Dans chaque épisode, Nadia Bouria vous explique des concepts juridiques parfois compliqués dans un langage simple et accessible.
Un mariage subtil entre ses deux passions: le droit et le journalisme.
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Dans chaque épisode, Nadia Bouria vous explique des concepts juridiques parfois compliqués dans un langage simple et accessible.
Un mariage subtil entre ses deux passions: le droit et le journalisme.
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Dans cet extrait consacré à la traite des êtres humains, Najat Arbib, juge au Tribunal de première instance de Liège explique :
Bonne écoute !
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Alyssia, 15 ans, a rencontré son petit copain, Danny, sur Internet.
Après plusieurs jours à tchatter ou à s’envoyer des snaps, ils décident de se rencontrer.
C’est l’amour fou.
Et par amour, elle se retrouve rapidement sur des sites pour adultes à monnayer ses charmes sous la « protection » de Danny.
Alyssia n’est ni idiote ni en rupture avec ses parents, mais elle décide de partir avec son « lover boy ».
À la suite du signalement de ses parents, une enquête permet de la retrouver et de la sortir des griffes de son petit ami proxénète.
Des cas comme celui d’Alyssia sont plus nombreux qu’on ne l’imagine.
Je vous propose une nouvelle conversation avec Najat Arbib, juge au tribunal de première instance de Liège, qui juge de ces affaires de traite des êtres humains, caractérisées par une exploitation économique ou sexuelle, ...
Nous avons également évoqué le trafic d’êtres humains, le rôle des passeurs et la façon dont ils sont confondus, parfois condamnés.
C’est un plongeon dans un univers cruel et dans la manière dont les juges abordent ces questions.
Bonne écoute !
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Dans cet extrait, je vous explique comment saisir le juge de la famille dans le cadre de sa saisine permanente.
Je reviens sur la manière concrète de le faire — par courrier ou par conclusions — et surtout sur la nécessité de présenter des éléments nouveaux, c’est-à-dire des faits ou pièces qui n’étaient pas connus du premier juge et qui peuvent justifier qu’il statue à nouveau.
Une explication simple et claire pour comprendre comment la justice s’adapte aux évolutions de la vie familiale.
Bonne écoute !
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Parents séparés : que faire si la situation change après le jugement ?
L’un des parents déménage, change de travail, ou la situation des enfants évolue… que dit la loi ?
Dans cet épisode, je vous parle d’un mécanisme souvent méconnu mais très utile en droit belge : la saisine permanente.
Elle permet de re-saisir le même juge pour adapter les décisions aux nouvelles réalités familiales — hébergement, contribution alimentaire, frais extraordinaires, l'inscription scolaire …
À travers un exemple concret, je vous explique :
· Ce qu'est un élément nouveau,
· Comment réintroduire une demande,
· Et les limites à ne pas franchir pour éviter les abus.
🎧 Bonne écoute, et n’hésitez pas à partager cet épisode autour de vous !
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C'est de la dentelle ou de l'orfèvrerie comme le dit André Henkes.
L'avocat général invite la Cour à s'interroger sur la question de savoir si on ne donnerait pas un autre contenu à l'une ou l'autre disposition légale.
Pou l'y aider, il va argumenter longuement sur la notion ou règle de droit comme les bonnes moeurs ou la filiation, une opération délicate qui mène très souvent à une évolution du droit mais sans se substituer au législateur.
Bonne écoute !
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La Cour de cassation n’est pas une « troisième chance » pour rejuger une affaire.
Son rôle est de vérifier si la loi a été correctement appliquée, sans revenir sur les faits déjà établis.
À travers l’exemple concret d’un accident de la route, cet épisode de La justice et moi vous explique :
· la mission précise de la Cour de cassation,
· la place et le rôle de l’avocat général,
· et pourquoi ce travail d’interprétation doit toujours tenir compte du contexte sociétal.
🎙️ Avec l’éclairage d’André Henkes, avocat général émérite près la Cour de cassation, découvrez ce qui se joue vraiment au sommet de notre justice.
Bonne écoute !
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Comment se déroule une CRA (chambre de règlement amiable) devant un juge de la famille ?
Dans cet extrait, Elisabeth Fontaine, juge au tribunal de la famille du Brabant wallon explique comment elle accompagne les parents à trouver un compromis sur des questions délicates comme l’hébergement des enfants ou encore la contribution alimentaire à verser par l’un ou l’autre.
Bonne écoute !
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Saviez-vous qu’un juge peut vous aider à trouver une solution à votre problème?
Sans vous déchirer et sans dépenser une fortune en avocats ?
En demandant au juge en charge de votre dossier de le renvoyer en CRA (Chambre de règlement amiable), vous pouvez explorer une autre voie.
C’est ce qu’ont choisi de faire Marie et François, séparés depuis six mois et parents de Chloé et Matéo, deux adorables jumeaux de 2 ans.
François réclame un hébergement d’une semaine sur deux, tandis que Marie refuse que les enfants passent une seule nuit chez leur papa.
Le conflit semble insoluble.
En CRA, ils ont rencontré une juge conciliatrice qui a :
· Écouté attentivement chacun des parents
· Rassuré François sur le fait que les modalités d’hébergement pouvaient évoluer
· Rappelé à Marie que les enfants ont besoin de leur papa
« On ne met pas de pression. Si aucun accord n’est trouvé, l’affaire retourne devant le juge en charge du dossier », explique Élisabeth Fontaine, juge au Tribunal de la famille du Brabant wallon, que j’ai eu le plaisir d’interviewer dans ce nouvel épisode.
Résultat : un accord signé et homologué par le juge, qui a permis à François et Marie de faire un pas l’un vers l’autre pour leurs enfants.
Bonne écoute !
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C’est la fin de l’été.
Les valises se remplissent à moitié, les serviettes gardent l’odeur du sable mouillé et les enfants cherchent encore à grappiller quelques minutes de soleil.
Et moi, je repense à ce que j’ai observé ces dernières semaines : des éclats de rire, des tensions silencieuses, des moments suspendus où tout semble simple, et d’autres où la fatigue prend toute la place. Bref, la vie de famille dans sa vérité.
Alors oui, les vacances ne réparent pas les blessures.
Elles ne transforment pas les absences, ni les séparations, ni les fatigues profondes. Mais parfois… elles offrent une respiration.
Un peu d’air. Une pause bienvenue avant de replonger dans le quotidien.
Et c’est déjà beaucoup.
Dans ce dernier épisode de « Les cartes postales de l’été », je vous invite à regarder vos vacances pour ce qu’elles ont été : imparfaites, peut-être, mais porteuses d’instants précieux.
Et si elles vous ont permis de souffler, même juste un peu, prenez-le comme un cadeau.
Bonne écoute8
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C’est encore la mer et la plage qui m’ont inspirée.
Entre deux baignades express et quelques pages sur ma liseuse, j’ai ramassé un coquillage.
Vide.
Et là, j’ai pensé à tous ces silences dans les familles…
Ces mots qu’on n’ose pas dire, ces vérités qu’on enfouit pour éviter les vagues.
Parfois, c’est anodin - parfois, c’est un drame qu’on n’a jamais osé mettre en mots.
Le problème, c’est que ces silences-là, on les entend quand même.
Et les enfants, eux, les ressentent toujours.
Dans cet épisode du hors-série, « Les cartes postales de l’été », je vous parle de ces “coquilles vides” dans nos relations,
et de comment, parfois, une simple phrase suffit à remettre un peu de vie, de lien et de chaleur dans une relation.
Bonne écoute !
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Épisode 5 : Les familles parfaites n’existent qu’en photo !
Est-ce que vous aussi, vous avez ce petit pincement quand vous scrollez sur Instagram ?
Ces familles en vacances, tous souriants, tous bien coiffés, tous bronzés…
On dirait que chez les autres, tout est simple, fluide, parfait.
Mais la réalité est bien différente.
C’est du sable dans les frites, des disputes pour une bouée, des compromis parfois ratés, un dos coincé ou une casquette qui cache des cheveux emmêlés.
Dans cet épisode, je vous parle de ce décalage entre l’image et la vraie vie…
Et de ce qui se cache parfois derrière les sourires figés des photos de vacances.
Un épisode doux-amer, destiné à nous rappeler que l’essentiel est de faire de notre mieux !
Et que c’est déjà beaucoup.
🎧 À écouter sans filtre.
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Aujourd’hui, c’est un genou écorché qui m’a inspirée.
Dans ce deuxième épisode des Cartes Postales de l’été, je vous raconte une petite chute à vélo… et ce qu’elle m’a rappelé sur les séparations.
Parce que oui, parfois, l’amour finit en égratignures, en pleurs, en doutes.
Mais tout comme on remonte sur son vélo, on peut aussi se relever après une rupture. À son rythme, avec ses douleurs, mais toujours un peu plus fort.
Si vous traversez une période difficile, cet épisode est pour vous.
Bonne écoute… et courage, surtout. 🌿
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Depuis mon jardin, je vous raconte une histoire de glaces qui dégoulinent et de souvenirs qui s'effacent.
J'ai mangé une glace, goût chocolat.
En me regardant me barbouiller, ça m'a frappée : ces moments avec les enfants, c'est exactement pareil.
Ça fond, ça coule, et ça revient pas.
J'entends des parents parler de pension alimentaire et de garde alternée.
Mais au détour d'une phrase, il y a toujours ces petits moments magiques qui remontent : « il me courait après en pyjama pour faire une attaque de bisous ».
Aujourd'hui, pas de conseil juridique. Juste un rappel très simple que j'applique moi aussi :
quand c'est là, on en profite.
Même si c'est pas parfait, même si ça colle aux doigts.
Parce que ces moments, ils fondent.
Et ils reviennent pas.
Bonne écoute !
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Sandrine, 39 ans, maman de Chloé, 6 ans, subit depuis des années les mêmes remarques blessantes de la part de son mari :
Ce n’est pas « juste » de la jalousie ou un sale caractère.
C’est du contrôle coercitif : une forme de violence psychologique insidieuse, continue, dont le but est de dominer l’autre.
Ce mécanisme est aujourd’hui définit par la loi belge dite « Stop féminicide », mais il ne fait toujours l’objet d’aucune sanction pénale directe.
Les magistrats doivent donc s’appuyer sur le Code pénal pour agir.
Dans cet extrait, Alexandre François, substitut du procureur du Roi et référent VIF, explique les limites de ce cadre juridique…
…mais aussi les leviers concrets que certains juges mobilisent, comme dans cet arrêt de la Cour d’appel de Mons, par lequel le juge a réduit l'hébergement d'un enfant chez son père, auteur de violences psychologiques contre la mère, et qui utilisait l'enfant comme comme outil de pression.
Bonne écoute !
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« Quand un enfant dit qu’il a peur, on doit l’écouter. »
Dans cet extrait poignant, Marie Denis, militante féministe et experte des violences intrafamiliales, revient sur ce que cela signifie – vraiment – entendre la parole de l’enfant.
Elle alerte sur les conséquences psychiques durables de l’exposition à la violence et insiste :
« Quand il y a contrôle coercitif, il faut savoir rompre le lien. Ce n’est pas une punition, c’est une mesure de protection. Quitte à laisser un lien symbolique, mais ne pas forcer une relation toxique. »
Elle questionne également le message implicite qu’envoie la société lorsqu’elle doute ou ignore cette parole :
👉 « Si on ne m’écoute pas, c’est que la violence est normale. »
👉 « Si ma parole ne vaut rien, alors je ne vaux rien. »
Cet extrait est un appel à briser la banalisation de la violence, à croire les enfants, et à refuser le maintien de liens familiaux à tout prix, surtout quand ils perpétuent le danger.
🎙️ À (ré)écouter, pour réapprendre à protéger.
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Suis-je rémunérée pour le podcast "La Justice et moi" ?
Dans ce extrait, je réponds à cette question en toute transparence.
Bonne écoute !
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Dans ce dernier épisode de la saison 5, je fais le bilan sur cette année riche en entretiens.
L’occasion de vous dire aussi que je continue le podcast la saison prochaine : interviews de professionnels du droit, épisodes solos et blabla comme celui-ci.
Cet été, je vous proposerai des extraits d’entretiens déjà diffusés et peut-être l’une ou l’autre réflexions estivales.
Merci encore de me soutenir dans cette folle aventure.
Je vous souhaite un bel été et bonne écoute !
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votre enfant n'a pas réussi son année scolaire et vous envisagez d'effectuer un recours scolaire?
Attention à bien veiller à respecter les délais !
Faites d'abord le recours interne, puis le recours externe.
N'oubliez pas d'envoyer toutes les infos utiles, signer ce recours et joignez tous les documents utiles.
A défaut, ce recours pourrait être irrecevable, càd qu'il ne sera tout simplement pas examiné.
Bonne écoute !
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« Malgré tes efforts, tu ne passes pas cette année ! »
Alban, 18 ans, est un élève très moyen.
Il préfère les sorties avec les copains et les parties de jeux vidéo aux longues séances d’étude.
Il bûche, mais les résultats ne sont jamais à la hauteur des efforts consentis. Il a néanmoins toujours réussi à passer en classe supérieure.
Mais cette fois, cela ne passe pas.
Le conseil de classe a décidé qu’il devait « redoubler » (il paraît qu’on n’utilise plus cette formulation).
Alban trouve la décision du conseil injuste et souhaite introduire un recours.
Comment s’y prendre ?
Dans ce nouvel épisode du podcast La Justice et moi, j’ai tendu mon micro à Jancy Nouckele, avocate au barreau de Bruxelles, spécialisée dans les recours scolaires.
Il existe deux types de recours : l’un interne, à déposer à l’école, et l’autre externe.
Jancy insiste sur l’importance du respect formel des procédures liées aux décisions administratives.
Toutes les conditions doivent être respectées à la lettre.
À défaut, le recours n’est tout simplement pas recevable, c’est-à-dire qu’il n’est pas examiné :
· les délais doivent impérativement être respectés ;
· le recours interne (conciliation) est obligatoire avant d’introduire un recours externe ;
· il doit être envoyé soit par courrier recommandé, soit via la plateforme e-recours.
C’est un épisode très pratique dans lequel Jancy partage toutes les informations utiles aux parents et aux élèves afin de maximiser leurs chances de faire réviser une décision d’échec ou d’exclusion.
Bonne écoute !
Note :
http://www.enseignement.be/index.php?page=24607#interne
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Que faire si je n'arrive plus à payer mon loyer ?
Les difficultés peuvent surgir à n'importe quel moment de la vie : perte d'emploi, séparation ou divorce, ...
Ces moments particulièrement difficiles s'accompagnent souvent d'un sentiment de honte.
On s'isole.
Or la meilleure manière de ne pas se retrouver "à la rue" est d'en parler d'abord à son bailleur qui pourrait vous accorder des facilités de paiement ou à des organismes d'aide comme le CPAS, le Centre public d'aide sociale.
C'est ce que nous confie Anne Reul, Juge de paix du canton de Molenbeek-Saint-Jean dans cet extrait.
Bonne écoute !
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