Bonjour, et bienvenue dans Jamais sans mon livre, sur Dialna, le podcast qui parle de littérature du point de vue des racisé.e.s.
Pour ce nouvel épisode, en public, à FGO-Barbara, on est ravies d’accueillir un auteur qu’on adore lire, Abdellah Taïa. Cet auteur marocain a sorti fin août 2024 son dernier ouvrage, le très beau Le Bastion des larmes, publié chez Julliard.
Dans ce roman, le personnage principal, Youssef est un prof de lettres marocain qui vit en France depuis de nombreuses années. Apres la mort de sa mère, il revient à Salé, sa ville natale, à la demande de ses soeurs pour revendre l’appartement familial. C'est l’occasion pour Youssef de se souvenir de son enfance, de la violence, des fantômes du passé, notamment Najib, un ami et amant de sa jeunesse.
Dans cet épisode, Abdellah Taïa nous a parlé de son processus d'écriture et de la source d'inspiration sans fin qu'est sa famille, essentiellement sa mère et ses soeurs, ainsi que de son rapport à la langue française utilisée par la bourgeoisie marocaine pour mépriser les classes sociales pauvres. Il nous a aussi parlé de son amour pour le cinéma, lui qui est également réalisateur.
Parmi les oeuvres citées dans le podcast :
Références : Le pain nu de Mohamed Choukri, les films d'Ingmar Bergman, dont : À travers le miroir ou encore Cris et chuchotements. Les films de Robert Bresson, la biographie de Francis Bacon. Jihad Al- Muhibbin (Le combat des amoureux) et La mariée de Grenade de Jirjii Zaydan, le film Bidâya wa nihâya (Commencement et fin) de Salah Abou Seif, adapté du livre de Naguib Mahfouz.
Lecture du moment : Les mémoires d’Ingmar Bergman : Laterna magica.
Livres de recommandation :
Enregistrement : FGO-Barbara
Montage réalisé par Nadia Bouchenni pour Dialna.fr
Visuel : Dialna.fr
Photos : Nora Noor pour Dialna.fr
Musique d’illustration : Pelagic par Density & Time
Bienvenue dans les Conversations Dialna #19 !
Pour ce nouvel épisode, nous revenons avec un épisode enregistré l'hiver dernier, dans lequel nous revenons sur la pratique sportive en tant que femme racisée, sa nécessité et les problèmes liés au haut niveau.
Quels sont les déclics nécessaires pour se lancer ? Comment se dépasse-t-on sainement ?
Pour en discuter, deux femmes dont le sport fait partie intégrante de leur vie.
Podcast enregistré par Dialna.fr
Produit par Nadia Bouchenni et Nora Noor
Montage réalisé par Nadia Bouchenni
Musique : Ahwach amazigh traditionnel
Bonjour, et bienvenue dans Jamais sans mon livre, sur Dialna, le podcast qui parle de littérature du point de vue des racisé.e.s.
Pour ce nouvel épisode, le deuxième en public, à La Flèche d'or, on est ravies d’accueillir un auteur qu’on adore lire, Karim Kattan. Cet auteur palestinien a sorti fin août 2024 son 3e ouvrage (et 2e roman), L'Eden à l'aube, publié chez Elyzad.
Ce nouveau roman raconte une histoire d’amour belle et violente entre Gabriel et Isaac, deux jeunes hommes très différents qui se rencontrent à Jerusalem Est. Une histoire remplie de merveilleux, de contes mais aussi de tragique.
Dans cet épisode, Karim nous parle de son processus d'écriture, de la nécessité de pouvoir continuer à s'inventer par la fiction et de ses habitudes de lecteur.
Lecture du moment : Jour de ressac de Maylis de Kerangal
Références littéraires : Beaucoup de science-fiction et de fantasy, mais aussi beaucoup d'auteur.e.s classiques comme Colette, Amélie Nothomb, Raja Shehadeh, Gabriel Garcia Marquez, Salman Rushdie, et de nombreux écrivains du réalisme magique.
Enregistrement : La Flèche d’or
Montage réalisé par Nadia Bouchenni pour Dialna.fr
Visuel : Dialna.fr
Photos : Seedawi Saïda pour Dialna.fr
Musique d’illustration : Pelagic par Density & Time
Bienvenue dans les Conversations Dialna #18 !
Aujourd’hui nous allons faire un bilan des élections de juin, d’un point de vue psychologique. Moment traumatique pour nous toustes, pendant lequel on a vu la France basculer dans une ambiance nauséabonde et tendue, cet épisode électoral a aussi été le témoin d'un soubresaut citoyen et militant. Que nous en reste-t-il aujourd'hui et quelles en ont été les conséquences sur notre santé mentale ?
Pour en discuter, nous avons rendez-vous avec deux personnes qui se distinguent par leur vision à la fois humaine et politique.
- Fatma Bouvet de la Maisonneuve est psychiatre et autrice. Elle a notamment fondé la première consultation d'alcoologie pour femmes à l'hôpital Sainte-Anne à Paris. Elle s'intéresse aux liens entre les faits sociaux et les souffrances psychiques, et s'est rapidement consacrée à la santé mentale des femmes. Vous avez pu notamment l'entendre avec certains de ses patients dans le documentaire sonore de France culture "Je me suis fait la guerre", ou comment être un "bon arabe". Elle vient de sortir un ouvrage : “Debout, tête haute ! manifeste pour répondre au racisme” chez Carton rouge.
- Sarah Bennani est étudiante, créatrice du podcast "Les Percées" et cofondatrice du mouvement de la Jeunesse Populaire. Elle a lancé ce mouvement en plein cœur de cette crise politique et a rassemblé des milliers de jeunes des quartiers populaires pour appeler à voter en faveur du NFP, dans le but de faire barrage au Rassemblement National.
(L'épisode a été enregistré à la rentrée, juste après la nomination du gouvernement Barnier.)
Podcast enregistré par Dialna.fr
Produit par Nadia Bouchenni et Nora Noor
Montage réalisé par Nadia Bouchenni
Musique : Ahwach amazigh traditionnel
Bienvenue dans Jamais sans mon livre, sur Dialna, le podcast qui parle de littérature du point de vue des racisé.e.s.
Aujourd’hui c’est une première, nous faisons un épisode live et en public, à la Flèche d’or qu’on remercie de nous recevoir ! Et pour l’occasion, nous recevons une autrice qui est citée dans au moins 3 épisodes sur 4, notre trésor national, Faïza Guène, à l’occasion de la sortie de son 7e roman, "Kiffe kiffe hier ?" (publié chez Fayard), la suite de "Kiffe kiffe demain", son premier roman, sorti il y a 20 ans.
Dans ce nouveau roman, on retrouve notre bonne vieille copine, Doria, l'héroïne du premier. Elle n’a pas perdu de son sens de l’observation et de l’humour et se pose toujours autant de questions sur le sens de la vie et le reste.
A 35 ans, elle est mariée à Steve mais est sur le point de divorcer, a un fils et plus de travail. On retrouve aussi sa chère mère, Yasmina, son pote Hamoudi, sa “tante” Zohra et ses fils...
Dans cet épisode, Faïza Guène nous parle de son processus d'écriture sur cette suite, 20 après. Comment elle a retrouvé la voix de Doria en la faisant évoluer. Puis on a discuté de ses habitudes de lectrice.
Lecture du moment :
Auteurs et livres de prédilection :
Enregistrement : La Flèche d'or
Montage réalisé par Nadia Bouchenni pour Dialna.fr
Visuel : Dialna.fr
Musique d’illustration : Pelagic par Density & Time
Bienvenue dans les Conversations Dialna #17 !
Aujourd’hui nous allons parler de journalisme. Être une femme nord-africaine et journaliste, qu'est-ce que cela représente aujourd'hui en France ?
On l’a déjà abordé, être une femme nord-africaine c’est être à la croisée de nombreuses discriminations : sexisme, racisme, voire islamophobie. Qu’en est il dans ce milieu intellectuel, voire élitiste ? Et comment on se projette dans cette profession en tant que femme nord-africaine. C'est ce que nous allons tenter de raconter avec nos invitées.
(L'épisode a été enregistré début avril, bien avant la période électorale actuelle).
Pendant la conversation, nous avons parlé de la formidable association de journalistes anti-racistes et racisé.e.s, AJAR, dont nous vous conseillons de suivre le travail. Si vous êtes journaliste anti-racistes et racisé.es, n'hésitez pas à adhérer. Pour les autres, vous pouvez les soutenir dans leur travail incroyable.
Références citées :
"The Elements of journalism" de Bill Kovach et Tom Rosentiel
Recommandations :
Podcast enregistré par Dialna.fr
Produit par Nadia Bouchenni et Nora Noor
Montage réalisé par Nadia Bouchenni
Musique : Ahwach amazigh traditionnel
Bonjour, et bienvenue dans jamais sans mon livre, sur Dialna, le podcast qui parle de littérature du point de vue des racisé.es.
Aujourd’hui nous recevons une autrice qui a sorti son 1e roman en 2023, Nancy-Kabylie chez Grasset. Il s’agit de la journaliste, réalisatrice et autrice, Dorothée-Myriam Kellou.
Dorothée-Myriam Kellou a débuté un travail sur les mémoires de la guerre d'Algérie et les récits familiaux avec son documentaire A Mansourah, tu nous as séparés (2019).
Dans ce film, accompagnée de son père, le réalisateur Malek Kellou, elle remonte le fil de sa mémoire, et aborde l'expérience de son père dans les camps de regroupements, pendant la guerre d'Algérie.
Elle continue ce récit dans une série de podcasts, L'Algérie des camps, en 2020.
Avec Nancy-Kabylie, elle revient sur sa vie à elle. Dorothée-Myriam parle de son enfance, de son rapport à l'Algérie, au monde arabe et à la langue arabe à travers cet essai romancé.
Lectures références : Frantz Fanon, Edward Saïd, Jacques Derrida
Dernière lecture : La longue marche des dindes de Kathleen Karr, une BD jeunesse.
Lectures de prédilection :
Le podcast Jamais sans mon livre est enregistré chez C.O.Z.Y, un espace de rencontres et d’échanges entre personnes issues des différentes diasporas, créatrices de contenu digital, artistes, activistes, etc .. On vous conseille de les suivre sur Instagram pour être au courant des rendez vous organisés par cette belle équipe.
Enregistrement (chez C.O.Z.Y.) et montage réalisé par Nadia Bouchenni pour Dialna.fr
Visuel : Dialna.fr
Photos : Nadia Bouchenni pour Dialna.fr
Musique d’illustration : Pelagic par Density & Time
Bienvenue dans Jamais sans mon livre, sur Dialna, le podcast qui parle de littérature du point de vue des racisé.e.s.
Aujourd’hui nous recevons une autrice qui a sorti son premier roman en 2022, au Seuil, Deux secondes d'air qui brûle. Il s'agit de Diaty Diallo.
Dans ce premier roman, il est question d’un drame qui se produit dans une cité. On y voit comment les habitants du quartier y réagissent, comme une déflagration.
Lectures références :
Diaty était en train de lire deux ouvrages : L'art de la joie de Goliarda Sapienza et La vie lente d'Abdallah Taïa et trouve beaucoup de points communs entre ces deux écritures.
Elle nous a aussi beaucoup parlé de rap français, notamment l'usage du langage chez Kekra, mais aussi de PNL et de Guy2Bezbar.
Ses livres de prédilection :
Merci à C.O.Z.Y. de nous accueillir pour l’enregistrement de ce podcast !
Enregistrement (chez C.O.Z.Y.) et montage réalisé par Nadia Bouchenni pour Dialna.fr
Visuel : Dialna.fr
Photos : Nadia Bouchenni pour Dialna.fr
Musique d’illustration : Pelagic par Density & Time
Bienvenue dans les Conversations Dialna #16 !
Aujourd'hui, nous allons parler d'écriture. Pour une femme racisée, est ce un acte purement créatif, complètement militant ou les deux ? Peut on s’inventer des utopies dans cet imaginaire créé par l'écriture et également dans nos vies ?
Pour en parler, nous avons rendez vous avec trois autrices qui ont pour particularité d’être en résidence d’écriture dans des structures parisiennes, avec l’aide de la région Ile de France, partenaire de cette résidence.
Cet épisode est enregistré en public, au FGO-Barbara, dans le cadre d’un partenariat avec notre première invitée, Nawel Ben Kraïem, elle-même en résidence au FGO-Barbara.
A la fin de la conversation, nos invitées et nous-mêmes avons proposé des recommandations de travaux culturels faits par des femmes racisées :
On vous conseille aussi d'écouter notre Conversation #2 avec Faiza Guène et Kaoutar Harchi ("Ecrit-on pour soi ou pour les autres ?")
Podcast enregistré par les équipes du FGO-BARBARA
Produit par Nadia Bouchenni et Nora Noor
Montage réalisé par Nadia Bouchenni
Musique : Ahwach amazigh traditionnel
Bienvenue dans Jamais sans mon livre, sur Dialna, le podcast qui parle de littérature du point de vue des racisé.e.s. Aujourd’hui nous recevons un auteur qui a sorti son 3e roman, lors de la rentrée littéraire 2023, "Le caprice de vivre", aux éditions Elyzad. Il s’agit de Jadd Hilal. Après "Des ailes au loin" et "Une baignoire dans le désert", Jadd Hilal revient donc avec ce troisième roman, dans lequel il est question d'amour, d'amitié, de désir, et d'identité, arabe en particulier. On y suit donc les relations entre trois amis, colocataires, trentenaires à Paris, tous d'origine arabe : Souleymane, Warda et Houmam. Références : "Le petit Nicolas", "Marcellin Caillou" de Sempé, les séries "Max et Lili" de Dominique de Saint-Mars et Serge Bloch, ou encore "TomTom et Nana" de Bernadette Després et Jacqueline Cohen, pour les souvenirs d'enfance. Les écrits de Diderot ou Montesquieu, comme "Lettres persanes", pour les souvenirs de lectures universitaires. Il cite également "Syllogismes de l’amertume" d'Emile Cioran. Jadd Hilal était en train de lire deux ouvrages en même temps. L'un en sciences humaines et l'autre en fiction, comme il aime alterner : l'essai "La géographie, ça sert, d'abord, à faire la guerre", d'Yves Lacoste et le roman "Crétin des Alpes !" de Dominique Fabre.
Ses livres de prédilection : - "Pauvre petit blanc" de Sylvie Laurent - "L’orientalisme" d’Edward Saïd - "Le milieu de l’horizon" de Roland Buti - "Marcellin Caillou" de Sempé - "Le passeur" de Lois Lowry Merci à C.O.Z.Y. de nous accueillir pour l'enregistrement de ce podcast ! On vous en parle bientôt....
Enregistrement (chez C.O.Z.Y.) et montage réalisé par Nadia Bouchenni pour Dialna.fr
Visuel : Dialna.fr
Photos : Nadia Bouchenni pour Dialna.fr
Musique d’illustration : "Pelagic" par Density & Time
Toujours dans le cadre du festival Hébé de l'association Team.Sama, ayant eu lieu à Mont-de-Marsan, en septembre 2023, Dialna a animé une rencontre littéraire autour du roman L'amour de nous-mêmes avec l'autrice Erika Noméni et son éditrice, Marie Hermann.
Marie Hermann est donc éditrice et fondatrice des éditions Hors d’atteinte qui publie de nombreux romans et essais notamment féministes. Erika Nomeni est autrice et artiste pluri disciplinaire : compositrice, rappeuse et DJ.
Aloé est une femme noire, lesbienne, en surpoids, précaire. Elle est la définition même de l'intersectionnalité. Et elle se pose de nombreuses questions, notamment sur sa place et sa valeur dans le marché de l'amour. Dans une forme de roman épistolaire, l'autrice tente de comprendre ses relations amoureuses, amicales, familiale. Un texte percutant sur l'amour de soi, et le rapport à la race en amour, au regard de l'autre.
"J'avais le sentiment d'avoir trop d'amour à vendre sur le marché de l'amour - et je l'ai encore aujourd'hui. Mais petit à petit, je commence à comprendre que si j'en ai autant pour les autres, c'est que je n'en ai pas suffisamment pour moi-même."
Nous avons évoqué les thématiques du roman, l'amour de soi bien entendu, le blacklove, les relations amoureuses, mais aussi ce fameux regard féminin, la thématique de ce festival, sous un prisme lesbien et racial comme il est présent dans l'ouvrage.
Enregistrement réalisé par Team.Sama
Montage fait par Dialna.fr
Visuel : Dialna.fr
Photos : Gabrielle - Terramna
Musique d'illustration : Lockdown par Baribal & Pold
Source: https://soundcloud.com/pold-music
Bienvenue dans Les Conversations Dialna #15 !
Cet épisode a été enregistré en public lors du Festival Hébé, organisé par l'association féministe Team.Sama, à Mont-de-Marsan, dans les Landes, en septembre 2023. La thématique de ce festival était le "female gaze". Alors chez Dialna, nous l'avons adaptée à notre sauce pour discuter du "white female gaze"et du rapport de domination qu'il implique entre femmes blanches et racisées.
Le "female gaze" est avant tout un outil d'empouvoirement, dans la lutte pour l'égalité des genres, de l'émancipation des femmes, dans un système patriarcal. Dans l'art, il s'agit de renverser le déséquilibre de la mauvaise représentation des femmes pour plaire aux désirs des hommes.
Néanmoins, très souvent dans le milieu féministe, l'angle mort de la race est nié. Ce "female gaze" est trop souvent un regard pauvre, intrusif et porteur d'oppressions de la part des femmes blanches sur les femmes racisées. C'est de ce "white female gaze" que nous allons parler avec nos invitées.
Avec nos invitées, nous avons évoqué les intrusions dans nos vies intimes, notre rapport au corps, à l'apparence, nos vies personnelles et les obstacles et bien entendu le vol de savoir.
Jamais sans mon livre avec Soufiane Khaloua.
Bienvenue dans Jamais sans mon livre, sur Dialna, le podcast qui parle de littérature du point de vue des racisés. Aujourd’hui, nous recevons l’auteur d’un premier roman, Soufiane Khaloua. Professeur de français dans le secondaire, il a sorti La vallée des Lazahars en début d'année 2023, aux éditions Agullo.
Dans ce premier roman, Soufiane raconte une saga familiale, une guerre des clans, avec des frères ennemis, mais aussi une histoire d’amour. Le tout, sous fond de question d’identité, d’appartenance à un lieu, à une terre avec ce lien invisible qui nous y unit.
Avec Soufiane, nous avons parlé de son roman, de son processus d’écriture, mais aussi des lectures qui l’ont marqué et de ses habitudes de lecteur.
Références : Honoré de Balzac et son talent pour les descriptions. Solal, Belle du seigneur d'Albert Cohen, mais aussi Marcel Proust pour le style. Edmond Dantes, le personnage de fiction du roman Le Comte de Monte-Cristo d'Alexandre Dumas comme référence romanesque pour son personnage d'Haroun. La saga Harry Potter de J. K. Rowling avec laquelle il a grandi, ainsi que les romans jeunesse de Philip Pullman. Son coup de coeur pour les romans d'Amine Maalouf, notamment Samarcande, avec lequel il a découvert le poète Omar Khayyam. Parmi les rares auteurs maghrébins qu'il a lus, Mohamed Choukri, avec Le pain nu l'a particulièrement touché. Il relit souvent Donna Tartt qui a gagné le Prix Pullitzer en 2014 avec Le Chardonneret. C'est son premier roman, Le maître des illusions qui l'a particulièrement marqué qu'il relit. Il a aimé lire Annie Ernaux, ainsi qu'Elena Ferrante, notamment pour mieux écrire les personnages féminins.
Soufiane Khaloua était en train de lire l'un des romans préférés d'un de ses amis, Mémoires d'Hadrien de Marguerite Yourcenar.
Ses livres de prédilection :
Merci à FGO Barbara de nous accueillir dans leurs studios pour enregistrer ce podcast !
Jamais sans mon livre avec Emilie Tôn
Bienvenue dans Jamais sans mon livre, sur Dialna, le podcast qui parle de littérature du point de vue des racisés. Aujourd’hui nous recevons Emilie Tôn, une journaliste mais aussi autrice d’un superbe premier roman, "Des rêves d’or et d’acier", sorti en 2022, chez l’excellente maison d’édition Hors d’atteinte.
Dans ce roman, Emilie raconte l’histoire de son père, Liem, vietnamien, d’une minorité musulmane, entremêlée de ses souvenirs d’enfance avec sa famille. On y lit son enfance, sa vie entre le Vietnam, le Cambodge, la Thaïlande et finalement la France. Mais on y apprend surtout une histoire coloniale peu connue, les guerres, les déracinement, la perte de proches..
Nous avons bien entendu discuté de son roman, son processus d'écriture, mais aussi des lectures qui l'ont marquée.
Les lectures du moment d'Emilie sont :
Quelques lectures qui l'ont marquée :
Ses livres de prédilection sont :
Merci à FGO Barbara de nous accueillir dans leurs studios pour enregistrer ce podcast !
Le 3 mars dernier, Nora Mekmouche et Soraya Guendouz-Arab organisaient au FGO-Barbara, à Paris, une soirée de présentation de leur recueil collectif, intitulé Nos Algérie(s) intimes. Dans ce livre, une trentaine de personnes (artistes, militants, universitaires, etc ..) livrent leur témoignages sur leur rapport à l'Algérie et à l'histoire coloniale. Nos Algérie(s) intimes fait partie d'une collection, "Silence", collection codirigée par les éditions Cris écrits et Approches Cultures et Territoires (ACT).
Etaient présents ce soir là, quelques un.e.s des contributeurs/trices à ce projet. Ils et elles ont participé à la discussion et ont lu des passages de leurs textes : la chercheuse et géographe Lela Bencharif, la militante Zohra Boukemouche, le cinéaste Mehdi Lallaoui, la sociologue Nacira Guénif, la journaliste Samia Messaoudi, entre autres.
Bien entendu, Dialna était présent pour mener la discussion dans cette rencontre "Hors série". Et avant de commencer la rencontre, voici quelques extraits du livre, lus par Samia Messaoudi, Nacira Guénif et Mehdi Lallaoui ...
Le livre Nos Algérie(s) intimes est disponible dans certaines libraires et également sur le site de Cris écrits.
Bienvenue dans Les Conversations Dialna #14 ! Au programme de cette nouvelle conversation, la mode. Est-elle un outil de pouvoir ou d'oppression pour les femmes racisées ?
Pour tenter de répondre à cette question, on a transformé l'idée d'un article en podcast, enregistré en public en novembre 2022, au FGO-Barbara ! Et pour cela on a fait venir deux femmes aussi brillantes que drôles, et bien entendu expertes en la matière, Marie Dasylva et Amal Chakor.
Marie Dasylva est coach stratégique contre les violences dans le monde du travail et a créé son agence, Nkali Works. Avant d’être coach, Marie était manager dans le monde du luxe pendant 10 ans, et est une grande amoureuse de la mode.
Amal Chakor est spécialiste du vintage de luxe. Via son compte Instagram, elle vend des pièces rares et belles dans son Shoppe la story, mais elle coach aussi les personnes qui auraient besoin de renouveler leurs image.
Avec nos invitées, nous avons donc évoqué l'amour du vêtement mais aussi la haine qu'il peut nous procurer quand le corps ou le milieu social ne correspond pas à ce qu'attend la société. On a parlé de nos outfits, de nos habitudes vestimentaires ..
On vous laisse découvrir cette longue mais passionnante conversation.
Et vous, quel est votre rapport au vêtement et à la mode ?
Bonjour et bienvenue dans Les Conversations Dialna #13 ! A l'occasion de la 3e édition du Comptoir Amazigh, organisé à la Bellevilloise, le 14 janvier dernier, nous avons enregistré une nouvelle Conversation autour de Yennayer, ses célébrations et ses transmissions.
Mais Yennayer, c'est quoi ?
Yennayer, c'est le nouvel an amazigh. Il correspond au premier jour du calendrier agraire utilisé par les Imazighen depuis plusieurs siècles, et est fêté entre le 12 et le 14 janvier. Les dates varient selon les régions/ pays. Il est souvent précédé d'un dîner (Imensi Yennayer). Yennayer serait composé de deux mots berbères : yan, qui signifie « le numéro un », et ayyur, qui signifie « mois », « yennayer » signifiant donc le premier mois.
Dans les années 80, l'Académie berbère, créée par des militants imazighen soucieux de faire survivre les cultures de Tamazgha s'est basée sur cette date pour le décréter comme "nouvel an amazigh".
Nous entrons donc en l'an 2973.
Avec nos invitées, nous avons évoqué nos souvenirs, les trous mémoriels, les recherches mais aussi leurs célébrations actuelles...
L'enregistrement du podcast est assuré par Bul Studio, que l'on vous recommande !
Bonne écoute !
Bonjour et bienvenue dans les Conversations Dialna #12 !
Retour au Studio la Poudre de la Cité Audacieuse pour ce nouvel épisode de notre podcast ! Et en cette période de fêtes de fin d'années, c'était le meilleur moment pour vous offrir une nouvelle Conversation autour des cuisines d'Afrique du nord. Elles ne se résument d'ailleurs pas au couscous, qui nécessiterait une émission rien que pour lui, tant les recettes sont multiples et diverses !
Ces cuisines sont tout aussi multiples, complexes, mal connues, voire même moquées. Comment transmet-on ces savoirs, comment les honorer ?
Pour ce nouvel épisode, deux invitées, expertes en la matière ! Tout d'abord Katia Barek, fondatrice du restaurant Majouja dont on vous a déjà parlé sur Dialna, restaurant de spécialités kabyles. Et puis, Mariam Ahnan, française d’origine marocaine, qui a déjà écrit quelques articles pour Dialna, sur le film Soumaya et également sur le film d'animation Le Château ambulant. Mariam a repris des études de psychologie, et se spécialise sur la psychologie sociale du travail. La cuisine marocaine a toujours fait partie de sa vie en tant que fille, soeur, mais aussi maman puisqu'elle a deux garçons de 8 et 10 ans.
Ensemble nous allons partager nos expériences culinaires, nos souvenirs, et nos plats favoris.
Bon appétit, c'est parti !
Bienvenue dans Jamais sans mon livre, sur Dialna, le podcast qui parle de littérature du point de vue des racisés. Nous recevons aujourd'hui Mabrouck Rachedi, un journaliste, mais aussi un auteur confirmé, notamment des romans et des livres jeunesse.
En début d’année 2022, il a sorti un très beau roman, Tous les mots qu’on ne s’est pas dits chez Grasset. Un roman semi autobiographique, ou une histoire de famille romancée qui raconte l’histoire d’une famille franco-algérienne, kabyle plus particulièrement, qui se réunit pour l’anniversaire de Fatima, la mère, mais qui raconte aussi l’histoire de l’Algérie, de l’indépendance à l’immigration, ainsi qu'une histoire d’amour entre les parents. Mabrouck anime aussi régulièrement des ateliers d’écriture, notamment auprès d’un public plus jeune.
Nous avons bien entendu discuté de son roman, son processus d'écriture, mais aussi de sa lecture du moment et de son rapport au livre.
Au moment de l'enregistrement, Mabrouck lisait le roman Au coeur de la révolte de Maïa Brami, sur la jeunesse de Gisèle Halimi.
Pendant la discussion, Mabrouck Rachedi a cité Le Père Goriot d'Honoré de Balzac, comme déclic pour l'écriture dans sa jeunesse. Il a aussi parlé de Germinal d'Emile Zola, comme source littéraire pour mieux comprendre l'Histoire. Il conseille bien entendu la maison d'édition Faces Cachées !
Son activité de chroniqueur littéraire pour le magazine Jeune Afrique le pousse à lire des auteurs et des romans qu'il n'aurait pas découverts sans cela, comme le roman Dieu est un garçon noir à lunettes de Kayo Mpoyi.
Il a aussi parlé des comics qu'il adorait lire dans son enfance et de l'impact que voir un auteur comme Rachid Djaïdani chez Bernard Pivot a eu sur lui.
Les livres de prédilection de Mabrouck Rachedi sont :
Merci à FGO Barbara de nous accueillir dans leurs studios pour enregistrer ce podcast !
Bienvenue dans Jamais sans mon livre, sur Dialna, le podcast qui parle de littérature du point de vue des racisés. L'invitée du jour est une jeune auteure, qui a sorti son tout premier roman en mai dernier, chez la meilleure maison d’éditions, Faces Cachées. Il s’agit de Sarah Ghoula, qui a sorti en mai dernier son tout premier livre, un très beau roman, “Nos silences sont immenses”.
Elle y raconte l’histoire de Zohra, que l’on découvre vieille femme vivant à Paris au début du livre, pour ensuite aller en Algérie, sous l’ère coloniale, dans un petit village de l'est algérien, pour suivre la naissance et l’enfance de Zohra, petite fille très mystérieuse. Sans trop en dire, son livre aborde un peu sous la forme d’un conte, la question de l’héritage spirituel, traditionnel, la transition entre deux mondes, deux âges, deux visions du monde à travers le parcours de Zohra.
On va bien entendu discuter de ce roman, de son processus d’écriture, mais aussi de sa lecture du moment, et de son rapport au livre.
Sarah vient de finir Au vent mauvais de Kaouther Adimi, elle est en train de lire La vérité sur l'affaire Harry Quebert de Joël Dicker, ainsi que Contes curieux des quatre coins du monde de Praline Gay-Para.
Elle cite parmi les ouvrages et auteurs qui ont répondu à son besoin de représentation L'aventure ambiguë de Cheikh Hamidou Kane, mais aussi les écrits de Amadou Hampâté Bâ, voire ceux d'Aimé Césaire.
Ses livres de prédilection sont : les romans de Jacqueline Wilson qu'elle a lus très jeune, Le père Goriot d'Honoré de Balzac et l'oeuvre du poète palestinien Mahmoud Darwich.
Merci à FGO Barbara de nous accueillir dans leurs studios pour enregistrer ce podcast !