Produire des petits fruits c'est se mettre au rythme des saisons, avec un pic d'activité en été, un creux pendant l'hiver, et deux saisons intermédiaires pour faire tampon.
L'été, on vit cueillettes, on mange cueillettes, on dort cueillettes, sans oublier la commercialisation et l'entretien des cultures. On embauche des saisonniers, on tient la cadence. C'est un ballet minutieusement préparé qui se déroule. Pendant ce temps, les client.e.s se régalent. A cette saison, les aléas météorologiques réservent souvent des surprises et font revoir les priorités. On met de côté toute mission "secondaire" et on va au plus urgent. C'est fatigant et intense pour le corps.
Ça dure encore en automne et jusqu'aux premières gelées, où les jours raccourcissent et le rythme décélère. C'est le moment de tailler, amender, planter, transformer les fruits congelés, faire la compta... un autre programme, riche mais un peu moins intense quand même, quoique...
L'hiver, on se met dans les meilleures conditions possibles pour faire face à la haute saison. Et on essaie de profiter de sa famille et de se reposer aussi un peu.
Mais les douces températures s'étirent de plus en plus longtemps et reviennent vite ce qui fait que la "basse saison" se trouve souvent raccourcie. Pour pallier à cela, ils et elles essaient de lisser au maximum la charge de travail sur l'année. Sans compter qu'il y a souvent une autre production ou activité en parallèle.
Ils et elles nous racontent comment tout ça se vit et s'organise, dans chacune de leur ferme.
Bonne écoute !
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