Dans cet épisode, je vous propose de déconstruire une croyance autour du syndrome de l’imposteur. Celle qui soutient qu’il serait uniquement lié à la psyché et auto-entretenu. Cependant, des facteurs externes non identifiés en 1978 peuvent également entrer en cause, tels que les préjugés sociaux et raciaux. Ça a été le cas pour Kelly, Mika, Clara et Shaïma, des élèves brillantes dont les parcours scolaires ont connu leurs premières secousses lorsqu’elles ont intégré des universités prestigieuses. Issues de la deuxième génération des familles immigrées,  les désillusions embarquent lorsqu’elles font face à un monde dont elles n’ont pas les codes. La faible diversité dans les filières huppées, les inégalités en termes de capital culturel, les tentatives d’intégration entravées par des idées préconçues, sont autant d’éléments qui participent également à la naissance et l’entretien du syndrome de l’imposteur. Aujourd’hui jeunes actives, c’est une page de leur histoire qu’elles tentent de comprendre et de réécrire.