Un an après l’attaque du 7 octobre et le début de la guerre dans la bande de Gaza, Wilson Fache, lauréat du prix Albert Londres, est parti à la rencontre de Standing Together, une organisation pacifiste israélo-palestinienne.
Au cœur d’une région au bord du gouffre, Alon-Lee Green, co-directeur israélien, et Rula Daoud, co-directrice palestinienne de l’organisation, accompagnent les activistes de Standing Together à la recherche d’un espoir. Entre manifestations et récoltes de fonds, ces militants tentent de se frayer un chemin entre la haine et les destructions. S’il n’est pas incompatible pour eux de se soucier à la fois des otages israéliens et des enfants palestiniens, leur militantisme se heurte souvent à la violence de civils pour qui la sécurité rime avec l’écrasement de l’autre.
En se replongeant dans ses archives sonores, Wilson se remémore Gaza avant la guerre : de Rafah à Beit Lahia, la côte était bondée de parents qui n’étaient pas encore morts et d’enfants qui n’avaient pas encore connu la faim, vêtus de maillots de bain colorés qui n’avaient pas encore été ensevelis sous les décombres. Assises autour de tables en plastique, plusieurs familles dégustaient des tranches de pastèque entre deux plongeons dans l’eau, tandis que des adolescents se filmaient avec leurs portables en train de danser le dabkeh, une danse traditionnelle. C’était le genre de scène qui montrait Gaza telle qu’elle était vraiment et ne serait peut-être plus jamais. Un an après l’innommable, l’espoir peut-il vraiment renaître au Proche-Orient ?
Réalisation : Wilson Fache
Réalisation sonore : Rémi Fassin et Arnaud Verniers
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Un an après l’attaque du 7 octobre et le début de la guerre dans la bande de Gaza, Wilson Fache, lauréat du prix Albert Londres, est parti à la rencontre de Standing Together, une organisation pacifiste israélo-palestinienne.
Au cœur d’une région au bord du gouffre, Alon-Lee Green, co-directeur israélien, et Rula Daoud, co-directrice palestinienne de l’organisation, accompagnent les activistes de Standing Together à la recherche d’un espoir. Entre manifestations et récoltes de fonds, ces militants tentent de se frayer un chemin entre la haine et les destructions. S’il n’est pas incompatible pour eux de se soucier à la fois des otages israéliens et des enfants palestiniens, leur militantisme se heurte souvent à la violence de civils pour qui la sécurité rime avec l’écrasement de l’autre.
En se replongeant dans ses archives sonores, Wilson se remémore Gaza avant la guerre : de Rafah à Beit Lahia, la côte était bondée de parents qui n’étaient pas encore morts et d’enfants qui n’avaient pas encore connu la faim, vêtus de maillots de bain colorés qui n’avaient pas encore été ensevelis sous les décombres. Assises autour de tables en plastique, plusieurs familles dégustaient des tranches de pastèque entre deux plongeons dans l’eau, tandis que des adolescents se filmaient avec leurs portables en train de danser le dabkeh, une danse traditionnelle. C’était le genre de scène qui montrait Gaza telle qu’elle était vraiment et ne serait peut-être plus jamais. Un an après l’innommable, l’espoir peut-il vraiment renaître au Proche-Orient ?
Réalisation : Wilson Fache
Réalisation sonore : Rémi Fassin et Arnaud Verniers
Wilson Fache retourne à Tel Aviv un an après l'attaque du 7 octobre pour retrouver les membres de Standing Together, une organisation pacifiste judéo-arabe. Alon-Lee Green, co-directeur israélien, explique comment leur mouvement a connu une croissance importante pendant la guerre, en prônant un accord pour mettre fin aux violences. Omri Goren, un autre israélien, partage ses craintes face à la destruction massive à Gaza, tandis que Nasser Odat, activiste palestinien, exprime son désespoir face à une paix qui semble de plus en plus éloignée. Les membres de Standing Together, tout en cherchant à mettre fin à la guerre et à libérer les otages, rêvent aussi d'un futur où Israéliens et Palestiniens vivraient en paix, que ce soit à travers une solution à deux États ou un État binational. Malgré les doutes et les critiques, ces jeunes activistes continuent à se battre pour un avenir différent, où ceux qui croient en la paix l’emporteraient sur ceux qui prônent la guerre.
En juin 2023, Wilson Fache se rend à Gaza pour documenter des moments positifs, comme la dépollution des eaux côtières, permettant aux familles de se baigner en sécurité. Ce reportage, réalisé quelques mois avant la guerre, capture les derniers instants de vie normale dans l'enclave palestinienne. Après l'attaque du Hamas en octobre et le début de la riposte israélienne, la situation humanitaire à Gaza devient catastrophique. Une crise aggravée par les attaques de colons visant les convois d'aide. Des volontaires de l'organisation "Standing Together", composée d'Israéliens et de Palestiniens, forment des boucliers humains pour protéger l'acheminement de colis alimentaires.
Wilson Fache revient sur la nature du conflit israélo-palestinien, qu'il décrit comme une occupation plus qu'un conflit symétrique. Wilson nous emmène à Haïfa, où il rencontre Nasser, un jeune palestinien engagé dans l'organisation pacifiste "Standing Together". Malgré les critiques et les discriminations, Nasser milite pour la coexistence avec les Israéliens. L’épisode explore les tensions au sein même de la société israélienne et palestinienne, illustrées par une collecte de fonds organisée pour les enfants de Gaza, perturbée par des manifestants. Un récit d'engagement et d'espoir, malgré un contexte de guerre et de divisions.
Wilson Fache revient sur deux dates marquantes : le 11 septembre 2001 et le 7 octobre 2023. Il raconte comment, à 8 ans, il a découvert l'attaque du World Trade Center alors qu'il regardait les Pokémon chez lui à Bruxelles. Plus de 20 ans plus tard, c'est en Ukraine, dans une morgue à Kharkiv, qu'il apprend l'attaque du Hamas en Israël. Face à l'horreur, il décide de se rendre en Israël et en Cisjordanie, où il découvre "Standing Together", une organisation pacifiste réunissant Israéliens et Palestiniens. Wilson suit ces jeunes activistes qui, malgré la haine ambiante, continuent de croire en la paix et luttent pour un avenir commun.
Un an après l’attaque du 7 octobre et le début de la guerre dans la bande de Gaza, Wilson Fache, lauréat du prix Albert Londres, est parti à la rencontre de Standing Together, une organisation pacifiste israélo-palestinienne.
Au cœur d’une région au bord du gouffre, Alon-Lee Green, co-directeur israélien, et Rula Daoud, co-directrice palestinienne de l’organisation, accompagnent les activistes de Standing Together à la recherche d’un espoir. Entre manifestations et récoltes de fonds, ces militants tentent de se frayer un chemin entre la haine et les destructions. S’il n’est pas incompatible pour eux de se soucier à la fois des otages israéliens et des enfants palestiniens, leur militantisme se heurte souvent à la violence de civils pour qui la sécurité rime avec l’écrasement de l’autre.
En se replongeant dans ses archives sonores, Wilson se remémore Gaza avant la guerre : de Rafah à Beit Lahia, la côte était bondée de parents qui n’étaient pas encore morts et d’enfants qui n’avaient pas encore connu la faim, vêtus de maillots de bain colorés qui n’avaient pas encore été ensevelis sous les décombres. Assises autour de tables en plastique, plusieurs familles dégustaient des tranches de pastèque entre deux plongeons dans l’eau, tandis que des adolescents se filmaient avec leurs portables en train de danser le dabkeh, une danse traditionnelle. C’était le genre de scène qui montrait Gaza telle qu’elle était vraiment et ne serait peut-être plus jamais. Un an après l’innommable, l’espoir peut-il vraiment renaître au Proche-Orient ?
Réalisation : Wilson Fache
Réalisation sonore : Rémi Fassin et Arnaud Verniers
