
Les Morts se vengent (1856) est une nouvelle de l'injustement méconnue Claude Vignon (pseudonyme de Marie-Noémi Cadiot), issue de son recueil Contes à faire peur. Dans une atmosphère feutrée de veillée de Toussaint, un médecin respectable raconte à une assemblée mondaine un souvenir terrifiant : enfermé par erreur dans un amphithéâtre de dissection, il aurait vu les cadavres s’animer… et réclamer justice.
Entre hallucination, cauchemar et vengeance d’outre-tombe, le récit oscille subtilement entre le fantastique et l’horreur psychologique. Une plongée glaçante dans les méandres de la mémoire et de la culpabilité, à la croisée du conte gothique et du monologue hanté.