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La Potion
Jeanne Lacaille
241 episodes
2 hours ago
Dans La Potion, Jeanne Lacaille explore les mondes invisibles de ses invité.e.s. Une expérience initiatique, sensorielle et mystique pour découvrir une nouvelle facette de vos artistes préféré.e.s tous les samedis à 12H.  Au programme de cette formule désormais hebdomadaire et augmentée : spiritualité et magie, musiques rituelles, musiques du vivant et musiques sorcières, rythmes thérapeutiques, transes traditionnelles ou contemporaines, ancestralités, ésotérisme, transmission et pharmacopées alternatives. Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
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All content for La Potion is the property of Jeanne Lacaille and is served directly from their servers with no modification, redirects, or rehosting. The podcast is not affiliated with or endorsed by Podjoint in any way.
Dans La Potion, Jeanne Lacaille explore les mondes invisibles de ses invité.e.s. Une expérience initiatique, sensorielle et mystique pour découvrir une nouvelle facette de vos artistes préféré.e.s tous les samedis à 12H.  Au programme de cette formule désormais hebdomadaire et augmentée : spiritualité et magie, musiques rituelles, musiques du vivant et musiques sorcières, rythmes thérapeutiques, transes traditionnelles ou contemporaines, ancestralités, ésotérisme, transmission et pharmacopées alternatives. Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
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Society & Culture
Episodes (20/241)
La Potion
"Chaque nouvel album est un rite de passage pour moi" (Camille)
2 years ago
47 minutes 15 seconds

La Potion
"Créer de nouvelles mythologies, c'est le devoir de l'artiste" (Rone)
Du mystère de la mort à la transe du dancefloor, laissez-vous envoûter !
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2 years ago
44 minutes 45 seconds

La Potion
"On me dit pythie, prêtresse, sorcière" (Dafné Kritharas)
2 years ago
46 minutes 44 seconds

La Potion
"Le stambeli descend du vaudou donc il rappelle au peuple tunisien son africanité" (Amine Metani)
2 years ago
46 minutes 51 seconds

La Potion
"J'ai une foi totale dans la solidarité du Vivant" (Gabrielle Filteau-Chiba)
Tout plaquer pour vivre dans une cabane en bois dans les forêts sauvages du Haut-Kamouraska, entrer en lutte pour protéger l'environnement avec le soutien des esprits du Vivant et de la sagesse autochtone... La romancière québécoise Gabrielle Filteau-Chiba l'a fait, et elle raconte tout à Jeanne Lacaille au cours d'une rencontre ultra-sensible parmi les vieux arbres du Jardin du Luxembourg avant de rallier le festival Etonnants Voyageurs à Saint-Malo ! Femme-renard aux yeux verts du grand nord, Gabrielle Filteau-Chiba menait une vie plutôt standard à Montréal jusqu’au jour… Où s’impose à elle la nécessité de tout plaquer pour partir vivre dans une cabane en bois au cœur d’une forêt sauvage dans la région du Haut-Kamouraska. Là où naissent les Appalaches et les bélugas, Gabrielle Filteau-Chiba vit au bord d’une rivière, sans eau, sans électricité et sans réseau, en compagnie des ours, des coyotes, des grands pins et des aurores boréales. Et c’est au cœur de ce pays “où les chiens quand on les détache deviennent des loups” selon les mots du québécois Louis Hamelin dans son roman La Constellation du Lynx ; c’est là, dans la solitude chérie de sa petite coquille de noix, tout contre le poêle à bois, que Gabrielle Filteau-Chiba commence à écrire. Un journal intime d’abord, qui devient bien vite une trilogie romanesque : “Encabanée” en 2018, “Sauvagines” l’année suivante et “Bivouac” enfin, en 2021, publiés aux éditions Le Mot et le Reste et aux éditions Stock. Largement autobiographique, ce triptyque saveur sève est un cri du cœur pour la protection du Vivant, un plaidoyer poétique et hautement spirituel composé autour du personnage d’Anouk, qui comme l’autrice, quitte tout pour s’ensauvager avant de prendre part à la lutte collective contre un projet d’oléoduc qui menace sa forêt ; Raphaëlle, une agente de protection de la faune aux prises avec un violeur- braconnier ; et Riopelle, un militant radical qui fait chavirer les cœurs. Ensemble et avec les esprits de la forêt, ielles vont changer le cours des choses et aujourd’hui Gabrielle Filteau-Chiba achète des forêts pour les protéger avec ses droits d’autrice. Classe ! 
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2 years ago
49 minutes 24 seconds

La Potion
"Les chants des Baye Fall ? La lumière, la transcendance absolue." (Guiss Guiss Bou Bess)
Des tambours qui parlent, des chants de lumière, des danses de possédés, un panthéon d’esprits guérisseurs, des bpm bien dosés et des secrets d’initiés… Voilà quelques-uns des ingrédients qui composent La Potion de mes invités : le trio franco-sénégalais Guiss Guiss Bou Bess ! Avec Mara Seck au chant, Aba Diop aux percussions et le français Stéphane Costantini aux machines, le trio marie les polyrythmies mystiques du sabar à la transe des musiques électroniques. Un cocktail explosif qui n’a pas manqué de décoiffer le public des Transmusicales de Rennes par exemple à la sortie de Set Sela, en 2019, le premier EP du groupe. Quatre ans plus tard, Guiss Guiss Bou Bess dévoile aujourd'hui son nouvel et 2e opus, Jolof Bass Music. >>  https://youtu.be/YiuO5f6yQQ8 À cette occasion, Guiss Guiss Bou Bess revient sur la magie des tambours sabar, piliers de transe et de possession des cérémonies ndop. Dans cet épisode de La Potion, le trio initie aussi Jeanne Lacaille à la spiritualité, la philosophie et à la musique des adeptes du Baye Fall, confrérie soufie du Sénégal dont Mara Seck et Aba Diop font partie, une communauté à l'honneur le 3 mai dernier d'une soirée exceptionnelle organisée par le Collectif Souffle au Consulat à Paris. >>  https://youtu.be/rAT7YGhm9x8 Prochains concerts de Guiss Guiss Bou Bess :  >> le 20 mai à Jette en Belgique, pour le festival Jam'in Jette >> le 24 mai à Nantes >> le 15 juin à Rennes 
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2 years ago
48 minutes 20 seconds

La Potion
"En fest-noz, il n'y a qu'un pas entre la danse, la transe et la jouissance" (Fleuves)
“Le fest-noz a ceci de magique qu’il vous met une société en mouvement en la faisant danser et ça, c’est tout à fait extraordinaire” selon le regretté Yann-Fanch Kemener, chanteur breton, ethnomusicologue, collecteur de chants populaires du Centre-Bretagne et grand amateur de fest-noz.  Le fest-noz au départ, c’est un rituel paysan, une manière d’accompagner le travail de la terre ou de casser la fatigue à la fin d’une journée d’arrachage de pommes de terre. Depuis 2012, le fest-noz est inscrit au Patrimoine Culturel Immatériel de l’Unesco et l’on en compte des centaines organisés chaque année en Bretagne mais au début du 20e siècle, à cause des guerres et de l’industrialisation de l’agriculture, cette fête de nuit traditionnelle et populaire a failli bien disparaître. Mais c'était sans compter sur le chanteur visionnaire Loeiz Ropars dans les années 50, les expérimentations d'Alan Stivell dans les années 70, le groupe rock Ar Re Yaouank dans les années 90 et toute une nouvelle génération d'artistes qui composent au présent la bande-son du fest-noz. C'est le cas de Fleuves, un trio brestois qui, depuis 2012, offre une cure de jouvence aux fest-noz à rebours de tout folklore en croisant le trad' avec les modulations électroniques d'un Fender Rhodes. Ses membres l'affirment : "en fest-noz, il n'y a qu'un pas entre la danse, la transe et la jouissance." Alors peut-on voir dans le fest-noz breton un rite païen contemporain ? Racines paysannes, danses collectives, musiques répétitives, phénomènes de transe et vecteur de cohésion sociale… En compagnie de Fleuves et de passionné.e.s qui vivent au présent cette belle cérémonie, Jeanne Lacaille lève le voile sur la magie du fest-noz... Entrez dans la ronde ! 
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2 years ago
48 minutes 45 seconds

La Potion
"Le tarot divinatoire, c'est une psychanalyse en accéléré !" (Thomas Perino)
Cette semaine, La Potion part à la rencontre de Thomas Perino, graveur d'art et maître-cartier qui signe Le Tarot Perino aux éditions Le Feu Sacré, réalisé selon un savoir-faire très ancien et inspiré par le célèbre Tarot Conver, un canon du tarot de Marseille. Devinez quoi ? Après le lancer d’os évoqué par le pianiste sud-africain Nduduzo Makhathini dans La Potion en décembre dernier, ou le Yi-King chinois que RBK Warrior nous confiait beaucoup aimer, aujourd’hui La Potion rebat les cartes des arts divinatoires pour découvrir le monde du tarot en compagnie de Thomas Perino. De son invention en Italie au Moyen-Âge à sa popularisation par le mouvement New Age aux Etats-Unis dans les années 70, le tarot divinatoire fascine et nourrit bien des fantasmes, dans les cercles d’initiés comme auprès du grand public. Un succès qui ne se dément pas, y compris en librairies, notamment grâce à des figures comme celle du réalisateur, psychanalyste et tarologue franco-chilien Alejandro Jodorowsky, dont les livres sur le tarot demeurent traduits dans le monde entier des best-sellers. Maître-cartier et graveur d’art, Thomas Perino signait récemment (aux éditions Le Feu Sacré) Le Tarot Perino, un jeu de tarot unique au monde réalisé en cinq ans selon un savoir-faire très ancien et inspiré par le célèbre Tarot Conver, un canon du tarot de Marseille. L'occasion de revenir sur l'histoire du tarot et de sa fabrication en Europe, mais aussi d'explorer d'autres traditions divinatoires telles que le Yi-King chinois. Et, bonus, Thomas Perino offre à Jeanne Lacaille un tirage de cartes... hautement prophétique bien sûr ! 
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2 years ago
48 minutes 43 seconds

La Potion
"Le maloya, c'est ma musique-médecine" (Olivier Araste)
Sur le sujet, Olivier Araste s'est toujours montré plus que discret mais pour La Potion, cet ambianceur-né accepte de se mettre à nu et de se dévoiler en magie au cours d'un entretien très intimiste au micro de Jeanne Lacaille. De ses premiers servis kabaré à sa relation hautement spirituelle avec le Vivant... Laissez-vous envoûter ! La vie d’Olivier Araste, c’est une vie de maloya : ce blues ternaire hérité des anciens esclaves, hier encore réprimé, interdit, tabou ; aujourd’hui brandi fièrement comme le drapeau de la créolité réunionnaise et classé depuis 2009 au Patrimoine Culturel Immatériel de l’Humanité de l’UNESCO. Malgré un destin semé d’embûches, le maloya a traversé les âges grâce à des passeurs comme Firmin Viry, Granmoun Lélé, Lo Rwa Kaf ou encore, plus près de nous, Danyèl Waro qui a participé à la renaissance du maloya en le chantant haut et fier dans les meetings du Parti Communiste Réunionnais notamment. Frère de luttes donc, le maloya est aussi au cœur des croyances et de la spiritualité d’une partie des réunionnais.e.s : il s’agit d’un vecteur de connexion avec leurs ancêtres africain.e.s, honorés en musique et en transe dans des cérémonies appelées servis kabaré. Jusqu’au bout de la nuit, les ancêtres méritant.e.s sont appelé.e.s au rythme des chants, des danses et des roulèrs, ces gros tambours de terre qui pulsent comme les battements d’un cœur, celui du maloya et du peuple réunionnais. Sur le sujet, Olivier Araste s’est toujours montré plus que discret, lui l’ambianceur-né, ambassadeur de la joie maloya… Mais pour La Potion aujourd’hui, le musicien accepte de se dévoiler en magie. Prochains concerts avec Lindigo :  Le 28 mai au Zénith de Paris Le 3 juin au Plan à Ris-Orangis  https://youtu.be/A8uA_KW00w8
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2 years ago
48 minutes 33 seconds

La Potion
"Les songlines aborigènes sont de véritables universités spirituelles, ancestrales, astronomiques et écologiques" (Margo Neale)
Peintures, sculptures, chants et danses de cérémonie... En compagnie de la commissaire générale Margo Neale et des artistes aborigènes Tapaya Edwards et Anawari Inpiti Mitchell, La Potion lève le voile sur les œuvres hautement vibratoires de l'exposition et sur les grands piliers de la spiritualité aborigène. Esprits du désert, voyage initiatique dans les pas mythiques des Sept Sœurs, grottes sacrées et enjeux écologiques... Laissez-vous envoûter ! Entièrement conçue par des coopératives d’artistes aborigènes et des leaders communautaires, l'exposition Songlines, chant des pistes du désert australien nous invite à traverser les trois grands déserts du centre et de l’ouest de l’Australie, un voyage initiatique sur la piste des Sept Sœurs, l’un des récits fondateurs de la cosmogonie aborigène. Bien plus qu’un simple conte, ce récit épique transmis oralement de génération en génération depuis plus de 60000 ans formule en réalité de nombreux enseignements fondamentaux d’ordre topographique, botanique, mythique, spirituel ou astronomique. En fait, l’histoire des Sept Sœurs est à elle toute seule une véritable université de l’identité, de la mémoire et de la culture aborigène.  C’est donc ce “rêve de création” appelé Tjukurpa qui se déploie aujourd’hui au cœur de l’exposition Songlines, chant des pistes du désert australien, ses différents chapitres se déclinant sous la forme de peintures, sculptures, céramiques, chants, danses de cérémonie et autres installations immersives super mystiques. En compagnie de la commissaire générale Margo Neale et des artistes aborigènes Tapaya Edwards et Anawari Inpiti Mitchell, La Potion lève le voile sur les œuvres hautement vibratoires de l'exposition et sur les grands piliers de la spiritualité aborigène. Esprits du désert, voyage initiatique dans les pas mythiques des Sept Sœurs, grottes sacrées, cérémonies traditionnelles et enjeux écologiques... Laissez-vous envoûter ! 
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2 years ago
47 minutes 55 seconds

La Potion
"La flûte est sacrée pour les peuples indiens de Colombie, elle est fondatrice dans leur cosmogonie" (Teto Ocampo)
https://youtu.be/IFGeZGnGDbg  Teto Ocampo est musicien, il vit, compose et enseigne à Bogotá. Il porte des cheveux longs, des petites lunettes d’érudit rêveur, une grosse barbe poivre et sel et un sac tissé en bandoulière dont dépasse toujours une flûte en roseau. Teto Ocampo, c’est surtout le secret sonique le mieux gardé de Colombie. Considéré comme le pionnier du renouveau musical colombien dans les années 80/90, Ernesto Dumas Ocampo Yepes de son vrai nom s’est ouvert toutes les portes en mettant ses talents d’arrangeur au service du célébrissime Carlos Vives, puis en fondant El Bloque, célébré par le New York Times comme "le meilleur groupe de rock de l'an 2000" et repéré par David Byrne qui signe alors le groupe sur son label, Luaka Bop. À l’époque, quand il n’est pas en tournée, Teto joue avec une multitude de groupes qu’il monte et démonte au gré des rencontres, frayant avec les rockeurs et les jazzmen de Bogotá au Matik-Matik, lieu emblématique des rebelles et des avant-gardistes de la capitale colombienne. Mais au destin de hype et de célébrité qui s’offrait à lui, Teto Ocampo a finalement préféré l’exploration des trésors et des mystères ancestraux des traditions musicales des communautés indiennes de Colombie, du Cauca à la Sierra Nevada en passant par le Putumayo. Une démarche holistique voire écologique ; une quête musicale, culturelle, politique et bien sûr hautement spirituelle qui dure depuis bientôt 25 ans et qui a conduit Teto Ocampo à fonder Mucho Indio en 2008 à Bogotá, un collectif qui s’attache à valoriser, préserver et transmettre la musique des peuples Nasa et Arhuaco dont la culture est malheureusement menacée par le capitalisme, le racisme, l’exode ou encore la destruction de l’environnement. 
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2 years ago
49 minutes 56 seconds

La Potion
La Potion fête l’équinoxe et le retour du printemps !
Cela ne vous aura pas échappé, ça y est : depuis l’équinoxe du 20 mars dernier, exit les doudounes, nous sommes entrés dans le printemps ! La saison des Béliers, Taureaux et Gémeaux, la saison du retour des oiseaux, de la sève, des bourgeons, des semis, des parfums dans les jardins, lilas, mimosas, amandiers, pivoines, rhododendrons, la saison des cafés en terrasse et des déjeuners sur l’herbe. Bref, le printemps c'est tout un poème et je vous laisse écrire le vôtre. Quoi qu'il en soit, l’équinoxe et le retour du printemps sont célébrés dans de nombreuses cultures à travers le monde, avec des fêtes ancestrales aux racines bien souvent païennes qui mettent l’accent sur la fertilité, la croissance, l’énergie, la lumière, la joie, la danse, la puissance du vivant. C’est le cas par exemple de Norouz dans le monde perse, Imbolc chez les Celtes, Miyako Odori au Japon ou encore des mexicains qui célèbrent l’équinoxe de printemps en s'offrant au soleil sur leurs sites mayas, de la pyramide de Kukulkán à Teotihuacán, ce lieu habité où, selon la légende, les hommes deviennent des dieux. Aujourd’hui, je vous propose donc de fêter l’équinoxe de printemps à notre façon : en musique et en bonne compagnie, avec les rituels, recettes et autres incantations de quelques ami.e.s de La Potion. Mélissa Laveaux, La Chica, Natalia Doco, Marie Coumes du quartet occitan La Mal Coiffée ou encore la chanteuse iranienne Hura Mirshekari. 
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2 years ago
51 minutes 31 seconds

La Potion
« ‘Lire Femmes qui courent avec les loups’de Clarissa Pinkola Estes, c'est ne plus jamais se sentir seule » (Natalia Doco)
https://youtu.be/84Ua20XYXxU    Popularisée par la Wicca américaine à partir des années 50 puis le mouvement New Age, cette notion, qui croise magie, divin et écoféminisme, se déploie notamment dans deux essais majeurs publiés dans les années 80 aux Etats-Unis : “Rêver l'obscur : Femmes, magie et politique” de l’activiste californienne Starhawk et “Femmes qui courent avec les loups” de la conteuse et psychanalyste Clarissa Pinkola Estes. Mais lorsqu’on creuse, on trouve des traces du féminin sacré dans de nombreux cultes et cultures du monde, des traces qui datent d’avant l’avènement des sociétés patriarcales il y a plus de six mille ans. Sur le pourtour du bassin méditerranéen par exemple, on vénérait la Grande Déesse ou la Déesse Mère, et les femmes, qu’elles soient guérisseuses, prêtresses, magiciennes ou chamanes, étaient celles qui étaient désignées pour interagir avec l'invisible. Sous l’influence des trois grandes religions monothéistes, les temps et les pratiques ont changé, clairement, mais le féminin sacré est encore une réalité pour certains peuples aujourd’hui. C’est le cas des Maasaï : pour eux, Dieu est une femme et elle s’appelle Engaï, c’est la Déesse qui donne un sens à la réalité, toujours dans le registre de la fertilité des humains comme de la Terre. Pour les Maasaï, le ciel est d’ailleurs considéré comme l’utérus de la Déesse auquel ils restent reliés tout au long de leur vie par un cordon ombilical symbolique appelé osotua, un ventre sacré qui les rappelle à leur mort. Alors, comment le féminin sacré se déploie-t-il dans l’univers de Natalia Doco, elle qui a grandi sur les bancs de l’Église mais s’est aussi frottée aux rituels des peuples amérindiens du nord de l’Argentine, aux contes initiatiques de Clarissa Pinkola Estes et aux pratiques chamaniques du Mexique ? La réponse en cliquant sur play !
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2 years ago
46 minutes 24 seconds

La Potion
"L'art est l'un des plus anciens rituels de l'humanité" (Agnes Gryczkowska)
Se brosser les dents chaque matin après le petit-déjeuner, poser un bon vinyle sur la platine tous les soirs en rentrant du travail, s’enduire les cheveux d’huile d’argan en sortant de la piscine en partant systématiquement des racines, s’habiller en blanc pour un mariage, en noir pour un enterrement, toujours chanter la même berceuse à son enfant pour qu’ielle s’endorme, retrouver ses amis toujours dans le même bar, appeler sa mémé tous les dimanches soirs, ne jamais manquer d’écouter La Potion le samedi à 12h ni même d’ouvrir ses fenêtres les nuits de pleine lune… Nos vies sont faites d’une collection de rituels. Gestes ou rendez-vous, collectifs ou intimes, sacrés, magiques ou profanes, les rituels nous relient, ils nous rassurent et cadrent nos existences, ou tout du moins certaines de nos pratiques.  Jusqu’au 7 mai, c’est le thème qu’explore l'exposition Au-delà, Rituels pour un monde nouveau à la Fondation Lafayette Anticipations à Paris et c’est là que nous entraîne aujourd'hui La Potion. Peinture, sculpture, mode, musique et vidéo… L’exposition réunit une trentaine d’œuvres, ultra-contemporaines pour certaines, âgées de près de 3000 ans pour d’autres, et des artistes de toutes générations, d’Ana Mendieta à Hildegarde Von Bingen en passant par Kali Malone, Jeanne Vicerial, Bianca Bondi, Eva Hesse ou encore Romeo Castellucci. Un parcours conçu comme un voyage initiatique qui invite à la métamorphose, dont on ressort, c’est vrai, un peu transformé. Serpent, corbeau, poussière ou chaos, c'est selon. L'art peut-il (ré)enchanter le monde ? L'art est-il un rituel comme les autres ? Réponses avec la commissaire Agnes Gryczkowska, l’artiste Jeanne Vicerial et Rebecca Lamarche-Vadel, parmi les œuvres de la compositrice Kali Malone, la plasticienne sud-africaine Bianca Bondi, la guérisseuse-musicienne médiévale Hildegarde Von Bingen ou l'artiste afro-américain Matthew Angelo Harrison. 
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2 years ago
48 minutes 44 seconds

La Potion
La Potion et le Collectif Souffle célèbrent le solstice d'hiver au Consulat Voltaire !
Chaque année, le solstice marque le début de l’hiver. À l’ancienne, façon païenne, le solstice est célébré depuis des millénaires dans de nombreuses cultures : chez les Celtes, les Incas, en Inde, au Brésil, en Iran, à Cuba, en Arctique chez les Samis et même en France, où l'on trouve aujourd’hui encore des persistances des anciennes cérémonies de célébration du solstice d’hiver dans le Minervois en Occitanie par exemple avec le Navalet. Si chaque culture célèbre le solstice d’hiver à sa manière et selon ses rituels, toutes s’accordent à dire néanmoins que c’est le moment idéal pour cultiver notre lumière intérieure, à défaut de soleil extérieur, le temps de rêver l’obscur et d’habiter nos ombres comme l’écrit l’autrice, philosophe, activiste et sorcière éco-féministe américaine Starkawk. Car, dit-elle, des profondeurs jaillissent vie, fertilité et créativité. Le solstice, jour le plus court ou nuit la plus longue ? C'est une question de perspective, poétique et philosophique... Réponse dans La Potion ! Au programme : rituels musicaux ou psychomagiques, incantations et performances live avec La Chica, Natalia Doco, Abdullah Miniawy ou encore Mélissa Laveaux au micro de Jeanne Lacaille !
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2 years ago
1 hour 15 minutes 6 seconds

La Potion
"Les Fêtes de l'Ours sont liées à des rites de fertilité aux origines païennes" (Robert Bosch)
Chaque année au mois de février, 40 jours après le solstice d'hiver, trois villages du Haut-Vallespir célèbrent la sortie d’hibernation de l’ours et le retour imminent du printemps avec une fête populaire aux airs de rituel collectif dont les origines ancestrales et païennes ont évidemment intrigué Jeanne Lacaille. Des fêtes accompagnées de musiques et de danses très codifiées, une galerie de personnages mi-totémiques mi-carnavalesques, des jeunes hommes qui se métamorphosent en ours et des rites de fertilité pour les jeunes femmes... L'ours serait-il encore le dieu des Pyrénées ? Réponse dans La Potion !  https://youtu.be/uk0gNlGMzeg Selon l’historien Michel Pastoureau — auteur de L’Ours, histoire d’un roi déchu (ed. Points) — dans l’hémisphère nord, l’ours a longtemps été vénéré comme un dieu, ancêtre mythique et totem à la fois que les guerriers et les rois admiraient au point de chercher à s’investir de sa force par le biais de rituels sauvages avant de partir au combat, ou à l’imiter pour asseoir leur autorité. Les mythologies celtes ou grecques regorgent d’histoires liées à des cultes ursins, tel que le mythe d’Artémis, la déesse aux ours. Dans des dizaines de grottes européennes, les préhistoriens ont aussi trouvé des vestiges de rites en l’honneur de ce compagnon de cavernes, des cultes chamaniques selon certains, que pratiquent encore aujourd’hui les Aïnous du Japon, en Sibérie chez les Ostiaks et les Yakoutes, ou encore chez les Lapons de Scandinavie. Mais alors que s’est-il passé pour qu’en Europe Centrale, ce dieu des hommes et roi des animaux soit relégué au rang de bête de foire avant de devenir une peluche inoffensive ? L’Église médiévale est passée par là ! A partir des environs de l’an 1000, l’Église a déclaré une véritable guerre à l’ours à travers toute l’Europe, massacrant, humiliant et moquant le pauvre plantigrade pour le priver de son statut de dieu. Pour l’Église catholique, tous les moyens sont bons pour se débarrasser de ce rival animal dont le culte empêche la conversion des peuples païens à la religion du Christ. Globalement, cette opération fut un succès oui mais, pas dans ce coin des Pyrénées où, après avoir failli disparaître, les Fêtes de l’Ours attirent chaque année des milliers de personnes et sont désormais inscrites à l’UNESCO depuis novembre dernier ! L’ours serait-il encore le dieu des Pyrénées ? Pour en avoir le cœur net et en savoir plus, La Potion passe en mode enquête à St-Laurent-de-Cerdans dont la Fête de l’Ours, qui avait lieu le week-end dernier, est de loin la plus réputée pour son authenticité. 
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2 years ago
53 minutes 1 second

La Potion
"Les fest noz sont liés au cosmos : on peut y voir la ronde des planètes" (Denez Prigent)
Passeur de sons, de culture et de traditions, Denez Prigent est loin d'être le défenseur d’un folklore figé ou mort, bien au contraire. Depuis ses débuts dans les fest-noz au début des années 80, puis sur la scène des Transmusicales de Rennes en 1992 devant un public de rockeurs médusés, Denez Prigent, fils du Léon, n’a jamais cessé de renouveler le répertoire traditionnel breton en le frottant notamment aux boucles hypnotiques de la musique électronique — en même temps c’est bien connu, la Bretagne, terre de rave. Avec lui, biniou et breakbeat poussent à la transe : en témoigne, en 1997, Me Zalc'h Ennon Ur Fulenn Aour, un deuxième album produit à quatre mains avec Arnaud Rebotini qui propulsait alors ces chants festifs appelés kan-ha-diskan sur le dancefloor.  https://youtu.be/9dvr6h_FmyI  Les années passant, Denez Prigent a continué à tordre le cou aux clichés régionalistes, en poursuivant disque après disque sa mission, son sacerdoce : chanter en breton, cette langue de granit, de vent, de sel, son amour inconditionnel pour sa terre dont il connaît tous les mystères et toutes les traditions. Lui, l’arrière-petit-fils d’un chanteur réputé, initié auprès des aîné.e.s à la magie des gwerz, ces chants de l’âme très anciens que l’on retrouve au cœur de la plupart de ses disques, dont le 12e et dernier en date enregistré près de chez lui, à l'église de Lanvellec : Ur Mor a Zaelou, paru en octobre 2022 sur le label breton Coop Breizh.  https://youtu.be/rdRCguZ_3k8  Retrouvez Denez Prigent en concert :  - Le 25 mars à Ergué Gabéric, dans le Finistère - Le 12 mai à l'église St Laurent de Lambézellec à Brest - Le 1er juin à La Basilique St Aubin à Rennes - Le 2 juin à l'église St Louis à Lorient  © Margot Dejeux & Marie Palluel, festival Longueur d'ondes.
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2 years ago
46 minutes 57 seconds

La Potion
"Je ne suis pas seule quand j’écris : je suis entourée de mes ancêtres, de fantômes et de djinns" (Seynabou Sonko)
Ici, le djinn n’est ni un alcool fort ni un fute en denim.  Le djinn qui donne son titre au roman est un génie, une présence invisible issue des croyances pré-islamiques, un esprit bon ou mauvais qui a toujours une place de choix aujourd’hui dans la culture musulmane et son imaginaire. Un djinn peut prendre forme humaine, animale ou végétale, et selon la sourate 51 du Coran, il peut même aller jusqu’à posséder votre esprit. Si c’est le cas, vous n’aurez plus qu’à consulter quelques spécialistes du désenvoûtement, musicaux ou non, pour en venir à bout et espérer revenir à vous. Tout le monde a un djinn paraît-il, mais il faut être particulièrement sensible à l'invisible pour le voir. C’est le cas de Penda, attachante narratrice du premier roman de Seynabou Sonko qui, à 29 ans, explore avec humour et gravité les mystères de l’inconscient autant que les conséquences du racisme vécu par les enfants de l’immigration, le tout dans une langue hybride, super créative. Le pitch : Penda est une jeune femme d’origine sénégalaise qui a grandi dans un squat avant d’être relogée avec sa sœur et sa grand-mère, Mami Pirate, une guérisseuse initiée aux rituels animistes du Gabon et aux vertus de l’iboga, une petite racine hallucinogène aux grands pouvoirs thérapeutiques. Penda aime faire du skate, fumer des pétards, et la vie suit son cours... Jusqu’au jour où ! Tout bascule lorsque son ami Jimmy est interné à l’HP. S'opposent alors deux diagnostics : pour Mami Pirate, Jimmy est possédé par un djinn malfaisant quand pour Lydia Duval aka Madame la psy experte en médoc et autres traitements de choc, Jimmy est atteint de schizophrénie. Alors, sur le ring du soin et des croyances, qui parviendra à le guérir ? Et si, en fait, la littérature était la meilleure des thérapies ?  Photo de Une : SEYNABOU SONKO © JF PAGA
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2 years ago
47 minutes 40 seconds

La Potion
"Amour, flamenco et sorcellerie sont liés par le mystère, l'irrationnel" (Niño de Elche)
À 38 ans, Niño de Elche connaît les classiques et les canons du flamenco par cœur, lui qui s’est fait la voix dans les peñas, festivals et autres concours dont il a souvent remporté les premiers prix. Mais depuis la sortie de son premier album en 2013, le cantaor dérange, régulièrement accusé de chercher à tuer le flamenco par les puristes du genre, des gardiens du temple qui à une autre époque l’auraient sans doute accusé de sorcellerie. Ses torts ? Avec un goût assumé pour les expérimentations vocales, la provoc’ et la dynamite, Niño de Elche fait voler la poussière et propose un flamenco nouveau, à l’image de sa remarquable Antologia del Cante Flamenco Heterodoxo, un disque-manifeste fait d’onomatopées, de cris et de sons triturés qui a défrayé la chronique à sa sortie en 2018. En bref, qu’il chante seul ou aux côtés des nouvelles icônes espagnoles que sont C.Tangana et Rosalia, Niño de Elche transgresse et innove sans cesse, n’en déplaise aux défenseurs les plus conservateurs du flamenco dit traditionnel qui n’ont pas fini de grincer des dents. D’autant qu’en parallèle, Niño de Elche défend sa vision des choses dans des livres, mais aussi au micro, avec l’émission Extrañas Heterodoxas qu’il anime et produit depuis trois ans sur les ondes de la station espagnole Radio 3. En novembre 2022, le cantaor finissait enfin d'ériger le sacrilège au rang d’art avec Flamenco. Mausoleo de Celebración, Amor y Muerte, un nouvel album conçu comme une sorte de veillée mortuaire en l'honneur du flamenco pour célébrer sa mort définitive.  https://youtu.be/3TkxCZGH_58  Pour aller plus loin, rendez-vous du 5 au 7 avril à l'Opéra Underground à Lyon pour découvrir en live :  - le répertoire du disque Flamenco. Mausoleo de Celebración, Amor y Muerte - le documentaire “Canto Cosmico. Niño de Elche” réalisé par Leire Apellaniz et Marc Sempere, un documentaire poétique et expérimental qui propose une sorte de portrait polyphonique de Niño de Elche, mêlant les paroles de ses proches et certains artistes avec qui il travaille, de C.Tangana à Angelica Liddell.  - "Ecstasis", son duo avec Raül Refree  https://youtu.be/P-NKbpF0mus
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2 years ago
49 minutes 16 seconds

La Potion
"Un véritable maâlem gnaoua n'est pas dans l'égotrip" (Majid Bekkas)
Initié au mitan des années 70, au moment même où la musique gnaoua est enregistrée pour la première fois au Maroc sur cassettes audio, Majid Bekkas maîtrise son histoire, ses rites et les codes de ses nuits de transe sur le bout des doigts. Mais à 66 ans, le maître chanteur et joueur de guembri a toujours pris soin de donner de l’horizon aux traditions gnaoua en explorant leurs liens cousins avec le blues ou le jazz, jouant dès le milieu des années 80, avec Archie Shepp, Pharoah Sanders ou Randy Weston — autant d’improvisateurs en quête de transcendance qui n’ont jamais caché leur fascination pour la mystique gnaoua. Plus récemment, Majid Bekkas jetait un pont entre l’Afrique du Nord et l’Europe du Nord, en alignant l’ancestral sur l’ambient avec le Magic Spirit Quartet, enregistré avec trois musiciens scandinaves et publié en 2020 sur le label ACT Records. https://youtu.be/kjnn2aGKttU?list=OLAK5uy_mL3sTOGbKLJ9pRrIml4DGE_Yy3uGR4P_Y En attendant la prochaine et 26e édition du festival Jazz au Chellah à Rabat programmé par Majid Bekkas en personne, celui qu’on appelle “le magicien des rencontres” était de passage à Paris la semaine dernière, invité par le festival Sons d’Hiver à se produire sur la scène du Théâtre de la Cité Internationale pour un double concert. Après un début de soirée sur des bases plutôt traditionnelles avec un Majid Bekkas guembri en bandoulière, accompagné par quatre choristes et joueurs de qarqabous, indissociables des nuits de transe thérapeuthique des confréries gnaouas, s’en est suivi un 2e set fusion en compagnie du saxophoniste Emile Parisien, du batteur Hamid Drake et du balafoniste ivoirien Aly Keita. Laissez-vous envoûter par la magie du gnaoua dans La Potion cette semaine !
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2 years ago
49 minutes 38 seconds

La Potion
Dans La Potion, Jeanne Lacaille explore les mondes invisibles de ses invité.e.s. Une expérience initiatique, sensorielle et mystique pour découvrir une nouvelle facette de vos artistes préféré.e.s tous les samedis à 12H.  Au programme de cette formule désormais hebdomadaire et augmentée : spiritualité et magie, musiques rituelles, musiques du vivant et musiques sorcières, rythmes thérapeutiques, transes traditionnelles ou contemporaines, ancestralités, ésotérisme, transmission et pharmacopées alternatives. Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.