
L’inflammation silencieuse de bas grade est impliquée dans de nombreuses douleurs chroniques et déséquilibres métaboliques.
Le massage abdominal thérapeutique et la kinésithérapie viscérale peuvent y contribuer par plusieurs mécanismes complémentaires :
Activation du nerf vague → stimule la voie anti-inflammatoire cholinergique, régulant TNF-α, IL-1β et IL-6 (Tracey, J Intern Med, 2017).
Amélioration de la vascularisation viscérale → favorise la microcirculation et le drainage lymphatique, réduisant les médiateurs inflammatoires (Yim et al., Complement Ther Med, 2020).
Éducation alimentaire → une alimentation anti-inflammatoire (fibres, oméga-3, végétaux) soutient la barrière intestinale et limite la perméabilité (Minihane et al., Nutrients, 2024).
Remise en activité → le mouvement stimule les myokines anti-inflammatoires et diminue la graisse viscérale (Gonzalo-Encabo et al., Front Endocrinol, 2021).
Entretien motivationnel → renforce l’adhésion du patient et réduit le stress, facteur majeur d’inflammation (Miller & Rollnick, 2023).
En combinant ces leviers, le kinésithérapeute agit sur les racines neurovégétatives, circulatoires, comportementales et émotionnelles de l’inflammation — pour rétablir l’équilibre global du corps