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Eco Cités • Fréquence Terre
Eco Cités • Fréquence Terre
30 episodes
3 weeks ago
La Radio Nature • Info environnement, musiques du monde, ambiance Nature
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La Radio Nature • Info environnement, musiques du monde, ambiance Nature
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Episodes (20/30)
Eco Cités • Fréquence Terre
De l’éco quartier à la ville durable : Un nouveau modèle urbain (rediffusion)

Cela fait de nombreuses années que les éco quartiers et autres cités durables fleurissent un peu partout en France et dans le monde. Les initiatives se multiplient, parfois un peu dans leur coin, sans toujours se nourrir les unes les autres.
Les différentes villes qui se sont lancées dans le développement durable ont mis en place beaucoup de solutions, mais elles restent souvent à l’intérieur des quartiers. Elles relèvent, pourtant, la plupart du temps d’initiatives qui vont dans le bon sens.
La question aujourd’hui est : comment passer d’un quartier durable exemplaire à une généralisation pour l’ensemble de la ville ?
C’est l’objet d’un ouvrage intitulé « Du quartier à la ville durable, vers un nouveau modèle urbain ? »
Edité par le Comité 21, cet ouvrage de 164 pages dresse un panorama d’une centaine d’expériences concrètes, innovantes et transférables, menées dans les collectivités françaises et étrangères.
Pour Antoine Charlot, le responsable du programme Territoires durables du Comité 21, et auteur de cet ouvrage, « la ville durable ne peut se résumer à un cortège de maisons passives ou à la construction d’un éco-quartier. Elle doit représenter un changement radical du modèle urbain, qui doit dépasser les seules mesures environnementales ! »
Beaucoup d’exemples dans cet ouvrage, mais surtout pas de modélisation applicable à toutes les villes.
Chaque territoire, chaque commune, doit se construire en fonction de son contexte historique, politique, géographique, et en fonction de sa démographie. De Lille à Marseille, à un village isolé du Cantal, ou du Sénégal au Brésil, la ville durable ne sera pas la même, les enjeux seront différents, les solutions mises en œuvre, très spécifiques.
Il faut donc éviter les labels, mais construire SA ville durable en fonction de SON contexte.
Passer de l’éco quartier à la ville durable, doit se faire par une évaluation de ces expérimentations pour voir comment étendre les solutions à l’échelle d’une ville.
L’ouvrage du Comité 21 redonne les enjeux d’un nouveau modèle urbain. L’urbanisation n’est pas un phénomène récent, mais elle présente aujourd’hui une ampleur inégalée : foncier explosif, paysages sacrifiés, voiture nécessaire et omniprésente, exclusion sociale des centres urbains.
Pour contrer tous ces effets négatifs, l’ouvrage tente d’apporter des réponses concrètes et des pistes de réflexion. Il faut repenser la ville dans son ensemble sans se focaliser sur une seule activité.
Les élus doivent donc s’appuyer sur une stratégie globale qui concerne à la fois l’aménagement urbain et l’ensemble des politiques de la collectivité : l’éducation, la formation, l’emploi ou la solidarité.
Tous les acteurs de la ville doivent être mobilisés pour mettre en œuvre cette stratégie : élus, architectes, urbanistes, sociologues, services publics, associations, ou encore spécialistes de l’énergie… et évidemment les habitants eux-mêmes.
Et comme il faut aussi s’inspirer de l’existant pour essaimer ailleurs, l’ouvrage du Comité 21 détaillent quelques expérimentations parmi les plus innovantes.
Initiative, par exemple d’un éclairage public modulé en fonction des lieux de la ville ou de l’heure de la journée, comme cela se fait à Oslo. Multiplicité de l’offre des transports collectifs, comme à Nantes, ou encore les jardins partagés, qui se développent largement et qui sont des lieux d’échange autour de la biodiversité.
Initiatives encore autour de la participation des habitants, comme à Porto Allegre, au Brésil ou à Echirolles, en Isère ; mixité sociale comme à Barcelone ; intégration de la nature dans la ville comme à...
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7 years ago
3 minutes 31 seconds

Eco Cités • Fréquence Terre
Les villes en transition préparent l’après pétrole (rediffusion)
Vivre la transition au quotidien. Trier ses déchets, éteindre ses lumières, réduire sa consommation d’eau, faire son compost, installer des toilettes sèches ou consommer localement.… Toutes ces initiatives n’ont rien de révolutionnaires en soit et sont peu à peu adoptées par chacun d’entre nous. Mais si elles deviennent banales individuellement, elles peuvent devenir beaucoup plus significatives lorsqu’elles sont mises en œœuvre en cohérence entre elles.
C’est cette démarche qu’adoptent petit à petit plusieurs villes de part le monde. Il s’agit pour elles d’intégrer les enjeux du changement climatique et de se préparer à l’après pétrole. C’est ce que l’on appelle les « Villes et Communautés en Transition ». Elles sont plus de 400 dans le monde et s’inspirent de l’initiative de la petite ville de Totnes, au Royaume Uni.
En 2006, un universitaire irlandais, Rob Hopkins, mène des conférences sur le pic pétrolier et sur ses conséquences sur notre environnement. Séduits par les thèses de l’enseignant, les habitants de Totnes s’interrogent sur les solutions à mettre en œœuvre pour agir, maintenant. La première ville en transition voit le jour ainsi.
L’objectif des pionniers du concept est d’inciter les citoyens d’un même territoire à prendre conscience du pic pétrolier, de ses profondes conséquences, et de l’urgence de s’y préparer.
Il s’agit pour eux de mettre en place des solutions visant à réduire ses émissions de CO2 et sa consommation d’énergie fossile selon un plan d’action baptisé « Plan d’action de descente énergétique » créé par la collectivité.
Ce plan est fondé sur une vision positive de son avenir.
Autre objectif : la relocalisation de ce qui peut l’être en intensifiant les liens entre les habitants et les acteurs économiques locaux. Il s’agit enfin, pour la communauté, d’acquérir les compétences, les savoirs faire nécessaires pour mettre en œœuvre leur idéal.
Il n’y a pas de réponse toute faite adaptable à tous les profils, mais une multitude de petites solutions modulables à souhait, et répondant aux caractéristiques locales. Chaque collectivité doit donc trouver par elle-même les outils convenant à ses enjeux et ses ressources.
Les initiatives de transition peuvent donc être multiples.
Le recyclage ou l’échange des objets usagers est l’une des actions qui s’inscrit dans ce cadre. L’idéal est de recycler ou de réutiliser sur place ou à proximité. Une centrale d’échange, où les particuliers déposent leurs objets et que d’autres peuvent récupérer, est une excellente alternative à la mise en décharge ou au transport lointain pour recyclage.
La production locale d’énergie est aussi envisageable. Moins dépendre du pétrole, mais aussi de réseaux électriques à longue distance qui sont fragiles et représentent une forte déperdition d’énergie, c’est aussi un moyen de valoriser les ressources locales et de créer des emplois sur place. Bois de chauffage, biomasse solaire passif, solaire photovoltaïque et éolien sont les pistes à explorer.
Multiplier les circuits courts dans les approvisionnements dans l’intérêt des acteurs économiques locaux fait partie des possibilités. Les AMAP sont à citer parmi ces circuits courts, mais on peut aussi parler de la filière bois qui a un fort potentiel énergétique et qui peut, dans certaines régions, s’inscrire dans cette filière courte.
L’auto partage, les transports en commun, les parkings à vélos, sont autant de leviers sur lesquels jouer pour inscrire sa communauté dans la transition.
Autre initiative originale que l’on peut ...
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7 years ago
3 minutes 6 seconds

Eco Cités • Fréquence Terre
HOUTEN aux Pays-Bas, le paradis du vélo (rediffusion)
Bienvenue dans la cité qui rend l’automobile inutile ! Ce pourrait-être la devise de la ville de Houten, aux Pays Bas. En quelques années, elle est devenu le paradis du vélo.
Houten, 45000 habitants, est une ville dite « nouvelle » située à 50 km au sud-est d’Amsterdam. Ici, les modes de déplacements, l’aménagement du territoire, le fonctionnement de la commune… tout a été pensé pour inscrire le développement de la ville dans une démarche éco-responsable.
Dans les années 1970, Houten n’était encore qu’un village de 4000 âmes. Et comme beaucoup de bourgades à l’époque, il a fallu penser à s’étendre pour accueillir de nouveaux habitants.
Dès le début de l’extension de la ville, Houten a été pensé en fonction de déplacements en transports collectifs, ou de déplacements en vélo ou à pied… Très compacte, la ville s’étend le long d’un ovale de 3km sur 2km, cintrée d’un périphérique.
Elle est divisée en plusieurs quartiers résidentiels qui s’organisent autour de deux centres villes. Tous les services, les commerces, les établissements publics, sont à quelques pas ou quelques tours de roue.
L’utilisation de la voiture est donc quasiment inutile. D’autant que les chaussées sont adaptées avant tout aux déplacements doux. La voiture n’y est nulle part prioritaire. Pour passer d’un quartier à un autre, les automobilistes doivent obligatoirement passer par le périphérique, ce qui rallonge considérablement le temps de parcours.
A l’intérieur de la cité, ce sont les pistes cyclables qui constituent l’essentiel du maillage routier… Des pistes bordées d’espaces verts. Le réseau cycliste est séparé de celui pour automobiles. Les deux sont clairement repérables grâce à leur enrobé de couleurs différentes. Et lorsque les deux réseaux doivent se croiser, le vélo reste prioritaire.
Les deux roues motorisées sont tolérés sur ces pistes. Mais leur vitesse y est régulée grâce à des ralentisseurs appelés « drempel », sortes de double dos d’âne à l’envers.
Cette structure originale de la circulation fait de Houten une ville très sûre pour le piéton. La sécurité des enfants y est privilégiée… Ils peuvent sans souci jouer hors de leur maison sans crainte. Et l’accès à leur école est facilité par l’implantation des établissements à proximité des pistes cyclables.
Pour aller faire leurs courses, les habitants d’Houten ont majoritairement recours au vélo. Ils font d’ailleurs les 2/3 de leurs achats sur place… Une proportion qui atteint les 100% pour les denrées alimentaires. La voiture ne redevient utile que pour 50% des autres achats.
Les déplacements doux sont plus intensifs à Houten que dans le reste des Pays Bas. 44% des déplacements personnels de moins de 7,5 km se font en vélo et 23% se font à pied.
Les habitants de Houten circulent 25% moins en voiture que dans le reste du pays, et aux heures de pointes, il y a 50 voitures en circulation pour 100 logements au lieu des 65 à 70 voitures en moyenne ailleurs.
En octobre 2008, la ville a d’ailleurs été nommée ville du vélo des Pays-Bas.
La voiture reste tout de même nécessaire pour aller travailler à l’extérieur de la ville. Mais là encore, les habitants privilégient les transports en commun. Les parcs de stationnement pour vélos étant omniprésents à Houten, comme partout ailleurs dans le pays, les deux roues restent le véhicule préféré pour aller travailler… Arrivé à la gare, il n’y a plus que 10 minutes de train pour rejoindre Utrecht, la métropole de 530000 habitants, située à 8 kilomètres.
En dehors du coté « paradis du vélo », Houten est aussi une ville où il fait apparemment bon vivre. Avec plus du tiers de la population qui a moins de 20 ans, Houten est une ville jeune. Mais elle sait aussi offrir des services pour les plus âgés et les personnes seu...
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7 years ago
3 minutes 27 seconds

Eco Cités • Fréquence Terre
Baromètre des villes cyclables : les villes ont encore des efforts à faire
Les villes françaises ont encore des efforts significatifs à faire pour favoriser les déplacements à vélo de leurs habitants. C’est ce qui ressort du dernier baromètre des villes cyclables publié par la Fédération française des Usagers de la Bicyclette (FUB). 316 communes de France métropolitaine et d’outre-mer ont été passées au crible des habitants via le site de la fédération. Les résultats 2017 du classement mettent en avant les difficultés des citadins à se déplacer à vélo confortablement et en sécurité. Au final, seulement 21 villes ont obtenu une note supérieure à la moyenne.
Au palmarès des villes de plus de 200 000 habitants les plus vélo-compatibles, c’est Strasbourg qui se trouve sur la première marche du podium. Avec une note moyenne de 4,10 sur 6, la capitale alsacienne obtient de très bons résultats sur la plupart des critères testés, que ce soit sur la disponibilité des vélos en libre-service, la qualité du réseau de pistes cyclables, ou la possibilité de faire réparer son vélo facilement. 8% des Strasbourgeois circulent à vélo dans la ville qui dispose de 600 kilomètres de pistes cyclables, 6 000 vélos en libre-service, des parkings dédiés et des rues où les vélos sont prioritaires sur les voitures.
Avec une note de 3,91 sur 6, Grenoble s’adjuge la tête du classement des villes de 100 à 200 000 habitants. Les Grenoblois saluent les efforts importants faits par leur municipalité pour favoriser les vélos et affirment que circuler à bicyclette en ville est agréable. Notons encore que c’est La Rochelle qui est distinguée parmi les villes moyennes de 50 à 100 000 habitants. Là encore, la place faite à la petite reine depuis de nombreuses années est saluée par les Rochelais.
Au-delà du palmarès, les Français restent relativement critiques sur le développement de la politique en faveur du deux roues dans la cité. Et ce sont principalement les enfants et les seniors qui se sentent exclus de la mobilité à vélo. Une mobilité pourtant essentielle à leur autonomie et à leur santé.
Pour développer un réseau cyclable performant pour tous, la FUB demande la création d’un fond national vélo doté de 200 M € par an. Il s’agit d’aider les villes à investir dans leur réseau d’itinéraires cyclables. La fédération s’appuie sur les exemples de villes où la politique cyclable fonctionne comme à Nantes, ou à Chambéry.
Les Français ayant participé à l’enquête suggèrent aussi que le vélo peut sauver le train régional. Pour augmenter la fréquentation des TER, et éviter que les lignes les moins utilisées soient fermées, il faut favoriser le rabattement à vélo vers les gares. La France ne compte que 30 000 places de stationnement vélo en gare contre 440 000 aux Pays-Bas où la symbiose train-vélo a transformé le transport en commun en un système « porte-à-porte ». La gare de Grenoble notamment montre la voie aux autres communes françaises avec des ses silos à vélo ultramodernes.
Le vélo est un enjeu majeur pour répondre aux crises sanitaires, souligne encore la FUB. Il est un outil de lutte contre la pollution, le bruit, ou la sédentarité. Il peut également favoriser l’insertion sociale, la recherche d’emploi par une mobilité retrouvée, et permettre de gagner un peu de pouvoir d’achat.
La Fédération française des Usagers de la Bicyclette souhaite que la future loi d’orientation des mobilités donne une impulsion nationale aux politiques cyclables locales. Le Plan vélo, annoncé par la ministre des Transports, doit en particulier inciter les villes françaises à investir enfin sérieusement dans les infrastructures cyclables… Pour permettre aux Français de choisir librement de se déplacer à vélo en toute sécurité pour sa santé, son portefeuille et l’environnement.
Pour aller plus loin :

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7 years ago
4 minutes 2 seconds

Eco Cités • Fréquence Terre
Bus cyclistes : des déplacements conviviaux et écolos (rediffusion)
On connaissait déjà le covoiturage, ce principe de la voiture partagée pour ses déplacements professionnels ou privés, dont le nombre d’adeptes progresse un peu plus chaque jour…
Depuis plusieurs années se développe aussi le principe du pédibus, un ramassage piéton des enfants au sein d’un même village, ou d’un même quartier. Chaque matin, un ou plusieurs parents organisent un circuit sur la commune pour emmener les enfants à l’école, évitant ainsi de multiplier les voitures aux abords des établissements scolaires. Un transport collectif écolo et économique…
Il y a maintenant « les bus cyclistes« . A l’heure ou se développent un peu partout en France les vélos en libre service, tel les Vélov’ à Lyon ou les Vélib’ à Paris, une association toulousaine a eu l’idée, il ya 8 ans déjà, de fédérer ces nouveaux adeptes du deux roues.
OBC, Organisation des Bus Cyclistes, c’est son nom, propose de développer les liens entre habitants, en favorisant les modes de déplacements doux. Basée à Cornebarrieu, en Haute Garonne, Buscyclistes regroupe des amoureux de la nature qui souhaitent promouvoir le vélo comme moyen de déplacement privilégié pour les trajets entre domicile et travail.
Le concept : un convoi de cyclistes circulant sur un circuit alliant convivialité et un maximum de sécurité.
Guidé par un leader, ou conducteur, le convoi emprunte un itinéraire comprenant plusieurs stations avec des horaires de passage prédéfinis. Le conducteur garantissant le respect des horaires, chacun peut ainsi rejoindre le convoi à la station de son choix.
Outre ce bus régulier, l’association propose aussi un service à la demande. Un guide vous accompagne alors pour vous faire découvrir ce mode de déplacement et vous donne tous les conseils nécessaires pour se mouvoir en toute sécurité, ainsi que des exemples d’itinéraires… Des services gratuits, proposés par des bénévoles, qui mettent en avant la l’intérêt écologique du vélo, allié à l’aspect collectif de ce mode de transport et à son utilité.
Aller au travail à vélo peut paraître compliquer, voire incongru. Pourtant, les heureux pratiquants de ce réseau assurent être enthousiastes et redécouvrent le plaisir de faire un peu d’exercice avant d’aller travailler tout en ayant conscience de faire un geste pour l’environnement.
Si l’aventure vous tente, sachez que ces bus cyclistes ne sont pas cantonnés aux petites communes. Lancée en 2005 sur Toulouse, l’idée se répand petit à petit au-delà de la ville rose. Il existe aujourd’hui plus de 160 circuits en France. Si Toulouse affiche fièrement ses 45 itinéraires, Paris et sa petite couronne peut se targuer d’en compter déjà une trentaine. On en dénombre une dizaine à Lyon, ainsi qu’à Nantes ou à Nice, 8 à Mulhouse, 3 à Marseille Grenoble ou Aix en Provence ou encore Reims qui a démarré son premier parcours il y a peu. Mais d’autres circuits sont actuellement en gestation ailleurs.
Pour savoir comment remplacer votre voiture par votre vélo et pouvoir arriver moins stressé au travail, rendez-vous sur le site de l’association,  où vous trouverez tous les itinéraires, les conseils et la méthode pour créer à votre tour votre circuit local.
Pour aller plus loin :

* Organisation des Bus Cyclistes

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7 years ago
3 minutes 23 seconds

Eco Cités • Fréquence Terre
Le baromètre du développement durable (rediffusion)
S’engager pour le développement durable et évaluer les actions engagées, c’est l’objectif du Baromètre du développement durable. Cet outil a été créé en 2008 par le Réseau Cohérence qui regroupe une centaine d’associations, syndicats et entreprises engagés pour un développement véritablement durable et solidaire. Avec la mise en place de ce baromètre, le Réseau souhaite rendre visible et désirable tous les aspects possibles du développement durable en mettant autour du même table citoyens, associations et élus locaux. Julian Pondaven est le directeur du Réseau Cohérence.
« A partir d’un questionnaire, le baromètre du développement durable permet de rendre concrets les engagements à travers cette démarche de dialogue, d’échange et de participation. Elus et associations répondent conjointement au questionnaire au cours d’une réunion et voir ce qui fait ou pas sur la commune et voir ce qui doit être prioritaire. »

Le baromètre se compose d’une centaine de questions réparties sur les 4 piliers du développement durable : l’économie, les solidarités, l’environnement et la citoyenneté. Par ce questionnaire, le Réseau Cohérence insiste sur le fait qu’il ne peut y avoir de démarche de développement durable sans cette prise en compte des quatre piliers.
Sur la Bretagne, 179 communes se sont emparées des questionnaires. Et déjà des dynamiques se sont installées en faveur d’une meilleure prise en compte des piliers du développement durable dans la politique de la cité.
Le Baromètre est présent en Bretagne, en PACA, en Pays de Loire et en Essonne, relayé à chaque fois par une association locale. Avec des questionnaires prenant en compte les spécificités de chaque territoire. Mais toutes les régions de France peuvent s’approprier cet outil grâce à la Pépinière de Baromètre, qui permet d’accéder à un questionnaire adapté à toutes les communes de France.
Pour aller plus loin :

* Baromètre du développement durable
* Réseau Cohérence
* Baromètre des communes de Bretagne
* Baromètre des communes de l’Essonne
* Baromètre des communes de PACA
* Baromètre des communes des Pays de la Loire
* La Pépinière du baromètre des communes de France

 
 
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7 years ago
3 minutes 45 seconds

Eco Cités • Fréquence Terre
Les villages, l’avenir du développement durable (rediffusion)
Si la mise en place d’un Agenda 21 est devenu abordable pour les communes importantes, il n’est en revanche pas si aisé pour les collectivités rurales d’aborder le développement durable de manière concrète et adaptée.
C’est pour accompagner les communes souhaitant se lancer dans l’aventure que l’association « Notre Village Terre d’Avenir » a édité un « Guide des Bonnes Pratiques » des Agendas 21 dans les petites communes.
L’association entend ainsi promouvoir et maintenir la qualité de vie dans les villages qui souhaitent s’engager sur la voie du développement durable.
Pour conjuguer le social, l’économie et l’environnement, les communes rurales de moins de 3500 habitants peuvent ainsi rejoindre l’association Notre Village Terre d’Avenir. En étant ainsi labellisées, elles bénéficient d’une expertise pour pouvoir mettre en place à leur tour leur Agenda 21.
Comme pour n’importe qu’elle commune, plusieurs phases seront alors à programmer.
Il y a d’abord le temps du diagnostic à mener sur la collectivité, un inventaire qui va permettre d’identifier les forces et les faiblesses du territoire, puis de définir les domaines dans lesquels des actions pourront être envisagées. Des réunions publiques seront évidemment nécessaires afin d’associer le plus possible les habitants.
Un comité de pilotage doit ensuite se saisir du diagnostic et proposer des actions à mettre en place selon un calendrier à définir. Les fiches actions qui seront établies permettront d’obtenir le label de l’association.
Le guide des bonnes pratiques passe en revue tous les domaines du développement durable : l’énergie, les transports, la biodiversité, l’aménagement du territoire, mais aussi le social, la gestion des déchets, l’eau, le développement économique, les circuits courts, ou l’intergénérationnel.
Penser globalement pour agir localement
Organisé en fiches pratiques thématiques, le guide est un outil opérationnel qui ne fournit pas seulement des éléments de méthode, mais détaille également des exemples de bonnes pratiques, des idées pour agir, inspirées des expériences locales déjà conduites ailleurs.
On découvre ainsi comment mettre en place une chaudière bois à plaquettes pour chauffer des bâtiments publics, ou comment créer un réseau de pédibus pour desservir les écoles d’un village. La réalisation d’un éco quartier y est aussi détaillée, tout comme la réhabilitation d’un bâtiment agricole.
On peut aussi y puiser une méthode pour favoriser les circuits courts pour approvisionner une cantine et participer ainsi au développement économique des agriculteurs locaux. L’installation d’une station d’épuration à roseaux y est également expliquée, tout comme la récupération des eaux pluviales à l’échelle d’un village.
Pour chaque solution, les impacts environnementaux, économiques et sociaux sont soulignés. Mais les difficultés rencontrées au cours de la mise en œuvre des actions ne sont pas oubliées.
Au fil des ans, ce recueil d’expériences est amené à s’enrichir des nouvelles démarches initiées sur les différents territoires.
Pour aller plus loin :

* Notre Village, Terre d’Avenir
* Le Guide des Bonnes Pratiques

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7 years ago
3 minutes 9 seconds

Eco Cités • Fréquence Terre
Avec la FRAPNA – Le changement par l’exemple (rediffusion)
C’est par l’exemple que l’on peut modifier son comportement. C’est le sens du Guide des Bonnes pratiques que propose la FRAPNA, la Fédération Rhône Alpes de Protection de la Nature. A l’heure où beaucoup nous promettent le changement, la FRAPNA souhaite elle, au contraire, que chacun d’entre nous puisse initier ce changement.
Les nombreux défis environnementaux que notre société doit relever nécessitent la mobilisation d’un maximum d’acteurs, tant au niveau international et national qu’à l’échelon plus local de la collectivité et du citoyen. Mais mettre en œuvre une politique environnementale ne s’improvise pas. Il est souvent compliqué de se lancer dans une action en étant sûr de mobiliser, de convaincre. Manque de connaissances, d’informations, d’expériences voire d’accompagnement, les raisons d’engagements environnementaux ratés sont nombreuses. L’appui d’associations spécialisées est l’un des moyens à disposition des collectivités désireuses de mener à bien leur projet.
Le guide de la FRAPNA permet justement de bénéficier d’un large éventail d’expériences déjà menées, et dont les retours sont évaluables.
Le recueil met en lumière ainsi 20 actions exemplaires présentées sous forme de fiches pratiques. Le contexte dans lequel elles ont été mise en œuvre est détaillé, tout comme leur coût, les partenaires et les plus-values obtenues.
On y découvre par exemple que la ville de Bristol, en Angleterre, a décidé de prendre en charge la gestion de la totalité de ses ressources en eau afin d’en préserver sa qualité et de l’économiser. Récupération des eaux de pluie, contrôle de la qualité des cours d’eau, vérification de l’utilisation de l’eau dans les bâtiments publics et privés, le projet de Bristol a permis d’embellir la ville et de diminuer sa facture d’eau.
En France, à Mouhans-Sartoux, dans les Alpes maritimes, c’est une Régie communale agricole qui a été créée pour permettre aux cantines scolaires de passer au “100% Bio”. La commune ayant des difficultés à trouver des produits biologiques en passant par ses marchés publics, elle a décidé de produire elle-même les fruits et légumes à destination de la restauration collective
A Rueil-Malmaison, en banlieue parisienne, ce sont les crèches municipales qui ont été accompagnées pour diminuer leur impact environnemental et augmenter la qualité de vie des enfants.
Au Canada, la ville de Québec a, elle, amorcé une politique de restauration des berges de la rivière Saint Charles, alliant reconquête de la rivière et valorisation urbaine.
Aux Etats-Unis, en Allemagne, en Espagne, en Grande Bretagne, ou en France, ces exemples ont plusieurs points communs : l’amélioration de la prise en compte de l’environnement, un caractère innovant, et leur faculté à être transposable à d’autres territoires.
Que ce soient des initiatives simples, rapides et peu coûteuses à mettre en œuvre, ou de réels programmes ambitieux de long terme, les actions de ce Guide des Bonnes pratiques de la FRAPNA sont un appel à l’action et la collaboration de chacun.
 
Pour aller plus loin :

* FRAPNA, Fédération Rhône Alpes de Protection de la Nature
* Guide des Bonnes pratiques de la FRAPNA

 
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8 years ago
3 minutes 5 seconds

Eco Cités • Fréquence Terre
Les 104 projets inutiles de France Nature Environnement (rediffusion)
Autoroutes, parcs de loisirs, barrages, aéroport, décharges, golfs, viaducs ou grand stade… C’est une centaine de projets d’aménagements du territoire qui sont pointés comme inutiles par la Fédération France Nature Environnement. Après le drame du barrage de Sivens, la question de la légitimité et de l’utilité de certains grands travaux se pose de plus en plus prestement.
Sivens, Notre Dame des Landes ou le Center Parc de Roybon en Isère sont les points de crispations les plus médiatiques actuellement. Mais ils ne doivent pas en occulter d’autres.
L’association a ainsi recensé 104 projets dont les coûts environnementaux sont sous-estimés ou dont les bénéfices sociaux et économiques paraissent surévalués.
104 points noirs qui révèleraient un grave déficit de démocratie d’après France Nature Environnement qui, dans ces dossiers, se bat pour que la nature soit préservée, le dialogue environnemental respecté et l’intérêt général défendu.
Quel que soit la région de France où le projet doit se faire, des similitudes apparaissent.
La plupart du temps, la consultation de la société civile reste réduite au strict minimum. En face de l’avis des citoyens, le poids des lobbies l’emporte souvent. Développement économique et chantage à l’emploi ont en général plus d’écho que l’aspect environnemental auprès des décideurs.
France Nature Environnement souligne aussi la précipitation avec laquelle les travaux démarrent. Ils sont souvent engagés avant même l’aboutissement des différents recours juridiques déposé par les associations.
Ces associations, qui tentent de s’opposer aux projets ou qui souhaitent les améliorer, se retrouvent alors devant le fait accompli. Le temps que la justice se prononce, il est souvent trop tard. Car si elle déclare le projet illégal, les bulldozers sont déjà entrés en action.
Si les recours en justice se multiplient face à ces projets, c’est donc qu’il y a un problème dans le débat démocratique préalable. Il y a bien des enquêtes publiques, mais elles ont montré depuis longtemps leurs limites. En général, elles permettent uniquement de discuter des modalités de mise en œuvre des projets, rarement de leur opportunité. Ces enquêtes s’appuient sur des documents illisibles pour la plupart des citoyens : des notes de synthèses indigestes, sans outil pédagogique pour en appréhender toutes les arcanes sont soumises à l’appréciation de chacun.
L’existence de ces enquêtes ne bénéficie souvent que de peu de publicité. Un encart sur le site internet d’une collectivité ou dans la presse ne suffit pas à donner envie au citoyen de se saisir d’un dossier qui pourtant modifiera à terme son cadre de vie. La participation à ces enquêtes reste, en conséquence, très faible.
France Nature Environnement souligne aussi un paradoxe dans la posture de l’Etat. Alors qu’il demande régulièrement aux citoyens de se mobiliser pour répondre aux défis écologiques, il avalise des projets d’aménagement qui ignorent totalement ces questions. Et il prend le prétexte de l’utilité publique pour accorder des dérogations qui passent outre ses propres engagements environnementaux.
Le choc de simplification voulu par le Président de la République est également pointé du doigt. L’idée défendue par ce concept est que « les procédures de participation du public et de prévention des atteintes à l’environnement sont des obstacles à la compétitivité et au redressement économique et social du pays ». Cette volonté de simplification est en contradiction avec le discours officiel qui proclame que la France doit être le « pays de l’excellence environnementale » !
Face à ces atteintes au droit du citoyen, les associations s’emparent des dossiers d’aménagement et s’emploient à démontrer les aberrations des projets en gestation....
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8 years ago
3 minutes 32 seconds

Eco Cités • Fréquence Terre
Repenser la ville de demain, dès aujourd’hui ! (rediffusion)
Comment vivrons-nous dans 50 ans ? A quoi ressemblera notre environnement ? Comment seront organisées nos villes ?
Ces questions autour de notre avenir immédiat n’ont jamais été aussi cruciales. L’explosion démographique que la planète a connue depuis plus de 50 ans a modifié durablement nos modes de vie et le visage de nos cités.
Nous pourrions être près de 9 milliards d’individus sur terre en 2050. Les mégapoles se multiplient à travers le monde. Avec ces 12 millions d’habitants, Paris fait figure de petit poucet comparée à New York et ses 22 millions d’habitants, Mexico, 23 millions ou Tokyo avec 35 millions d’habitants.
Et en 2050, plus du 1/3 de la population mondiale sera citadine. Ce qui n’ira pas sans poser de sérieux problèmes si nos modes de vie ne change pas radicalement.
Il y a quelques mois, le site « M ta terre » publiait un dossier sur la question en imaginant ce que pourrait, ou devrait être la ville de demain.
De manière didactique, le site, qui s’adresse volontairement aux enfants et aux ados, décrypte les enjeux  d’un développement maitrisé de nos villes et envisage les solutions pour faire face aux problèmes que pose cette explosion urbaine.Eau potable, transports, logements, gestion des déchets, pollution, accès aux soins et à l’éducation, autant de critères à intégrer pour permettre à tous de vivre dignement, et à la planète de respirer.
Les urbanistes repensent ainsi les villes de manières plus écologiques, plus respectueuses de l’environnement et de ses habitants. Cela passe par une maitrise de l’étalement urbain qui est la règle depuis des décennies. En rognant sur les espaces agricoles, les villes se sont étendues et avec elles, tous les services et réseaux nécessaires : eau, gaz, électricité, transports, ou approvisionnement en denrées.
Les espaces urbains ne doivent plus être pensés comme des rajouts d’éléments posés les uns après les autres, sans cohérence, mais étudiés comme un système global où les logements, les transports, les magasins, les services et les lieux de travail sont imbriqués pour limiter les déplacements, rationaliser les ressources, et favoriser les liens sociaux.
Ce sont tous ces éco quartiers qui fleurissent un peu partout et qui tentent de répondre à cet impératif écologique et social.
Le dossier de « M ta terre » explore aussi les questions d’énergie et de transports, en mettant l’accent sur le développement des pistes cyclables, les transports en commun, et l’auto partage. Les déplacements quotidiens devront se limiter en rapprochant, quand c’est possible, le travail du lieu d’habitation ou en développant le télétravail quand cela s’y prête.
Coté alimentation, artisanat ou services, l’idée d’un retour aux producteurs et commerçants de proximité est l’un des  impératifs économiques et environnementaux.
La place de la nature en ville est aussi primordiale, tout comme l’est l’implication du citoyen dans le développement de ces cités durables.
Pour compléter et accompagner ce dossier, une BD est à découvrir en ligne. Autour de la question des déplacements en 2050, elle suggère 3 scénarios possibles pour le transport des hommes et des marchandises. Car dans l’optique de réduire de 3% par an nos émissions de CO2, comme s’y est engagée la France, c’est sur les transports que le plus gros effort doit être porté… 35% des émissions de CO2 sont dues à ces transports.
Pour aller plus loin :

* A quoi ressemblera la ville de demain ?
* Comment bougerons-nous dans le futur

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9 years ago
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Eco Cités • Fréquence Terre
Des cadeaux citoyens
Les fêtes approchent et les cadeaux sont normalement déjà bien avancés.
Mais si vous n’avez pas encore tout, s’il vous manque des idées pour un parent ou un ami, alors pourquoi ne pas offrir quelque chose qui pourra lui faire découvrir des initiatives qui changent le monde ? Voici donc quelques idées de « cadeaux citoyens »
 
Commençons par ce livre d’Emmanuel Daniel, « Le Tour de France des alternatives ».
Pendant 6 mois, le jeune journaliste a entrepris un tour de France à la rencontre des utopies concrètes. Du monde de l’entreprise, à la santé, en passant par l’éducation, l’alimentation, ou la vie démocratique locale, Emmanuel Daniel a observé les expériences citoyennes qui font prendre conscience qu’il est possible d’œuvrer pour un autre modèle de société.
Monnaies locales, banques villageoises, entreprises coopératives, parcs éoliens citoyens ou habitats groupés, autant de domaines où ces révolutionnaires de l’ombre œuvrent pour changer la vie quotidienne ou pour transformer la ville.
Par leurs initiatives ils ont pris conscience que l’on est capable de mener ensemble des projets citoyens. Des initiatives qui ont profondément transformé les personnes qui s’y sont investi.
 

* « Le Tour de France des alternatives » le carnet de route d’Emmanuel Daniel, est publié au Seuil.

 
 
 
D’autres rencontres, d’autres initiatives, avec « Ils changent le monde : 1001 initiatives de transition écologiques », de Rob Hopkins.
 
Le fondateur du mouvement de la transition explique dans ce livre pourquoi il faut passer à l’action et comment. A travers des histoires d’actions locales réussies – jardins partagés, supermarché coopératif, coopérative électrique ou monnaies locales – Rob Hopkins donne à découvrir la transition et apprend à s’organiser pour vivre mieux au lieu de chercher à avoir plus.

* « Ils changent le monde : 1001 initiatives de transition écologiques », de Rob Hopkins, est publié au Seuil.

 
 
 
 
 
Dans « Les Défricheurs », Eric Dupin nous propose également des rencontres avec ceux qui expérimentent et inventent dans les domaines social et écologique.
 
Ils ont choisi de vivre en rupture de la société où la consommation reste la valeur dominante. Et s’ils se sont détachés du consumérisme, ces défricheurs n’en restent pas au simple rejet d’un monde. Ils tentent d’inventer de nouvelles façons de vivre, d’expérimenter d’autres manières de produire.
Au-delà d’un simple catalogue d’initiatives, le journaliste s’interroge sur le sens des utopies présentées et si les multiples actions locales peuvent préfigurer un changement plus large de la société.

* « Les Défricheurs », d’Eric Dupin, est publié aux Editions La Découverte.

 
 
 
 
 
 
Sortir du dogme de la croissance, c’est aussi le fil directeur du film « Sacré Croissance » de Marie-Dominique Robin.
La réalisatrice a parcouru 3 continents durant 2 ans pour recueillir les témoignages de ceux qui construisent un autre monde fondé sur le toujours mieux. Dans ce film, elle détaille la genèse des initiatives locales qui montrent la voie vers une société plus équitable.
Les héros locaux rencontrés démontrent concrètement que l’on peut se défaire du dogme de la croissance. Un dogme décortiqué par des économistes, des sociologues ou des philosophes qui expliquent en quoi ces initiatives de terrain incarnent la transition écologique et économique.
 
« Sacré Croissance » se décline aussi dans un livre où Marie-Dominique Robin prend le parti de se situer en 2034. Elle imagine que grâce à un étonnant sursaut collectif survenu le 14 avril 2014, après la publication du cinquième rapport du Groupe d’experts intergouver...
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10 years ago
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Eco Cités • Fréquence Terre
Le Calendrier de l’Avent du développement durable 2014
A quelques semaines de Noël, beaucoup de familles affichent dans leur salon un calendrier de l’Avent, dont la vocation chrétienne initiale était de faire patienter les enfants en leur offrant chaque jour une image. Au fil du temps, ce sont des friandises que ces enfants ont pu découvrir au quotidien. Certains, plus favorisés, y trouvent même des jouets.
Loin de ces conceptions religieuses ou mercantiles, une alternative est possible en alliant tradition de Noël et sensibilisation à l’environnement.
C’est le canton de Genève, en Suisse, qui a mis en œuvre il y a déjà 14 ans, un calendrier de l’Avent du développement durable. Les fins d’années étant souvent le temps des bilans et réflexions avant l’année nouvelle, ce calendrier propose un voyage de l’Avent à travers le développement durable, en montrant chaque jour un exemple de bonne pratique locale.
24 fenêtres, ouvertes sur la durabilité, décortiquent une des bonnes pratiques, qui peut porter autant sur une réflexion autour de la consommation responsable, que sur les actions d’une association ou d’une ONG pour renforcer par exemple la solidarité entre personnes valides et personnes handicapées. 24 coups de projecteurs qui permettent à tous d’acquérir de nouvelles connaissances pour un comportement éco-responsable.
L’édition 2014 de ce calendrier a pour thématique l’Année Internationale des Sols, qui démarre le 1er janvier 2015. Initiée par l’Assemblée générale de l’ONU, cette Année Internationale vise à accroître la sensibilisation et la compréhension de l’importance des sols pour assurer la sécurité alimentaire et permettre à l’écosystème de remplir ses fonctions essentielles.
Le calendrier fait donc sien cet objectif. A partir de la ressource qu’est le sol, il propose un parcours à travers l’agriculture écologique, la durabilité des systèmes d’alimentation jusqu’au gaspillage alimentaire. Le commerce équitable, le changement climatique, les stratégies d’efficacité énergétique ainsi que les avancées dans le domaine du recyclage sont d’autres thèmes importants de cette édition 2014.
Interactif, le calendrier s’ouvre aussi à des tchats avec des experts et des personnalités engagées qui permettront d’approfondir les thèmes du calendrier. Ainsi, le 8 décembre aura lieu un échange avec des délégués présents à la Conférence de l’ONU sur le Climat qui se tient à Lima, au Pérou, jusqu’au 12 décembre.
Publié en 5 langues, le calendrier n’est pas que pédagogique. Il est aussi ludique à travers un quiz quotidien permettant de gagner des cadeaux durables.
Le canton de Genève, promoteur de ce calendrier de l’Avent, a également publié un Guide des achats professionnels responsables, un ouvrage de référence qui vise à sensibiliser les acteurs des domaines public et privé au développement durable.
Enfin le canton a institué, en 2002, un concours annuel visant à promouvoir les initiatives émanant de la société civile en matière de développement durable. Les projets ou réalisations doivent contribuer à favoriser un juste équilibre entre efficacité économique, solidarité sociale, et responsabilité écologique, pour Genève ou sa région. L’édition 2015 du concours est ouverte… Les inscriptions sont à faire avant le 31 janvier 2015.
 
Pour aller plus loin :

* Le Calendrier de l’Avent pour le développement durable
* Le Guide des achats professionnels responsables
* Bourse du développement durable de Genève
* Année Internationale des Sols
* Conférence de l’ONU sur le Climat

[youtube]http://youtu.be/b8v27rQTl0k[/youtube]
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10 years ago
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Eco Cités • Fréquence Terre
11 octobre 2014 – journée anti TAFTA (traité transatlantique)
Ecocités est le rendez-vous des initiatives locales qui tentent de rendre la ville et la société plus durable. Initiatives citoyennes ou actions menées par les collectivités, elles restent à ce jour encore possibles.
Mais en sera-t-il encore de même dans quelques années ?
La question peut se poser cruellement alors que se négocie en ce moment le fameux traité transatlantique. TAFTA, CETA, ou TISA, ces sigles désignent des accords de libre-échange et d’investissement négociés dans le plus grand secret. S’ils sont adoptés, ils consacreront la domination des multinationales sur nos sociétés, au détriment des citoyens et de la démocratie. Présentés comme le remède miracle à la crise et comme solution à la relance de la croissance, ces accords s’attaquent en fait aux normes sociales, financières, sanitaires, culturelles et environnementales.
Concrètement, si elles s’estiment lésées, les multinationales pourront poursuivre les Etats ou les collectivités locales devant des tribunaux d’arbitrage privés. Ces accords menacent donc de mettre en péril ce qui rend nos sociétés encore vivables.
Pour tenter de contrer ce qui se trame, la mobilisation des citoyens européens prend de l’ampleur. Des nombreuses pétitions circulent sur le net et des actions fleurissent un peu partout.
Le point d’orgue de cette mobilisation sera le samedi 11 octobre. La journée européenne d’action se déclinera localement, partout en France.
L’occasion pour chacun de nous de se déclarer « hors TAFTA » pour faire échouer ces négociations.

* A Paris, le rendez-vous est donné place de Stalingrad, à 14h30.

[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=-AXPpS5n_gE[/youtube]
 
Et alors qu’une poignée de financiers réfléchit à comment partager les richesses mondiales entre privilégiés, une question se fait plus urgente : Comment nourrir les villes du futur dans 30 ou 40 ans ?
En 2050, nous serons entre 9 et 10 milliards d’habitants sur la planète, en majorité des urbains. Pour résoudre cette équation, différents modèles s’affrontent. Entre d’un coté une agriculture de plus en plus industrialisée avec serres géantes et fermes surdimensionnées, et de l’autre des productions locales, bio et en jardins partagés, comment nos sociétés souhaitent-elles s’alimenter ?
Cette question est au centre du Festival du film documentaire « Alimenterre » qui se déroule du 15 octobre au 30 novembre 2014.
A partir d’une sélection de films documentaires, ce festival invite chacun à débattre avec des spécialistes sur les enjeux agricoles et alimentaires Nord – Sud. Et pour cette 8ème édition, le festival s’ouvre à l’international. Il se décline en France, dans plusieurs pays européen, ainsi qu’en Afrique de l’ouest et sur le continent américain.
[vimeo]http://vimeo.com/105121566#at=0[/vimeo]
Parmi les évènements, citons notamment la projection du film « Nourrir les villes : un enjeu pour demain », de Irja MARTENS, le 21 octobre à Paris. Proposé par le Réseau d’Etudiants pour le Développement Durable et la Maison des Acteurs du Paris durable, le film balaye plusieurs alternatives agricoles. D’un agro-parc géant à Bangalore en Inde, jusqu’à Berlin, capitale de l’agriculture urbaine, le tour d’horizon exposé servira de base au débat proposé ensuite.
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11 years ago
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Eco Cités • Fréquence Terre
Des initiatives citoyennes pour changer le monde !
Ecologique, économique, sociale, la crise que nous traversons se fait chaque jour un peu plus profonde. Pour inverser la tendance et avancer vers une société plus écologique, plus sociale et plus humaine, des initiatives citoyennes tentent, localement, de changer le monde. Un peu partout en France, se réinventent au quotidien nos façons de produire, d’échanger, d’habiter, de nous alimenter, de nous déplacer, ou d’élever nos enfants.
Le Collectif pour une Transition Citoyenne, qui regroupe des mouvements tels que ATTAC, le réseau des AMAP, les Colibris, les Villes et Territoires en transition, ou des organismes comme la NEF, les Biocoop ou Enercoop, organise le samedi 27 septembre 2014 la Journée de la transition citoyenne, une grande fête qui va mettre en lumière les centaines de milliers de personnes qui construisent des alternatives au modèle actuel.
Localement, dans les villes et les villages, des évènements vont permettre de faire connaitre au plus grand nombre les actions qui visent à conduire chaque territoire sur le chemin d’une société plus harmonieuse. Ce sera l’occasion par exemple de découvrir où et comment s’approvisionner en produits sains et locaux, ou de se convertir aux énergies renouvelables. Pour sortir des circuits financiers traditionnels, des outils pour donner du sens à son argent seront aussi présentés. Et en devenant coopérateur d’un média alternatif, chacun pourra également retrouver le chemin d’une information engagée, libre et sortant du flux uniforme des grands médias nationaux.
S’engager dans un projet de récupération et de réparation, participer à la gouvernance de son entreprise, soutenir des actions d’insertion ou le commerce équitable, participer à la vie associative locale, ce sont autant d’idées qui seront à découvrir au plus près de chez soi ce week-end. Des stands pour s’informer, des ateliers pour apprendre, des débats pour comprendre, des projections pour découvrir, des marchés paysans pour déguster, les nombreux lieux et les formes multiples de cette journées doivent permettre d’accroitre le nombre de personnes et de structures qui s’engagent concrètement dans cette transition, afin d’amplifier la visibilité des initiatives citoyennes et leur donner un écho maximal.
[vimeo]http://vimeo.com/105228862[/vimeo]
Cette journée vient en point d’orgue de la campagne « Moi, Citoyen » lancée par le Collectif afin d’encourager les citoyens et citoyennes à s’engager dans la transition de manière concrète : mieux comprendre le sens de cette transition pour mieux s’en inspirer.
Tel que le Collectif la définit, « la transition est un mouvement global pour inventer ensemble un monde économiquement viable, socialement responsable et écologiquement soutenable : une transition non-violente vers des sociétés du bien-vivre par l’éducation, la culture, les échanges fraternels et la recherche de l’intérêt général. »
La transition est en marche et ne se limite pas à une poignée de marginaux. Les alternatives existent, fonctionnent et tout le monde peut y prendre sa part.
 
Pour aller plus loin :

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11 years ago
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Eco Cités • Fréquence Terre
Les utopies concrètes – un engagement qui change aussi le citoyen


Le journaliste Emmanuel Daniel a parcouru la France pendant 6 mois à la rencontre de ces citoyens qui tentent de changer localement notre modèle de société par des initiatives concrètes ayant trait entre autres à la santé, l’alimentation, l’éducation, ou l’économie, pour que leurs utopies se concrétisent.
Ces révolutionnaires de l’ombre, qui œuvrent pour  changer la vie quotidienne ou pour transformer la ville, ont pris conscience, par leurs initiatives que l’on est capable de mener ensemble des projets citoyens. Des initiatives qui ont profondément transformé les personnes qui s’y sont investi.
« Il y a une envie d’autre chose », constate Emmanuel Daniel. Selon lui, quand on donne aux gens la possibilité d’être un acteur généreux, ils la saisissent. Les personnes qui se lancent dans ces actions reprennent confiance en eux et dans les personnes qui les entourent.
A quelques semaines des élections municipales, on pourrait penser que ces militants du quotidien auraient envie d’influer de l’intérieur sur les politiques municipales. Pourtant, l’engagement au sein d’une politique institutionnelle reste marginal. Problème de défiance. Pour beaucoup  cela ne semble pas la meilleure façon de faire bouger les choses. Certains comptent tout de même le faire comme à Chambéry par exemple, où des habitants vont monter une liste citoyenne proposant des instances de démocratie directe.
L’envie d’Emmanuel Daniel est maintenant de propager le virus des alternatives à ses voisins, vaccinés contre l’utopie et maintenus sous perfusion de croissance. Une AMAP devrait être sa première initiative. Mais le plus compliqué pour lui est aujourd’hui de convaincre ces adeptes de la croissance et du pouvoir d’achat et d’obtenir leur consentement, pour rendre ses utopies réalisables, telles que les a décrites Yona Friedman dans son livre « Utopies réalisables ».
Au-delà de son action locale, Emmanuel Daniel s’attèle aussi à l’écriture d’un livre relatant son périple et les actions rencontrées.
Pour aller plus loin :



* Tour de France des alternatives
* A la rencontre des utopies concrètes
* « Utopies réalisables », de Yona Friedman, aux éditions L’éclat (cité par Emmanuel Daniel)


 

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11 years ago
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Eco Cités • Fréquence Terre
Planète Durable – Le comité 21 – Une aide au pilotage durable pour les collectivités et les entreprises
le Comité 21 produit des recommandations stratégiques et méthodologiques, ainsi que des ouvrages qui font référence. Il réunit l’ensemble des parties prenantes concernées : entreprises (multinationales et PME), collectivités (des communes aux régions), associations (environnement, développement, solidarité locale, défense des droits humains…), institutions, établissements d’enseignement supérieur et médias.
A l’occasion de la sortie du guide pratique du marketing durable, CDURABLE.info et Fréquence Terre ont accueilli en direct du salon Planète durable Gilles Berhault et Dorothée Briaumont.
Écoutez cet entretien enregistré lors du salon planète durable en Avril 2001 (60 min).
 

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11 years ago
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Eco Cités • Fréquence Terre
Tour de France des Agenda 21, du Limousin à l’Ile de France
Alors que le tour de France cycliste parcourent le pays en nous faisant profiter des paysages, c’est dans un tour de France des Agenda 21 que nous vous emmenons cette semaine. Et le temps pluvieux de ces derniers jours – tant social que météorologique – mérite bien d’aller voir ailleurs si l’atmosphère est meilleure et si les initiatives ont de quoi nous réconcilier avec les vertus de la citoyenneté.
Direction le Nord de la France, tout d’abord, où les pompiers du SDIS 59 – le Service départemental d’incendie et de secours du Nord – se mettent à l’apiculture. Les centres de secours et d’incendie de Quesnoy-sur-Deûle et de Marcq-en-Barœul se sont en effet équipés de ruches. Une démarche qui s’inscrit dans l’Agenda 21 du SDIS 59.
L’initiative vise à permettre aux pompiers de « déconnecter » plus facilement entre deux interventions. Si le démarrage a été timide, le scepticisme du début a été vite dépassé. La récolte de printemps a été encourageante. Et les quatorze kilos ainsi récolté ont été vendu au profit de l’Œuvre des pupilles, pour les orphelins des morts en intervention. De nouvelles ruches vont même être déployées sur les 21 hectares que possède le SDIS du Nord qui compte ainsi développer la biodiversité, en favorisant les espèces locales, tout en faisant un acte de solidarité.
 
Cohésion sociale, cohésion urbaine, c’est la dynamique qu’à instauré de son coté le Conseil Général de l’Essonne en lien avec les associations de plusieurs communes du département.
Soutien scolaire, aide à la recherche d’emploi, échanges de savoirs et de compétences, le plan départemental est un appui indispensable pour les quartiers inscrits dans un programme de rénovation urbaine.
Quatorze associations ont signé avec le département un Pacte partenaire, leur garantissant un soutien financier pérenne de trois ans. Le Conseil Général met également ses services publics de proximité (Maisons départementales des solidarités, centres de PMI …) à la disposition de ces associations.
Du covoiturage de proximité, c’est l’offre qui vient d’être lancé en Limousin sur la commune d’Ayen, en Corrèze, en partenariat avec la SNCF Limousin, son Système de Mobilité Eco-durable Ecosyst’m, la commune d’Ayen, et les associations locales.
Partant du constat que les transports collectifs diminuent, que les distances à parcourir augmentent et que les déplacements en zones rurale ont des coûts de plus en plus importants, déployer un système de covoiturage de proximité s’avérait indispensable pour les trajets de petites ou moyennes distances.
A Ayen, ce petit village de 723 habitants, le système s’est adossé à une monnaie locale, répondant ainsi aux enjeux et engagements sociétaux. Il allie mobilité durable et redynamisation des territoires en favorisant l’entraide, la vie sociale et l’économie de proximité.
Après s’être inscrit sur la plate forme locale, les utilisateurs sont mis en relations par mail ou par téléphone. Le passager achète des coupons pour payer son covoitureur, sur la base de 5 centimes par kilomètre, coupons que le chauffeur va ensuite échanger contre des « Y’ACA », la monnaie locale, qu’il ira utiliser pour ses achats chez les commerces et services locaux partenaires.
Avec Eocsyst’m, la commune d’Ayen allie ainsi développement durable, cohésion sociale et développement économique local.
 
Enfin en Ile de France, ce sont les derniers jours pour participer à l’appel à projet lancé par la Direction Régionale et Interdépartementale de l’Environnement et de l’Energie qui a pour mission d’encourager la mise en place des Agenda 21. Afin d’accompagner financièrement des collectivités engagées dans la démarche...
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11 years ago
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Eco Cités • Fréquence Terre
Demain, un film pour réinventer le monde
Le monde est en crise. Les solutions existent. Un film veut leur donner un visage.
« Demain », réalisé par Mélanie Laurent et Cyril Dion, veut s’attacher à mettre en lumière ces solutions pour montrer à quoi notre société pourrait ressembler, demain.
Crises écologiques, crises économiques, crises sociales… Le monde dans lequel on vit enchaine les dérèglements. Beaucoup de choses ont été tentées pour résoudre ces crises, mais sans jamais vraiment parvenir à renverser la tendance. Peut-être parce que les solutions envisagées ne s’écartent pas assez des schémas traditionnels de notre société entièrement tournées vers la consommation, le profit immédiat et le culte de la croissance.
Pourtant, aux quatre coins du globe, des initiatives se multiplient. Des citoyens de tous horizons imaginent un autre monde, une autre société, plus respectueuse de l’homme, de la planète, de notre futur.
C’est pour donner de l’écho aux engagements de ces révolutionnaires de l’ombre, que Mélanie Laurent et Cyril Dion se lance aujourd’hui dans la réalisation d’un film entièrement dédié à ces militants du quotidien.
[youtube]https://www.youtube.com/watch?v=rkXluaB5fSY[/youtube]
Porte parole du Mouvement des Colibris aux cotés de Pierre Rabhi, et directeur du magazine Kaizen, Cyril Dion a longtemps exploré les alternatives à notre société. Aux Colibris ou pour les besoins du magazine Kaizen, il s’attache à donner du sens et du retentissement aux solutions locales qui s’attaquent au désordre global, pour paraphraser le film de Coline Serreau auquel il a participé.
Mélanie Laurent, elle, est engagée depuis de nombreuses années aux cotés de Greenpeace ou de la Fondation France Liberté Danièle Mitterrand. A coté de son métier d’actrice et de réalisatrice, elle s’est engagée par exemple pour dénoncer les ravages provoqués par la surpêche.
Forts de leur expérience et de leur motivation, Cyril et Mélanie tentent aujourd’hui de donner une autre dimension à ces actions du quotidien. Au travers d’un film, « Demain », ils veulent donner un visage à ce monde meilleur en construction. « Nous avons besoin d’imaginer le futur, de le rêver, pour le mettre en œuvre. Et rien n’est plus puissant que le cinéma pour y parvenir », affirment-t-ils. Et de citer Mohammed Yunnus, prix Nobel de la Paix, pour qui « seule l’élaboration de cette nouvelle vision du futur, à partir des solutions du présent, sera assez puissante pour entraîner un grand nombre d’habitants de la planète dans la construction d’une société nouvelle ; à l’instar de ce que le rêve du progrès a suscité au XXe siècle. »
« Demain » part donc à la rencontre des expériences les plus abouties dans tous les domaines : agriculture, énergie, habitat, économie, éducation, démocratie. A partir de ces expériences, nos globe-trotters vont tenter de reconstituer le puzzle qui permettra de construire une autre histoire de l’avenir. Pour cela,
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Eco Cités • Fréquence Terre
Curitiba – la ville écologique à bout de souffle
C’est au Brésil que nous allons cette semaine, à l’occasion de l’ouverture de la coupe du monde de football. Et plus précisément à Curitiba, l’une des villes qui accueillent les matchs de la compétition.
Hormis le fait d’abriter deux des clubs historiques du foot brésilien, Curitiba est surtout connue pour être la ville écologique par excellence. Un engagement qui n’est pas récent puisque les municipalités qui se sont succéder depuis 40 ans à la tête de la ville travaillent sans relâche au développement de la cité dans le respect des populations et de l’environnement.
Située au sud du Brésil, Curitiba a vu sa population multipliée par 12 en 50 ans, passant de 150.000 habitants en 1950 à près de 1.8000.00 habitants en 2010. Il a donc fallu très tôt anticiper cette croissance.
Les habitants de Curitiba ont donc souhaité conserver la douceur de vivre de leur cité. Ils redoutaient que le développement soit mal maitrisé comme dans d’autres mégalopoles brésiliennes telles que Rio ou Sao Paulo. Un programme d’urbanisation innovant a ainsi été mis en place afin d’associer croissance économique, développement social et protection de l’environnement.
Un des premiers chantiers engagé a été le développement d’un réseau de transport en commun qui soit la colonne vertébrale d’une urbanisation cohérente. C’est la clé du modèle curitibain. Plutôt que de construire un métro, comme beaucoup de grandes villes, Curitiba opte pour des autobus en site propre. Les véhicules extra-longs, bi-articulés, transportant jusqu’à 270 passagers, sillonnent la ville au milieu des artères principales.
Les stations, des tubes transparents servant de sas, sont conçues pour être accessibles aux personnes à mobilité réduite. Elles sont équipées de points d’achats de tickets, comme dans des stations de métro afin d’éviter l’attente à la montée dans les bus. On y trouve des kiosques à journaux, des fleuristes… De quoi patienter sereinement en attendant son bus… Une attente qui reste limitée : toutes les deux minutes, un bus s’arrête devant les stations-tubes !
Le maillage du réseau à lui été pensé pour desservir pleinement et rapidement à la fois le centre de la ville et l’ensemble de la périphérie. 340 lignes de bus sur plus de 1000 km.
Des zones piétonnes agrémentent aussi le paysage de la cité… Et pour éviter de multiplier les déplacements, la municipalité a créé dès 1985 des « rues de la citoyenneté ». A proximité de chaque terminal de bus, ces rues regroupent la plupart des services publics, des commerces, des salles polyvalentes pour les activités culturelles et sportives, ou encore des magasins familiaux… Ces 9 rues, véritables pôles de services de proximité desservant chacune environ 20.000 personnes, sont gérées par des représentants de quartier. Une démocratie participative avant l’heure qui permet de résoudre rapidement les problèmes locaux ponctuels.
La gestion des déchets fait aussi partie de la démarche écologique de la ville. Lancée en 1989, elle est l’affaire de tous. Deux fois par semaine, des camions sillonnent la ville et réceptionnent les paquets de papier, de verre ou de plastique préparés par les habitants. En échange, les curitibains reçoivent un kilo de nourriture ou des tickets de transport.
Les déchets collectés sont triés et valorisés dans des centres spécialisés qui emploient des personnes en difficulté.  Au total, Curitiba récupère et tri plus de 13% de ses déchets, alors que la moyenne dans les autres grandes villes brésiliennes est de 1%.
D’autres réalisations de cette ville durable avant l’heure pourraient encore être citées… Comme les « phares du savoir », des centres culturels gratuits, proposant bibliothèque, ou accès Internet… Ou encore la « ligne pour l’emploi » ou les « hangars de l’entrepreneur », autant d’actions menées pour favoriser l’emploi et un aménagement du territoire raisonné. Les centres de santé gratuits, l’école,
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Eco Cités • Fréquence Terre
Citégreen : l’écocitoyenneté récompensée
Et si nos actions quotidiennes en faveur de la planète nous faisaient gagner des bons d’achat ?
C’est le postulat lancé par Citégreen, une petite startup, qui souhaite contribuer à la préservation de l’environnement en récompensant les actions les plus vertueuses de chacun d’entre nous.
Tout citoyen est un consommateur responsable et un acteur du développement durable.
D’où l’idée d’inciter chaque français à agir pour l’environnement en rémunérant les bonnes actions. Le contrat est simple : « Vous agissez, vous êtes récompensés ».
Il suffit dans un premier temps de s’inscrire sur le site de Citégreen, gratuitement, et d’activer les gestes pour la planète que l’on souhaite réaliser.
A chaque action menée, un compte sera crédité des points correspondants. Des points transformables chez de nombreux partenaires du programme.
Recyclage, transport, énergie… Les possibilités d’engranger des points sont nombreuses.
Par exemple, chaque semaine, vos efforts en faveur du tri sélectif seront récompensés.
Trier à la maison ou porter ses déchets dangereux en déchetterie vous permettra de créditer votre compte. Si vous habitez une des communes partenaires de Citégreeen, votre poubelle sera équipée d’une puce électronique, reconnue et lue par le camion de ramassage des déchets qui, à l’aide d’un système adapté, évaluera le poids ou le volume des déchets.
Donner, échanger un objet dont on a plus l’usage est aussi valorisé. C’est le réemploi, ou comment éviter la fabrication de nouveaux objets et la production de déchets supplémentaires pour préserver les ressources de la planète. Troc, don, matériel d’occasion, ou location entre particuliers : des gestes qui peuvent permettre d’éviter de jeter près de 13kg de déchets par an et par personne.
Le programme Citégreen promeut également le transport responsable. Le covoiturage, qui a de plus en plus la cote en France, et permet de réduire les émissions de gaz à effet de serre, vous fera gagner des points, comme l’utilisation des vélos en libre service, type Vélib.
Et si vous avez choisit de consommer de l’électricité renouvelable, le fournisseur partenaire créditera votre compte de consommateur citoyen….

Tous vos points accumuler vous donnent ensuite droit à des bons d’achats auprès de plusieurs enseignes… Un supermarché coopératif, un magasin de vêtements équitables et bio, une boutique de cosmétiques bio ou encore un voyagiste proposant des séjours verts, écolos et insolites…
Toutes les actions proposées ne sont pas encore totalement activées et ne sont pas disponible dans un grand nombre de communes. Le nombre de magasins partenaires reste également encore assez faible. Citégreen en est à ses balbutiements, mais entend bien développer son offre largement.
La démarche est originale mais peut surprendre et interroger… Elle repose sur la carotte… « je suis récompensé pour ma bonne action »…. plutôt que sur le bâton « on me sanctionne pour mes négligence »… Mais elle peut être incitative et créer de l’émulation pour que le volet « cadeau » ne soit plus qu’anecdotique une fois les bonnes pratiques acquises…
Avec leur concept, les dirigeants de cette petite société ambitionnent de répondre à 3 enjeux majeurs du développement durable : l’adhésion, l’action et l’accessibilité.
L’adhésion, parce qu’ils espèrent engager les français les moins sensibles à l’environnement dans une démarche responsable.
L’action, car c’est par l’adoption d’éco gestes qu’ils souhaitent inciter les français à réduire l’écart entre le « dire » et le « faire ».
Et l’accessibilité, parce qu’ils entendent faciliter l’ac...
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11 years ago
3 minutes 41 seconds

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