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Santé des Enfants et Environnement
Santé des Enfants et Environnement
100 episodes
2 weeks ago
Bonjour à tous !
Je suis Guillaume, père de deux petites filles et ingénieur-expert en santé environnementale. Je m’intéresse à l’influence de l’environnement sur la santé des enfants, car leur corps en construction présente de grandes sensibilités.
Je partage mes analyses avec ce podcast (lié au blog Santé des enfants et environnement), ainsi que les bonnes pratiques que j’ai retenues pour entourer mes enfants d’un environnement favorisant la santé, au quotidien, avec moins de pollutions et plus de nature !

Ce podcast traite donc de santé environnementale pour parents. Pour qu’il n’y ait pas de malentendu : je ne suis pas docteur en médecine ; je ne pose donc aucun diagnostic, je ne prescris aucun traitement et je ne donne aucun conseil personnalisé à visée thérapeutique. L’objet de mon travail est de :
* collecter, traiter puis mettre à disposition des informations concernant le lien entre la santé des enfants et l’environnement ;
* sur la base de ces informations, expliquer les choix que je retiens pour ma famille, pour protéger mes enfants des polluants du quotidien et pour les mettre eu contact d'environnements naturels ;
* partager des retours d’expérience, c’est-à-dire les aspects concrets liés à la mise en œuvre de ces choix, ainsi que les résultats obtenus : je partage ce qui a bien marché et ce qui a moins bien marché ;
* vous accompagner dans vos réflexions et dans la mise en œuvre de vos propres choix, ainsi que répondre à vos questions spécifiques ;
… et ainsi, ensemble, pas à pas, mettre en place un environnement sain, favorisant l’épanouissement de nos enfants.

En m’appuyant sur les informations publiquement disponibles, je base mes recherches, mes analyses et mes choix sur les travaux scientifiques existants. Ces travaux sont mentionnés en référence des articles associés à chaque podcast, dans un esprit de transparence.

Je souhaite que mes recherches et mes expériences personnelles puissent vous apporter de la valeur, qu’elles contribuent à ce que vos enfants soient épanouis et en pleine santé.

Guillaume
https://sante-enfants-environnement.com/

Musique par Ronan Vernon : https://www.ronanvernon.com/

Dessins par iamo'i's : http://www.iamois.fr/
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All content for Santé des Enfants et Environnement is the property of Santé des Enfants et Environnement and is served directly from their servers with no modification, redirects, or rehosting. The podcast is not affiliated with or endorsed by Podjoint in any way.
Bonjour à tous !
Je suis Guillaume, père de deux petites filles et ingénieur-expert en santé environnementale. Je m’intéresse à l’influence de l’environnement sur la santé des enfants, car leur corps en construction présente de grandes sensibilités.
Je partage mes analyses avec ce podcast (lié au blog Santé des enfants et environnement), ainsi que les bonnes pratiques que j’ai retenues pour entourer mes enfants d’un environnement favorisant la santé, au quotidien, avec moins de pollutions et plus de nature !

Ce podcast traite donc de santé environnementale pour parents. Pour qu’il n’y ait pas de malentendu : je ne suis pas docteur en médecine ; je ne pose donc aucun diagnostic, je ne prescris aucun traitement et je ne donne aucun conseil personnalisé à visée thérapeutique. L’objet de mon travail est de :
* collecter, traiter puis mettre à disposition des informations concernant le lien entre la santé des enfants et l’environnement ;
* sur la base de ces informations, expliquer les choix que je retiens pour ma famille, pour protéger mes enfants des polluants du quotidien et pour les mettre eu contact d'environnements naturels ;
* partager des retours d’expérience, c’est-à-dire les aspects concrets liés à la mise en œuvre de ces choix, ainsi que les résultats obtenus : je partage ce qui a bien marché et ce qui a moins bien marché ;
* vous accompagner dans vos réflexions et dans la mise en œuvre de vos propres choix, ainsi que répondre à vos questions spécifiques ;
… et ainsi, ensemble, pas à pas, mettre en place un environnement sain, favorisant l’épanouissement de nos enfants.

En m’appuyant sur les informations publiquement disponibles, je base mes recherches, mes analyses et mes choix sur les travaux scientifiques existants. Ces travaux sont mentionnés en référence des articles associés à chaque podcast, dans un esprit de transparence.

Je souhaite que mes recherches et mes expériences personnelles puissent vous apporter de la valeur, qu’elles contribuent à ce que vos enfants soient épanouis et en pleine santé.

Guillaume
https://sante-enfants-environnement.com/

Musique par Ronan Vernon : https://www.ronanvernon.com/

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Episodes (20/100)
Santé des Enfants et Environnement
Un environnement professionnel plus sain pour la grossesse, avec Hervé Laborde-Castérot
Bonjour à tous,
Voici une nouvelle vidéo publiée sur la Chaîne YouTube Santé des enfants et environnement, intitulée “Un environnement professionnel plus sain pour la grossesse, avec Hervé Laborde-Castérot”, ainsi que le podcast associé et quelques points clés de l’échange, selon moi.
 

 
 
Présentation d’Hervé Laborde-Castérot qui connaît bien le thème des environnements professionnels plus sains pour la grossesse
Bonjour les parents verts et prudents,
Aujourd’hui j’échange avec Hervé Laborde-Castérot. Hervé est médecin spécialiste des pathologies professionnelles et environnementales, à l’Hôpital Fernand Widal.
On discute notamment des enjeux liés aux substances chimiques en milieu professionnel, de l’approche à avoir dans le cas d’un projet de grossesse ou lorsqu’on allaite, de l’appui qu’on peut trouver auprès du médecin du travail, et d’autres sujets.
Voilà, j’espère que vous y trouverez des choses utiles : je vous amène Hervé Laborde-Castérot.
 
NB : dans le cadre de cet échange, la personne interviewée s’exprime à titre personnel, intuitu personae, et ne vise à représenter aucun de ses organismes d’affiliation. Les points de vue exprimés ne reflètent pas nécessairement les décisions ou la politique déclarée de ces organismes. De plus, bien entendu, accepter un échange avec moi ne signifie pas cautionner tout ce que j’ai pu exprimer par ailleurs, et réciproquement.
 

 
Quelques points clés selon moi, issus de la vidéo « Un environnement professionnel plus sain pour la grossesse, avec Hervé Laborde-Castérot »

* Concernant les bonnes pratiques de réduction des expositions, les priorités varient en fonction des personnes et de leurs spécificités. Par exemple : types d’expositions professionnelles, problématiques personnelles (interrogations, symptômes…), vulnérabilités (maladies affaiblissantes…), etc.
* Plus que de donner des recettes toutes faites, l’objectif est de rendre les personnes plus autonomes. Par exemple : leur faire comprendre les liens entre santé et environnement, leur indiquer que plusieurs types d’expositions sont à considérer (par inhalation, par ingestion, par contact cutané, etc.), les informer sur les risques propres à leur métier. En particulier, il s’agira de donner aux personnes une meilleure capacité à progresser dans la direction qu’elles auront choisie elles-mêmes, notamment selon leur perception des risques et selon leurs objectifs.
* La perception des risques varie aussi fortement en fonction des personnes. Par exemple, certaines ont tendance à avoir peur assez vite, d’autres peuvent être dans le déni.
* Pour aider les parents à pouvoir faire des choix éclairés dans leur propre gestion des risques, un accompagnant peut expliciter les certitudes et les incertitudes liées aux facteurs environnementaux auxquels ils sont exposés. Et en santé environnementale, on se trouve souvent dans un contexte de fortes incertitudes.
* Du point de vue de la réglementation, certaines expositions sont interdites aux femmes enceintes.
* Parmi les fenêtres de vulnérabilité qui caractérisent le développement de l’enfant, les premiers mois de la grossesse constituent une période à forts enjeux. Par conséquent, échanger avec le médecin du travail s’avère très utile dès le début du projet de grossesse.

 

 
Adopter une vigilance particulière

* Si les femmes sont souvent réticentes à rendre publique leur démarche, pour des raisons variées, dans tous les cas cet échange avec le médecin du travail permet aux futures femmes enceintes de pouvoir être vigilante quant ...
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2 weeks ago
43 minutes 21 seconds

Santé des Enfants et Environnement
Plastiques du quotidien et perturbateurs endocriniens, avec Jean-Baptiste Fini (MNHN)
Bonjour à tous,
Voici une nouvelle vidéo publiée sur la Chaîne YouTube Santé des enfants et environnement, intitulée “Plastiques du quotidien et perturbateurs endocriniens, avec Jean-Baptiste Fini”, ainsi que le podcast associé et quelques points clés de l’échange, selon moi.
 

 
 
Présentation de Jean-Baptiste Fini, qui connaît bien les plastiques du quotidien et les perturbateurs endocriniens qu’ils peuvent émettre
Bonjour les parents verts et prudents,
Aujourd’hui j’échange avec Jean-Baptiste Fini. Jean-Baptiste est éco-physiologiste et professeur au Muséum National d’Histoire Naturelle (MNHN).
On discute notamment des perturbateurs endocriniens, des polluants issus des plastiques, de bonnes pratiques pour réduire les expositions des enfants, et d’autres sujets.
Voilà, j’espère que vous y trouverez des choses utiles : je vous amène Jean-Baptiste Fini.
 
NB : dans le cadre de cet échange, la personne interviewée s’exprime à titre personnel, intuitu personae, et ne vise à représenter aucun de ses organismes d’affiliation. Les points de vue exprimés ne reflètent pas nécessairement les décisions ou la politique déclarée de ces organismes. De plus, bien entendu, accepter un échange avec moi ne signifie pas cautionner tout ce que j’ai pu exprimer par ailleurs, et réciproquement.
 

 
Quelques points clés selon moi, issus de la vidéo « Plastiques du quotidien et perturbateurs endocriniens, avec Jean-Baptiste Fini » et quelques compléments proposés par Jean-Baptiste

* Les perturbateurs endocriniens sont des substances chimiques qui interfèrent avec notre système hormonal.
* Les hormones thyroïdiennes jouent un rôle essentiel dans le développement du cerveau des enfants. Si leur action est perturbée pendant ce développement, il peut en résulter des troubles du fonctionnement du cerveau, par exemple avec des conséquences en termes de comportement ou de niveau de quotient intellectuel.
* La grossesse et les premières années de vie sont des périodes très sensibles aux polluants environnementaux.

 

 
Bonnes pratiques pour parents

* Il existe des gestes simples pour réduire l’exposition des enfants. Par exemple :

* éviter de chauffer ou conserver des aliments dans du plastique, surtout au micro-ondes ;
* préférer les poêles sans revêtement antiadhésif (type téflon) abîmé ;
* choisir des produits sans parfum ajouté, notamment pour les cosmétiques et les produits d’entretien ;
* aérer régulièrement les pièces du logement pour diminuer la présence de polluants volatils dans l’air intérieur.


* Jean-Baptiste Fini recommande le documentaire Demain tous Crétins ? et nous invite à réfléchir aux maximes suivantes :

* « Mieux vaut prévenir que guérir. »
* « Ce n’est pas [que] la dose qui fait le poison, c’est aussi le moment de l’exposition. »
* « Une liste courte d’ingrédients est meilleure pour la santé. »
* « La santé de nos enfants commence dans nos choix du quotidien. »
* « Informer sans affoler, agir sans culpabiliser. » En particulier, quand on considère ce qui a pu être fait dans le passé, ce n’est pas tant une question de se reprocher ce qu’on n’a pas fait, mais de se féliciter pour ce qu’on a pu mettre en place, avec les moyens et les connaissances du moment.


* Une carence en iode peut rendre un organisme plus vulnérable aux effets de certains polluants (d’où une bonne pratique efficace et peu chère : consomm...
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1 month ago
56 minutes 39 seconds

Santé des Enfants et Environnement
Réduire les effets sanitaires de la pollution de l’air
Bonjour à tous,
Voici une nouvelle vidéo publiée sur la Chaîne YouTube Santé des enfants et environnement, intitulée “Réduire les effets sanitaires de la pollution de l’air”, ainsi que la transcription et le podcast associés.
 

 
 
Transcription de « Réduire les effets sanitaires de la pollution de l’air »
Bonjour les parents verts et prudents !
Comment protéger les enfants des polluants du quotidien. Aujourd’hui, je réponds à la question de Bertrand, qui porte sur les effets de la pollution de l’air. Et dans cette vidéo, on va parler des bonnes pratiques qui permettent de minimiser ces effets sur la santé, pour vous et votre famille.
 
Santé environnementale pour parents – Les essentiels pour bien démarrer
Bonjour à tous !
Bienvenue dans cette nouvelle vidéo. Je suis Guillaume. Sur cette chaine, je partage des conseils et des astuces pour vous aider à entourer les enfants d’environnements plus sains. Des environnements avec moins de pollutions et plus de nature. Si c’est votre première visite, alors je vous invite à télécharger mon mini-guide offert (pdf ou mp3). Ce guide vous donne les essentiels pour bien démarrer en santé environnementale pour parents. Le lien est notamment dans la description.
 
Réduire les effets sanitaires de la pollution de l’air : comment faire
Aujourd’hui, je réponds à la question de Bertrand. « Quand on habite dans une grande ville, il est difficile d’échapper à la pollution de l’air. Est-ce qu’il existe des bonnes pratiques qui permettent de réduire ses effets, en particulier pour les personnes sensibles comme les enfants ? »
Merci pour ta question, Bertrand, qui porte sur un type de pollution qui peut être très frustrant, car souvent majoritairement subi, non choisi. Pour te donner des éléments de réponse, je vais me baser sur une revue de littérature datée de 2020 ; on peut traduire son titre par « Stratégies personnelles pour minimiser les effets de la pollution atmosphérique sur la santé respiratoire : conseils pour les prestataires de santé, les patients et le public ».
 

 
Recommandations à destination de la population générale
Cette revue a visé à fournir des recommandations fondées sur des données probantes, notamment à destination de la population générale. Les articles étudiés portaient sur des interventions au niveau personnel pour réduire l’exposition à la pollution atmosphérique, ainsi que sur le rôle de certains atténuateurs d’effets, tels que l’alimentation et le mode de vie. Et voici les principales bonnes pratiques identifier par les auteurs.

* Utiliser des respirateurs filtrant les particules, bien ajustés au visage, tels que des masques spécialisés N95, lorsque les niveaux de pollution de l’air ambiant sont élevés.

 

 
Source : site Internet des CDC
 

* Passer des déplacements motorisés aux déplacements actifs, tels que le vélo ou la marche.

Les études disponibles suggèrent que les avantages de l’activité physique, lors de déplacements actifs, par rapport à l’utilisation de transports motorisés, sont supérieurs aux risques liés à une plus forte inhalation de pollution.
L’article mentionne un exemple que je trouve assez parlant : « Dans les villes très polluées (PM2,5 160 μg·m−3) [Note de Guillaume :  les valeurs guides de l’OMS pour les particules fines sont de 5 µg/m3 en annuel et de 10 µg/m3 sur 24 heures. Dans ces « villes très polluées » donc] jusqu’à 30 min de vélo et 6,25 h de marche par jour entraîneraient une réduction nette de la mortalité toutes...
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3 months ago
6 minutes 44 seconds

Santé des Enfants et Environnement
1000 premiers jours : facteurs de risque, facteurs protecteurs. – Laurent Storme et Savinie Latrée
Bonjour à tous,
Voici une nouvelle vidéo publiée sur la Chaîne YouTube Santé des enfants et environnement, intitulée “1000 premiers jours : facteurs de risque, facteurs protecteurs. – Laurent Storme et Savinie Latrée”, ainsi que le podcast associé et quelques points clés de l’échange, selon moi.
 

 
 
Présentation de Laurent Storme et Savinie Latrée, qui connaissent bien les facteurs de risque et les facteurs protecteurs lors de la période des 1000 premiers jours
Bonjour les parents verts et prudents !
Aujourd’hui, j’échange avec Laurent Storme et Savinie Latrée. Laurent est pédiatre et dirige la Fédération Hospitalo-Universitaire « 1000 jours pour la santé – Prendre soin avant de soigner ». Savinie est diététicienne et cheffe de projet de cette même Fédération Hospitalo-Universitaire.
On discute notamment de la période des 1000 premiers jours, de pourquoi donner de l’information ne suffit pas, de l’équilibre entre facteurs de risque et facteurs protecteurs, et d’autres sujets.
Voilà, j’espère que vous y trouverez des choses utiles : je vous amène Laurent Storme et Savinie Latrée.
 
NB : dans le cadre de cet échange, les personnes interviewées s’expriment à titre personnel, intuitu personae, et ne visent à représenter aucun de leurs organismes d’affiliation. Les points de vue exprimés ne reflètent pas nécessairement les décisions ou la politique déclarée de ces organismes. De plus, bien entendu, accepter un échange avec moi ne signifie pas cautionner tout ce que j’ai pu exprimer par ailleurs, et réciproquement.
 

 
Quelques points clés selon moi, issus de la vidéo « 1000 premiers jours : facteurs de risque, facteurs protecteurs. – Laurent Storme et Savinie Latrée » 

* Les « 1000 premiers jours » désigne la période se trouvant approximativement entre la conception et les deux ans de l’enfant. Cette période joue un rôle clé dans la trajectoire de vie des enfants, notamment pour leur santé et pour leur développement mental.
* La notion d’environnement précoce est une notion large. Souvent, on pense qu’il s’agit avant tout des « toxiques » environnementaux. Mais en réalité, cette notion inclut le mode de vie des parents, le style éducatif, le style parental, etc. Et ces composantes exercent une influence très forte sur la santé des enfants.
* Le terme « déterminant de la santé » porte un sens probablement trop fort. En particulier, il suggère une certaine forme de déterminisme, un aspect inéluctable, qui ne correspond pas à la force des preuves scientifiques disponibles.
* En complément des 1000 premiers jours, d’autres périodes ont également une forte influence sur le capital santé de la vie entière. Par exemple : la période préconceptionnelle et l’adolescence.
* Ces périodes de forte sensibilité sont parfois appelées « fenêtres de vulnérabilité ». Néanmoins, comme on considère aussi bien des facteurs de risque que des facteurs protecteurs, on peut les voir plutôt comme des fenêtres d’opportunités.
* La trajectoire de vie dépend notamment de l’équilibre et de l’interaction entre facteurs de risque et facteurs protecteurs.

 

 
Accompagner les parents

* Accompagner des parents uniquement en rappelant les bonnes pratiques qui devraient être mises en place, en particulier lorsque des pratiques contraires sont mises en œuvre, conduit couramment à deux positionnements :

* dans certains cas, à un changement de comportement vertueux, lié à l’acquisition d’une information nouvelle ;
* dans d’autres cas, à de la réticence, voire de la réactance, menant à un renforcement des pratiques que l’accompagnant souhaitait évite...
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4 months ago
43 minutes 38 seconds

Santé des Enfants et Environnement
Pour que les plastiques sortent des cantines, avec Tania Pacheff
Bonjour à tous,
Voici une nouvelle vidéo publiée sur la Chaîne YouTube Santé des enfants et environnement, intitulée “Pour que les plastiques sortent des cantines, avec Tania Pacheff”, ainsi que le podcast associé et quelques points clés de l’échange, selon moi.
 

 
 
Présentation de Tania Pacheff, qui connaît bien le sujet des plastiques au sein des cantines des enfants
Bonjour les parents verts et prudents,
Aujourd’hui j’échange avec Tania Pacheff. Tania est consultante et formatrice en santé environnementale et en nutrition. Elle est également Porte-parole de l’association Cantine sans plastique.
On discute notamment des actions de l’association, des polluants qui peuvent migrer depuis les matières plastiques, de l’engagement des parents dans des actions collectives, et d’autres sujets.
Voilà, j’espère que vous y trouverez des choses utiles : je vous amène Tania Pacheff.
 
NB : dans le cadre de cet échange, la personne interviewée s’exprime à titre personnel, intuitu personae, et ne vise à représenter aucun de ses organismes d’affiliation. Les points de vue exprimés ne reflètent pas nécessairement les décisions ou la politique déclarée de ces organismes. De plus, bien entendu, accepter un échange avec moi ne signifie pas cautionner tout ce que j’ai pu exprimer par ailleurs, et réciproquement.
 

 
Quelques points clés selon moi, issus de la vidéo « Pour que les plastiques sortent des cantines, avec Tania Pacheff » 

* La loi EGalim a été votée en 2018. Cette loi prévoit « l’interdiction des contenants en plastique utilisés pour la cuisson, le réchauffage et le service en restauration scolaire, universitaire et accueillant des enfants de moins de six ans au 1er janvier 2025. »
* Les matières plastiques peuvent libérer des substances préoccupantes qui vont migrer vers les aliments. Par exemple : additifs, produits formés pendant le processus de fabrication.
* Ces enjeux sont d’autant plus préoccupants pour les enfants, car ils présentent des « fenêtres de vulnérabilité ». Il s’agit de périodes où même de faibles expositions peuvent produire des effets sanitaires significatifs, notamment car leur corps est en construction.
* Les risques de migration vers les aliments sont augmentés avec la chaleur, avec le gras et avec l’acidité.
* Au regard des risques et des incertitudes en présence, mieux vaut s’orienter vers des contenants faits de matières inertes, comme le verre ou l’inox. Aujourd’hui, aucune matière plastique n’est inerte. Cette bonne pratique s’applique tout particulièrement pour les biberons.
* Les analyses présentées par les collectivités peuvent conclure à l’absence de substances préoccupantes, alors que les limites de détection associées sont trop hautes pour pouvoir réellement statuer. Et ainsi, ces analyses peuvent « ne rien détecter », alors que les seuils d’innocuité des substances se trouvent à des concentrations inférieures.

 

 
Limites de la réglementation sur les substances chimiques

* Ce n’est pas parce qu’un produit est en vente qu’il ne présente pas de dangers. En particulier, la réglementation sur les produits de consommation courante et les produits alimentaires est beaucoup moins exigeante que celle pour les médicaments.
* Dans les menus affichés au sien des écoles et des crèches, les contenants et les emballages ne sont pas décrits. Certains parents ont pu lancer une alerte parce qu’ils ont été manger avec leurs enfants à la cantine ; sinon, ils n’auraient jamais eu connaissance des enjeux en présence.
* Certains plastiques présentent des allégations « sans ».
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5 months ago
45 minutes 5 seconds

Santé des Enfants et Environnement
Puberté précoce et perturbateurs endocriniens, avec Patricia Rannaud-Bartaire et Émily Ricci
Bonjour à tous,
Voici une nouvelle vidéo publiée sur la Chaîne YouTube Santé des enfants et environnement, intitulée “Puberté précoce et perturbateurs endocriniens, avec Patricia Rannaud-Bartaire et Émily Ricci”, ainsi que le podcast associé et quelques points clés de l’échange, selon moi.
 

 
 
Présentation de Patricia Rannaud-Bartaire et Émily Ricci, qui connaissent bien les liens entre puberté précoce et perturbateurs endocriniens
Bonjour les parents verts et prudents,
Aujourd’hui j’échange avec Patricia Rannaud-Bartaire et Émily Ricci. Patricia est pédiatre endocrinologue et médecin chercheur. Emily Ricci est infirmière d’éducation en hôpital de jour.
On discute notamment des liens entre puberté précoce et perturbateurs endocriniens, de bonnes pratiques de prévention pour les parents, de gestion de l’anxiété face aux polluants du quotidien, et d’autres sujets.
Voilà, j’espère que vous y trouverez des choses utiles : je vous amène Patricia Rannaud-Bartaire et Émily Ricci.
 
NB : dans le cadre de cet échange, les personnes interviewées s’expriment à titre personnel, intuitu personae, et ne visent à représenter aucun de leurs organismes d’affiliation. Les points de vue exprimés ne reflètent pas nécessairement les décisions ou la politique déclarée de ces organismes. De plus, bien entendu, accepter un échange avec moi ne signifie pas cautionner tout ce que j’ai pu exprimer par ailleurs, et réciproquement.
 

 
Quelques points clés selon moi, issus de la vidéo « Puberté précoce et perturbateurs endocriniens, avec Patricia Rannaud-Bartaire et Émily Ricci » 

* Dans le domaine de la santé environnementale, lorsque les parents sont informés et sensibilisés, ils ressentent généralement une forte motivation à agir.
* Avec cette motivation à agir, les parents doivent rester attentif à éviter un écueil : devenir anxieux et trop perfectionniste. Cela passe notamment par hiérarchiser les enjeux et agir en priorité sur les risques les plus forts.
* Une puberté précoce peut se manifester, par exemple, par des seins qui poussent avant l’âge de 8 ans.
* Diminuer les expositions aux perturbateurs endocriniens, rapidement après le début des symptômes, peut permettre de les faire régresser ou de les stabiliser, ou encore de ne pas basculer vers une pathologie préoccupante. Dans certains cas, ceci peut permettre d’éviter un traitement médical.
* Les bonnes pratiques de santé environnementale doivent rester pragmatiques, de manière à conduire à des changements sur le long terme.

 

 
Une attention particulière à la charge pour les mamans

* En santé environnementale pour parents, l’acquisition de connaissances utiles et la mise en place de bonnes pratiques peuvent être principalement pris en charge par le (futur) père. Cela permet de diminuer la charge mentale et pratique de la (future) maman.
* L’autorisation réglementaire d’un produit ne permet pas d’assurer qu’il est sans risque. Cela s’avère aussi le cas des produits fabriqués à « destination des enfants ».
* Certains perturbateurs endocriniens peuvent se fixer dans les graisses de l’organisme. Par conséquent, il y a une raison de plus pour éviter de se retrouver dans une situation de surpoids : limiter le stockage des perturbateurs endocriniens dans le corps.
* Des expositions à des substances toxiques pendant la grossesse peuvent conduire à des perturbations de certaines fonctions de l’organisme. Parmi ces perturbations, certaines ne basculeront vers des symptômes ou vers des pathologies que si elles sont accompagnées d’autres expositions...
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6 months ago
39 minutes 16 seconds

Santé des Enfants et Environnement
Santé des enfants et environnement urbain, avec Jean Simos
Bonjour à tous,
Voici une nouvelle vidéo publiée sur la Chaîne YouTube Santé des enfants et environnement, intitulée “Santé des enfants et environnement urbain, avec Jean Simos”, ainsi que le podcast associé et quelques points clés de l’échange, selon moi.
 

 
 
Présentation de Jean Simos, qui connaît bien les liens entre santé des enfants et environnement urbain
Bonjour les parents verts et prudents,
Aujourd’hui j’échange avec Jean Simos. Parmi ses nombreuses fonctions, Jean est notamment Président du Comité d’experts Santé-Environnement-Travail de Santé Publique France, membre associé du Conseil Scientifique de l’ADEME et délégué aux affaires internationales de la Société francophone de santé et environnement (SFSE).
On discute des liens entre santé et environnement en contexte urbain, du Domiscore, du contact avec la nature quand on habite en ville, et d’autres sujets.
Voilà, j’espère que vous y trouverez des choses utiles : je vous amène Jean Simos.
 
NB : dans le cadre de cet échange, la personne interviewée s’exprime à titre personnel, intuitu personae, et ne vise à représenter aucun de ses organismes d’affiliation. Les points de vue exprimés ne reflètent pas nécessairement les décisions ou la politique déclarée de ces organismes. De plus, bien entendu, accepter un échange avec moi ne signifie pas cautionner tout ce que j’ai pu exprimer par ailleurs, et réciproquement.
 

 
Quelques points clés selon moi, issus de la vidéo « Santé des enfants et environnement urbain, avec Jean Simos » 

* Les inégalités sociales de santé et les inégalités environnementales sont souvent liées. Il s’agit d’une sorte de double peine. En effet, les populations les plus défavorisées s’avèrent souvent les populations les plus exposées à des substances toxiques.
* Le plomb constitue un exemple de ce lien. L’ingestion de poussières et d’écailles de peinture contenant du plomb génère des expositions préoccupantes pour les jeunes enfants, notamment parce qu’ils portent souvent les mains à la bouche. Or des poussières et des écailles de peinture sont généralement présentes dans les logements présentant des revêtements dégradés, qui sont souvent habités par des populations défavorisées.
* Le plomb est un exemple intéressant en santé environnementale également pour un autre aspect : il est difficile de trouver un seuil d’innocuité pour les expositions associées. En effet, au fur et à mesure de la production de connaissances sur ses effets sanitaires, le seuil d’innocuité reconnu par les pouvoirs publics a progressivement baissé.
* Les normes sont souvent des compromis entre des enjeux sanitaires et des enjeux techniques ou socio-économiques. En particulier, les seuils réglementaires du plomb ne permettent pas d’assurer l’absence d’effet sanitaire.

 

 
Domiscore

* Dans une logique s’inspirant du Nutri-score, le Domiscore permet de classifier son habitat selon des critères portant sur la santé des occupants. Cet outil a été développé par le Haut Conseil de la santé publique (HCSP), donc avec un objectif premier d’appui aux pouvoirs publics, mais il peut aussi être utilisé au niveau individuel par des parents.
* Le Domiscore permet d’évaluer son habitat et d’identifier des améliorations possibles, au regard d’aspects sanitaires d’intérêt. Il peut également être utilisé pour comparer différents futurs lieux de vie potentiels.
* Le contact avec la nature est essentiel pour le bon développement des enfants, dès leur plus jeune âge. Les bienfaits associés incluent la prévention contre les allergies.
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7 months ago
59 minutes 29 seconds

Santé des Enfants et Environnement
Allaitement maternel : bénéfices, contaminants et bonnes pratiques, avec Laurence Payrastre (HCSP-CsRE)
Bonjour à tous,
Voici une nouvelle vidéo publiée sur la Chaîne YouTube Santé des enfants et environnement, intitulée “Allaitement maternel : bénéfices, contaminants et bonnes pratiques, avec Laurence Payrastre (HCSP-CsRE)”, ainsi que le podcast associé et quelques points clés de l’échange, selon moi.
 

 
 
Présentation de Laurence Payrastre (HCSP-CsRE), qui connaît bien le sujet de l’allaitement maternel : bénéfices, contaminants et bonnes pratiques
Bonjour les parents verts et prudents,
Aujourd’hui j’échange avec Laurence Payrastre. Laurence est directrice de recherche à l’Inrae. Elle est également vice-présidente de la Commission spécialisée Risques liés à l’environnement du Haut Conseil de la santé publique.
On discute de l’importance de l’allaitement maternel, des polluants qu’on peut trouver dans le lait maternel et dans le lait artificiel, de bonnes pratiques pour diminuer les expositions préoccupantes, et d’autres sujets.
Voilà, j’espère que vous y trouverez des choses utiles : je vous amène Laurence Payrastre.
 
NB : dans le cadre de cet échange, la personne interviewée s’exprime à titre personnel, intuitu personae, et ne vise à représenter aucun de ses organismes d’affiliation. Les points de vue exprimés ne reflètent pas nécessairement les décisions ou la politique déclarée de ces organismes. De plus, bien entendu, accepter un échange avec moi ne signifie pas cautionner tout ce que j’ai pu exprimer par ailleurs, et réciproquement.
 

 
Quelques points clés selon moi, issus de la vidéo « Allaitement maternel : bénéfices, contaminants et bonnes pratiques, avec Laurence Payrastre (HCSP-CsRE) » 

* Dans les environnements modernes les plus courants, la population générale est exposée à de nombreuses substances préoccupantes. Les effets de ces mélanges sont associés à des incertitudes significatives.
* Ces substances se retrouvent dans les organismes, et donc logiquement, dans le lait des mères allaitantes.
* D’après le rapport du Haut Conseil de la santé publique (HCSP) sur l’allaitement maternel, « la plupart des toxiques passent la barrière placentaire et, à un moindre niveau, peuvent s’accumuler dans le lait maternel». Par conséquent, concernant les expositions aux contaminants, les expositions prénatales et post-natales (lait maternel ou non) peuvent avoir des contributions différentes à l’exposition totale.
* Si l’exposition par l’allaitement est associé à une fenêtre d’exposition relativement courte, alors « la connaissance de l’imprégnation des femmes enceintes par les contaminants environnementaux en milieu général et professionnel est essentielle pour pouvoir appliquer des mesures de prévention. »
* Lorsqu’on a un projet de grossesse, et même avant par prudence, une bonne pratique importante consiste à vérifier avec le médecin du travail que ses activités professionnelles ne sont pas associées à des expositions préoccupantes. Par exemple : exposition à des produits reprotoxiques.

 

 
Réduire les expositions préoccupantes

* Les autres bonnes pratiques permettant diminuer les expositions aux polluants incluent :

* aérer régulièrement ;
* privilégier les aliments issus de l’agriculture biologique ;
* pour les fruits et légumes issus de l’agriculture non biologique, enlever la peau ou les laver (voire mieux : les faire tremper) avant de les consommer ;
* éviter de toucher les animaux de compagnie pendant un traitement antiparasitaire. Par exemple : attention aux colliers antipuces.


* « On est tous concernés, on est tous acteurs ! ».
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8 months ago
36 minutes 45 seconds

Santé des Enfants et Environnement
Nature en ville et bénéfices pour les enfants, avec Caroline Gutleben (Plante & Cité)
Bonjour à tous,
Voici une nouvelle vidéo publiée sur la Chaîne YouTube Santé des enfants et environnement, intitulée “Nature en ville et bénéfices pour les enfants, avec Caroline Gutleben (Plante & Cité)”, ainsi que le podcast associé et quelques points clés de l’échange, selon moi.
 

 
 
Présentation de Caroline Gutleben, qui connaît bien le lien entre nature en ville et bénéfices pour les enfants
Bonjour les parents verts et prudents,
Aujourd’hui j’échange avec Caroline Gutleben. Caroline est directrice de Plante & Cité, un centre technique qui travaille sur les espaces verts, le paysage et la nature en ville.
On discute notamment de la baisse de l’expérience de nature, de petits safaris à faire avec des insectes, des bénéfices des espaces de nature en ville sur la santé des enfants, et d’autres sujets.
Voilà, j’espère que vous y trouverez des choses utiles : je vous amène Caroline Gutleben.
 
NB : dans le cadre de cet échange, la personne interviewée s’exprime à titre personnel, intuitu personae, et ne vise à représenter aucun de ses organismes d’affiliation. Les points de vue exprimés ne reflètent pas nécessairement les décisions ou la politique déclarée de ces organismes. De plus, bien entendu, accepter un échange avec moi ne signifie pas cautionner tout ce que j’ai pu exprimer par ailleurs, et réciproquement.
 

 
Quelques points clés selon moi, issus de la vidéo « Nature en ville et bénéfices pour les enfants, avec Caroline Gutleben (Plante & Cité) » 

* D’une manière générale, la vie des enfants se passe moins à l’extérieur qu’avant. On parle parfois d’ « enfants d’intérieur ».
* Dans son ensemble, la littérature scientifique converge vers un résultat assez intuitif : la nature nous fait du bien.
* Certaines composantes des expériences de nature peuvent augmenter son intensité et son aspect favorable à la santé. Par exemple : ouverture du paysage, luminosité, opportunité de stimulation des sens (ex : sentir une fleur, écouter les oiseaux, s’exposer au soleil), sentiment de sécurité, présence d’arbres avec différentes strates et d’eaux de surface.
* La proximité de la nature ne suffit pas à ce que les enfants s’y rendent régulièrement. Cela peut notamment s’expliquer par la forte concurrence aujourd’hui avec les écrans. Dans ce contexte, la présence d’équipements (de jeu, de sport, incitant au cheminement, etc.) peut contribuer à augmenter l’envie des enfants de se rendre dans les espaces verts et de nature en ville.
* Les parents peuvent aussi s’interroger sur leur fréquentation de la nature : est-on devenu un « parent d’intérieur » ? Faire soi-même des expériences de nature et les partager avec ses enfants pourrait être placé à la base de la démarche.

 

 
Safari dans la nature de proximité

* La fréquence de l’expérience de nature est également importante, ce qui plaide pour y réserver du temps dans les activités de routine. Des synergies peuvent être trouvées avec le besoin d’activité physique.
* Faire un petit safari dans un espace de nature de proximité est une activité intéressante à faire avec les enfants. Il s’agit d’observer les insectes du lieu, potentiellement avec un livre illustré.
* La présence d’une flore spontanée peut servir d’indicateur approximatif pour identifier des zones non ou peu traitées avec des pesticides, en première approche.
* Pour choisir les lieux de vie des enfants, la règle des 3-30-300 constitue un point de repère utile :

* avec au moins trois arbres visibles ;
* au moins 30 % de couverture arborée (ce qui fait notamment de l’ombre en é...
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9 months ago
40 minutes 52 seconds

Santé des Enfants et Environnement
Intoxications des enfants : des conseils issus des centres antipoison, avec Emmanuel Puskarczyk
Bonjour à tous,
Voici une nouvelle vidéo publiée sur la Chaîne YouTube Santé des enfants et environnement, intitulée “Intoxications des enfants : des conseils issus des centres antipoison, avec Emmanuel Puskarczyk”, ainsi que le podcast associé et quelques points clés de l’échange, selon moi.
 

 
 
Présentation d’Emmanuel Puskarczyk, qui connaît bien les intoxications des enfants et les centres antipoison
Bonjour les parents verts et prudents,
Aujourd’hui j’échange avec Emmanuel Puskarczyk. Emmanuel est médecin toxicologue au centre antipoison de Nancy.
On discute notamment des intoxications les plus fréquentes chez les enfants, des points de vigilance à avoir en fonction des âges, des erreurs à éviter en cas d’intoxication, et d’autres sujets.
Voilà, j’espère que vous y trouverez des choses utiles : je vous amène Emmanuel Puskarczyk.
 
NB : dans le cadre de cet échange, la personne interviewée s’exprime à titre personnel, intuitu personae, et ne vise à représenter aucun de ses organismes d’affiliation. Les points de vue exprimés ne reflètent pas nécessairement les décisions ou la politique déclarée de ces organismes. De plus, bien entendu, accepter un échange avec moi ne signifie pas cautionner tout ce que j’ai pu exprimer par ailleurs, et réciproquement.
 

 
Quelques points clés selon moi, issus de la vidéo « Intoxications des enfants : des conseils issus des centres antipoison, avec Emmanuel Puskarczyk » 

* Les centres antipoison ont notamment pour mission de donner avis et conseils, 7 jours sur 7 et 24 heures sur 24, pour tout type de situation d’intoxication. Cette mission se fait souvent sous la forme de téléconsultations.
* En particulier, l’intoxication peut être volontaire ou non, porter sur des produits manufacturés ou sur des substances naturelles, correspondant à des expositions individuelles ou collectives.
* En cas d’intoxication, ne faire ni vomir, ni manger, ni boire. Par contre, en cas de contact cutané ou oculaire avec un produit dangereux, il est souvent utile de rincer pendant 10 à 15 minutes.
* En cas de signe de détresse (l’enfant ne respire plus, il est inconscient, etc.), mieux vaut composer directement le 15. Le centre antipoison pourra venir en appui des services d’urgence an cas de besoin.

 
Manque de communication

* Les médicaments sont la cause la plus fréquente d’appel aux centres antipoison. Pour les enfants, ce type d’appel est souvent lié à un manque de communication entre parents qui a conduit à des surdosages. Le fait qu’il peut exister plusieurs noms commerciaux pour une même molécule active – par exemple pour le paracétamol – constitue une autre source fréquente de confusion qui peut amener à des surdosages.
* Des enjeux similaires caractérisent les situations où plusieurs modes de garde s’enchaînent. Par exemple : parents, garderie, grands-parents, assistant(e)s maternel(le)s, etc. Ces retours d’expériences soulignent l’importance de réaliser des phases de transition rigoureuses entre personnes gardant les enfants.

 

 
Points de vigilance en fonction de l’âge

* La classe d’âge de 0 à 6 ans est la plus représentée dans les activités des centres antipoison. Heureusement, même s’il y a des situations graves, ces appels correspondent souvent à un niveau de risque relativement peu élevé, gérable hors hospitalisation.
* Jusqu’à 7-8 mois, en général, les enfants ne sont pas capables de s’exposer eux-mêmes. Ils sont donc généralement exposés par des d’autres personnes. Par exemple, un grand classique est de confondre le flacon de Vitamine D avec un flacon d’huiles essentielles.
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9 months ago
57 minutes 24 seconds

Santé des Enfants et Environnement
Esprit critique et confiance dans les experts, avec Samuel Buisseret (Mr. Sam)
Bonjour à tous,
Voici une nouvelle vidéo publiée sur la Chaîne YouTube Santé des enfants et environnement, intitulée “Esprit critique et confiance dans les experts, avec Samuel Buisseret (Mr. Sam)”, ainsi que le podcast associé et quelques points clés de l’échange, selon moi.
 

 
 
Présentation de Samuel Buisseret, qui connaît bien les méthodes d’esprit critique permettant de questionner la confiance à accorder aux experts
Bonjour les parents verts et prudents,
Aujourd’hui j’échange avec Samuel Buisseret. Parmi ces multiples activités, Samuel tient une chaîne YouTube d’esprit critique intitulée Mr. Sam – Point d’interrogation.
On discute de comment se faire un premier avis sur quelqu’un qui se présente comme « expert« , de l’importance de proportionner nos efforts de parents aux enjeux pour nos enfants, de comment sensibiliser les personnes d’avis contraire autour de nous, et d’autres sujets.
Voilà, j’espère que vous y trouverez des choses utiles : je vous amène Samuel Buisseret.
 
NB : dans le cadre de cet échange, la personne interviewée s’exprime à titre personnel, intuitu personae, et ne vise à représenter aucun de ses organismes d’affiliation. Les points de vue exprimés ne reflètent pas nécessairement les décisions ou la politique déclarée de ces organismes. De plus, bien entendu, accepter un échange avec moi ne signifie pas cautionner tout ce que j’ai pu dire par ailleurs, et réciproquement.
 

 
Quelques points clés selon moi, issus de la vidéo « Esprit critique et confiance dans les experts, avec Samuel Buisseret (Mr. Sam) » 

* En toute logique, nos croyances devraient être alignées sur les niveaux de preuves disponibles.
* La périnatalité est un domaine où on peut trouver de nombreux charlatans. Ces charlatans utilisent les peurs des parents et proposent des produits correspondant à chaque peur.
* Il est difficile de savoir si une personne qui se présente comme expert l’est vraiment. N’étant pas nous-même expert de son domaine, nous pouvons assez facilement être trompé.
* La science est un exercice collectif et contradictoire ; un consensus obtenu correspond donc à un fort niveau de preuves.
* Les questions suivantes peuvent fournir de premiers indices intéressants. Cette personne connaît-elle les limites de ses compétences et de son rôle ? En cas de besoin, sollicite-t-elle ou renvoie-t-elle vers des experts d’autres domaines ? À l’opposé, est-ce que cette personne semble avoir réponse à tout ?
* Certains biais dans nos raisonnement (par exemple, se fier à ce qui est populaire) peuvent être vus comme des raccourcis qui sont utiles dans de nombreux cas. Un raccourci de pensée n’est ni bon ni mauvais en soi : c’est la manière dont on l’utilise qui peut être bonne ou mauvaise.
* Pour gérer au mieux nos moyens limités (temps, énergie…) il est important de proportionner le degré d’approfondissement de nos enquêtes en fonction des enjeux pour nos enfants.

 

 
Check-list pour les situations à enjeux

* Lorsqu’un parent souhaite se renseigner de manière approfondie sur le niveau de confiance qu’il peut accorder à une personne se présentant comme « expert », il peut notamment s’appuyer sur ces six critères :

* La réputation globale : la personne est-elle fiable en général ?
* La compétence : la personne est-elle compétente sur le sujet de son propos ?
* Le niveau d’expertise : la personne est-elle reconnue comme étant un bon expert par les autres experts de même niveau ?
* Le niveau de certitude de l’expert : est-ce une conjecture ou une certitude pour lui ?
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11 months ago
1 hour 3 minutes 30 seconds

Santé des Enfants et Environnement
Exposition aux écrans et santé des enfants, avec Amine Benyamina
Bonjour à tous,
Voici une nouvelle vidéo publiée sur la Chaîne YouTube Santé des enfants et environnement, intitulée “Exposition aux écrans et santé des enfants, avec Amine Benyamina”, ainsi que le podcast associé et quelques points clés de l’échange, selon moi.
 

 
 
Présentation d’Amine Benyamina, qui connaît bien les liens entre exposition aux écrans et santé des enfants
Bonjour les parents verts et prudents,
Aujourd’hui j’échange avec Amine Benyamina. Amine est Professeur de Psychiatrie et d’Addictologie, et il a notamment co-présidé la Commission Enfants et écrans, installée par le Président de la République début 2024.
On discute notamment l’usage des écrans en fonction de l’âge, de l’aspect addictogène de certains contenus, de l’utilité du contrôle parental, et d’autres sujets.
Voilà, j’espère que vous y trouverez des choses utiles : je vous amène Amine Benyamina.
 
NB : dans le cadre de cet échange, la personne interviewée s’exprime à titre personnel, intuitu personae, et ne vise à représenter aucun de ses organismes d’affiliation. Les points de vue exprimés ne reflètent pas nécessairement les décisions ou la politique déclarée de ces organismes.
 

 
Quelques points clés selon moi, issus de la vidéo « Exposition aux écrans et santé des enfants, avec Amine Benyamina » 

* Amine Benyamina a co-présidé une Commission sur les liens entre écrans et santé des enfants, début 2024, à la demande du Président de la République.
* Certains producteurs de contenus utilisent des stratégies très efficaces de captation de l’attention des enfants, dans l’objectif qu’ils passent un maximum de temps devant l’écran.
* Avant l’âge de trois ans, il n’y a aucun intérêt à exposer les enfants aux écrans.

* L’ouverture aux aspects numériques de l’éducation peut très bien attendre.
* En particulier, à cet âge, les parents ne doivent pas se laisser piéger par l’idée que les écrans peuvent donner accès à plus de connaissances comparées à celles qu’ils peuvent transmettre par eux-mêmes.
* Les écrans avant trois ans gênent les interactions physiques et affectives. Cela peut appauvrir les capacités relationnelles des enfants.



 

 
Exposition progressive

* La Commission déconseille l’usage des écrans jusqu’à l’âge de 6 ans. Une utilisation envisageable serait occasionnelle, avec des contenus éducatifs et en compagnie d’un adulte.
* Après 6 ans, l’exposition peut devenir modérée et toujours contrôlée, au sein d’activités de développement diversifiées.
* La Commission estime que les enfants peuvent être dotés d’un téléphone portable simple, sans connexion à Internet, à partir de 11 ans, soit l’entrée dans le secondaire.
* À partir de 13 ans, une connexion à Internet est envisageable. Et mieux vaut attendre 15 ans, âge symbolique de la majorité numérique, pour autoriser l’accès aux réseaux sociaux, en commençant par ceux ayant une conception éthique.
* L’écran n’est pas addictogène en lui-même, ce sont certains contenus qui peuvent l’être, comme les jeux vidéo par exemple.
* Un autre phénomène addictogène consiste en un défilement quasi infini de contenus plaisants, sélectionnés par des algorithmes spécialisés.
* Les dispositifs de contrôle parental sont insuffisamment activés et présentent de fortes limites. Par ailleurs, ils sont utilisés par certaines plateformes comme outils marketing et outils juridiques, notamment pour se déresponsabiliser au détriment des parents.

 
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Voilà pour cet entretien intitulé « Exposition aux écrans et santé des enfants, avec Amine Benyamina« .
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12 months ago
17 minutes 13 seconds

Santé des Enfants et Environnement
Additifs alimentaires, liens entre alimentation et santé, avec Mathilde Touvier
Bonjour à tous,
Voici une nouvelle vidéo publiée sur la Chaîne YouTube Santé des enfants et environnement, intitulée “Additifs alimentaires, liens entre alimentation et santé, avec Mathilde Touvier”, ainsi que le podcast associé et quelques points clés de l’échange, selon moi.
 

 
 
Présentation de Mathilde Touvier, qui connaît bien le thème des Additifs alimentaires et des liens entre alimentation et santé
Bonjour les parents verts et prudents,
Aujourd’hui j’échange avec Mathilde Touvier. Mathilde est directrice de recherche à l’Inserm et investigatrice principale de la cohorte NutriNet-Santé.
On discute notamment des liens entre additifs alimentaires et santé, de la notion d’environnement obésogène, du rôle des antioxydants pour limiter les effets de certaines pollutions, et d’autres sujets.
J’espère que vous y trouverez des choses utiles : je vous amène Mathilde Touvier.
 
NB : dans le cadre de cet échange, la personne interviewée s’exprime à titre personnel, intuitu personae, et ne vise à représenter aucun de ses organismes d’affiliation. Les points de vue exprimés ne reflètent pas nécessairement les décisions ou la politique déclarée de ces organismes.
 

 
Quelques points clés selon moi, issus de la vidéo « Additifs alimentaires, liens entre alimentation et santé, avec Mathilde Touvier« 

* Quand on s’intéresse à l’influence de notre alimentation sur la santé, il est utile de considérer trois dimensions :

* La qualité nutritionnelle des aliments : s’assurer que nos enfants reçoivent les micronutriments nécessaires, tels que les vitamines et les minéraux, qu’il n’y ait pas de carence ; et également être attentif aux graisses saturées, au sucre, au sel, etc. Pour ce faire, on peut notamment s’appuyer sur le Nutriscore, cet affichage simple qu’on peut trouver sur la face avant des emballages de certains produits alimentaires.
* Le degré de transformation des aliments. Des études concluent à une association entre la consommation d’aliments ultra-transformés et certaines maladies. Par exemple : cancers, maladies cardiovasculaires, prise de poids, obésité, etc. Dans ce contexte, une bonne pratique simple consiste à privilégier les courtes listes d’ingrédients, avec un minimum d’entre eux qui ne se trouvent pas traditionnellement dans une cuisine, dans une logique de précaution. Mieux vaut privilégier des produits simples, avec des ingrédients de base, peu transformés.
* La potentielle contamination des aliments par des polluants environnementaux. Par exemple : limiter les aliments contenants beaucoup de résidus de pesticides, par exemple en choisissant quand c’est possible des aliments issus de l’agriculture biologique.


* Plus de 12 000 substances peuvent se trouver dans la composition des matériaux qui rentrent en contact avec les aliments. De plus, les évaluations de risques de ces substances portent sur un nombre limité d’effets potentiel, ne tiennent pas compte des effets des mélanges (les substances sont évaluées une par une, indépendamment les unes des autres) et elles portent peu sur les êtres humains.

 

 
Open food facts

* L’application Open Food Facts peut fournir des informations intéressantes sur la base du scan d’un produit : son Nutri-score (calculé automatiquement quand il n’est pas apposé volontairement par le fabriquant), sa classification Nova (une classification de référence pour le degré de transformation des produits), des informations sur son impact environnemental, etc.
* Pour faire face au surplus de stress oxydant causé par certaines pollutions, le corps présente des mécanismes de neutralisation et de détoxification.
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1 year ago
51 minutes 49 seconds

Santé des Enfants et Environnement
Maladies respiratoires et allergies liées à l’environnement, avec Frédéric de Blay
Bonjour à tous,
Voici une nouvelle vidéo publiée sur la Chaîne YouTube Santé des enfants et environnement, intitulée “Maladies respiratoires des enfants liées à l’environnement, avec Frédéric de Blay”, ainsi que le podcast associé et quelques points clés de l’échange, selon moi.
 

 
 
Présentation de Frédéric de Blay, qui connaît bien le thème des maladies respiratoires et des allergies liées à l’environnement
Bonjour les parents verts et prudents,
Aujourd’hui j’échange avec Frédéric de Blay. Frédéric est pneumologue, allergologue et professeur émérite de Pneumologie à la Faculté de Médecine de Strasbourg.
On discute notamment des maladies respiratoires liées à l’environnement, dont les allergies, du métier de Conseiller Médical en Environnement Intérieur (CMEI), des bonnes pratiques pour les enfants asthmatiques, et d’autres sujets.
Voilà, j’espère que vous y trouverez des choses utiles. Et je vous amène Frédéric de Blay.
 
NB : dans le cadre de cet échange, la personne interviewée s’exprime à titre personnel, intuitu personae, et ne vise à représenter aucun de ses organismes d’affiliation. Les points de vue exprimés ne reflètent pas nécessairement les décisions ou la politique déclarée de ces organismes.
 

 
Quelques points clés selon moi, issus de la vidéo « Maladies respiratoires et allergies liées à l’environnement, avec Frédéric de Blay » 

* Les sprays à base d’huiles essentielles, même s’ils affichent des allégations comme « assainissant l’air intérieur », sont une fausse bonne idée pour les asthmatiques. En particulier, ces sprays peuvent conduire à de très fortes concentrations en composés organiques volatiles (COV).
* Les personnes allergiques présentent des sensibilités liées à leur patrimoine génétique : leurs barrières biologiques d’échanges avec l’extérieur sont trop perméables. Et ainsi, des allergènes tels que des polluants vont pouvoir plus facilement pénétrer dans leur organisme.
* Si un enfant présente des symptômes faisant suspecter la présence d’une potentielle allergie, la première chose à faire est d’aller voir un allergologue pour qu’un diagnostic précis soit posé. Les bonnes pratiques permettant de réduire ces symptômes dépendront des conclusions de ce diagnostic spécifique.

 

 

* Par exemple, pour un enfant allergique aux acariens, les bonnes pratiques à mettre en œuvre incluent les suivantes.

* « Mettre une house autour du matelas.
* Avoir un sommier à lattes.
* Avoir un sol lisse.
* Ne pas voir 50 peluches.»
* Laver régulièrement l’oreiller et les quelques éventuelles peluches.
* Aérer sa maison régulièrement.



 
Conseillers médicaux en environnement intérieur

* Sur prescription médicale, les conseillers médicaux en environnement intérieur viennent faire des audits de la qualité de l’air à la maison. Il s’agit d’une aide précieuse pour le diagnostic du médecin.
* Renouveler régulièrement l’air intérieur permet aussi d’éviter les excès d’humidité. Ces excès d’humidité favorisent l’apparition de moisissures, qui émettent dans l’air des mycotoxines. Ces mycotoxines aggravent les symptômes asthmatiques.

 

 

* Certains polluants peuvent aggraver des symptômes asthmatiques existants. Il s’agit alors d’une sorte de synergie de toxicité. D’autres polluants peuvent initier des allergies. Par exemple,
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1 year ago
42 minutes 16 seconds

Santé des Enfants et Environnement
Femmes enceintes : bonnes pratiques de santé environnementale (projet FEES, APPA)
Bonjour à tous,
Voici une nouvelle vidéo publiée sur la Chaîne YouTube Santé des enfants et environnement, intitulée “Femmes enceintes : bonnes pratiques de santé environnementale (projet FEES, APPA)”, ainsi que le podcast associé et quelques points clés de l’échange, selon moi.
 

 
 
Présentation du projet FEES (Femmes Enceintes Environnement et Santé)
Bonjour les parents verts et prudents,
Aujourd’hui j’échange avec Mélie Rousseau. Mélie est coordinatrice nationale du projet FEES (Femmes enceintes environnement et santé) et responsable du Pôle Périnatalité à l’APPA, l’Association pour la Prévention de la Pollution Atmosphérique..
On discute notamment de bonnes pratiques pour les femmes enceintes, du rôle du co-parent, des pièges du marketing spécial bébé, et d’autres sujets.
J’espère que vous y trouverez des choses utiles !
 
NB : dans le cadre de cet échange, la personne interviewée s’exprime à titre personnel, intuitu personae, et ne vise à représenter aucun de ses organismes d’affiliation. Les points de vue exprimés ne reflètent pas nécessairement les décisions ou la politique déclarée de ces organismes.
 

 
Quelques points clés selon moi, issus de la vidéo « Femmes enceintes : bonnes pratiques de santé environnementale (projet FEES, APPA) » 

* La période dite des « 1000 (premiers) jours» désigne la période allant de la fécondation aux deux ans de l’enfant.
* Cette période correspond à une forte sensibilité des enfants, qui peut donc avoir de fortes répercussions, positives ou négatives, à court, moyen ou long terme. Par conséquent, on peut considérer cette période à la fois comme une période de vulnérabilités et d’opportunités : les bons comportements adoptés pendant la période des 1000 jours pourront aussi avoir un effet décuplé.
* Ceci s’inscrit dans la logique du concept des Origines développementales de la santé et des maladies (DOHaD – Developmental origin of health and adult diseases).
* Aérer quotidiennement son logement permet de diminuer les concentrations en polluants dans l’air intérieur. La mise en œuvre de cette bonne pratique a également été associée à une diminution de mesures d’imprégnation, par exemple dans les urines.
* Les bonnes pratiques permettant de diminuer les expositions préoccupantes incluent :

* ne pas réchauffer des aliments dans des récipients en plastique ;
* laver et éplucher les légumes avant de les consommer ;
* diminuer le nombre de cosmétiques utilisés au quotidien.



 

 
Favoriser le changement d’habitudes

* Il est souvent difficile de changer des habitudes bien ancrées. Une manière de faire consiste à commencer par ce qu’on trouve attrayant, puis d’élargir ensuite, pas à pas, à d’autres thématiques.
* Une autre bonne pratique favorisant le changement consiste à hiérarchiser les expositions. Et dans ce cadre, la première question à se poser à propos d’un produit s’avère : « est-ce que j’en ai vraiment besoin ?»
* Plus généralement, les parents peuvent considérer un principe de sobriété chimique, en particulier pendant la période des 1000 premiers jours.
* Le marketing autour du bébé a tendance a créer des besoins supplémentaires. Parfois, les produits associés peuvent être considérés comme inutiles et pourtant générer des expositions préoccupantes pour les enfants. Par exemple : les parfums pour bébés.
* Les allégations affichées par les fabricants sur leurs produits peuvent ne pas correspondre à un référentiel reconnu et accessible,
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1 year ago
33 minutes 5 seconds

Santé des Enfants et Environnement
Santé environnementale et médecine pour les enfants, avec Mélanie Popoff
Bonjour à tous,
Voici une nouvelle vidéo publiée sur la Chaîne YouTube Santé des enfants et environnement, intitulée “Santé environnementale et médecine pour les enfants, avec Mélanie Popoff”, ainsi que le podcast associé et quelques points clés de l’échange, selon moi.
 

 
 
Présentation de Mélanie Popoff, qui connaît bien le thème de la santé environnementale en médecine
Bonjour les parents verts et prudents,
Aujourd’hui j’échange avec Mélanie Popoff. Mélanie est Médecin de santé scolaire. Elle est aussi co-fondatrice de l’association Alliance Santé Planétaire. Côté librairie, elle est l’auteure de Perturbateurs endocriniens, aux éditions Rue de l’Echiquier.
On discute notamment de la santé environnementale des enfants, de comment un médecin peut l’intégrer dans sa pratique, de comment on peut agir à notre niveau de parents, et d’autres sujets.
Voilà, j’espère que vous y trouverez des choses utiles : je vous amène Mélanie Popoff.
 
NB : dans le cadre de cet échange, la personne interviewée s’exprime à titre personnel, intuitu personae, et ne vise à représenter aucun de ses organismes d’affiliation. Les points de vue exprimés ne reflètent pas nécessairement les décisions ou la politique déclarée de ces organismes.
 

 
Quelques points clés selon moi, issus de la vidéo « Santé environnementale et médecine pour les enfants, avec Mélanie Popoff » 

* Agir en amont, sur les déterminants de santé, permet d’agir pour éviter l’apparition de maladies. Cette approche de prévention est plus efficace que de tenter de gérer des maladies une fois qu’elles sont apparues.
* Des changements de comportement simples, accessibles à tous, peuvent permettre de réduire les expositions des enfants, et donc leurs imprégnations. Néanmoins, les bonnes pratiques associées doivent être transmises aux parents et aux enfants. En particulier, le plus souvent, elles ne sont pas inscrites sur les produits susceptibles de conduire à des expositions préoccupantes.
* A contrario, certains produits peuvent afficher du marketing à destination des enfants. Par exemple, c’est le cas des céréales du petit déjeuner, alors qu’elles peuvent constituer une des principales sources d’exposition des enfants au cadmium.
*  Plus généralement, la réglementation n’oblige pas le fabricant d’un produit à afficher l’ensemble des substances préoccupantes qui peuvent y être présentes.
* Pour de nombreux polluants, l’alimentation est la première source d’exposition. Et ainsi, afin de diminuer les expositions préoccupantes, mieux vaut consommer :

* le moins transformé possible. Ceci permet notamment de réduire l’ingestion d’additifs alimentaires ;
* le moins emballé possible. Ceci permet notamment de réduire l’ingestion de substances ayant migrés depuis des emballages. Par exemple, c’est le cas pour certains emballages plastiques.


* L’alimentation issue de l’agriculture biologique a été associée à un risque plus faible d’évènements de santé, incluant des cancers.
* Nous sommes tous contaminés par de nombreuses substances chimiques, même les femmes enceintes et les enfants. Ce n’est pas un risque à venir, c’est déjà là et cela crée déjà des maladies. La question à se poser est donc : qu’est-ce que je peux faire avec ce constat ?

 

 
Bonnes pratiques de santé environnementale

* Pour réduire les expositions préoccupantes de ses enfants,
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1 year ago
48 minutes 24 seconds

Santé des Enfants et Environnement
Polluants dans les produits de consommation : que peuvent savoir les fabricants ?
Bonjour à tous,
Voici une nouvelle vidéo publiée sur la Chaîne YouTube Santé des enfants et environnement, intitulée “Polluants dans les produits de consommation : que peuvent savoir les fabricants ?”, ainsi que la transcription et le podcast associés.
 

 
 
Transcription de « Polluants dans les produits de consommation : que peuvent savoir les fabricants ? »
Bonjour les parents verts et prudents !
Comment entourer les enfants d’un environnement favorisant la santé ? C’est notamment en sachant où se trouvent les polluants dans les produits du quotidien. Dans la vidéo d’aujourd’hui, je réponds à la question d’Arnaud, qui porte sur le niveau d’informations dont dispose les entreprises qui mettent en vente ces produits ; et on va voir ensemble comment on peut en tenir compte dans nos actions de parents.
 
Santé environnementale pour parents – Les essentiels pour bien démarrer
Bonjour à tous !
Bienvenue dans cette nouvelle vidéo. Je suis Guillaume. Sur cette chaine, je partage des conseils et des astuces pour vous aider à entourer les enfants d’environnements plus sains. Des environnements avec moins de pollutions et plus de nature. Si c’est votre première visite, alors je vous invite à télécharger mon mini-guide offert (pdf ou mp3). Ce guide vous donne les essentiels pour bien démarrer en santé environnementale pour parents. Le lien est notamment dans la description.
 
Polluants dans les produits de consommation : où trouver des informations ?
Aujourd’hui, je réponds à la question d’Arnaud, qui me demande : « Hier j’étais dans un magasin d’ameublement, je voulais acheter une commode pour la chambre de mon fils. J’ai demandé des informations sur la composition au vendeur et il n’a pas su me répondre, ce à quoi je m’attendais. Mais il a aussi ajouté que le fabricant ne le savait probablement pas, lui non plus. Ton avis ? »
Merci pour ta question Arnaud, qui me semble présenter de forts enjeux, quand on souhaite réduire les expositions préoccupantes pour ses enfants. Et je crois que les réponses dépendent beaucoup du produit que tu considères.
Ta question me fait notamment penser à certaines auditions, qui avaient été faites par une commission d’enquête parlementaire en 2020, dont le travail portait sur l’évaluation des politiques publiques de santé environnementale, en France. Dans le rapport de cette commission, une section est intitulée « Les entrepreneurs ne connaissent pas la santé environnementale ». Bon, au-delà de la généralisation un peu provocatrice, les personnes auditionnées ont apporté des précisions que j’ai trouvées intéressantes. Par exemple, selon Christian Zolesi, qui est présenté comme « expert indépendant en Qualité et Risques des Produits de consommation », donc un consultant auprès d’entreprises mettant des produits sur le marché, « Actuellement, nous avons l’impression que les produits arrivent de nulle part, qu’ils tombent du ciel. Le consommateur n’en connaît ni la composition ni les conditions de fabrication. »
 

 
Faible connaissance des expositions
Nous avons déjà évoqué le grand nombre de substances chimiques auxquelles nos enfants peuvent être exposés, et les connaissances limitées sur la toxicité de ces substances. Ici, on parle d’un autre type de difficulté, celui de nos connaissances limitées sur les expositions concrètes de nos enfants. Christian Zolesi ajoute « Il est aussi problématique de savoir où sont les substances, de quoi sont faits les produits qui nous entourent. » Puis il illustre ces propos, avec un exemple qui se rapproche de celui évoqué dans la question d’Arnaud : « La table de cette salle, par exemple, a sûrement été fabriquée avec du bois,
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1 year ago
6 minutes 3 seconds

Santé des Enfants et Environnement
Zones calmes : quels bénéfices pour la santé des enfants
Bonjour à tous,
Voici une nouvelle vidéo publiée sur la Chaîne YouTube Santé des enfants et environnement, intitulée “Zones calmes : bénéfices pour la santé des enfants”, ainsi que la transcription et le podcast associés.
 

 
 
Transcription de « Zones calmes : bénéfices pour la santé des enfants »
Bonjour les parents verts et prudents !
Comment entourer les enfants d’un environnement favorisant la santé. C’est notamment en les exposant aux sons de la nature, des sons qui peuvent être associés à des bénéfices pour la santé. Et dans cette vidéo, on va parler des zones calmes, ainsi que des bonnes pratiques associées.
 
Santé environnementale pour parents – Les essentiels pour bien démarrer
Bonjour à tous !
Bienvenue dans cette nouvelle vidéo. Je suis Guillaume. Sur cette chaine, je partage des conseils et des astuces pour vous aider à entourer les enfants d’environnements plus sains. Des environnements avec moins de pollutions et plus de nature. Si c’est votre première visite, alors je vous invite à télécharger mon mini-guide offert (pdf ou mp3). Ce guide vous donne les essentiels pour bien démarrer en santé environnementale pour parents. Le lien est notamment dans la description.
 
Zones calmes et bénéfices pour la santé des enfants : miroir aux bruits préoccupants
Vous le savez, il y a des bruits qui sont préoccupants pour la santé ; et sur ce sujet, savoir maîtriser les expositions est un enjeu important pour les enfants. À l’opposé, la nature présente des bruits qui peuvent être associés à des bénéfices pour leur santé ; et ceci est cohérent avec l’hypothèse de la biophilie, dont nous avons parlé dans une vidéo précédente.
 
Selon l’Agence européenne de l’environnement (AEE), « Pour protéger la faune et la santé humaine, l’accessibilité aux zones calmes est importante. », l’agence définissant une zone calme comme un « environnement non affecté par la pollution sonore causée par l’activité humaine. ». La Directive européenne sur le bruit environnemental donne pour exemples « le bruit provenant de la circulation, de l’industrie ou d’activités récréatives. » On pourrait également ajouter le trafic ferroviaire.
En pratique, une zone calme peut être définie par différents critères :

* un niveau de son assez faible, mais sans forcément chercher à tendre vers le silence absolu, ce qui pourrait perturber la tranquillité de certaines personnes ;
* l’absence de sons non souhaités, ou au minimum que ces sons ne soient pas dominants ;
* des critères locaux favorisant une perception de bien-être. Par exemple : des critères liés à l’histoire de la zone, à la culture locale, au paysage en présence, etc.

 

 
Connaissance des effets
Selon l’AEE, « Si la connaissance des effets néfastes du bruit est bien établie, l’influence positive de l’absence de bruit sur la santé et le bien-être humains l’est également. Les personnes vivant dans des zones calmes souffrent moins des effets négatifs sur la santé couramment associés aux personnes exposées à des niveaux sonores observés dans un environnement urbain moyen. »
En particulier, certaines études concluent que :

* la qualité de vie liée à la santé est plus élevée dans les zones rurales calmes.
* avoir facilement accès à une zone calme, à proximité de zones bruyantes, pourrait réduire le niveau de gêne.
* des sons plaisants promeuvent la santé, en eux-mêmes, et que des sons gênants y font obstacle.

Plus généralement, une revue systématique de littérature conclut ainsi : « Les sons naturels améliorent la santé,
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1 year ago
5 minutes 49 seconds

Santé des Enfants et Environnement
Perturbateurs endocriniens et effets des plastiques, avec Ana Soto
Bonjour à tous,
Voici une nouvelle vidéo publiée sur la Chaîne YouTube Santé des enfants et environnement, intitulée “Perturbateurs endocriniens et effets des plastiques, avec Ana Soto”, ainsi que le podcast associé et quelques points clés de l’échange, selon moi.
 

 
 
Présentation d’Ana Soto, professeur à l’Université Turfts de Boston
Bonjour les parents verts et prudents,
Aujourd’hui j’échange avec Ana Soto. Ana est biologiste, chercheuse et professeur à l’université Tufts de Boston. Ana fait partie des pionniers de la recherche sur les effets des perturbateurs endocriniens à faibles doses, et elle est notamment connue pour sa participation à la célèbre conférence de Wingspread, en 1991, où a été inventé le terme même de « perturbateur endocrinien ». À mes yeux, il s’agit d’une véritable icône dans le domaine de la santé environnementale.
On discute des enjeux spécifiques aux perturbateurs endocriniens, des effets des plastiques sur le vivant, de ce qu’on peut faire à notre niveau de parents, individuellement et collectivement, et d’autres sujets.
Voilà, j’espère que vous y trouverez des choses utiles. Et je vous amène Ana Soto.
 
NB : dans le cadre de cet échange, la personne interviewée s’exprime à titre personnel, intuitu personae. Elle ne vise à représenter aucun de ses organismes d’affiliation. Les points de vue exprimés ne reflètent pas nécessairement les décisions ou la politique déclarée de ces organismes.
 

 
Quelques points clés selon moi, issus de la vidéo « Perturbateurs endocriniens et effets des plastiques, avec Ana Soto » 

Les matières plastiques ont longtemps été considérées comme inerte et sans danger. Or elles peuvent avoir une action biologique et conduire à des effets sur la santé. Les matières plastiques peuvent notamment libérer des perturbateurs endocriniens. 
Il est difficile de connaître les compositions exactes des matières plastiques, notamment car elles peuvent être couvertes par le secret de fabrication. 
Les perturbateurs endocriniens peuvent agir de très faibles doses. Ceci n’est pas très surprenant, puisqu’ils perturbent le fonctionnement du système hormonal, et que les hormones agissent à de très faibles doses. 
Dans l’histoire du domaine de la santé environnementale, de nombreux signaux précoces ont fait l’objet d’alertes de la part de scientifiques et de militants associatifs. Malheureusement, très souvent, ces alertes mettent des années à pouvoir se concrétiser par des mesures réglementaires. 
L’exposition aux perturbateurs endocriniens est associée à un grand nombre de maladies. Par exemple : obésité, diabète, cancers, troubles du comportement, troubles du métabolisme, etc. 

 
Bonnes pratiques

Pour diminuer ses expositions à des substances préoccupantes, les bonnes pratiques à appliquer incluent les suivantes.  

Éviter de cuisiner avec des ustensiles en plastique . 
Réchauffer au micro-ondes ou conserver des aliments avec des conteneurs sans plastique. Par exemple : en inox ou en verre.
Ne pas utiliser de film étirable alimentaire. 
Dans la mesure du possible, privilégier les aliments issus de l’agriculture biologique. 



 

 

On n’a pas de maîtrise suffisante sur les différentes étapes du processus de fabrication des produits de consommation courante. Par conséquent, il est difficile de savoir jusqu’à quel point les bonnes pratiques individuelles peuvent réduire les expositions préoccupantes. 
Des nouveaux produits et de nouvelles technologies continuent à être mis sur le marché sans que de bonnes évaluations de risques sanitaires aien...
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1 year ago

Santé des Enfants et Environnement
Aliments ultra-transformés : enjeux sanitaires, avec Thibault Fiolet
Bonjour à tous,
Voici une nouvelle vidéo publiée sur la Chaîne YouTube Santé des enfants et environnement, intitulée “Aliments ultra-transformés : enjeux sanitaires – avec Thibault Fiolet”, ainsi que le podcast associé et quelques points clés de l’échange, selon moi.
 

 
 
Présentation de Thibault Fiolet, qui connaît bien le thème des aliments ultra-transformés
Bonjour les parents verts et prudents,
Aujourd’hui j’échange avec Thibault Fiolet. Thibault est Agent Européen à l’EFSA, l’Autorité européenne de sécurité des aliments, où il travaille sur différents thèmes, comme la nutrition, les compléments alimentaires ou encore les allégations de santé.
On discute notamment des enjeux associés aux aliments ultra-transformés, de comment on peut traduire les connaissances actuelles en bonnes pratiques au niveau individuel, de conseils d’esprit critique pour s’y retrouver dans les informations auxquelles on est exposé, et d’autres sujets.
Voilà, j’espère que vous y trouverez des choses utiles. Et je vous amène Thibault Fiolet.
 
NB : dans le cadre de cet échange, la personne interviewée s’exprime à titre personnel, intuitu personae, et ne vise à représenter aucun de ses organismes d’affiliation. Les points de vue exprimés ne reflètent pas nécessairement les décisions ou la politique déclarée de ces organismes.
 

 
Quelques points clés selon moi, issus de la vidéo « Aliments ultra-transformés : enjeux sanitaires – avec Thibault Fiolet » 

* Le degré de transformation des aliments peut être caractérisé avec la classification NOVA. Les produits alimentaires y sont classés selon plusieurs groupes :

* Groupe 1 – Aliments non transformés ou transformés de façon minimale ;
* Groupe 2 – Ingrédients culinaires transformés ;
* Groupe 3 – Aliments transformés ;
* Groupe 4 – Produits alimentaires et boissons ultra-transformés.


* D’une manière générale, les produits transformés incluent des additifs visant à prolonger leur durée de vie. Par exemple : conservateurs, antioxydants, stabilisants. Les produits ultra-transformés, eux, peuvent inclure des additifs « cosmétiques », c’est-à-dire associés à une utilité plus discutable. Par exemple : émulsifiants, colorants, exhausteurs de goût.
* Siga est une autre classification tenant compte du degré de transformation des aliments, proposée par une start-up. Cette classification intègre d’autres composantes nutritionnelles et propose un plus grand nombre de catégories. Si elle a été élaborée notamment par des scientifiques, elle intègre aussi un objectif commercial, au contraire de la classification Nova. En effet, la classification NOVA a été élaborée uniquement sur la base de financements publics, et sans objectif commercial.

 

 
Accessibilité des groupes NOVA

* Pour éclairer ses décisions d’achat, on peut utiliser des applications mobiles qui fournissent le groupe NOVA des produits alimentaires. Par exemple : Open Food Facts ou Yuka.
* En première approche, la liste d’ingrédients peut aussi être un indicateur renseignant indirectement sur le degré de transformation. Par exemple : longueur de la liste, présence d’additifs avec des « E ».
* Les aliments bruts surgelés peuvent être une option intéressante, notamment car ils peuvent faire gagner du temps, et aussi parce que la surgélation correspond à un relativement faible degré de transformation.

 

 
Quelques éléments d’esprit critique, en complément

* Les fonctions du corps n’ont pas besoin d’aide extérieure lorsqu’elles fonctionnent normalement. Au contraire, une stimulation extérieure pourrait conduire à des excè...
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1 year ago
44 minutes 52 seconds

Santé des Enfants et Environnement
Bonjour à tous !
Je suis Guillaume, père de deux petites filles et ingénieur-expert en santé environnementale. Je m’intéresse à l’influence de l’environnement sur la santé des enfants, car leur corps en construction présente de grandes sensibilités.
Je partage mes analyses avec ce podcast (lié au blog Santé des enfants et environnement), ainsi que les bonnes pratiques que j’ai retenues pour entourer mes enfants d’un environnement favorisant la santé, au quotidien, avec moins de pollutions et plus de nature !

Ce podcast traite donc de santé environnementale pour parents. Pour qu’il n’y ait pas de malentendu : je ne suis pas docteur en médecine ; je ne pose donc aucun diagnostic, je ne prescris aucun traitement et je ne donne aucun conseil personnalisé à visée thérapeutique. L’objet de mon travail est de :
* collecter, traiter puis mettre à disposition des informations concernant le lien entre la santé des enfants et l’environnement ;
* sur la base de ces informations, expliquer les choix que je retiens pour ma famille, pour protéger mes enfants des polluants du quotidien et pour les mettre eu contact d'environnements naturels ;
* partager des retours d’expérience, c’est-à-dire les aspects concrets liés à la mise en œuvre de ces choix, ainsi que les résultats obtenus : je partage ce qui a bien marché et ce qui a moins bien marché ;
* vous accompagner dans vos réflexions et dans la mise en œuvre de vos propres choix, ainsi que répondre à vos questions spécifiques ;
… et ainsi, ensemble, pas à pas, mettre en place un environnement sain, favorisant l’épanouissement de nos enfants.

En m’appuyant sur les informations publiquement disponibles, je base mes recherches, mes analyses et mes choix sur les travaux scientifiques existants. Ces travaux sont mentionnés en référence des articles associés à chaque podcast, dans un esprit de transparence.

Je souhaite que mes recherches et mes expériences personnelles puissent vous apporter de la valeur, qu’elles contribuent à ce que vos enfants soient épanouis et en pleine santé.

Guillaume
https://sante-enfants-environnement.com/

Musique par Ronan Vernon : https://www.ronanvernon.com/

Dessins par iamo'i's : http://www.iamois.fr/