Les Atayal croient que l'agriculture résulte des liens fermes entre l'Homme, la terre et Utux. L'Homme laboure les champs grâce à son savoir-faire transmis de génération en génération, la terre nourrit les cultures dont les variétés changent en fonction de la qualité des parcelles et Utux qui représente l'âme des ancêtres veille sur la bonne croissance des cultures. A travers ces liens chargés en traditions et en sagesse, l'Homme est inséparable de la terre. Néanmoins, avec la société qui s'est enrichie grâce à l'industrialisation, l'Homme s'est éloigné progressivement de ses racines et aujourd'hui lorsqu'il regarde en arrière, il voit la terre défigurée avec des montagnes éventrées, des rivières déteintes, des espèces de vie éteintes…
L'émission « Retour à la source » est dédiée aux efforts de l'Homme de nos jours pour retrouver la nature à son état d'origine et les fruits qu'offre à l'homme cette nature.
Photo d'illustration Hsu Ren-hsiu
Les Atayal croient que l'agriculture résulte des liens fermes entre l'Homme, la terre et Utux. L'Homme laboure les champs grâce à son savoir-faire transmis de génération en génération, la terre nourrit les cultures dont les variétés changent en fonction de la qualité des parcelles et Utux qui représente l'âme des ancêtres veille sur la bonne croissance des cultures. A travers ces liens chargés en traditions et en sagesse, l'Homme est inséparable de la terre. Néanmoins, avec la société qui s'est enrichie grâce à l'industrialisation, l'Homme s'est éloigné progressivement de ses racines et aujourd'hui lorsqu'il regarde en arrière, il voit la terre défigurée avec des montagnes éventrées, des rivières déteintes, des espèces de vie éteintes…
L'émission « Retour à la source » est dédiée aux efforts de l'Homme de nos jours pour retrouver la nature à son état d'origine et les fruits qu'offre à l'homme cette nature.
Photo d'illustration Hsu Ren-hsiu
En 2017, la commission ministérielle de l’agriculture avait fixé l’objectif de réduire de moitié l’utilisation des pesticides en dix ans. Ainsi, à partir de 9139 tonnes de 2017, l'objectif est donc de réduire à 4570 tonnes les pesticides employés à l'horizon 2027. Trois politiques ont été définies pour parvenir à cet objectif : gestion générale des maladies et des insectes ravageurs, élimination des pesticides à haut risque et mise en place de la loi sur la médecine des plantes. Cependant, dans la pratique, les années passent, il y a encore un long chemin à parcourir à l'échelle nationale puisqu’en 2022, l’utilisation annuelle des pesticides a même dépassé les 9300 tonnes, un niveau plus élevé encore qu’en 2017. Pour les spécialistes, l'objectif fixé pour 2027 s'avère extrêmement difficile.