
La loi sur le code de l’enfant en République du Bénin, datant du 8 Décembre 2015 et complétée en janvier 2021 fait polémique sur la toile notamment en ses articles 141 portant sur “la reconnaissance de l’enfant conçu” et l’article 148 sur “le nom de l’enfant”.
Les invités:
Originaire du Cameroun, Mme ETUMA AYISSI, est la promotrice du Salon International du Jouet Educatif et de la Poupée Noire. Ce Salon est la plus grande plateforme d’Afrique noire qui réunit tous les acteurs éducatifs autour de la culture, le jeu et l’identité. Après des études de management et une carrière dans la mode en France, elle créait en 2010, le 1er centre éducatif Panafricain où elle apprend aux jeunes, l’histoire de l’Afrique et sa culture… en 2012 elle retourne en Afrique, dépose ses valises d’abord à Dakar (Sénégal) où elle met en place des écoles spécialisées avec son projet “ma famille créatrice", ensuite à Cotonou (Bénin), où elle vit actuellement.
Un Dah, titre traditionnel très respecté au Bénin et qui est donné au chef de famille ( entendez la grande famille) lui c’est le "Dah gou na non houe gode" KOLIMEDJE.
Shadrac WATOWEDE, Etudiant qui a suivi la polemique et qui revient sur les les debats qui ont soulevé les internautes.
Loi sur le code de l'enfant en République du Bénin
« Tout enfant conçu doit être reconnu par son géniteur dans les trois (3) premiers mois de la conception par les moyens d’une déclaration sur l’honneur faite devant l’autorité administrative la plus proche du lieu de sa résidence, faute de quoi l’enfant, à sa naissance, porte le nom de sa mère».
« Aucune mère ne peut attribuer à l’enfant nouveau-né, le nom présumé géniteur que sur présentation d’un certificat d’un mariage ou d’une déclaration de reconnaissance de la grossesse établie par l’officier d’état civil.
Aucune sage-femme, aucun médecin accoucheur ne peut inscrire sur la fiche de naissance, le nom d’un quelconque présumé père si la femme n’apporte pas au moment de l’accouchement, la preuve du mariage ou de la reconnaissance de la grossesse ».