Livre audio
Texte intégral d'Un bien triste métier de Quentin Victory Leydier
Présentation :
Chaque année, des films prenant pour sujet l’école sortent sur les écrans. Depuis des décennies maintenant, nous sommes abreuvés d’œuvres plus ou moins percutantes sur cette institution.
Dans le domaine, il y a de tout. Mais il semble toutefois que la balance penche assez fortement du côté des films ratés, paresseux, convenus et parfois, c’est là le plus embêtant, carrément dangereux.
Dangereux car ils colportent des idées reçues sur l’école, les enseignants et les élèves. Démagogue ou propagandiste, le cinéma s’est pris de passion pour ce thème et ne manque pas une occasion de resservir, encore et toujours, le même plat fade et faux.
Puisque les gens du cinéma se sentent légitimes à donner leur vision de l’école, sentons-nous libres, que l’on soit enseignant ou pas, de juger à notre tour ces représentations si souvent réductrices, caricaturales et, parfois, pernicieuses. Et montrons-nous généreux et bienveillants quand les films sont réussis.
Il est temps que le cinéma se rappelle qu’il a des responsabilités.
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Chaque année, des films prenant pour sujet l’école sortent sur les écrans. Depuis des décennies maintenant, nous sommes abreuvés d’œuvres plus ou moins percutantes sur cette institution.
Dans le domaine, il y a de tout. Mais il semble toutefois que la balance penche assez fortement du côté des films ratés, paresseux, convenus et parfois, c’est là le plus embêtant, carrément dangereux.
Dangereux car ils colportent des idées reçues sur l’école, les enseignants et les élèves. Démagogue ou propagandiste, le cinéma s’est pris de passion pour ce thème et ne manque pas une occasion de resservir, encore et toujours, le même plat fade et faux.
Puisque les gens du cinéma se sentent légitimes à donner leur vision de l’école, sentons-nous libres, que l’on soit enseignant ou pas, de juger à notre tour ces représentations si souvent réductrices, caricaturales et, parfois, pernicieuses. Et montrons-nous généreux et bienveillants quand les films sont réussis.
Il est temps que le cinéma se rappelle qu’il a des responsabilités.
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Dans ce dernier épisode, il faut bien conclure. On se demande alors si un film vraiment juste sur l'école est possible sans pour autant qu'il soit le film le plus pénible de l'histoire.
Et puis, on se questionne sur la possibilité de faire toute sa vie le même métier, celui de prof, alors que l'on sait bien que la machine est cassée. Faut-il continuer dans ces conditions ou serons-nous un jour reconnus coupables d'avoir participé à cette mascarade ?
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