"Je m'appelle Athéna, j'ai 60 ans. Je suis née à Strasbourg, donc je suis alsacienne. Et à 20 ans l'âge de 20 ans, je suis allé étudier à Montréal, et puis je suis restée au Québec, pour la raison la plus banale au monde, c'est-à-dire que je suis tombée amoureuse d'une personne, d'une québeécoise. C'était une fille. C'était la première fois pour moi, une fille. Alors je suis restée au Québec. Finalement, j'ai fait toutes mes études au Canada, et j'ai décidé de rester. J'ai travaillé pendant plus de 30 ans dans une centrale syndicale. Je suis ce qu'on appelle une conseillère syndicale : je suis une spécialiste de la négociation en relations de travail, de l'administration des contrats de travail. J'ai fait beaucoup aussi de formation syndicale.Dans ma militance, parce que je viens d'un milieu assez militant - mon père a essayé de changer le monde, pour faire la paix dans le monde, ma mère était une militante écologiste de la première heure en Alsace, à lutter par exemple contre les centrales nucléaires - donc j'ai été active dans l'écologie. Je me suis toujours considérée comme une personne de gauche. J'ai aussi été présidente au Québec d'une association de défense des non syndiqués. Voilà un peu mon parcours.Je suis maintenant à la retraite, mais j'ai passé ma vie à défendre les gens par toutes mes capacités. En revanche je ne me suis jamais considérée comme une féministe militante, et je pensais que les luttes féministes avaient été faites par nos mères et nos grands-mères, et que finalement, j’ai profité de tout ça, ayant pu faire mes études et avoir une carrière, et faire des choix dans ma vie. Donc je pensais que tout ça, c'était derrière moi."Athéna, rebelle du genre
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"Je m'appelle Athéna, j'ai 60 ans. Je suis née à Strasbourg, donc je suis alsacienne. Et à 20 ans l'âge de 20 ans, je suis allé étudier à Montréal, et puis je suis restée au Québec, pour la raison la plus banale au monde, c'est-à-dire que je suis tombée amoureuse d'une personne, d'une québeécoise. C'était une fille. C'était la première fois pour moi, une fille. Alors je suis restée au Québec. Finalement, j'ai fait toutes mes études au Canada, et j'ai décidé de rester. J'ai travaillé pendant plus de 30 ans dans une centrale syndicale. Je suis ce qu'on appelle une conseillère syndicale : je suis une spécialiste de la négociation en relations de travail, de l'administration des contrats de travail. J'ai fait beaucoup aussi de formation syndicale.Dans ma militance, parce que je viens d'un milieu assez militant - mon père a essayé de changer le monde, pour faire la paix dans le monde, ma mère était une militante écologiste de la première heure en Alsace, à lutter par exemple contre les centrales nucléaires - donc j'ai été active dans l'écologie. Je me suis toujours considérée comme une personne de gauche. J'ai aussi été présidente au Québec d'une association de défense des non syndiqués. Voilà un peu mon parcours.Je suis maintenant à la retraite, mais j'ai passé ma vie à défendre les gens par toutes mes capacités. En revanche je ne me suis jamais considérée comme une féministe militante, et je pensais que les luttes féministes avaient été faites par nos mères et nos grands-mères, et que finalement, j’ai profité de tout ça, ayant pu faire mes études et avoir une carrière, et faire des choix dans ma vie. Donc je pensais que tout ça, c'était derrière moi."Athéna, rebelle du genre
"Psychologue, je m’exprime car on vit un vrai film d'horreur. Ce n'est plus possible de ne rien dire.""Je suis Laëtitia, j'ai 42 ans. Je suis psychologue, j'exerce dans la région de Montpellier et je pratique les thérapies cognitives et comportementales depuis 15 ans. Et c'est en tant que psychologue, aujourd'hui, que je voudrais vous parler.En fait, au début, tout ce qui concernait la cancel culture, le wokisme et tout ce qui concernait la transidentité, je regardais ça de loin. J'avais même un regard plutôt positif vis-à-vis de ça. Je me disais, bon ben… On débattait des droits des uns et des autres, on débattait de l'égalité, voilà. Je trouvais ça plutôt intéressant. Mais voilà, je regardais de loin, je ne m'en occupais pas tellement. Et c'est mon conjoint, qui traîne pas mal sur Internet, c'est un petit peu un geek, il était sur des sites majoritairement masculins, d'ailleurs, où ils critiquaient ça. C'est-à-dire que c'est lui qui a commencé à me dire : “Mais regarde, je trouve ça anormal qu’il y ait des hommes transidentifiés femmes, mais qui biologiquement, sont des hommes, avec la musculature d'hommes, qui gagnent des compétitions, à la place de femmes. Du coup, là, j’ai commencé à me dire : “Oui, c'est vrai que c'est c'est suspect, c'est dangereux, c'est pas normal.” Et puis c'est lui aussi qui disait : “Regarde, c'est des hommes qui peuvent accéder au vestiaires des femmes, c'est des hommes qui peuvent accéder aux toilettes dans les écoles, dans les collèges, etc.” Et il m'a dit : “Renseigne-toi !” Parce qu'il voyait bien que je ne me renseignais pas profondément sur le truc. Donc ça, c'était il y a environ 2 ans, 2 ans et demi. Et du coup, je me suis renseignée, et donc là j'ai commencé à fouiller un petit peu sur internet. Comme je connaissais Sophie Robert, j'avais déjà vu des interviews de grande qualité, n'est-ce pas, et du coup j'ai vu qu'elle avait fait un documentaire sur ça. Donc j'ai regardé son documentaire, “Mauvais genre”, le premier, et là… Ça a été incroyable de voir ça. Donc j'ai vérifié un peu les sources, j'ai regardé Christina Buttons, etc… Et j'ai découvert qu’il y avait cette loi, de janvier 2022… Donc à l'époque, elle venait de tomber, cette loi.Cette loi qui m'a provoqué une crise d'angoisse."Laëtitia, rebelle du genre
Rebelles du Genre
"Je m'appelle Athéna, j'ai 60 ans. Je suis née à Strasbourg, donc je suis alsacienne. Et à 20 ans l'âge de 20 ans, je suis allé étudier à Montréal, et puis je suis restée au Québec, pour la raison la plus banale au monde, c'est-à-dire que je suis tombée amoureuse d'une personne, d'une québeécoise. C'était une fille. C'était la première fois pour moi, une fille. Alors je suis restée au Québec. Finalement, j'ai fait toutes mes études au Canada, et j'ai décidé de rester. J'ai travaillé pendant plus de 30 ans dans une centrale syndicale. Je suis ce qu'on appelle une conseillère syndicale : je suis une spécialiste de la négociation en relations de travail, de l'administration des contrats de travail. J'ai fait beaucoup aussi de formation syndicale.Dans ma militance, parce que je viens d'un milieu assez militant - mon père a essayé de changer le monde, pour faire la paix dans le monde, ma mère était une militante écologiste de la première heure en Alsace, à lutter par exemple contre les centrales nucléaires - donc j'ai été active dans l'écologie. Je me suis toujours considérée comme une personne de gauche. J'ai aussi été présidente au Québec d'une association de défense des non syndiqués. Voilà un peu mon parcours.Je suis maintenant à la retraite, mais j'ai passé ma vie à défendre les gens par toutes mes capacités. En revanche je ne me suis jamais considérée comme une féministe militante, et je pensais que les luttes féministes avaient été faites par nos mères et nos grands-mères, et que finalement, j’ai profité de tout ça, ayant pu faire mes études et avoir une carrière, et faire des choix dans ma vie. Donc je pensais que tout ça, c'était derrière moi."Athéna, rebelle du genre