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Rebelles du Genre
rebellesdugenre@gmail.com
102 episodes
2 weeks ago
"Je m'appelle Athéna, j'ai 60 ans. Je suis née à Strasbourg, donc je suis alsacienne. Et à 20 ans l'âge de 20 ans, je suis allé étudier à Montréal, et puis je suis restée au Québec, pour la raison la plus banale au monde, c'est-à-dire que je suis tombée amoureuse d'une personne, d'une québeécoise. C'était une fille. C'était la première fois pour moi, une fille. Alors je suis restée au Québec. Finalement, j'ai fait toutes mes études au Canada, et j'ai décidé de rester. J'ai travaillé pendant plus de 30 ans dans une centrale syndicale. Je suis ce qu'on appelle une conseillère syndicale : je suis une spécialiste de la négociation en relations de travail, de l'administration des contrats de travail. J'ai fait beaucoup aussi de formation syndicale.Dans ma militance, parce que je viens d'un milieu assez militant - mon père a essayé de changer le monde, pour faire la paix dans le monde, ma mère était une militante écologiste de la première heure en Alsace, à lutter par exemple contre les centrales nucléaires - donc j'ai été active dans l'écologie. Je me suis toujours considérée comme une personne de gauche. J'ai aussi été présidente au Québec d'une association de défense des non syndiqués. Voilà un peu mon parcours.Je suis maintenant à la retraite, mais j'ai passé ma vie à défendre les gens par toutes mes capacités. En revanche je ne me suis jamais considérée comme une féministe militante, et je pensais que les luttes féministes avaient été faites par nos mères et nos grands-mères, et que finalement, j’ai profité de tout ça, ayant pu faire mes études et avoir une carrière, et faire des choix dans ma vie. Donc je pensais que tout ça, c'était derrière moi."Athéna, rebelle du genre
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"Je m'appelle Athéna, j'ai 60 ans. Je suis née à Strasbourg, donc je suis alsacienne. Et à 20 ans l'âge de 20 ans, je suis allé étudier à Montréal, et puis je suis restée au Québec, pour la raison la plus banale au monde, c'est-à-dire que je suis tombée amoureuse d'une personne, d'une québeécoise. C'était une fille. C'était la première fois pour moi, une fille. Alors je suis restée au Québec. Finalement, j'ai fait toutes mes études au Canada, et j'ai décidé de rester. J'ai travaillé pendant plus de 30 ans dans une centrale syndicale. Je suis ce qu'on appelle une conseillère syndicale : je suis une spécialiste de la négociation en relations de travail, de l'administration des contrats de travail. J'ai fait beaucoup aussi de formation syndicale.Dans ma militance, parce que je viens d'un milieu assez militant - mon père a essayé de changer le monde, pour faire la paix dans le monde, ma mère était une militante écologiste de la première heure en Alsace, à lutter par exemple contre les centrales nucléaires - donc j'ai été active dans l'écologie. Je me suis toujours considérée comme une personne de gauche. J'ai aussi été présidente au Québec d'une association de défense des non syndiqués. Voilà un peu mon parcours.Je suis maintenant à la retraite, mais j'ai passé ma vie à défendre les gens par toutes mes capacités. En revanche je ne me suis jamais considérée comme une féministe militante, et je pensais que les luttes féministes avaient été faites par nos mères et nos grands-mères, et que finalement, j’ai profité de tout ça, ayant pu faire mes études et avoir une carrière, et faire des choix dans ma vie. Donc je pensais que tout ça, c'était derrière moi."Athéna, rebelle du genre
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Morgane - Épisode 97
Rebelles du Genre
40 minutes 26 seconds
1 year ago
Morgane - Épisode 97
"J'ai l'impression qu'on m'oblige à croire en Dieu, alors que je n'y crois pas.""Bonjour à toutes et bonjour à tous, aujourd'hui encore un épisode hors série, puisque c'est Morgane que nous allons réentendre aujourd'hui, Morgane qui avait témoigné dans l'épisode numéro 16, donc il y a plus de 2 ans, qui m'a recontactée récemment, parce qu'on reste en contact et qu'elle avait envie de préciser un peu les arguments qu'elle avait déjà développés à l'époque et donc, on va voir si elle est toujours critique du genre aujourd'hui, voilà. Bienvenue Morgane !Morgane - Alors bonjour Blandine, merci ; oui, je suis toujours critique du genre, plus que jamais j'ai envie de dire, j'ai encore étoffé un peu ma pensée sur le sujet, notamment parce que je suis dans un contexte aujourd'hui qui m'amène encore plus à penser comme je pensais à l'époque, à savoir être critique du genre. Alors, le contexte c'est qu’au moment où j'ai enregistré le premier podcast, j'étais en cours de reconversion professionnelle et c'était une situation où j'étais un peu, comment dire … comme, je dirais, en sécurité : je n'étais pas entourée de beaucoup de gens du milieu entre guillemets “féministe”, j'avais assez peu de risque de m'exprimer très librement sur le sujet, puisque je ne côtoyais pas de gens du milieu LGBT, Queer ou autre. Et aujourd'hui, ce n'est plus du tout le cas, puisque je travaille toujours dans le milieu de la beauté et je suis en fait amenée à côtoyer beaucoup de gens qui sont dans le milieu Queer, dans le milieu LGBT, notamment les collègues, notamment beaucoup de clients, et c'est assez compliqué à gérer au quotidien, puisque je suis totalement partagée entre la bienveillance naturelle et l'empathie que j'ai naturellement, prendre des pincettes, faire attention à comment je suis pour ne pas faire du mal aux gens et, en même temps, ce que je pense dans le fond et ça me met dans un état un petit peu, je ne sais pas si c'est le bon terme, un peu schizophrénique où je ne sais pas trop comment me positionner, je suis un peu…"Morgane, rebelle du genre.
Rebelles du Genre
"Je m'appelle Athéna, j'ai 60 ans. Je suis née à Strasbourg, donc je suis alsacienne. Et à 20 ans l'âge de 20 ans, je suis allé étudier à Montréal, et puis je suis restée au Québec, pour la raison la plus banale au monde, c'est-à-dire que je suis tombée amoureuse d'une personne, d'une québeécoise. C'était une fille. C'était la première fois pour moi, une fille. Alors je suis restée au Québec. Finalement, j'ai fait toutes mes études au Canada, et j'ai décidé de rester. J'ai travaillé pendant plus de 30 ans dans une centrale syndicale. Je suis ce qu'on appelle une conseillère syndicale : je suis une spécialiste de la négociation en relations de travail, de l'administration des contrats de travail. J'ai fait beaucoup aussi de formation syndicale.Dans ma militance, parce que je viens d'un milieu assez militant - mon père a essayé de changer le monde, pour faire la paix dans le monde, ma mère était une militante écologiste de la première heure en Alsace, à lutter par exemple contre les centrales nucléaires - donc j'ai été active dans l'écologie. Je me suis toujours considérée comme une personne de gauche. J'ai aussi été présidente au Québec d'une association de défense des non syndiqués. Voilà un peu mon parcours.Je suis maintenant à la retraite, mais j'ai passé ma vie à défendre les gens par toutes mes capacités. En revanche je ne me suis jamais considérée comme une féministe militante, et je pensais que les luttes féministes avaient été faites par nos mères et nos grands-mères, et que finalement, j’ai profité de tout ça, ayant pu faire mes études et avoir une carrière, et faire des choix dans ma vie. Donc je pensais que tout ça, c'était derrière moi."Athéna, rebelle du genre