Chaque samedi à 21h30, trois minutes avec le père Nicolas Rousselot, jésuite, inspirées de son livre Le tour de la foi en plus de 80 histoires, aux Éditions jésuites. Une courte histoire vraie, la leçon que l’on en tire pour notre vie spirituelle, puis une citation biblique. Voici des paraboles simples et pleines de sagesse, une magnifique catéchèse, par petites touches : nous voici entrés sans effort dans l’intelligence des mystères de la foi, de la prière, de la Résurrection ou de la Trinité.
Le père Nicolas Rousselot est Compagnon de Jésus, c’est-à-dire Jésuite. Ordonné prêtre dans le diocèse de Nantes dont il est originaire, il est entré dans la Compagnie en 1999. Il a passé 5 ans dans la communauté de Versailles et assuré l’aumônerie de plusieurs Grandes Écoles dont Polytechnique. Depuis septembre 2020, il est chapelain de l’église Saint-Ignace à Paris, qui jouxte les Facultés Loyola Pars. C’est là que la série est tournée.
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Chaque samedi à 21h30, trois minutes avec le père Nicolas Rousselot, jésuite, inspirées de son livre Le tour de la foi en plus de 80 histoires, aux Éditions jésuites. Une courte histoire vraie, la leçon que l’on en tire pour notre vie spirituelle, puis une citation biblique. Voici des paraboles simples et pleines de sagesse, une magnifique catéchèse, par petites touches : nous voici entrés sans effort dans l’intelligence des mystères de la foi, de la prière, de la Résurrection ou de la Trinité.
Le père Nicolas Rousselot est Compagnon de Jésus, c’est-à-dire Jésuite. Ordonné prêtre dans le diocèse de Nantes dont il est originaire, il est entré dans la Compagnie en 1999. Il a passé 5 ans dans la communauté de Versailles et assuré l’aumônerie de plusieurs Grandes Écoles dont Polytechnique. Depuis septembre 2020, il est chapelain de l’église Saint-Ignace à Paris, qui jouxte les Facultés Loyola Pars. C’est là que la série est tournée.
La tempérance consiste à garder une maîtrise de soi-même dans les moments éprouvants pour les mettre au service du bien de l’autre. Cette régulation des instincts est un effort, une force (ou « vertu ») à exercer presque quotidiennement sur soi, et aussi une grâce à recevoir. St Paul la cite comme un des fruits de l’Esprit (Gal. 5, 22-23).
Nous avons mille et une occasions de nous plaindre, d’entrer dans une forme de tristesse. Mais celle-ci peut devenir à la longue amertume, pessimisme, ressentiment, voire colère distillée. Une fois entrée insidieusement dans notre intériorité, cette amertume empoisonne notre manière de vivre.
Si je suis chrétien et l’annonce seulement tous feux éteints, ceux que je croise n’entendront jamais cette Bonne Nouvelle, et penseront qu’elle est insignifiante. Si je l’annonce en « pleins phares », mes interlocuteurs risquent d’être éblouis, gênés dans leur liberté. Si je me mets en « code », je ferai signe à ceux que je croise que je les respecte, sans leur cacher cette Bonne Nouvelle qui brûle en moi.
« La patience, dit St Augustin, consiste à supporter les maux, le coeur tranquille, pour n’avoir pas à perdre, par défaut de sérénité, des biens qui nous conduisent à de plus grands. » Elle apprend à maîtriser l’avenir, ce qui est un grand bienfait. Elle est tout le contraire de l’ironie, car celle-ci rit de l’autre quand l’humour rit de soi. L’humour est le propre de ceux qui comme François, sont remplis d’Esprit Saint, car l’humour invite à l’humilité sur soi et donc à la patience, car il évite de se prendre au sérieux, contrairement à la vanité et l’orgueil. Et il pousse naturellement à la joie.
Il n’est pas rare que dans les moments où tout craque, un envoyé du Seigneur, venu d’on ne sait où, soit porteur d’une lumière discrète mais puissante. Il est reconnaissable pour qui sait voir. Il suffit d’être assez humble pour se laisser gagner par ce dont il émane.
Imaginez une diligence, avec ses chevaux, son cocher et ses passagers. À sa façon, elle est une image du mystère de la personne humaine, de ce combiné incroyable que sont nos corps, nos esprits, et nos âmes. La plupart de nos contemporains croient que nous pouvons diriger nos vies avec seulement les chevaux et leur cocher : notre corps et notre mental. Ils oublient qu’à l’intérieur de la diligence, le voyageur seul a transmis la destination au cocher.
Il arrive des moments où, pour rester fidèle à un amour, on est amené à prendre une décision impressionnante, à porter un engagement qui nous nous prendra tout entier. Dans sa lettre, St Pierre écrit : « Le Christ a souffert pour vous » (1 P 2,21). C’est dans le « pour vous », que peut être décelé la valeur du sacrifice de la croix. La présence de l’amour est uniquement dans ce moyen terme : « pour vous ».
Chaque samedi à 21h30, trois minutes avec le père Nicolas Rousselot, jésuite, inspirées de son livre Le tour de la foi en plus de 80 histoires, aux Éditions jésuites. Une courte histoire vraie, la leçon que l’on en tire pour notre vie spirituelle, puis une citation biblique. Voici des paraboles simples et pleines de sagesse, une magnifique catéchèse, par petites touches : nous voici entrés sans effort dans l’intelligence des mystères de la foi, de la prière, de la Résurrection ou de la Trinité.
Le père Nicolas Rousselot est Compagnon de Jésus, c’est-à-dire Jésuite. Ordonné prêtre dans le diocèse de Nantes dont il est originaire, il est entré dans la Compagnie en 1999. Il a passé 5 ans dans la communauté de Versailles et assuré l’aumônerie de plusieurs Grandes Écoles dont Polytechnique. Depuis septembre 2020, il est chapelain de l’église Saint-Ignace à Paris, qui jouxte les Facultés Loyola Pars. C’est là que la série est tournée.