Pourquoi l’amour ça finit souvent mal dans le rap et le R'n'B ? Qu’on en ait peur, que ça arrive tous les quatre matins ou que le coup de foudre ait duré 20 ans, l’amour est une source de discussion mais aussi d’inspiration inépuisable pour les artistes rap, R'n'B, afro...
Derrière les punchlines de Damso (« J’me ramollis, j’suis tombé love ») ou celles d’Aya Nakamura (« J’suis tombée love d’un voyou »), les artistes du monde du hip-hop, du rap, du R’n'B, ou qui s'inspirent des musiques afro, caribéennes ou du Maghreb, déclinent toute une palette de l’amour. De la séduction aux chagrins d’amour du R’n’B, aux textes crus ou tout en pudeur des morceaux de rap, en passant par les déclarations d'amour à leur maman ou à leurs enfants, tout est parfois affaire de persona. Mais derrière les métaphores, les euphémismes et les clichés qui collent à la peau de ces genres musicaux, que se cache-t-il réellement ? Derrière les postures de bad boy, de bad bitch, de papa et de loveuse, à quoi ressemblent les histoires d'amour de nos artistes préférés ?
Nourrie par l'imaginaire tantôt chaotique, tantôt toxique des relations amoureuses déclinées dans les musiques de ses artistes fétiches, Anissa Rami, journaliste rap, donne la parole à celles et ceux qui écrivent les BO de nos histoires d'amour. Elle s’attache à creuser ces représentations et symboliques derrière l'expression populaire tomber love qui a marqué les artistes, de leurs vies persos à leurs inspirations musicales.
Sur un canapé orange et dans une ambiance intimiste, les yeux dans les yeux avec les stars francophones du rap et du R’n’B, la journaliste rap dévoile le rapport qu’ils et elles entretiennent à l’amour sous toutes ses formes : rapport amoureux, sexualité, famille, amitié, mais aussi l’amour des fans, du pays, du quartier… pour comprendre ce que ça veut vraiment dire, au fond, de « tomber love ».
Pourquoi l’amour ça finit souvent mal dans le rap et le R'n'B ? Qu’on en ait peur, que ça arrive tous les quatre matins ou que le coup de foudre ait duré 20 ans, l’amour est une source de discussion mais aussi d’inspiration inépuisable pour les artistes rap, R'n'B, afro...
Derrière les punchlines de Damso (« J’me ramollis, j’suis tombé love ») ou celles d’Aya Nakamura (« J’suis tombée love d’un voyou »), les artistes du monde du hip-hop, du rap, du R’n'B, ou qui s'inspirent des musiques afro, caribéennes ou du Maghreb, déclinent toute une palette de l’amour. De la séduction aux chagrins d’amour du R’n’B, aux textes crus ou tout en pudeur des morceaux de rap, en passant par les déclarations d'amour à leur maman ou à leurs enfants, tout est parfois affaire de persona. Mais derrière les métaphores, les euphémismes et les clichés qui collent à la peau de ces genres musicaux, que se cache-t-il réellement ? Derrière les postures de bad boy, de bad bitch, de papa et de loveuse, à quoi ressemblent les histoires d'amour de nos artistes préférés ?
Nourrie par l'imaginaire tantôt chaotique, tantôt toxique des relations amoureuses déclinées dans les musiques de ses artistes fétiches, Anissa Rami, journaliste rap, donne la parole à celles et ceux qui écrivent les BO de nos histoires d'amour. Elle s’attache à creuser ces représentations et symboliques derrière l'expression populaire tomber love qui a marqué les artistes, de leurs vies persos à leurs inspirations musicales.
Sur un canapé orange et dans une ambiance intimiste, les yeux dans les yeux avec les stars francophones du rap et du R’n’B, la journaliste rap dévoile le rapport qu’ils et elles entretiennent à l’amour sous toutes ses formes : rapport amoureux, sexualité, famille, amitié, mais aussi l’amour des fans, du pays, du quartier… pour comprendre ce que ça veut vraiment dire, au fond, de « tomber love ».

Davinhor est tombée love, mais ça ne lui a pas toujours réussi. Alors elle s’est blindée. "Ex-amoureuse de l'amour", guerrière du quotidien, rappeuse et maman depuis peu, elle embrasse volontiers l’egotrip dans sa musique mais se permet très peu d’être vulnérable. Dans le canapé de Tomber Love, elle accepte pourtant de faire tomber le masque et se livre avec sa sensibilité - et la franchise qu’on lui connaît - sur ses déceptions amoureuses, son rapport à l’argent et sa reconstruction en tant que femme noire. Une chose est sûre : quand elle sort la plume ou l’Opinel 12, Davihnor ne fait jamais semblant. Et quand elle parle d’amour non plus.
Dans ce troisième épisode, il est question d’amour-propre, de relations toxiques, de “michetonnerie”, de loyauté, de tout ce qu’elle a appris en tombant et, surtout, en se relevant. A travers son dernier album Karaba, en référence à la sorcière du film Kirikou, la rappeuse s’identifie à cette femme blessée et diabolisée et revendique sa puissance pour rappeler qu’être aimée, quand on est une femme noire forte, est une épreuve de plus. Toujours à la recherche d’un homme qui l’acceptera comme elle est, elle priorise aujourd’hui l’amour de soi et celui qu’elle porte à sa fille, et c’est dans sa musique qu’elle puise désormais sa force.
Mentions
Malheur, Davinhor
Vody, Davinhor
Opinel 12, Davinhor
Tomber Love est un podcast vidéo disponible sur la chaîne YouTube d'ARTE Radio et Spotify.