Victor Hugo l’a écrit en hommage à sa fille Léopoldine, tragiquement décédée noyée dans la Seine en 1843. Ce poème décrit le voyage intérieur et physique du poète, qui se rend sur la tombe de sa fille. Il exprime un mélange de douleur, de solitude et d’amour infini.
Un livre nécessaire. Un livre qui met face à la réalité. Un livre qui rappelle que fermer les yeux, c'est laisser faire.Salomé Saqué démonte les mécanismes de l'extrême droite. Elle analyse son infiltration dans les médias, sa stratégie pour imposer son discours, son emprise sur le débat public. Elle montre comment Vincent Bolloré a pris le contrôle des chaînes, des journaux, des maisons d'édition pour diffuser une idéologie réactionnaire. Ah oui, parce que contrôler l'info, c'est contrôler l'opinion. Pratique.« Jamais dans notre histoire, les thématiques de l'extrême droite n'avaient été portées par des médias si nombreux et si complémentaires. »L'extrême droite tue. Elle ne débat pas, elle frappe. Elle impose ses idées par la peur et la violence. Ses militants passent à l'acte. Ce ne sont pas des "dérapages", ce sont des agressions ciblées, des attaques volontaires.Salomé Saqué ne défend aucun parti. Elle expose des faits. Elle rappelle que l'indignation est essentielle. « Ne laissons pas l'indifférence gagner. » Elle explique comment elle est souvent ridiculisée, minimisée, disqualifiée. Évidemment. Parce qu'une société amorphe, ça arrange bien du monde.Résister ne donne pas de solution miracle. Mais il éclaire. Il donne des outils pour comprendre. Il pousse à réagir. « le monde ne sera pas détruit par ceux qui font le mal, mais par ceux qui le regardent sans rien faire. » (Albert Einstein, cité dans le livre) Si ça ne fait pas réfléchir, je ne sais pas ce qu'il faut.À lire. À partager. À ne pas oublier. Et surtout, à ne pas ranger sur une étagère en se disant "je le lirai plus tard". Ce livre, c'est maintenant, il est encore temps d'agir.
Depuis leur rencontre à la médiathèque, Sabrina et Sophie rêvent d'écrire et d'illustrer un album pour la jeunesse.Aujourd'hui elles se décident à dévoiler une partie de leur travail.Sophie aux pinceaux, Sabrina à l'écriture et à la lecture.Bienvenue dans l'univers de Jules
Comment vivre librement et s’épanouir dans la nature dans un siècle qui ne rêve que de sciences et de techniques?Jean-Jacques Rousseau, penseur emblématique du XVIIIe siècle a protesté contre l’inégalité, ouvrant la voie de nos démocraties, a libéré les enfants d’une éducation répressive et a cultivé l’amour de la nature, seule voie vers le bonheur.Chantre de la liberté, amoureux de la nature, Rousseau a osé défier le culte de la rationalité et du progrès cher au siècle des Lumières et en a payé le prix fort: calomnies, persécutions, condamnations, exil. Ostracisé par ses contemporains, il a même dû affronter les autodafés du Contrat social et de l’Émile.Suivant le fil d’une vie tumultueuse et romanesque composée de drames et de péripéties, Hélène Soumet donne accès à la pensée visionnaire du philosophe en même temps qu’elle brosse le portrait d’un homme qui a éprouvé intensément les contradictions de son époqueLes extraits choisis traitent principalement de sa relation avec Mme de Warens.
Pourquoi et comment la théorie de l’évolution de Charles Darwin a-t-elle bouleversé notre vision du monde ?Lorsqu’il publie De l'origine des espèces en 1859, Charles Darwin bouscule les croyances et provoque des débats passionnés dans la société toute entière. Aujourd'hui, tout en faisant partie des piliers de la connaissance, la théorie de l’évolution continue de déranger car elle brise l’idée d’une Nature généreuse et prévoyante et remet en cause la place de l’homme.Installez-vous confortablement dans un transat, et laissez-vous conter par Jean-Baptiste de Panafieu comment Charles Darwin, jeune naturaliste curieux embarquant pour un périple autour du monde, a révolutionné notre façon de penser.
"Elle" dans la littérature : Les femmes qui lisent sont dangereusesTitre original : "Les femmes qui lisent sont dangereuses". Les éditions Flammarion ont décliné le titre, mais le contenu reste le même. En tant que "Stéphanoise" je ne pouvais m'empêcher de promouvoir ce titre.Je vous invite sincèrement à découvrir cet ouvrage qui est un vrai coup de cœur.Résumé"À l’origine était la femme, plurielle par nature, tour à tour objet d’amour, de fascination et de crainte. De la Vénus de Willendorf, image d’un idéal féminin tout-puissant, à la Mariée de Niki de Saint-Phalle, offrant le regard de la femme artiste sur sa propre destinée, la quête de l’éternel féminin jalonne l’histoire de l’art depuis les temps les plus anciens. Figures mythiques et tutélaires, les héroïnes amoureuses, d’Eve à Rita Hayworth et de Bethsabée à Camille Claudel, se révèlent brutales ou tendres, ambitieuses parfois, mais toujours ensorceleuses : dangereuses pour les autres et pour elles-mêmes. Parcourant cette galerie des amantes fatales, Laure Adler et Élisa Lécosse proposent un décryptage passionnant d’une histoire trop longtemps laissée aux seuls mains et regards des hommes. Explorant les archétypes, les codes de l’histoire de l’art et leur détournement au fil des époques, elles analysent le lent basculement des femmes vers l’autonomie amoureuse et la reconnaissance du corps et du désir."
« Le Horla » : l’angoisse invisible qui ne me lâche pas
J’ai lu cette nouvelle en quatrième… et franchement, elle me hante encore. Impossible d’oublier cette montée progressive de la folie, cette terreur sourde qui s’insinue et qui te fait douter : est-ce un vrai monstre, ou juste l’esprit qui déraille ?
Le pitch en bref :
Le narrateur, un homme tranquille, commence à sentir une présence invisible chez lui. Le Horla, cette entité qui le hante, boit son eau, lui vole son souffle et le pousse doucement vers la démence. Au début, c’est une sensation étrange, un malaise diffus… puis ça devient une obsession. Il en est sûr : il n’est plus seul, quelque chose l’épie, l’envahit. Et dans un geste désespéré, il met le feu à sa maison pour s’en débarrasser… mais est-ce que ça suffit vraiment ?
Le contexte d’écriture : quand Maupassant se débat avec ses propres démons Ce qui rend cette nouvelle aussi marquante, c’est qu’elle ne sort pas de nulle part : Maupassant lui-même était en proie à des hallucinations, une paranoïa qui le rongeait. Sa maladie, la syphilis, avait commencé à affecter son esprit. Il sentait desprésences, voyait des ombres… Le Horla est presque un journal de sa propre angoisse, une plongée directe dans la peur du dérèglement mental.
Et voilà pourquoi cette histoire est si puissante. Ce n’est pas juste un récit fantastique : c’est une descente dans une terreur réelle.Celle qui s’accroche, qui ne s’oublie pas… et qui, même desannées après l’avoir lue, revient te chatouiller l’esprit.
Ce poème mêle la beauté et la mélancolie de l'automne, qui devient le symbole du passage du temps et de la fin des choses. À travers des images puissantes, Apollinaire exprime une tristesse profonde, où la nature semble pleurer et le train représente l’écoulement inexorable de la vie.
Plusieurs lectures sont possibles :
Une évocation de l’automne et de ses transformations, où la nature reflète les émotions humaines.
Une réflexion sur le temps qui passe, marquée par une forme de résignation et une sensation de fuite.
Un poème funèbre, où l’automne incarne la fin de la vie et la solitude.
Une célébration du cycle naturel, où la saison, malgré sa tristesse, est riche de beauté et de maturité.
En jouant sur la musicalité et les images, Apollinaire transforme l’automne en une expérience émotionnelle universelle, entre douceur et fatalité.
Arthur Rimbaud (1854-1891) est un poète français emblématique du mouvement symboliste. Il commence à écrire très jeune et produit des œuvres marquantes comme Le Bateau ivre et Une saison en enfer.Son style est audacieux, souvent visionnaire, et il influenceprofondément la poésie moderne.
À seulement 16 ans, il écrit "Le Dormeur du Val", inspiré par la guerre franco-prussienne de 1870. Cependant, après une carrière poétique fulgurante, il abandonne l’écriture et mène une vie aventureuse, notamment en Afrique.
Durant son séjour en Éthiopie et au Yémen, il exerce diverses activités commerciales, dont le commerce d’armes, une pratique qui soulève des questions éthiques et qui ternit l’image du poète idéaliste.Ses lettres de cette époque témoignent de sa désillusion et de son épuisement, contrastant fortement avec son passé artistique.
Le poème décrit un jeune soldat endormi dans un paysage paisible et verdoyant. La nature semble le protéger, et tout dans la scène évoque le repos et la sérénité. Cependant, la dernière strophe révèle une vérité tragique : le soldat est mort, touché par deux blessures au côté. Ce retournement brutal choque le lecteur et souligne l’absurdité de la guerre.
Le "Dormeur du Val" est un poème poignant qui illustre la cruauté de la guerre à travers une scène trompeusement paisible. Rimbaud, malgré son jeune âge, parvient à émouvoir et à interpeller son lecteur avec une grande maîtrise poétique
« On m’a élevée ainsi : les garçons et les filles sont à égalité. Je suis aussi libre que mon frère, ma mère est aussi libre que mon père. C’est faux. Je suis une fille, pas un garçon. J’ai 17 ans, mon corps me trahit, je vais avorter.
J’y pense toujours, je n’en parlerai jamais à personne. Parfois, je ne suis pas loin de dire le mot, de le partager avec une amie proche. Et puis non, je renonce. Pourquoi ce silence ? »
« J'ai lu ce que tu as publié sur ton compte Insta. Tu es comme un pigeon qui m'aurait chié sur l'épaule en passant. C'est salissant, et très désagréable. Ouin ouin ouin je suis une petite baltringue qui n'intéresse personne et je couine comme un chihuahua parce que je rêve qu'on me remarque. Gloire aux réseaux sociaux : tu l'as eu, ton quart d'heure de gloire. La preuve, je t'écris. »
Après sa trilogie Vernon Subutex, Virginie Despentes nous revient avec ces Liaisons dangereuses ultra-contemporaines, un roman de rage et de consolation, de colère et d'acceptation, où l'amitié transcende les faiblesses humaines.
Ce soir-là, quand Liam rentre des forêts montagneuses où il est parti chasser, il devine aussitôt qu’il s’est passé quelque chose. Son petit garçon de cinq ans, Aru, ne l’attend pas devant la maison. Dans la cour, il découvre les empreintes d’un ours. À côté, sous le corps inerte de sa femme, il trouve son fils. Vivant. Au milieu de son existence qui s’effondre, Liam a une certitude : ce monde sauvage n’est pas fait pour un enfant. Décidé à confier son fils à d’autres que lui, il prépare un long voyage au rythme du pas des chevaux. Mais dans ces profondeurs, nul ne sait ce qui peut advenir. Encore moins un homme fou de rage et de douleur accompagné d’un enfant terrifié. Dans la lignée de Et toujours les Forêts, Sandrine Collette plonge son lecteur au sein d’une nature aussi écrasante qu’indifférente à l’humain.
Au fil de ces pages sublimes, elle interroge l’instinct paternel et le prix d’une possible renaissance.
Les nouvelles aventures d'Arsène Lupin. Lecture complète
Résister par l'art et la littératureAragon a écrit ce texte en 1943 alors que la France était sous occupation AllemandeHommage aux résistants tombés pour la liberté,Louis Aragon (1897-1982) est une figure incontournable de la littérature française, poète, romancier et essayiste. Il fut également un acteur engagé dans la vie politique et sociale, notamment à travers son militantisme au sein du Parti communiste français et son implication dans la Résistance durant la Seconde Guerre mondiale. Sa poésie traverse différentes phases, du surréalisme au réalisme, et porte des réflexions profondes sur l'amour, la lutte et la condition humaine.
Ce texte est une ode poignante à l'unité dans le combat pour la liberté. Écrit en 1943, pendant l'Occupation, il met en lumière les résistants de toutes convictions, qu'ils soient croyants ou non, en appelant à dépasser les divisions idéologiques.
Voici les aspects majeurs :
Unité malgré les différences : Le poème juxtapose "celui qui croyait au ciel" et "celui qui n'y croyait pas", représentant les croyants et les athées. Tous deux unissent leurs forces pour une cause commune, celle de la liberté, transcendante et universelle.
Symbolisme des figures et des couleurs : La "rose" et le "réséda" symbolisent cette union au-delà des divergences. Ces deux fleurs, bien que différentes, incarnent l'harmonie et la complémentarité.
Sacrifice et héroïsme : Les résistants sont montrés comme des figures tragiques, prêts à mourir pour un idéal plus grand. Leur sang devient une source de vie nouvelle, un geste de régénération pour les générations futures.
Un message de résilience : Le poème illustre le pouvoir de l'amour, de la solidarité et de l'espoir face à l'oppression. Il célèbre l'engagement envers la justice et la liberté.
Ce poème célèbre la fraternité et l'héroïsme dans la lutte contre la tyrannie. Aragon rappelle que, malgré nos différences, c’est en travaillant ensemble pour un idéal partagé que l’on peut surmonter les épreuves. Ce message reste universel et inspirant.
Présentation de Victor Hugo
Victor Hugo (1802-1885) est l'une des figures littéraires et politiques majeures du XIXe siècle en France. Poète, romancier et dramaturge, il a marqué le mouvement romantique avec des œuvres incontournables comme Les Misérables ou Notre-Dame de Paris. Mais au-delà de son génie artistique, Hugo était aussi engagé politiquement, militant pour les droits humains, la justice sociale et la liberté d'expression. Son œuvre mêle souvent des réflexions sur la société, la condition humaine et des questions philosophiques.
Dans ce texte, Hugo aborde le thème de l'ignorance et de la destruction des savoirs, symbolisés ici par l'incendie d'une bibliothèque. Le dialogue entre deux personnages révèle une tension dramatique où la condamnation de l'acte destructeur est centrale. Voici les points clés :
Critique de l'ignorance : Le protagoniste qui met le feu avoue ne pas savoir lire. Cette ignorance apparaît comme un facteur crucial dans cet acte autodestructeur. Victor Hugo utilise cela pour souligner l'importance de l'éducation et de l'accès au savoir.
Le livre comme symbole de lumière : Le poète présente les livres comme des porteurs de savoir, de progrès et de liberté. Ils sont décrits comme des trésors et des héritages précieux qui illuminent l'esprit humain, dissipant les ténèbres de l'ignorance.
Destruction de soi-même : L'acte de brûler des livres est décrit comme un crime contre l'âme humaine. Par cet acte, l'individu détruit une part essentielle de son humanité.
Universalité de la littérature : Hugo évoque des figures emblématiques comme Platon, Shakespeare, et Dante pour souligner l'universalité des idées et le pouvoir transformateur de la littérature.
Ce poème est un cri passionné contre l'ignorance et la destruction des biens culturels. Hugo exhorte à préserver et à valoriser le livre, qu'il considère comme un vecteur de liberté, de connaissance et de progrès. Ce texte reste particulièrement pertinent à une époque où l'accès au savoir est une question clé pour les sociétés modernes.
Les ronces convoquent le souvenir de mollets griffés, de vêtements déchirés, mais aussi des mûres, qu'on cueille avec ses parents dans la lumière d'une fin de journée d'été, alors que la rentrée scolaire, littéraire, approche.Entre les caresses et les crocs, Les ronces de Cécile Coulon nous tendent la main pour nous emmener balader du côté de chez Raymond Carver. Sur ces chemins, elle croise des vendeurs de pantoufles, des chiens longilignes, un inconnu qui offre une portion de frites parce qu'il reconnaît une romancière...La poésie de Cécile Coulon est une poésie de l'enfance, du quotidien, de celle qui rappelle les failles et les lumières de chacun.
Dans cette fable, La Fontaine raconte l’histoire de deux rats, le rat de ville et le rat des champs. Le rat de ville invite son ami des champs à un grand festin, avec de la nourriture raffinée et servie sur un tapis luxueux. Mais leur repas est interrompu par du bruit : les deux rats fuient dans la panique.
Après cet événement, le rat des champs explique qu’il préfère sa vie simple, où il mange en paix et sans crainte, même si sa nourriture est moins sophistiquée. Il invite le rat de ville à venir chez lui pour partager un repas simple et tranquille.
Morale :
La morale de cette fable est claire : il vaut mieux vivre modestement et en sécurité que dans le luxe et la peur constante. Le plaisir et les richesses perdent leur valeur lorsqu’ils sont accompagnés d’inquiétude ou de danger. La Fontaine nous rappelle que la tranquillité et la liberté sont des biens précieux.Forme simple et claire pour élèves :
Le rat de ville = le luxe et le danger.
Le rat des champs = la simplicité et la sérénité.
Le bruit = les risques et les perturbations de la vie opulente.
Cette fable nous invite à réfléchir à ce qui est vraiment important dans la vie : vivre dans la paix ou chercher des plaisirs risqués.
L'Hirondelle = figure sage et prévoyante.
Les petits oiseaux = insouciance et moquerie.
La chanvre = le symbole d'un danger qui grandit si on ne fait rien.
Dans cette fable, une Hirondelle qui a beaucoup voyagé et appris observe un danger futur : la culture de la chanvre par les humains. Elle comprend que cette plante servira plus tard à fabriquer des filets et des pièges pour attraper les oiseaux. L'Hirondelle prévient donc les petits oiseaux, leur conseillant d'agir en arracheant la chanvre tant qu'elle est encore petite ou en mangeant les graines. Mais les oiseaux refusent de l'écouter. Ils se moquent d'elle, la traitant de "prophète de malheur".
Plus tard, lorsque la chanvre est mature et que les pièges sont faits, les oiseaux sont capturés, comme l'Hirondelle l'avait prédit. Ils réalisent trop tard que son avertissement était juste.
Morale
La morale principale est la suivante : il faut écouter les conseils sages et prendre les précautions nécessaires avant qu'un problème ne devienne trop grand pour être réglé. Les petits oiseaux ont ignoré l'Hirondelle et ont payé le prix de leur insouciance. La fable nous apprend que la prévoyance et la sagesse peuvent éviter des dangers.
On peut également en tirer une autre leçon : les humains, comme les oiseaux, ont tendance à croire seulement ce qu'ils veulent entendre et à rejeter les avertissements tant qu'ils ne voient pas le danger de leurs propres yeux.
La fable "La Besace" raconte une histoire où Jupiter invite les animaux à venir critiquer leurs propres défauts. Mais au lieu de reconnaître leurs imperfections, chaque animal préfère se concentrer sur les défauts des autres. Par exemple :
Le singe critique l’ours.
L’ours critique l’éléphant.
L’éléphant critique la baleine.
Même la fourmi critique le ciron, bien qu’elle-même soit minuscule.
La Fontaine veut montrer que nous, les humains, faisons la même chose : nous voyons facilement les erreurs et les défauts des autres, mais nous avons du mal à reconnaître les nôtres. C’est comme si nous avions un sac (une besace) : les défauts des autres sont dans la poche de devant (facile à voir), et nos propres défauts sont dans la poche de derrière (difficile à voir).
Morale :
La fable nous apprend qu’il faut être plus humble et reconnaître nos propres défauts au lieu de toujours critiquer les autres. Elle nous invite à réfléchir sur nous-mêmes avant de juger les autres.
Dans ce récit, La Fontaine illustre la dure réalité des rapports de force dans la société. Le Lion, seigneur du voisinage, représente la domination par le pouvoir et la force brute, tandis que la Génisse, la Chèvre et la Brebis symbolisent la faiblesse et la soumission.
Analyse des personnages :
Le Lion : Il incarne l'autorité absolue et l'injustice, prenant l'intégralité de la proie sous des prétextes variés : son statut, sa force, et sa bravoure. Il démontre que dans une société fondée sur le rapport de force, les plus puissants exploitent les plus faibles sans vergogne.
La Génisse, la Chèvre, et la Brebis : Ces personnages montrent l'impuissance face à l'oppression. Malgré leur alliance, elles ne peuvent rien contre l'injustice imposée par le Lion.
Thèmes abordés :
L'injustice des rapports de force : La fable expose les inégalités dans la répartition des richesses et le pouvoir exercé sans considération pour les autres.
La fragilité des alliances déséquilibrées : Même dans une société, lorsque l'une des parties détient une supériorité écrasante, les plus faibles ne bénéficient pas réellement de l'accord.
La critique du pouvoir arbitraire : La Fontaine dénonce ici le fait que la force et la domination prévalent souvent sur la justice et l'équité.
Morale : Dans une société où règne la loi du plus fort, les alliances avec les puissants ne garantissent ni justice ni égalité. Les plus faibles doivent donc réfléchir aux dangers de s'associer avec ceux qui abusent de leur pouvoir.