# Les praticiens de la vaccination partagent leurs stratégies pour accroître l'acceptation du vaccin anti-HPV
Lors de la cérémonie d'ouverture de Teach to Reach 9, des professionnels de santé du Sénégal, de la Côte d'Ivoire, du Cameroun et du Togo ont partagé leurs expériences pratiques pour améliorer l'acceptation et la couverture de la vaccination contre le papillomavirus humain (HPV). Face aux 600 000 nouveaux cas de cancer du col de l'utérus et 340 000 décès annuels, et au recul de la couverture vaccinale de 15% à 12% depuis la pandémie, leurs témoignages démontrent des approches innovantes pour surmonter les réticences.
## Stratégies de terrain au Sénégal
Salimata Kantibo, responsable de la vaccination dans un établissement de santé au Sénégal, a souligné l'importance de commencer par convaincre le personnel de santé. «Il y avait la résistance des personnels de santé. C'est ce qui m'a obligée d'ailleurs à me vacciner pour convaincre mes collègues», explique-t-elle. Sa stratégie s'est ensuite étendue à la communauté en travaillant avec les «Badiénougou», des femmes influentes dans les quartiers.
## Engagement des enseignants au Cameroun
Charmelle Kameny, membre de l'équipe régionale du Programme élargi de vaccination au Cameroun, a partagé comment son équipe a réussi à vacciner plus de 1000 filles de 9 à 13 ans grâce à l'implication active du corps enseignant. «Nous avons mené des activités de sensibilisation des enseignants d'école primaire, des directeurs d'école, des inspecteurs d'éducation de base», précise-t-elle. Les enseignants ont ensuite relayé l'information aux parents et facilité l'organisation des séances de vaccination.
## Innovation dans la communication en Côte d'Ivoire
Ami Kabla Marie, sage-femme coordonnatrice du PEV au district sanitaire de Guitry en Côte d'Ivoire, a décrit comment la couverture vaccinale est passée de 20% en 2019-2020 à des taux plus élevés grâce à une approche multimédia innovante. Elle a notamment utilisé des supports visuels et des films lors des sessions de sensibilisation avec les enseignants, rendant les conséquences du cancer du col de l'utérus plus concrètes pour son auditoire.
## Atteindre les filles non scolarisées au Togo
Tena Kama Nana, chargée de la communication à la division de l'immunisation au Togo, a présenté une stratégie spécifique pour atteindre les filles non scolarisées: «Nous avons une stratégie de club des mères. Ces femmes-là seront d'abord briefées sur la maladie et les causes. Ces mamans vont circuler dans les ménages». Elle a souligné l'importance de cibler les ateliers de couture et d'apprentissage où se trouvent souvent ces jeunes filles.
## Utilisation des réseaux sociaux
Youssouf Sawadogo, épidémiologiste travaillant avec l'OMS au Togo, a partagé comment il a utilisé WhatsApp pour mobiliser son réseau personnel: «Nous avons un groupe WhatsApp avec des amis, on a fait l'école primaire ensemble jusqu'aux secondaires. J'ai partagé les messages avec le groupe». Cette approche a permis de toucher des parents dans différents secteurs d'activité, créant un effet boule de neige dans la communauté.
## Trois conseils clés pour réussir
Charmelle Kameny a résumé trois conseils essentiels pour améliorer la couverture vaccinale HPV:
1. Susciter l'engagement de tous les acteurs à travers une bonne communication
2. Insister sur la gratuité du vaccin, contrairement aux versions disponibles en pharmacie
3. Persévérer dans les efforts de sensibilisation, même face aux réticences initiales
La session a démontré l'importance d'adapter les stratégies aux contextes locaux et de mobiliser l'ensemble des acteurs communautaires pour réussir la vaccination HPV.
*Note: Les noms et titres sont présentés tels que transcrits des interventions orales et peuvent nécessiter une vérification pour leur exactitude.*
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# Les praticiens de la vaccination partagent leurs stratégies pour accroître l'acceptation du vaccin anti-HPV
Lors de la cérémonie d'ouverture de Teach to Reach 9, des professionnels de santé du Sénégal, de la Côte d'Ivoire, du Cameroun et du Togo ont partagé leurs expériences pratiques pour améliorer l'acceptation et la couverture de la vaccination contre le papillomavirus humain (HPV). Face aux 600 000 nouveaux cas de cancer du col de l'utérus et 340 000 décès annuels, et au recul de la couverture vaccinale de 15% à 12% depuis la pandémie, leurs témoignages démontrent des approches innovantes pour surmonter les réticences.
## Stratégies de terrain au Sénégal
Salimata Kantibo, responsable de la vaccination dans un établissement de santé au Sénégal, a souligné l'importance de commencer par convaincre le personnel de santé. «Il y avait la résistance des personnels de santé. C'est ce qui m'a obligée d'ailleurs à me vacciner pour convaincre mes collègues», explique-t-elle. Sa stratégie s'est ensuite étendue à la communauté en travaillant avec les «Badiénougou», des femmes influentes dans les quartiers.
## Engagement des enseignants au Cameroun
Charmelle Kameny, membre de l'équipe régionale du Programme élargi de vaccination au Cameroun, a partagé comment son équipe a réussi à vacciner plus de 1000 filles de 9 à 13 ans grâce à l'implication active du corps enseignant. «Nous avons mené des activités de sensibilisation des enseignants d'école primaire, des directeurs d'école, des inspecteurs d'éducation de base», précise-t-elle. Les enseignants ont ensuite relayé l'information aux parents et facilité l'organisation des séances de vaccination.
## Innovation dans la communication en Côte d'Ivoire
Ami Kabla Marie, sage-femme coordonnatrice du PEV au district sanitaire de Guitry en Côte d'Ivoire, a décrit comment la couverture vaccinale est passée de 20% en 2019-2020 à des taux plus élevés grâce à une approche multimédia innovante. Elle a notamment utilisé des supports visuels et des films lors des sessions de sensibilisation avec les enseignants, rendant les conséquences du cancer du col de l'utérus plus concrètes pour son auditoire.
## Atteindre les filles non scolarisées au Togo
Tena Kama Nana, chargée de la communication à la division de l'immunisation au Togo, a présenté une stratégie spécifique pour atteindre les filles non scolarisées: «Nous avons une stratégie de club des mères. Ces femmes-là seront d'abord briefées sur la maladie et les causes. Ces mamans vont circuler dans les ménages». Elle a souligné l'importance de cibler les ateliers de couture et d'apprentissage où se trouvent souvent ces jeunes filles.
## Utilisation des réseaux sociaux
Youssouf Sawadogo, épidémiologiste travaillant avec l'OMS au Togo, a partagé comment il a utilisé WhatsApp pour mobiliser son réseau personnel: «Nous avons un groupe WhatsApp avec des amis, on a fait l'école primaire ensemble jusqu'aux secondaires. J'ai partagé les messages avec le groupe». Cette approche a permis de toucher des parents dans différents secteurs d'activité, créant un effet boule de neige dans la communauté.
## Trois conseils clés pour réussir
Charmelle Kameny a résumé trois conseils essentiels pour améliorer la couverture vaccinale HPV:
1. Susciter l'engagement de tous les acteurs à travers une bonne communication
2. Insister sur la gratuité du vaccin, contrairement aux versions disponibles en pharmacie
3. Persévérer dans les efforts de sensibilisation, même face aux réticences initiales
La session a démontré l'importance d'adapter les stratégies aux contextes locaux et de mobiliser l'ensemble des acteurs communautaires pour réussir la vaccination HPV.
*Note: Les noms et titres sont présentés tels que transcrits des interventions orales et peuvent nécessiter une vérification pour leur exactitude.*
Enquête climat et santé: des leaders d’organisations de toute l’Afrique et Haïti (5 février 2025)
Teach to Reach en français
1 hour 9 minutes 14 seconds
9 months ago
Enquête climat et santé: des leaders d’organisations de toute l’Afrique et Haïti (5 février 2025)
# Les professionnels de santé partagent leurs expériences sur l'impact du changement climatique
Des professionnels de santé de l'Afrique francophone et de Haïti se sont réunis le 5 février 2025 pour faire avancer une enquête internationale sur le climat et la santé. Cette séance virtuelle a rassemblé des leaders de la santé communautaire pour discuter des stratégies visant à comprendre et à traiter les impacts du changement climatique sur la prestation des soins de santé.
## Une enquête pour guider les futurs financements
Aziz Froutan de Grands Défis Canada a souligné l'importance de cette enquête inédite pour orienter les priorités de financement futures. "Nous allons lancer un programme de financement l'année prochaine, entre janvier et mars 2026, pour financer les projets qui adressent les effets du changement climatique sur la santé", a expliqué M. Froutan.
## Les agents de santé rapportent des perturbations climatiques
Les prestataires de soins de santé ont partagé des témoignages directs sur les impacts du changement climatique. Dr Maïmouna Kangouté de Côte d'Ivoire a décrit d'importantes perturbations saisonnières : "Nous n'avons plus aucune maîtrise des saisons climatiques. Avant, on pouvait vous dire avec précision quand nous étions dans la petite ou la grande saison des pluies. Aujourd'hui, ce n'est plus possible."
Dr Jean-Claude Akono-Emanet du nord du Cameroun a détaillé les défis liés aux inondations : "Les inondations n'ont pas seulement apporté des problèmes de santé comme la shigellose et les épidémies de choléra, mais ont aussi détruit des maisons, des cultures et du bétail. Certaines familles ont tout perdu et sont maintenant rassemblées dans des camps."
## Des défis sanitaires régionaux émergent
Au Sénégal, Mamadou Samba, représentant l'association Top Expertise, a signalé des fluctuations de température croissantes provoquant des maladies respiratoires : "Nous avons constaté un froid extrême le soir mais de la chaleur pendant la journée, entraînant une augmentation des cas de grippe et d'affections cutanées."
D'Haïti, Dr Daphné Michel a souligné les préoccupations concernant les maladies vectorielles : "Le changement climatique affecte significativement la santé humaine dans les pays tropicaux, impactant les animaux, les plantes, les saisons, et conduisant à l'émergence de nouvelles maladies vectorielles."
## Des stratégies de diffusion discutées
Les participants ont présenté leurs plans pour partager l'enquête au sein de leurs réseaux. Alexis Alisson Kabambi, représentant le Corps des Jeunes contre l'Hépatisme en République démocratique du Congo, s'est engagé à distribuer l'enquête dans 26 provinces : "Nous utiliserons tous nos canaux de communication, particulièrement les réseaux sociaux, pour atteindre les communautés à travers le pays."
## Perspectives d'avenir
La séance s'est conclue par des conseils pratiques sur les candidatures de partenariat organisationnel et les stratégies de diffusion de l'enquête. Les leaders ont été encouragés à documenter leurs efforts de partage à travers un processus structuré qui inclut le suivi de la portée sur plusieurs plateformes.
L'initiative met l'accent sur la collecte de perspectives concernant :
- Les changements climatiques observables dans les communautés locales
- Les impacts sanitaires de ces changements
- Les obstacles à la protection de la santé communautaire
Les résultats seront présentés publiquement entre septembre et octobre 2025, orientant les priorités de financement futures pour les initiatives climat et santé.
Teach to Reach en français
# Les praticiens de la vaccination partagent leurs stratégies pour accroître l'acceptation du vaccin anti-HPV
Lors de la cérémonie d'ouverture de Teach to Reach 9, des professionnels de santé du Sénégal, de la Côte d'Ivoire, du Cameroun et du Togo ont partagé leurs expériences pratiques pour améliorer l'acceptation et la couverture de la vaccination contre le papillomavirus humain (HPV). Face aux 600 000 nouveaux cas de cancer du col de l'utérus et 340 000 décès annuels, et au recul de la couverture vaccinale de 15% à 12% depuis la pandémie, leurs témoignages démontrent des approches innovantes pour surmonter les réticences.
## Stratégies de terrain au Sénégal
Salimata Kantibo, responsable de la vaccination dans un établissement de santé au Sénégal, a souligné l'importance de commencer par convaincre le personnel de santé. «Il y avait la résistance des personnels de santé. C'est ce qui m'a obligée d'ailleurs à me vacciner pour convaincre mes collègues», explique-t-elle. Sa stratégie s'est ensuite étendue à la communauté en travaillant avec les «Badiénougou», des femmes influentes dans les quartiers.
## Engagement des enseignants au Cameroun
Charmelle Kameny, membre de l'équipe régionale du Programme élargi de vaccination au Cameroun, a partagé comment son équipe a réussi à vacciner plus de 1000 filles de 9 à 13 ans grâce à l'implication active du corps enseignant. «Nous avons mené des activités de sensibilisation des enseignants d'école primaire, des directeurs d'école, des inspecteurs d'éducation de base», précise-t-elle. Les enseignants ont ensuite relayé l'information aux parents et facilité l'organisation des séances de vaccination.
## Innovation dans la communication en Côte d'Ivoire
Ami Kabla Marie, sage-femme coordonnatrice du PEV au district sanitaire de Guitry en Côte d'Ivoire, a décrit comment la couverture vaccinale est passée de 20% en 2019-2020 à des taux plus élevés grâce à une approche multimédia innovante. Elle a notamment utilisé des supports visuels et des films lors des sessions de sensibilisation avec les enseignants, rendant les conséquences du cancer du col de l'utérus plus concrètes pour son auditoire.
## Atteindre les filles non scolarisées au Togo
Tena Kama Nana, chargée de la communication à la division de l'immunisation au Togo, a présenté une stratégie spécifique pour atteindre les filles non scolarisées: «Nous avons une stratégie de club des mères. Ces femmes-là seront d'abord briefées sur la maladie et les causes. Ces mamans vont circuler dans les ménages». Elle a souligné l'importance de cibler les ateliers de couture et d'apprentissage où se trouvent souvent ces jeunes filles.
## Utilisation des réseaux sociaux
Youssouf Sawadogo, épidémiologiste travaillant avec l'OMS au Togo, a partagé comment il a utilisé WhatsApp pour mobiliser son réseau personnel: «Nous avons un groupe WhatsApp avec des amis, on a fait l'école primaire ensemble jusqu'aux secondaires. J'ai partagé les messages avec le groupe». Cette approche a permis de toucher des parents dans différents secteurs d'activité, créant un effet boule de neige dans la communauté.
## Trois conseils clés pour réussir
Charmelle Kameny a résumé trois conseils essentiels pour améliorer la couverture vaccinale HPV:
1. Susciter l'engagement de tous les acteurs à travers une bonne communication
2. Insister sur la gratuité du vaccin, contrairement aux versions disponibles en pharmacie
3. Persévérer dans les efforts de sensibilisation, même face aux réticences initiales
La session a démontré l'importance d'adapter les stratégies aux contextes locaux et de mobiliser l'ensemble des acteurs communautaires pour réussir la vaccination HPV.
*Note: Les noms et titres sont présentés tels que transcrits des interventions orales et peuvent nécessiter une vérification pour leur exactitude.*
