J’avais 13 ans la première fois que j’ai vu Carrie Bradshaw dans son tutu rose en deuxième partie de soirée sur M6, un samedi d’octobre 2000. 

Tout au long de mon adolescence, Sex and the City a été une fenêtre sur ce que pouvait être une vie de femme célibataire indépendante et citadine (si on habite a New York et pas comme moi à Portet-sur-garonne). 

La trentaine en poche : Carrie et ses amies ont une vie bien remplie. De carrières exaltantes. De relations plus ou moins réussies, de fêtes dans des clubs qui ont des noms de meubles, de religion pour certaines, et de conversation pendant le brunch dominicale : L’amour, le sexe, les poils pubiens, les vibromasseurs et "Pourquoi qu’il m’a quitté sur un post it ?"

Et c’était un modele de vie. Sauf que de l’autre coté, à 30 ans, nos parents étaient déjà mariés, avait deux enfants, une maison, un chien, une Kangoo jaune et une mutuelle.

Aujourd’hui on en a 30 passés. 6 euros 50 sur notre carte fidélité Monoprix, des meubles IKEA qu’on a monté seul en buvant trop de vin et une bonne grosse pression des familles sur notre statut maritale pendant les repas du dimanche. On ne compte plus les excuses à la con que l’ont sort sur le fait qu’éventuellement on ne se sent pas d’être parents. Ou pire qu’on est peut être heureux tout seul. 

« Mon dieu mais qui êtes vous est que faites vous dans ma chambre ?

Alors si, avant d’avoir monté a l’envers notre colonne Billy. On avait vécu déjà tout une vie. Dans une vie ? Si on avait fait le choix avant d’être célibataire. D’être avec l’élu. De vivre cette relation cheveux au vent. A mille a l’heure. Sur l’autoroute du bonheur… Mais avec la kangoo de maman. 

Le « scenario de vie » est la trame inconsciente qu’une personne suit en écrivant sa propre histoire, reproduisant parfois (et souvent) le schéma de ses parents.

A 17 ans, Les parents de Florie se sont rencontrés a l’endroit exacte ou leurs parents s’étaient rencontrés. 

Au même âge, Florie est la vedette d’un scénario similaire. Le feuilleton commence au lycée. Le suspens est a son comble. Va t-elle tomber amoureuse de l’acteur ou tout simplement changer de série.

Faire des choix. Des choix pour soi. Des choix qu’on a pas pas choisi. 

C’est le thème de l’épisode d’aujourd’hui. 

Merci à Florie de m'avoir partagé son histoire au coin de ce feu de camp. Ce que je retiens de très fort dans cet episode, c’est que notre statut social de nous définit pas en tant qu’humain. Car on peut être tout un panel extraordinaire de choses qui font ce que l’on est au plus profond de soi. « Divorce » c’est un mot. Mais pas une définition humaine.

J’espère que comme moi cette écoute vous rempli de love et d’optimisme.

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A très vite pour de nouvelles histoires. Incroyables.

Montage : Léo Pouliquen & Léa Camilleri

Illustration : Sylvain Plantier

Florie au micro de Léa Camilleri

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