Identifier un grief “droits de l’homme”, c’est plus qu’une question de vocabulaire.
C’est comprendre à quel moment un fait devient une atteinte à un droit garanti par la Convention.
Parfois superposable au débat national, parfois autonome, le grief CEDH change la manière de concevoir un dossier — dès l’origine.Et c'est souvent là que tout se joue.
Un jugement rendu à Turin en 2025. Une décision qui banalise la violence conjugale. De là, un détour par Strasbourg pour parler d’un concept essentiel mais souvent ignoré : la victimisation secondaire.
Jugement: Tribunale ordinario di Torino, Terza sezione penale, sent. n°2356, 4 giugno 2025.
Presse: https://www.lastampa.it/torino/2025/09/25/news/lucia_e_le_botte_dell_ex_i_pm_contro_il_giudice_giustifica_la_violenza-15323224/
Pourquoi s’attaquer à la CEDH nous fragilise?
À partir de la lettre de mai 2025, j’explique la protection européenne : qui a créé la Cour (les États), qui juge d’abord (subsidiarité : le juge national) et à quelle fréquence Strasbourg intervient (faiblement).
Des idées reçues démontées, un mécanisme décrypté, et des impacts concrets pour particuliers, entreprises et confrères.
Sources mentionnées
– Lettre ouverte (22 mai 2025) commentée par le Secrétaire général du Conseil de l'Europe
– Prise de position du président de la CEDH, MattiasGuyomar