Bonjour à tous,
Voici une nouvelle vidéo publiée sur la Chaîne YouTube
Santé des enfants et environnement, intitulée “Puberté précoce et perturbateurs endocriniens, avec Patricia Rannaud-Bartaire et Émily Ricci”, ainsi que le podcast associé et quelques points clés de l’échange, selon moi.
Présentation de Patricia Rannaud-Bartaire et Émily Ricci, qui connaissent bien les liens entre puberté précoce et perturbateurs endocriniens
Bonjour les parents verts et prudents,
Aujourd’hui j’échange avec Patricia Rannaud-Bartaire et Émily Ricci. Patricia est pédiatre endocrinologue et médecin chercheur. Emily Ricci est infirmière d’éducation en hôpital de jour.
On discute notamment des liens entre puberté précoce et perturbateurs endocriniens, de bonnes pratiques de prévention pour les parents, de gestion de l’anxiété face aux polluants du quotidien, et d’autres sujets.
Voilà, j’espère que vous y trouverez des choses utiles : je vous amène Patricia Rannaud-Bartaire et Émily Ricci.
NB : dans le cadre de cet échange, les personnes interviewées s’expriment à titre personnel, intuitu personae, et ne visent à représenter aucun de leurs organismes d’affiliation. Les points de vue exprimés ne reflètent pas nécessairement les décisions ou la politique déclarée de ces organismes. De plus, bien entendu, accepter un échange avec moi ne signifie pas cautionner tout ce que j’ai pu exprimer par ailleurs, et réciproquement.
Quelques points clés selon moi, issus de la vidéo « Puberté précoce et perturbateurs endocriniens, avec Patricia Rannaud-Bartaire et Émily Ricci »
* Dans le domaine de la santé environnementale, lorsque les parents sont informés et sensibilisés, ils ressentent généralement une forte motivation à agir.
* Avec cette motivation à agir, les parents doivent rester attentif à éviter un écueil : devenir anxieux et trop perfectionniste. Cela passe notamment par hiérarchiser les enjeux et agir en priorité sur les
risques les plus forts.
* Une puberté précoce peut se manifester, par exemple, par des seins qui poussent avant l’âge de 8 ans.
* Diminuer les expositions aux perturbateurs endocriniens, rapidement après le début des symptômes, peut permettre de les faire régresser ou de les stabiliser, ou encore de ne pas basculer vers une pathologie préoccupante. Dans certains cas, ceci peut permettre d’éviter un traitement médical.
* Les bonnes pratiques de santé environnementale doivent rester pragmatiques, de manière à conduire à des changements sur le long terme.
Une attention particulière à la charge pour les mamans
* En santé environnementale pour parents, l’acquisition de connaissances utiles et la mise en place de bonnes pratiques peuvent être principalement pris en charge par le (futur) père. Cela permet de diminuer la charge mentale et pratique de la (future) maman.
* L’
autorisation réglementaire d’un produit ne permet pas d’assurer qu’il est sans risque. Cela s’avère aussi le cas des produits fabriqués à « destination des enfants ».
* Certains perturbateurs endocriniens peuvent se fixer dans les graisses de l’organisme. Par conséquent, il y a une raison de plus pour éviter de se retrouver dans une situation de surpoids : limiter le stockage des perturbateurs endocriniens dans le corps.
* Des expositions à des substances toxiques pendant la grossesse peuvent conduire à des perturbations de certaines fonctions de l’organisme. Parmi ces perturbations, certaines ne basculeront vers des symptômes ou vers des pathologies que si elles sont accompagnées d’autres expositions...