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Eau • Fréquence Terre
Eau • Fréquence Terre
18 episodes
8 months ago
La Radio Nature • Info environnement, musiques du monde, ambiance Nature
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Episodes (18/18)
Eau • Fréquence Terre
LES BIEFS DU PILAT : Une solution globale de gestion de l’eau
https://www.frequenceterre.com/wp-content/mp3/chronique-2014-04-03-09-00-00-philippe-Les-biefs-du-Pilat-une-solution-globale-de-gestion-de-l-eau.mp3
Direction cette semaine les Monts du Pilat, dans la Loire, à la rencontre de l’association « Les biefs du Pilat ». Basée à St Chamond, l’association entend développer et promouvoir le principe d’une gestion globale et durable de l’eau. Une gestion par répartition et étalement des eaux de ruissellement excédentaires vers une infiltration continue, lente et profonde grâce à un réseau constitué principalement de biefs et de réservoirs tampons. Les biefs, une technique ancestrale remise au goût du jour par Jean Marc Hauth, le président des Biefs du Pilat….
Le cycle de l’eau et le climat sont intimement liés. Mais ce cycle naturel de l’eau a profondément été modifié au cours des siècles de part l’activité humaine, l’industrialisation ou l’agriculture intensive. Le résultat est un assèchement des zones humides au profit de prairies ou de pâturages. Dans le même temps, on a cherché à augmenter la croissance végétale en pompant l’eau des nappes phréatiques pour pallier le manque de pluie. La part d’eau infiltrée dans les sols a ainsi largement diminuée au profit de son ruissellement. Pour Jean-Marc Hauth, ces modifications humaines sont en partie responsables de l’avancée des déserts.
L’imperméabilisation des terrains, la surexploitation des nappes phréatiques et le déboisement intensif contribuent au ruissellement et amplifie les inondations. L’effet de serre n’est donc pas le seul responsable de ces dérèglements.
Pour attirer l’attention des experts et des décideurs sur ces phénomènes, les biefs du Pilat souhaitent donc promouvoir la remise au goût du jour de ces biefs en adaptant leurs aménagements, et en créant de nouveaux.
Sur le long terme, et sur une grande échelle, cette technique peut permettre d’inverser la tendance et de redonner au cycle de l’eau un rythme plus naturel.
De plus, les biefs peuvent être bénéfiques en termes de retombées économiques.
L’expérience de Jean Marc Hauth et de l’association des « Biefs du Pilat » souligne l’urgence absolue d’une gestion globale du cycle de l’eau.… Une urgence on ne peut plus d’actualité ces derniers temps….
Pour aller plus loin :

* Les Biefs du Pilat

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7 years ago
3 minutes 17 seconds

Eau • Fréquence Terre
LANGAZEL, la biodiversité préservée (rediffusion)
C’est en Bretagne, du coté de Landernau, que nous emmène notre périple cette semaine.
L’association de Langazel s’y démène depuis 30 ans pour préserver la biodiversité du marais.
En 1978, la ville de Landernau choisit le site de Langazel pour enfouir ses déchets ménagers. L’année suivante l’association se crée pour contrecarrer le projet et prendre en charge le site particulièrement remarquable.
Steven Kergoat, est l’un des deux salariés de l’association, en charge de la gestion du site.
« Dans ce marais nait la rivière Aber Wrach qui alimente 80000 personnes en eau potable. Des milieux remarquables sont identifiés : tourbières, landes humides et sèches, pairies humides oligotrophes, qui deviendront plus tard des habitats d’intérêts européen. Des espèces animales, de nombreux amphibiens, des oiseaux et insectes sont inventoriés sur le marais. 700 espèces animales et 337 espèces végétales sont concentrées sur 250 hectares. »
A force de conviction, militants et élus locaux ont réussi à repousser le projet initial et à maintenir tous les milieux naturels présents il y a 30 ans.
« L’association a réussi à maintenir tous les milieux naturels présents il y a 30 ans et un maximum de biodiversité. Le site a vu réapparaitre des plantes qui avaient disparu depuis plusieurs années. La qualité de l’eau s’est également améliorée. La présence de nitrates est passée de 50mg/l à 28mg/l à l’aval du site de Langazel. »
Au-delà de la préservation de la rivière et du marais, l’association de Langazel s’est engagée aussi dans l’éducation à l’environnement pour sensibiliser les habitants à la nécessité de sauvegarder le site.
L’expertise de l’association fait aujourd’hui figure d’exemple dans la région. Les bénévoles et permanents partagent leur expérience pour sauvegarder d’autres milieux humides du Finistère.
 
Pour aller plus loin :

* Association de Langazel

[youtube]http://youtu.be/clf9hd_qUhU[/youtube]
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7 years ago
3 minutes 16 seconds

Eau • Fréquence Terre
L’école à la découverte de l’eau (rediffusion)
Précieuse et pourtant menacée, source de vie parfois dévastatrice, symbole de pureté le plus souvent polluée et impropre à la consommation… Nécessaire à l’activité humaine mais inaccessible, essentielle à la survie et au développement de l’humanité, mais source de conflit entre les Etats… Indispensable au maintien des écosystèmes, mais menacée dans sa pureté par la main de l’homme…
De simples constats qui mettent en évidence qu’il faut travailler plus que jamais pour la préservation de l’eau. Cela passe notamment par une information et une éducation au plus tôt.
C’est ainsi que de nombreuses initiatives, destinées à faire découvrir l’eau aux jeunes générations, se multiplient…
Le cycle de l’eau fait maintenant partie du travail de sensibilisation fait dans les écoles. Un peu partout en France, les enseignants incluent dans leurs programmes des séances de travail autour de l’eau. Distillées dans l’année ou centrées sur une quinzaine de jours dédiés, l’étude de la précieuse molécule est devenue incontournable.
Ici c’est de la pâte à papier que l’on va apprendre à fabriquer. Les enfants récupèrent les papiers de la poubelle de l’école, les déchirent en petits morceaux, puis les mettent dans l’eau… La mixture obtenue est coulée dans des cadres afin de reconstituer des feuilles de papier. Les enfants agrémentent souvent leur réalisation d’incrustation de petites fleurs pour en faire du papier à lettre personnalisé.
Ailleurs, c’est une leçon plus magistrale sur le cycle de l’eau… Avec expérience scientifique à la clé, les élèves vont mettre en évidence le passage de l’eau par ses différents états… De simple liquide, ils vont la voir s’évaporer ou se transformer en glace suivant le traitement thermique que l’on va lui faire subir… Les nuages, la pluie, la neige, tous ces phénomènes naturels vont ainsi devenir familiers aux petits écoliers.

Aqueduc de la vanne / ©Jacques Mossot
Les écoles élémentaires multiplient aussi les sorties sur le thème de l’eau… De la petite rivière qui coule à proximité, au moulin à eau fraîchement restauré, la vie de l’eau va prendre une autre dimension. Après un détour par le vieux lavoir du village, où l’on en profitera pour faire un petit cours d’histoire, la visite peut aussi passer par la découverte de cet aqueduc qui servait autrefois à alimenter la capitale à partir des sources du sud de l’Essonne et de la Seine et Marne… Conçu à l’époque napoléonienne, cet aqueduc de la Vanne et du Loing est fièrement restauré par des associations qui en profitent pour faire découvrir aux jeunes générations ce remarquable ouvrage…
Les élèves vont aussi pouvoir aborder d’autres ouvrages plus récents mais tout aussi vitaux pour la vie de chacun d’entre nous… En s’appuyant sur les Agences de l’Eau, les enseignants abordent la question de l’approvisionnement en eau potable et du traitement des eaux usées. Des visites de stations d’épuration sont ainsi organisées un peu partout sur le territoire. Un moment souvent marquant pour les élèves qui voient, concrètement, les eaux usées que chaque habitant rejette quotidiennement. Passé le moment délicat de l’odeur, les enfants découvrent les différentes étapes du traitement, non sans avoir été sensibilisé aux difficultés de cette opération. Une manière de mieux prendre conscience de l’attention que l’on doit porter à nos rejets domestiques…
Cette étude du cycle de l’eau passe aussi parfois par un détour par la mare ou la rivière du village où les élèves vont aller pêcher ou simplement découvrir les minuscules organismes qui peuplent nos cours d’eau… Tritons, salamandres, et autres amphibiens vont souvent achever d’émerveiller leurs yeux.
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7 years ago
3 minutes 39 seconds

Eau • Fréquence Terre
L’eau en musiques (rediffusion)
Précieuse, menacée, rare, protégée, convoitée, recherchée,… l’eau est depuis toujours l’objet de toutes les attentions. Source de vie comme source de conflit, elle peut susciter de la passion, mais peut aussi inspirer des artistes….
C’est ainsi qu’elle a beaucoup été mise en musique…. Des grands compositeurs classiques aux musiciens contemporains en passant par les comptines pour enfants, elle a beaucoup été jouée, chantée, célébrée….
Dès 1961, Brassens y trouva d’abord matière à compter fleurette à sa belle….

* « Dans l’eau de la claire fontaine »

Cette eau de la claire fontaine, les Wriggles préfèrent, eux, en 2002, en caresser la source….

* « Paroles de l’eau »

En 1979, c’est Nicole Rieu qui chantait son désespoir de n’être qu’une goutte d’eau dont le ras le bol l’incitait à quitter son lit….

* « Une goutte d’eau« 

En 2004, dans un album posthume, Claude Nougaro, lui, magnifie cette eau, folle mais pas farouche, qui cascade sur les pierres.

* « Eau Douce« 

Henri Dès se fait lui plus pédagogique en prônant la préservation de ce trésor en or.

* « L’eau c’est de l’or« 

Alors que dans un univers plus baroque, le groupe angevin Zel nous compte un marivaudage au fil de l’eau….

* Groupe Zel

Mais déjà, en 1733, cette eau était célébrée par Haendeldans son œoeuvre la plus célèbre.

* La « Water Music ».

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7 years ago
3 minutes 51 seconds

Eau • Fréquence Terre
S’hydrater correctement : un outil pour évaluer notre bonne consommation d’eau (rediffusion)
Votre corps est-il correctement hydraté ? Une question que l’on ne se pose que très peu souvent, mais qui, une fois l’été arrivé, devient une préoccupation naturelle. Et pourtant, est-on si sûr que nous apportons au quotidien suffisamment d’eau à notre corps ?
Pour répondre à cette question, le Centre d’Information sur l’Eau, le CIEAU, a mis en ligne un kit d’évaluation des apports journaliers en eau. Car il ne suffit pas de compter le nombre de verre d’eau pour être sûr de bien s’hydrater. Il faut aussi prendre en compte tout ce que nous mangeons…
Le CIEAU nous rappelle que dans des conditions de vie normale, pour un adulte en bonne santé, les besoins hydriques sont estimés à environ 2,5 litres par jour.
Au quotidien, ces besoins en eau varient et peuvent avoir des conséquences sur la santé s’ils ne sont pas satisfaits.
Selon notre âge, nos besoins évoluent, et notre métabolisme lui aussi change.
A l’état de foeœtus, notre corps est composé à 97% d’eau. Cette proportion descend déjà à 75% pour un nourrisson… A l’âge adulte, on tombe à 60 % d’eau, pour se situer autour de 55% chez les personnes âgées.
Pour exemple, un adulte de 70kg renferme quelques 42 litres d’eau !
Mais où se loge donc tout ce précieux liquide ?
Un peu partout en vérité. Notre cerveau par exemple est constitué à 80% d’eau ! Nos muscles et nos organes sont constitué à 75% d’eau. C’est ce que l’on appelle l’eau intracellulaire….
Et puis il y a l’eau extra cellulaire, située dans le sang, la lymphe, la salive et les autres sécrétions.
Quotidiennement nous perdons une partie de cette eau. De 100 à 200 ml d’eau sont éliminés tous les jours dans les selles, 250 ml sont perdus avec la respiration.
Et notre peau perd de 0,5 à 1 litre d’eau par jour. Rien qu’en transpirant.
Le reste de l’élimination de l’eau se fait au travers des reins. Ils adaptent ces rejets afin de lutter contre la déshydratation (perte d’eau dans l’organisme) ou, à l’inverse, l’hyperhydratation (l’excès d’eau dans l’organisme).
Si les apports en liquide sont très importants, l’élimination urinaire augmente. Si les apports en liquide sont faibles, le rein limitera l’excrétion de l’eau en se mettant en situation dite « d’antidiurèse ».
Il est donc nécessaire, sous nos régions tempérées, de compenser ces pertes en buvant 1 à 1.5 litre d’eau par jour. Le reste des besoins est couvert par l’eau contenue dans les aliments, le lait, les fruits les légumes, les viandes et les poissons.
Tout en rappelant qu’il vaut mieux boire régulièrement de petites quantités que beaucoup d’un seul coup.
Cette vigilance doit être accrue lors de fortes chaleurs, et notamment pour les enfants en bas âges ou les personnes âgées, qui ne pensent pas forcément à se désaltérer.
De même lors d’efforts physiques il est important de compenser l’eau perdue. Car, la sensation de soif n’est pas un bon indicateur des besoins réels. Quand nous avons soif, la carence en eau existe déjà.
Le CIEAU souligne que chez l’enfant ou la personne âgée une perte d’eau correspond à une diminution de plus de 10 % du poids du corps, une perte considérée comme sévère qui peut nécessiter une hospitalisation. Des pertes en en eau comprises entre 2% et 10% du poids corporel peuvent déjà provoquer des troubles.
Alors pour sensibiliser tous les publics à cette exigence de santé, ce kit d’évaluation de votre hydratation vous permettra de mesurer le volume d’eau contenu dans vos repas pendant 24 heures.
Vous pourrez savoir si vos apports quotidiens en eau sont suffisants.
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9 years ago
3 minutes 53 seconds

Eau • Fréquence Terre
Le WWF dévoile notre véritable « Empreinte eau ! »
Quel est notre véritable impact sur la ressource en eau ?
Pour répondre à cette question, le WWF, associé à l’Université de Twente aux Pays Bas, a publié un indicateur permettant à chacun de mesurer sa réelle consommation d’eau.
Avec cette « empreinte eau », le WWF souhaite nous faire prendre conscience de l’impact de nos modes de vie, des pressions que nos activités humaines font subir à la ressource vitale.
Toutes nos activités, quelles soient domestiques, industrielles ou agricoles, ont un effet non négligeable sur l’eau.  Car outre la part d’eau que l’on voit concrètement… celle que l’on boit ou dont on se sert pour irriguer ou se laver… il y a dans chaque produit que nous consommons des dizaines, des centaines, voir des milliers de litres d’eau utilisés.
Ainsi, le petit café du matin qui n’a l’air de rien ne représente pas moins de 140 litres d’eau. Car s’il y a le plan de café, qui l’a fallu cultiver, faire pousser, il a fallu aussi récolter ce café, le transporter, le transformer, l’emballer pour ensuite le mettre en vente et qu’enfin il se retrouve dans votre cafetière ou machine à expresso, qui à elle-même nécessité pas mal d’eau pour être fabriquée…
C’est donc toutes les étapes de fabrication de chaque produit qui est détaillé dans cet indicateur surprenant.
On y découvre, dans la même veine, qu’il faut 1600 litres d’eau pour produire 1kg de pain, 1000 litres pour 1 litre de lait, 10000 litres pour 1kg de coton, 1800 litres pour 1kg de sucre de canne, 2500 litres pour 1kg de riz, 15400 litres pour 1kg de viande de bœuf.
L’empreinte eau varie d’un pays à un autre et n’est pas de même nature selon que l’on se trouve en Europe ou en Asie par exemple.
Ainsi, en Chine, cette empreinte est de 700 mètres cubes par an par habitant. Et seulement 7% de cette empreinte en eau chinoise se trouve hors de la Chine. A l’inverse, le Japon, avec une empreinte de 1150 mètres cubes par an par habitant, a 65% de cette empreinte située en dehors de ses frontières…
En France, notre empreinte est de 1875 mètres cubes par an par habitant, dont 40% se trouve hors de France. Cette part est utilisée pour la fabrication de produits importés pour être consommés en France. Nous dépendons donc presque de moitié de l’étranger pour notre approvisionnement en eau.
36% de cette empreinte correspond à la consommation de viande, gourmande en eau via le maïs et le soja utilisés pour le bétail… Et 10% est due à la consommation de lait, notamment via les fourrages nécessaires au bétail.
Cette prise en compte de toutes les étapes de production d’un produit met en évidence la structure de l’économie mondiale, souligne le WWF. On s’aperçoit ainsi que beaucoup de pays ont externalisé sensiblement leur empreinte par l’importation des marchandises gourmandes en eau. Une tendance qui met la pression sur les ressources en eau dans les régions exportatrices, des régions où il y a souvent un manque de mécanismes de gouvernance de l’eau.
Les gouvernements, mais aussi les consommateurs, les commerçants et la société civile peuvent donc jouer un rôle afin qu’une meilleure gestion de la ressources en eau se dessine.
Pour aller plus loin :

* L’indicateur « Empreinte eau » du WWF
* L’empreinte eau de la France
* Qu’est-ce que l’empreinte eau ?

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10 years ago
3 minutes 14 seconds

Eau • Fréquence Terre
Coupures d’eau – Véolia condamnée
Véolia vient d’être condamnée pour coupure d’eau illégale. Il y a un mois, l’entreprise avait été assignée en justice par France Libertés et la Coordination Eau Ile-de-France pour avoir coupé l’eau à une famille d’Aubigny sur Nère, dans le Cher, durant 83 jours.
Le tribunal d’instance de Bourges a donc condamné Véolia à verser la somme de 9620€ à cette famille qui présentait un impayé de 593,73€.
Une satisfaction pour Emmanuel Poilane, le directeur de France Libertés, qui voit dans cette décision de justice un renforcement des actions qui sont menées.
« Au tribunal, Véolia avait reconnu son erreur, mais avait estimé la faute à 3620€. Cela montre que Véolia est de mauvaise foi et met une famille, déjà en difficultés, dans une situation de précarité renforcée. C’est insupportable ! « C’est une grande négligence », a souligné la juge. Cet exemple renforce notre action pour faire en sorte que les coupures d’eau soient interdites à partir du moment où les grandes entreprises et les régies publiques coupent l’eau dans des conditions inacceptables. »
 
Une autre affaire du même type est dans les mains des juges d’Amiens. La Saur, numéro 3 français, est à son tour assigné pour avoir coupé l’eau à une famille pendant 18 mois. Pour sa défense devant le Tribunal de grande instance d’Amiens, la Saur a mis en avant la liberté d’entreprendre et a fait preuve de beaucoup de cynisme en comparant la continuité de l’alimentation en électricité celle de l’alimentation en eau.
« Comparer l’électricité et l’eau peut être fait, mais on sait très bien que si l’on reste privé d’eau pendant 3 jours on meurt… C’est abusé de dire que l’électricité est plus vitale que l’eau. Et c’est une approche qui se fait au détriment des citoyens sur un droit fondamental qu’est le droit d’accès à l’eau. Si on a une société qui se construit sur les contrats passés et non pas sur les droits fondamentaux, on risque d’avoir des dérives encore plus importantes. »
On compte environ 100 000 coupures d’eau en moyenne par an, soit 100 000 familles et potentiellement 300 000 à 500 000 personnes, dont beaucoup d’enfants.
Que faire lorsque l’on est victime de coupure pour impayés ? Les réponses d’Emmanuel Poilane.
[dailymotion]http://www.dailymotion.com/video/x28utie_reportage-sur-les-coupures-d-eau-dans-la-quotidienne-sur-france-5_news[/dailymotion]
« Il faut réexpliquer à son distributeur d’eau et à son maire que les coupures sont aujourd’hui illégales. Et si cela ne marche pas, se retourner vers les associations de consommateurs. France Libertés met à disposition un appel à témoignages qui permet d’expliquer chaque cas. L’association pourra trouver une solution. Si aucune solution ne peut être trouvée, il faut faire valoir ses droits au Tribunal d’Instance par le biais d’un référé. »
France Libertés vient de gagner les deux référés qu’elle avait entrepris, contre La Lyonnaise des Eaux et Véolia. Un troisième référé est en cours, avant d’autres à suivre. Ces procédures en référés, qui fonctionnent, laissent espérer France Libertés qu’à un moment les acteurs de l’eau et les politiques fassent appliquer la loi et respecter le droit à l’eau.
 
Pour aller plus loin :

* France Libertés
* Coordination Eau Ile-de-France
* Que faire en cas de coupures d’eau ?
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10 years ago
3 minutes 47 seconds

Eau • Fréquence Terre
Prix de l’eau : la grande enquête
Depuis trois ans, la Fondation Danielle Mitterrand – France Libertés et le magazine 60 millions de consommateurs travaillent sur de grandes enquêtes sur le prix de l’eau en France. Menées directement auprès des citoyens, elles sont destinées à apporter une plus grande transparence sur les services de l’eau. En 2011, ce sont près de 10000 consommateurs qui avaient contribué à l’opération en transmettant une copie de leur facture. L’analyse des 4 000 factures exploitables avait révélé que l’abonné au service de l’eau n’est pas toujours en mesure de savoir ce pour quoi il paie, le prix de l’eau demeurant opaque et inéquitable.
Emmanuel Poilane est le directeur de France Libertés.
« Complexité énorme de la facture, incapacité des consommateurs à savoir ce qu’ils payaient réellement et qu’elle était la composition de la facture. Et puis un prix très éclectique dans le pays pour des raisons multiples, bonnes ou mauvaises. Et incapacité à comprendre pourquoi ce prix variant d’une façon très importante, sans explications des élus ou des opérateurs. »
Difficile de faire prendre des engagements clairs de la part des acteurs de l’eau. La préoccupation du prix de l’eau est réelle mais la situation reste complexe.
« C’est très lié au renouvellement de contrat. C’est une préoccupation politique que le prix de l’eau ne s’envole pas. On a besoin d’entretenir le réseau. Dans certains endroits le prix est peut-être trop élevé, et trop faible à d’autres endroits. La situation est complexe. Notre travail est de porter un regard sur cette complexité pour faire des propositions et comprendrai ce qui pourrait être le juste prix et équitable du service de l’eau. Il faut aussi que les élus soient engagés sur cette problématique de l’eau. »
Aujourd’hui, France Libertés et le magazine 60 millions de consommateurs renouvellent donc cette opération en mettant les consommateurs à contribution.
« Nous sollicitions les français pour qu’ils nous envoient une facture de fin 2010 et de fin 2013 pour que l’on compare les évolutions, à la fois dans la lecture de la facture, dans ses les composantes et ses évolutions de prix. »
Cette opération transparence permettra de produire une analyse détaillée de la situation à l’horizon mars 2015, date à laquelle les contrats d’un grand nombre de communes arriveront à échéance. Les informations recueillis pourront alors servir d’éléments aux élus pour renégocier leur contrat et faire en sorte d’avoir un service de l’eau qui soit performant.
 
Pour aller plus loin :

* France Libertés
* 60 Millions de consommateurs
* Le prix de l’eau en France
* Enquête sur le prix du service de l’eau
* Enquête sur la qualité de l’eau

[youtube]http://youtu.be/bbSZkuPeX-w[/youtube]
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11 years ago
3 minutes 38 seconds

Eau • Fréquence Terre
Coupures d’eau illégales : Véolia assignée en justice
Le 25 septembre dernier, la Lyonnaise des Eaux était condamnée par le tribunal de Soisson pour avoir coupé l’eau d’un particulier de manière illégale.
Cette décision ne semble pas faire entendre raison aux distributeurs. C’est en effet au tour de Véolia d’être assignée en référé devant le tribunal d’instance de Bourges par France Libertés et la Coordination Eau Ile-de-France pour une affaire similaire. Une famille d’Aubigny sur Nère, dans le Cher, s’était vu couper l’eau en juillet, durant 83 jours.
Devant le tribunal, ce vendredi 10 octobre, Véolia a adopté une position pour le moins étonnante.
Emmanuel Poilane, le directeur de France Libertés, était présent à l’audience.
« Comme l’avait fait la Lyonnaise des Eaux, Véolia a remis l’eau chez la famille au moment où ils ont reçu l’assignation, c’est-à-dire sans attendre ni l’audience ni le jugement. Donc ils mettent en exergue le fait qu’ils sont en faute sur la coupure d‘eau puisqu’ils remettent l’eau d’eux même… Et puis ensuite ils disent, « c’est une erreur, ce sont nos services qui n’ont pas bien traité le dossier. Vous avez raison… » Véolia va même plus loin en proposant une auto sanction de l’ordre de 3620 euros. »
Nul n’est sensé ignorer la loi, et pourtant, les entreprises semblent faire comme si la loi Brottes, qui interdit les coupures d’eau, n’existait pas. Une situation paradoxale que dénonce Emmanuel Poilane.
« Sur un plan théorique, les opérateurs de l’eau disent « on n’est pas d’accord avec la façon dont vous lisez la loi… les coupures d’eau sont encore autorisées… on les pratique pour al bonne mise en œuvre du service public de l’eau. » Et une fois qu’ils arrivent devant le juge, ils disent on est dans l’erreur et on est prêt à payer des dommages et intérêts. Donc on a besoin d’une clarification par le politique de la mise en œuvre de la loi Brottes et qu’on puisse clairement faire interdiction des coupures d’eau… »
 
 
De nombreux cas de coupures d’eau sont signalés tous les jours auprès de France Libertés et de Coordination Eau Ile-de-France. Les deux associations guident les consommateurs pour trouver une solution conciliante avec les distributeurs. Mais quand la volonté des opérateurs est de ne pas solutionner les conflits, les actions en justice continueront pour arriver à l’application pure et simple de la loi.
La décision du tribunal de Bourges sera rendue le 12 novembre prochain. Une décision qui devrait encore conforter le droit à l’eau pour tous, et pas seulement pour ceux qui peuvent payer, comme l’a toujours défendu Danielle Mitterrand. Un combat que continue de mener France Libertés pour que personne ne vivent dans des situations inhumaines.
 
Pour aller plus loin :

* France Libertés
* Coordination Eau Ile-de-France
* Que faire en cas de coupures d’eau ?
* Coupures d’eau : la Lyonnaise des eaux condamnée
* Coupures d’eau: après la Lyonnaise des Eaux,
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11 years ago
3 minutes 19 seconds

Eau • Fréquence Terre
Coupures d’eau : la Lyonnaise des Eaux condamnée
C’est une première ! La Lyonnaise des Eaux vient d’être condamnée pour avoir coupé l’eau de manière illégale à une mère de famille de Soisson. La justice a donné raison aux deux associations qui s’étaient portées partie civile dans l’affaire, France Libertés et la Coordination Eau Ile de France.
Pour un impayé de 646 euros, la Lyonnaise des Eaux avait coupé l’eau à cette famille pendant trois mois dès le mois de juillet.
Pourtant, la loi Brottes du 15 avril 2013, dont le décret d’application date du 27 février 2014, interdit désormais toute coupure d’eau dans un foyer en cas d’impayé. Les distributeurs d’eau semblent ignorer ce changement législatif et continuent de priver les familles les plus démunies du minimum vital pour vivre dignement : l’eau !
Cette décision du tribunal d’instance de Soisson est une première victoire pour les associations qui se sont battues dans ce dossier. Pour Emmanuel Poilane, le directeur de France Libertés, joint par Jean Louis Bresson, cette décision est une grande satisfaction.
Depuis la mise en application de la loi, la Fondation France Libertés à recueilli plus d’une centaine de témoignages de familles victimes de coupures arbitraires. Tous les ans, ce sont plus de 100 000 familles qui subissent à un moment donné ces coupures. Cela signifie qu’il n’y a plus d’eau à boire, plus de toilettes, plus de possibilité de cuisiner, de faire la vaisselle et la lessive, de prendre sa douche, de laver ses enfants.
Pour éviter que ces situations perdurent et se multiplient, la Coordination Eau Ile de France et la Fondation France Libertés demandent à tous les maires de France de veiller à ce qu’aucune résidence principale de leur territoire ne subisse de coupure d’eau pour non-paiement de factures. Les deux associations appellent également chaque citoyen, victime de coupures, à témoigner afin de contraindre les entreprises de l’eau à respecter la loi.
D’autres litiges entre usagers et distributeurs d’eau sont actuellement en cours et devraient peut-être bénéficier de cette première condamnation.
Pour agir concrètement contre ces coupures d’eau illégales, et pour que la loi soit enfin respectée partout, rendez-vous sur le site de la Fondation France Libertés
L’association mène également une campagne pour que soit enfin reconnu dans la loi le droit à l’eau pour tous.
Pour aller plus loin :

* La Lyonnaise des Eaux condamnée pour coupure d’eau illégale
* Coupures d’eau : les multinationales de l’eau hors la loi
* Coordination Eau Il de France
* Céret : le combat de Caroline contre Véolia après la coupure d’eau de trop
* Solre-le-Château: une famille avec cinq enfants sous le coup d’une coupure d’eau… en toute illégalité
* Que faire en cas de coupure d’eau ?
* Pétition le Droit à l’eau pour tous

 
[youtube]http://youtu.be/xESVu0O8V34[/youtube]
 
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11 years ago
3 minutes 21 seconds

Eau • Fréquence Terre
Eau potable : 1850
Eau potable : 1850
Jean Luc TOULY de l’association ACME, association pour le contrat mondial de l’eau, nous présente son histoire de la gestion et de la distribution de l’eau potable en France. Aujourd’hui, nous sommes dans les années 1850.
On apprend que le premier contrat passé entre la Générale des Eaux et une ville de France fut signé à Lyon. Puis ce sera le tour de la ville de Nantes et de la ville de Paris. Enfin, la ville de Nice avec un contrat qui durera 150 ans.
La Lyonnaise des eaux et de l’éclairage, créée en 1880, signe avec la ville d’Antibes. Leur contrat aura duré 131 ans ! Le contrat est depuis renouvelé avec…. Vivendi / Véolia.
La troisième société a été créée en 1933. C’est la SAUR. Elle se partage avec les deux autres sociétés privées la distribution de 30% de l’eau potable.
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11 years ago
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Eau • Fréquence Terre
Eau potable : 1er épisode 1789
Eau potable : 1er épisode 1789
C’est Jean Luc Touly de l’Association Pour le Contrat Mondial de l’Eau qui nous présente quelques pistes pour mieux saisir l’histoire de la gestion et de la distribution de l’eau potable en France.
La révolution française confie aux Maires la responsabilité de la gestion de l’eau potable. Ce sont toutefois des banquiers qui vont investir dans ce secteur, sous contrat avec les collectivités locales.
La facturation sera préférée à l’impôt.
Des contrats seront passés entre des sociétés privées et les élus : contrats de longue durée ( souvent pour 99 ans ). Des barons et des ducs, banquiers de l’Empire vont donc durablement se charger de cette tâche jusqu’à nos jours.
Pour compléter cette information vous pouvez vous diriger vers le site de l’ACME
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11 years ago
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Eau • Fréquence Terre
Prix de l’eau : les iniquités persistent
Les français sont loin d’être égaux face à leur facture d’eau. C’est ce qui ressort d’une étude publiée par la Confédération Générale du Logementqui pointe du doigt la vraie « jungle » qui régit le marché de l’eau en France. L’association de consommateur met en lumière les disparités existantes sur le territoire. 6328 communes ont été passées au crible dans 95 départements métropolitains et 5 départements d’outre-mer. Le constat est clair : le prix du mètre cube d’eau peut varier de un à dix selon où l’on réside.
Le coût moyen du mètre cube d’eau en France, incluant l’assainissement, est aux alentours de 4,15€. Mais il peut culminer à 9,86€, comme à Montmachoux, petit village de 231 habitants en Seine et Marne. A l’autre bout de l’échelle, on trouve un autre petit village, La Cabanasse, près de Perpignan, dans les Pyrénées Orientales. Les 705 habitants ne paient leur eau que 1,21€ le mètre cube.
Le même type d’écart est également repéré à l’intérieur d’un même département. En Côte d’Or, par exemple, la différence entre les villes les moins chères et les plus chères est de 4,47€.
Certains départements affichent un prix moyen au-delà des 5€ : le Tarn-et-Garonne (5,72€/m3), l’Ardèche (5,50€/m3), le Lot (5,18€/m3) et le Morbihan (5,12€). D’autres se distinguent par des tarifs bien plus attractifs : les Vosges (2,47€/m3), les Pyrénées-Orientales (2,85€/m3), le Var (2,89€), ou la Haute-Loire (2,92€/m3). La Confédération Générale du Logement prend aussi comme exemple les Hauts de Seine : 3,68€ le mètre cube à Saint-Cloud, de 3,95€ à Boulogne-Billancourt ou 4,24€ à Suresnes, quand un parisien, lui, ne paie que 3,01€.
Plus généralement, l’association constate que les communes rurales sont la plupart du temps pénalisées par rapports aux grandes villes. Une grosse commune ou une agglomération qui négocie un contrat pèsera évidemment plus qu’un petit village de campagne. Le coût du réseau n’est pas le même. Quand un parisien n’aura à sa charge que le coût de l’entretien d’un mètre de canalisation, un habitant d’un village paiera lui 20 mètres de tuyau.
La taille de la commune ne fait pas tout. L’autre facteur qui explique ces disparités, selon la CGL, c’est la multiplicité des modes de tarification. Entre abonnement et consommation, les inégalités territoriales sont légion. Un flou auquel il faut ajouter les tarifications saisonnières, dégressives, ou sociales…
Mais la raison plus générale est que les leaders du marché de l’eau, Suez et Véolia en tête, « se sont longtemps partagé la part du lion », comme le souligne l’ACME, l’Association pour le Contrat Mondial de l’Eau. « Les entreprises se sont permises de faire payer très cher des services qui évitaient aux villes de gérer une régie publique », insiste l’association.
Une situation de quasi monopole qui n’a pourtant pas empêché Paris de s’affranchir de ces grands fermiers. En 2010, la capitale décide de dire merci à Véolia et Suez pour revenir à une gestion de l’eau en Régie Publique. Résultat : un coût de l’eau qui baisse de 8%.
L’initiative parisienne a fait des émules. D’autres communes ont suivi l’exemple ou s’apprêtent à le faire ; des démarches qui, du coup, mettent la pression sur les entreprises de l’eau. Suez et Véolia sont de plus en plus enclins à revoir leur contrat à la baisse. Dernièrement, St Etienne a réussi à obtenir un rabais de 26% du prix de l’eau lors de la renégociation de son contrat.
Reste que ces disparités inquiètent les associations qui militent pour une plus grande transparence des prix de l’eau. Emmanuel Poilane,
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Qualité de l’eau en France – Des résultats en trompe l’œil (rediffusion)
L’association UFC Que Choisir vient de rendre publique les résultats de sa dernière enquête  sur la qualité de l’eau potable en France. Les résultats sont plutôt flatteurs : 98% de la population consomme, tout au long de l’année, une eau conforme aux critères réglementaires. Par rapport à la dernière étude d’il y a 2 ans, ce sont 280000 consommateurs de plus qui boivent une eau de bonne qualité.
Ces résultats, certes encourageants, sont pourtant en trompe l’œil. C’est l’analyse d’Olivier Andrault, le chargé de mission Alimentation et Agriculture au sein de l’UFC Que Choisir.
« Pour fabriquer cette eau du robinet, on utilise des eaux « brutes », des eaux de surfaces et des eaux des nappes phréatiques, qui toutes sont polluées en pesticide et nitrates. Il faut donc dépolluer pour avoir cette eau de bonne qualité. Et la dépollution coûte cher : entre 600 millions et 1 milliard d’euros par an. 80% de cette dépollution est à la charge des consommateurs. »
 
Si 98% des français consomment une eau de bonne qualité, il reste tout de même près de 1,5 million de Français qui paient encore pour une eau trop polluée. Deux causes principales à ces pollutions : le traitement de l’eau, qui peut faire défaut dans un quart des non conformités, et les activités agricoles, responsables des deux tiers des dépassements en pesticides, nitrates et sélénium.
Si l’enquête de l’UFC Que Choisir pointe du doigt les agriculteurs, elle souligne aussi qu’ils sont parfois bien seuls pour réorienter leur exploitation vers une agriculture plus vertueuse.
« Les agriculteurs ne peuvent pas être laissés seuls face à cet objectif d’améliorer l’impact de l’agriculture. Ils doivent être accompagnés, techniquement et financièrement. Car un agriculteur utilise moins d’intrants, il aura des rendements à l’hectare plus faible et verra ses revenus chuter. Cette baisse doit être compensée notamment par les Agences de l’Eau. »
 
Pour sortir de cette spirale « pollution/dépollution » couteuse, l’UFC interpelle le gouvernement et les Agences de l’eau et préconise plusieurs mesures pour parvenir à une ressource aquatique préservée. Des préconisations issues des lois Grenelle de l’Environnement.
« Il faut concentrer les moyens sur la protection des captages d’eau. Sur ces points de captages, il faut donner la priorité à des agricultures respectueuses de l’environnement. Dans la pratique,  ces principes du Grenelle sont dévoyés. La plupart du temps, c’est l’agriculture conventionnelle qui est privilégiée. »
Dernier point jugé scandaleux par Olivier Andrault de l’UFC Que Choisir: les Agences de l’eau ne financent que très peu ces agricultures alternatives, à hauteur seulement 7% de leur budget global. Les lois Grenelle demandaient pourtant que ces Agences soient en pointe sur ce financement.
Pour aller plus loin :

* Qualité de l’eau du robinet en France : la protection va « à vau l’eau »
* Qualité de l’eau du robinet en France : l’étude complète de l’UFC Que Choisir
* La qualité de l’eau du robinet de votre commune au regard de 6 contaminants

 
 
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11 years ago
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LE PIC VERT – La chasse aux pesticides en Pays Voironnais (rediffusion)
Direction l’Isère cette semaine, dans le pays Voironnais, à la rencontre de l’association « Le Pic Vert ». Crée en 1995, l’association s’est fixé pour objectif d’éduquer, de sensibiliser à la connaissance de l’environnement naturel et de contribuer à sa préservation.
Alarmés par l’état catastrophique des nappes phréatiques de la région, les militants du Pic Vert ont engagé une action pour réduire au maximum l’utilisation des pesticides par les communes, les agriculteurs et les particuliers.
Des pesticides qui, selon Jean-François Noblet, le secrétaire adjoint de l’association, ont un effet dévastateur sur l’environnement et la santé des riverains.
« En Isère, 28 000 personnes boivent encore une eau contaminée par les pesticides. La plupart des nappes phréatiques et des cours d’eau du Pays Voironnais sont contaminés par ces produits chimiques de synthèse. Cette situation ne s’améliore pas et elle continue même de s’aggraver. Cela représente un risque pour la santé humaine et pour la biodiversité. De nombreuses espèces animales sont menacées par la contamination des sols et des écosystèmes aquatiques.
L’association a demandé aux 34 maires de la communauté d’agglomération du Pays Voironnais de prendre une délibération contre l’usage de pesticides sur les terrains communaux. 13 communes ont diminué ou supprimé l’usage des pesticides dans la gestion de leurs espaces communaux… »
Le Pic Vert poursuit aujourd’hui sont travail de terrain en tentant de convaincre d’autres communes de supprimer l’usage des pesticides… L’association souhaite aussi obtenir plus de terrains cultivés en agriculture biologique et plus de reconversions d’agriculteurs en bio.
 
Pour aller plus loin :

* Association Le Pic Vert

 
 
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11 years ago
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Qualité de l’’eau : un manifeste pour changer nos pratiques (rediff)
Quelle eau allons-nous laisser aux générations futures ?
Avec leur enquête « Qualité de l’eau –- Opération transparence« , la Fondation France Libertés et le magazine 60 Millions de consommateurs, pointent du doigt nos pratiques domestiques et agricoles qui mettent en danger durablement la qualité de la ressource en eau.
Car même si les techniques pourront toujours permettre de traiter l’eau distribuée, cela ne peut en aucun cas être pérenne. L’expérience bretonne dans le domaine du traitement de l’eau ne peut servir d’exemple à suivre.
Emmanuel Poilane, est le le directeur de France Libertés.
« En Bretagne, on a des solutions techniques qui sont trouvées qui font que l’eau du robinet est potable. Mais elle coute deux fois plus cher qu’ailleurs en France. Et en parallèle de cette amélioration de la qualité, il y a une dégradation très forte de la ressource avec notamment le problème des algues vertes que l’on ne peut solutionner. Actuellement on ferme les points de captage – dans le Morbihan, il ne reste que 3 points de captage pour tout le département… Les solutions trouvées ne sont donc pas pérennes ».
Il y a donc urgence à modifier nos pratiques et nos modes de vie. Des changements qui sont déjà en cours, localement, dans certaines collectivités.
Emmanuel Poilane.
« Grenoble, dans le cadre de la régie publique de l’eau, travaille depuis plus de 100 ans sur la préservation des zones de captage. Ils sont dans cette dynamique : faire en sorte que la qualité de l’eau reste parfaite et soit distribuée sans être beaucoup traitée… Il ya aussi des grandes villes comme Munich qui font un vrai travail avec les collectivités et les agriculteurs pour mettre en place des processus qui vont leur permettre d’avoir une ressource en eau protégée. »
Pour faire face à cette urgence, France Libertés et 60 millions de consommateurs publient un manifeste pour l’eau potable qui demande plus d’information, de solidarité et de concertation.
Emmanuel Poilane.
« Le manifeste demande d’une part, un meilleur partage des informations pour mieux comprendre les difficultés du service de l’eau en France et réfléchir aux changements nécessaires. Ensuite, il est nécessaire de remettre à plat les normes de qualité, car les normes actuelles ont été posées il ya plusieurs décennies à une époque où les activités humaines n’étaient pas les mêmes qu’aujourd’hui….

Le troisième point est la création d’un espace de solidarité sur les financements sur l’accès à l’eau et la protection de la ressource.
Enfin, nous demandons des assises de l’eau pour avoir une réflexion à long terme sur la gestion de l’eau, pour regarder à 30 ou 50 ans quel pourrait être le système à mettre en place pour préserver la ressource. »
Pour aller plus loin :

* Qualité de l’eau : opération transparence
* Le manifeste pour l’eau potable
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11 years ago
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Pour une politique de l’eau dépendante du Ministère de l’Ecologie
Et si la politique de l’eau en France dépendait du Ministère de l’Ecologie ?
Alors la Cour de Justice de l’Union Européenne vient à nouveau de condamner la France pour non-respect de la directive nitrates, l’UFC Que Choisir demande que soit revu complètement le système de gestion de l’eau en France. L’association fait le constat que l’échec de la politique française de l’eau est cuisant. Selon elle, la France est incapable de respecter le droit européen de l’environnement.
L’état des zones sensibles est un révélateur. L’UFC Que Choisir souligne que la moitié du territoire agricole est classé en zone vulnérable du fait de fortes pollutions en nitrates. Nappes phréatiques, fleuves et rivières sont rongés par les pesticides. Ces polluants sont présents dans 91% des eaux de surface.
Pourtant, une gestion responsable de la ressource serait possible. Il faudrait pour cela aider le monde agricole à limiter les épandages d’engrais et de pesticides. Mais les collectivités territoriales, sous la pression de ce monde agricole, préféreraient, toujours selon l’association, une coûteuse dépollution des eaux. Un effort qui se monterait à plus d’un milliard d’euros par an, financé à 90% par le consommateur !
Pourtant, ces consommateurs sont présents dans les instances locales et nationales en charge de la protection de l’eau. Ces instances seraient à même de faire des propositions pour réformer le système. Mais les conditions de délibération de ces comités ne seraient pas propices à des débats éclairés.
Les associations de consommateurs dénoncent des parodies de concertation. Le plus souvent, les documents nécessaires à la compréhension des dossiers sont délivrés en séance, et sont très techniques. D’où une quasi impossibilité de prendre position de manière avisée. Dans un quart des structures, les décisions importantes seraient même expédiées en moins d’une heure, et même, pour un tiers d’entre elles, sans réel débat contradictoire !
Autre point qui soulignerait le simulacre de concertation : la représentativité des usagers dans ces instances. Le nombre de sièges qui leur sont dévolus reste très faible. Dans le Comité de bassin « Seine Normandie » par exemple, il n’y aurait que 10 représentants associatifs sur 180 membres, soit seulement 6% du total ! Difficile, dans ces conditions, d’avoir un poids reconnus dans les prises de décisions.
Pour faire face à cette gestion confisquée, l’UFC Que Choisir en appelle donc à une refonte du système de gestion de l’eau, et demande notamment que cette gestion soit exclusivement dirigée par les représentants du Ministère de l’Ecologie et du Développement Durable, que ce soit au niveau national que local. Car ce Ministère est le seul pouvoir qui soit en mesure d’imposer une gestion rigoureuse de l’eau, réellement indépendante des pressions de certains lobbys.
Reste à savoir maintenant, compte tenu des derniers rebondissements au sein de ce Ministère, si la nouvelle équipe aurait les coudées franches pour assumer une telle responsabilité, et si les moyens d’appliquer un tel contrôle leur seraient donné. Après la coupe sombre de 7% du budget du Ministère et le limogeage express de l’ancienne Ministre, Delphine Batho, il n’est que peu probable que l’environnement en général, et la gestion de l’eau en particulier, soit une préoccupation majeure du gouvernement.
– Pour aller plus loin :

* UFC Que Choisir
* Pesticides : Officiellement mauvais pour la santé
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LA MER D’ARAL : de l’anéantissement à la renaissance
https://www.frequenceterre.com/wp-content/mp3/chronique-2011-03-03-09-00-00-philippe-La-mer-d-Aral-en-renaissance.mp3
C’était l’une des plus grandes mers intérieures du monde… La mer d’Aral, située aux frontières du Kazakhstan et de l’Ouzbékistan, en Asie Centrale, a perdu, en 40 ans, plus de la moitié de sa surface et les deux tiers de son volume. Autrefois pivot de l’économie et de l’alimentation locale, cette étendue maritime, aussi grande que le Portugal, a été la victime de l’inconséquence des politiques humaines.
Dans les années 60, l’Union Soviétique décide d’intensifier la culture du coton dans la région. Pour ce faire, elle détourne alors les cours de deux fleuves afin d’assurer l’irrigation des plantations. Le résultat est l’une des plus grande catastrophe écologique du monde. La mer s’est asséchée et les fleuves se sont taris. Les produits chimiques déversés sur les champs de coton ont empoisonné durablement l’eau et l’atmosphère environnante.
Les eaux restantes de la mer sont saturées de sel et engorgées de produits toxiques. La faune marine, très diverse avant 1960, a été décimée. Ne subsiste alors qu’une espèce de raie, importée, qui seule résiste à ce changement d’écosystème. En quelques années, les villages côtiers se retrouvent les pieds dans le sable à tel point que les 60 000 familles qui vivaient de la pêche doivent ranger leurs bateaux et quittent la région.

 
© Pierre A. FRADIN
 
A cet anéantissement de l’environnent et de l’économie locale, s’ajoutent les conséquences sur la santé des riverains de la mer. Les engrais, les pesticides, les défoliants, ont pollués l’air et l’eau potable. La mortalité infantile est semblable à celle du Bangladesh… 118 décès pour 1000 habitants par an. Et dans le port ouzbek de Mouinak, cancer, tuberculose et maladies sanguines déciment peu à peu la population. Et on ne compte plus les cas d’enfants malformés ou mort-nés.
Pourtant, un espoir commence à poindre dans cette région tourmentée. En 2005, avec l’aide de la Banque Mondiale, le barrage de Kokaral, au Kazakhstan, a vu le jour, ainsi qu’une série de digues. En 3 ans, la mer est remontée de 6 mètres. Les oiseaux, les poissons reviennent. Des esturgeons sont réintroduits dans la mer, et au marché local, les étals des poissonniers offrent plus d’une quinzaine d’espèces différentes. L’écosystème se renouvelle peu à peu, et les enfants se baignent à nouveau dans la mer.
Cette renaissance reste fragile. Il faudra réaliser d’autres barrages et d’autres digues pour consolider cette remontée des eaux. Il faudra aussi certainement beaucoup de diplomatie pour coordonnées les efforts des différents pays concernés.
Car sur l’autre rive, en Ouzbékistan, l’approche environnementale n’est pas la même. Là-bas, il n’est pas encore question de sauver la mer, ni d’abandonner l’exploitation du coton dont le pays est le 4ème producteur mondial.

 
© Pierre A. FRADIN
C’est pourtant dans ce contexte que les pays riverains de la mer d’Aral ont débattu, ensemble, de la gestion de l’eau face au défi environnemental. Des discussions accueillies chaleureusement par l’ONU, par la voix de son secrétaire général Ban Ki-Moon, qui a souligné l’importance de trouver des coopérations entre Etats pour sauver la mer.
Diplomatie, soutien des ONG, grands travaux, volonté politique et engagement humain, autant d’ingrédients à fusionner pour sortir de plus de 40 ans de bêtise humaine. Mais il faudra sans doute encore des dizaines d’années avant que la mer d’Ar...
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14 years ago
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