Le 6 juin 1992, le Rugby club Toulonnais affronte Biarritz en finale du championnat de France de rugby. Au terme d’un match accroché, les Toulonnais s’imposent (19-14) et décrochent le troisième Bouclier de Brennus de l’histoire du club. Cela, avec notamment deux drops du minot Yann Delaigue. Ce soir-là, un autre jeune brille sur la pelouse du Parc des Princes : Patrice Teisseire. L’arrière du RCT remporte son duel à distance face à son homologue Basque, un certain Serge Blanco qui dispute là le dernier match de sa carrière. Ce titre relève presque du miracle, tant la saison fut compliquée pour un RCT qui vivait là l’après Daniel Herrero. Durant la phase régulière, les Rouge et Noir ont d’ailleurs été au bord de la relégation. De l’émergence des minots (Delaigue, Teisseire…) mais aussi la blessure d’Alain Carbonel ou la suspension du capitaine emblématique Eric Champ cette épopée regorge d’anecdotes. A l’occasion des trente ans de ce titre, nous sommes allés à la rencontre des ces héros de Mayol devenus légendes à travers une série de dix rendez-vous.
Le 6 juin 1992, le Rugby club Toulonnais affronte Biarritz en finale du championnat de France de rugby. Au terme d’un match accroché, les Toulonnais s’imposent (19-14) et décrochent le troisième Bouclier de Brennus de l’histoire du club. Cela, avec notamment deux drops du minot Yann Delaigue. Ce soir-là, un autre jeune brille sur la pelouse du Parc des Princes : Patrice Teisseire. L’arrière du RCT remporte son duel à distance face à son homologue Basque, un certain Serge Blanco qui dispute là le dernier match de sa carrière. Ce titre relève presque du miracle, tant la saison fut compliquée pour un RCT qui vivait là l’après Daniel Herrero. Durant la phase régulière, les Rouge et Noir ont d’ailleurs été au bord de la relégation. De l’émergence des minots (Delaigue, Teisseire…) mais aussi la blessure d’Alain Carbonel ou la suspension du capitaine emblématique Eric Champ cette épopée regorge d’anecdotes. A l’occasion des trente ans de ce titre, nous sommes allés à la rencontre des ces héros de Mayol devenus légendes à travers une série de dix rendez-vous.

Dans ce deuxième épisode, Aubin Hueber, demi de mêlée international arrivé à l’intersaison 1991, qui ne peut participer la première moitié de la saison, pour cause de "licence rouge". Mais comme par magie, dès qu’il reçoit l’autorisation de jouer, celui que beaucoup annoncent comme le tant attendu successeur de Jérôme Gallion fait immédiatement l’unanimité. Avec en point d’orgue le quart de finale, où le numéro 9 crucifie Tarbes, son club formateur. Aubin Hueber, itinéraire d’une recrue adoptée par Mayol...