Si longtemps que je n'ai pas fait d'épisode. Un moment de silence, de répit ? Conséquence : un épisode #2.3 ras la gueule. Consacré à Mon combat de Karl Ove Knausgaard, plus particulièrement au 3e tome, qui s'appelle, par chez nous, Jeune homme. L'épisode a longtemps failli s'appeler Combat de KOK mais, je reconnais, celui qui s'est imposé m'amuse beaucoup plus. Il y est aussi question de photos, ne l'avais-je pas dit, de caméra, de projecteur, d'écran, de bruit et d'odeur et de livres pour adolescentes des années 80. De mémoire. De ma soeur et d'un yaourt. Et puis, il y a, comme une "consolation", cette chanson que je n'ai de cesse de lancer puis couper mais qui vous donnera peut-être l'envie d'y revenir.

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C'est pas moi qui décide, ce serait trop simple, donc Dominique A, encore.

Il y est question des dimanches, du théâtre Edouard VII et de pédales et de boucles, d'un soir de 1992 à écouter Lenoir et d'autres émissions de radio, 30 ans plus tard. Il est surtout question de récit de soi, ne l'avais-je pas dit ? et d'un, assez petit, livre qui s'intitule Y revenir. Et même que, sur un coup de tête, je vous en lis 2 passages. Enfin, parce que ça résonne, je vous parle, en passant, de ce moment où j'ai réalisé que j'avais été un connard.

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Au moment du bilan, un petit moment de panique : ai-je tout dit ? Et puis, l'évidence : tourner une page. En podcast, comme pour les séries, il y a des saisons. Les idées sont là, la saison 2 se révèle et, au milieu de mes notes, une phrase s'écrit, presque malgré moi. C'est cette phrase qui donnera le ton, le thème, de la saison.

Où il est essentiellement question de la chanson Rue des Marais de Dominique A.

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Voici la petite histoire de ma rencontre avec Lee Hazlewood et de la façon dont il a chamboulé mon quotidien, il y a plus de 15 ans.

Où il est question de Ian Curtis, de Kurt Cobain, de larmes dans la bière, de Tindersticks, Lambchop et Calexico, de se libérer d'une certaine idée du bon goût, d'un après-midi ensoleillé (et là, c'est le drame), de Clark Kent (ne jamais avoir peur du ridicule), de Twang (heing quoig* ?) et de réservoir, des frères Reid (encore ? Ben oui) et d'une "darling named Nancy" qui ne m'a pas souhaité la bienvenue.

* on dit pas quoig, on dit commeng.

Et voilà un petit épisode de rentrée, assez tendu me semble-t-il. Il y est question de marcher dans les couloirs du métro, de vitesse et de lenteur, d'un épisode de Star Trek, dont l'histoire réelle n'a rien à voir avec ce que je raconte, d'invisibilité, d'Ariane de Belle du Seigneur.

J'y orchestre la rencontre entre le capitaine James T. Kirk et Emmanuel Carrère pour vous proposer une petite séance de Star Trek Yoga.

Et voici donc la deuxième partie (et la fin) de cette rétrospective, fort décousue, de mon rapport à la lecture et aux livres.

Où il est question d'une mort, en mai dernier, de génétique, ce fameux XY, chère Elisabeth, d'Ivan Jablonka et de "garçonnité", de BEE et son brat pote McInerney, de Jim Harrison, de tragédie en vers, de Miller, de Proust (le retour), de KOK et de ce cher, très cher, quatuor de l'ami Durrell et de cet inconnu au coeur de nos échanges.

Un épisode qui brille par ses absents.

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Cet épisode est la première partie d'une rétrospective de mon rapport à la lecture, aux livres, aux auteurs.

Où il est question de comics Marvel, le mercredi matin, de Jules Verne, dans le jardin de mon grand-père, d'une histoire de chasseur et de daim, des Scott, Walter et Ridley, de tomber amoureux du français, de me mettre enfin à lire à l'âge de 17 ans, de Djian, Tolkien, Irving, etc.

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Avril 1987, probablement, mon père regarde le journal télévisé. Le présentateur parle d'un film qui s'appelle Le Sixième Sens. Les images de l'extrait vont m'impressionner et faire de Manhunter un film pas comme les autres.

Où il est question de Cognac, de Michael Mann, d'Hannibal Lecktor (si si), de Sonny Crockett (himself), de Dante Spinotti (avec 2 T aussi) et, du coup, de "Maître Luc" Lagier (Blow Up), entre autres, d'échos et résonances, d'un chien... et d'un chat.

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Comment un concert un soir au Rockstore de Montpellier à l’âge de 18 ans m’a mis une claque qui résonne encore.
Où il est question du Top 50, de Jean-Jacques Goldman, entre autres, d’un briquet qui explose, d’une radio locale, d’une rencontre, d’un certain Bernard Lenoir, de fumigènes et, donc, de cette fameuse soirée où tout a basculé.

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Comment un film que je n’ai pas vu un soir à la télé à l’âge de 7 ans a pris une place toute particulière.
Où il est question de dormir chez des amis, d’Eddy Mitchell et la Dernière Séance, de ma soeur qui me poursuit en imitant un robot, d'un calendrier illustré par des affiches de science-fiction, d’une intuition, de voir enfin Le Jour où la Terre s’arrêta.

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Episode 0
Comment devient-on un expert des avant-propos ? C'est quoi un time-lapse ? Pourquoi le time-lapse génère-t-il une image fausse de la réalité ? Notre vie, lorsqu'on regarde en arrière, n'est-elle pas un time-lapse ? Comment retrouver les images d'origine du time-lapse de notre vie ? C'est quoi cette histoire de toupie prismatique dont parle Proust dans la recherche ? Comment ralentir le mouvement perpétuel de la vie ?