fiona
MOUNIER, Rose PLUS, Chloé SOULET, Romane TRICHET et Camille WILKE.
Nous tenons à remercier les personnes qui nous ont permis d’assister à la cérémonie d’hommage au Panthéon :
- M. Emmanuel Macron, président de la République
- M. Brice Blondel, préfet de Charente-Maritime
- M. Charles-Jacques Martinetti, conseiller « Histoire et Mémoire » au Ministère de l’Education Nationale
- M. Laurent Marien, IA-IPR d’Histoire-Géographie de l’académie de Poitiers
- M. Philippe Romain, proviseur de notre lycée
- Mme Sophie Blanchet, notre proviseure-adjointe qui nous a accompagnés et qui soutenu la création de
cet Atelier de la Mémoire
- M. Olivier Belvèze, intendant du lycée et sa secrétaire Mme Stéphanie Dantonny qui ont contribué à la
réussite de la journée du 21 février
Nous remercions particulièrement : Léa CAILLAULT et Romane TRICHET qui ont posé leur voix sur une
musique de M. Stéphane SUIRE pour nous proposer une interprétation très personnelle de L’Affiche rouge.
Un grand merci également à Aleks MAKOYAN pour ses lectures des poèmes de Missak Manouchian en
arménien et son interprétation de Je suis honoré, une chanson traditionnelle arménienne.
Enfin, ce podcast n’aurait pu exister sans Fabien MILLET notre camarade qui a l’enregistré et monté.
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Débutons ce dernier épisode par un extrait du discours prononcé par Emmanuel Macron le 21 février 2024,
soit 80 ans jour pour jour après l’exécution de Missak Manouchian et ses compagnons au Mont-Valérien.
« Entrent aujourd’hui au Panthéon vingt-quatre visages parmi ceux des FTP-MOI. Vingt-quatre visages parmi
les centaines de combattants et otages, fusillés comme eux dans la clairière du Mont-Valérien, que j’ai décidé
de tous reconnaître comme morts pour la France. Oui, la France de 2024 se devait d’honorer ceux qui furent
vingt-quatre fois la France. Les honorer dans nos cœurs, dans notre recueillement, dans l’esprit des jeunes
Français venus ici pour songer à cette autre jeunesse passée avant elle, étrangère, juive, communiste, résistante,
jeunesse de France, gardienne d’une part de la noblesse du monde. »
Nous allons donc achever notre podcast sur les étapes, tumultueuses souvent, de l’affirmation de la mémoire
de ces hommes et femmes, mémoire qui selon de nombreux historiens s’inscrit dans les aléas de celle de la
résistance.
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Voici quelques paroles de Mélinée Manouchian :
« Il y a des jours où je ne peux pas m’empêcher de penser que peut-être si les nazis n’avaient pas fait cette
Affiche rouge, personne n’aurait parlé de Manouchian, de Boczor, de Rajman, d’Alfonso et des autres
combattants étrangers. On les aurait enterrés et oubliés. Regardez les survivants, qu’est-ce qu’ils sont
devenus ? »
En effet le procès des 23 terroristes, l’Affiche créée et leur exécution au Mont-Valérien ont participé à la
connaissance de leurs actions.
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En 1985, Antenne 2 diffuse le documentaire Des terroristes à la retraite réalisé par Mosco Boucault. Dans
l’avant-propos de leur ouvrage Le sang de l’étranger, les immigrés de la MOI dans la résistance, les historiens
Stéphane Courtois, Denis Peschanski et Adam Rayski écrivent :
« Bien des téléspectateurs découvraient que des étrangers avaient combattu dans la résistance française. Ils
découvraient un sigle, la MOI, Main-d’œuvre Immigrée, celui de l’organisation que le PCF s’était donnée
pour gagner et mobiliser les étrangers venus en France par vagues successives pendant l’entre-deux-guerres.
Ils découvraient des hommes et des femmes à l’accent étranger qui avaient livré une bataille sans merci contre
l’armée d’occupation ».
Dans ce deuxième épisode, nous allons nous intéresser à ces étrangers qui ont choisi de s’engager dans la
résistance dans le cadre des FTP-MOI. Partons donc à la découverte de quelques-uns de ces hommes et femmes
qui ont intégré ce qui a ensuite été nommé le « Groupe Manouchian » qui n’a jamais réellement existé.
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« On ne peut pas comprendre Missak Manouchian si on ne prend pas en compte le génocide des Arméniens »
répète souvent l’historien Denis Peschanski.
C’est donc son enfance marquée par ce génocide, son arrivée en France au début des années 20, son intégration
qui passe par l’adhésion au Parti communiste puis sa rencontre avec sa future épouse Mélinée que nous allons
évoquer dans ce premier épisode.
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